On revient au même problème: l'opinion va remettre en exergue l'attitude corporatiste de tous ces magistrats qui se protègent entre eux...
Où se trouve le contre-pouvoir? Comment voulez-vous après que les Français retrouvent confiance en leur justice? -_-
Au pire si les français s'en souciaient "réellement" (c'est à dire au delà du problème émotionnel), pourquoi dénoncer une attitude corporatiste, quand c'est une appication stricte de la loi (et donc pas une attitude)...
Les français se soucient du côté factuel de la chose, ah oui des vies ont été brisées, c'est sûr, mais ce n'est pas la faute exclusive et directe de Burgaud (à part s'il est vraiment sadique et qu'il l'a fait exprès :sweatdrop:) ! Même s'il a commis des erreurs, ces mêmes erreurs seront reproduites par d'autres...
Ce que les "français" doivent comprendre, c'est ce qu'on leur a dit au début du scandale, c'est un problème institutionnel.
Le contre-pouvoir, comme tu dis Sentinel, ne sert à rien si les erreurs se reproduisent. Alors oui Burgaud doit être puni, s'il a commis des fautes (de toute façon la responsabilité des magistrats est prévue par la Loi), mais pour régler le problème complètement, il faut revoir l'institution du Juge d'instruction...la forme inquisitoire ne pose pas vraiment problème à mon sens, c'est plutôt qu'il faut un contre-pouvoir en bas de l'échelle (d'ailleurs à ce sujet je me demande ce qu'a foutu la chambre de l'instruction dans cette affaire).
Pour ce qui est des responsabilités de chacun, s'il est prouvé qu'il y a un lien de causalité entre les dommages (ou les erreurs commises qui ont entrainées les dommages) et les directives des supérieurs hiérarchiques, je ne vois pas pourquoi leur responsabilité ne pourrait être engagée, sur ce point le "contre-pouvoir" existe ^^