Potes'n'Roll

LAW & DISORDER / CIVILIZATION & DISCONTENTS
Film company Gaumont says Hadopi eradicated illegal downloads of French films
Apparently, in the last half of 2011, no French film was illegally downloaded.

by Megan Geuss - May 25 2012, 12:20pm CPST
GOVERNMENT INTELLECTUAL PROPERTY
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In a statement of bravado that bordered on delusion, the president of French film and production company Gaumont announced that, "between the 15th of May and the 15th of December 2011, not a single French film was downloaded on the Web," due to France's strict anti-piracy law Hadopi. In Gaumont’s financial report (PDF) released this month, Gaumont president Nicolas Seydoux (who also leads France’s ALPA, an association against audiovisual piracy) praised Hadopi and other organizations for significantly reducing all kinds of digital piracy in the second half of 2011.

The statement may not be (read: it's probably not) entirely true. As French site Numerama points out, Seydoux preceeds that proclamation by saying that the ALPA detected 110 million incidents of audiovisual piracy and sent 8.7 million notices to Hadopi, the government office that deals with the law of the same name. "We can hardly believe that in this volume not a single incident involves the pirating of French films," Numerama declared. According to the ALPA and Gaumont, illegal downloads of movies (presumably only international films) saw a 50 percent reduction in the last year.

In his statement, Seydoux said that illegal movie streaming sites have been harder to stifle. He did applaud the delisting of several infringing sites, as well as the arrest and imprisonment of three illegal streaming site administrators and one illegal supplier of movies before their release date.

While Seydoux’s statement sounds unbelievable, his positivity about Hadopi’s success might have a political tinge. France’s new president, François Hollande, has been cool to the anti-piracy law, which scans P2P sites and punishes copyright infringers in the country. And in his statement, Seydoux calls piracy, "a subject on which Francois Hollande has to date not definitely settled."

Studies in 2010 suggested that piracy in France was more frequent after the law passed. Two years later while piracy was less frequent, music sales were reportedly down despite the tight monitoring of P2P networks. With results that vague, industry officials may be eager to declare improbable success in order to make continuation of the law more politically palatable.

Un gros site pirate français fermé, ses administrateurs arrêtés
Le troisième site français de fichiers piratés vient d’être fermé par les autorités, son jeune administrateur arrêté. Ceux qui ont envoyé du contenu piraté sont à leur tour dans la ligne de mire des autorités.


Les 806 000 membres de Planete-Lolo sont orphelins. Le site Planete-Lolo.su a fermé la semaine dernière, comme l’avait révélé le site Wareziens.info. Avec ses 7,1 millions de messages, ce gigantesque forum où s’échangeaient des liens de téléchargement de musiques, de logiciels, de séries télé et de films constituait le troisième site français de fichiers piratés.
Un communiqué daté d’aujourd’hui du parquet d’Aix-en-Provence indique qu’une « information judiciaire, ouverte en juillet 2011, porte sur un important réseau de piraterie informatique ayant permis à près d'un million d'internautes de télécharger illégalement des œuvres protégées par des droits d'auteur ». Une dépêche de l’AFP précise qu’un des administrateurs du site, âgé de 19 ans, a été placé en examen et que deux autres personnes ont été interpellées « par la division financière et le groupe de cybercriminalité de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, sur commission rogatoire du juge d'Aix. »
La Société des auteurs compositeurs de musique (Sacem) et l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA) avaient déposé plainte dès 2010 indiquant que Planete-Lolo aurait mis en ligne près de 225 000 films et 70 000 albums musicaux. L'administrateur du forum encourt une peine de cinq ans d'emprisonnement et 500 000 € d'amende. Une somme de près de 200 000 € a été retrouvée sur ses comptes bancaires.
Le site Numerama précise que la justice ne s’arrête pas aux seuls responsables du site : certains des uploaders, ceux qui ont mis en ligne du contenu sur le site, ont été arrêtés et d’autres arrestations sont attendues dans les prochaines semaines.

source: télécharger.com

Si l'abonné n'avait pas fait intervenir son ex-femme à l'audience pour qu'elle reconnaisse qu'elle avait téléchargé des morceaux de Rihana, et qu'il n'avait rien entrepris pour l'en empêcher, le tribunal aurait probablement eu du mal à prouver l'infraction. Mais là, il a livré sur un plateau les éléments de sa propre culpabilité.

On peut applaudir l'honnêteté, mais regretter la naïveté.