Le sujet sur les Voyages

Megara

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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #285, le 21 Mars 2007 à 11:34 »
La suite de ce récit sur l'Inde. Comme mentionné dans le post précédent, on aborde les choses sérieuses avec ce voyage en train...

31 décembre 2006 - En route pour Benares (partie 2): l'épreuve des nerfs

     Il ne faut pas être claustrophobe pour voyager dans un train indien, et surtout pas assis aux places du couloir. Les deux options possibles sont de regarder le paysage par la fenêtre, en ne  prêtant pas attention aux vibrations qui font crisser la vitre comme s’il y avait un tremblement de terre, soit s’absorber dans les motifs des rideaux fermant les cabines.



    Le paysage n’est pas très différent vu du train et vu de la voiture. En train, on a juste l’avantage de passer en plein milieu des villages plus reculés des routes, et de surprendre des bribes de la vie quotidienne : gros porcinets barbotant dans un marécage, ménagère en sahri coloré en train d’étendre le linge, mari assis sur le pas de la porte et enfants jouant avec ce qu’ils peuvent (parfois très près des rails).



    Moins amusant est le service de nettoyage du train ; en général des mendiants qui passent le balai à genoux et poussent les ordures jusqu’à la prochaine porte et les expédient sur la voie, par un interstice prévu à cet effet. Le plus navarnt, c’est que ces petits travailleurs sont pour la plupart des enfants, dont le corps porte vite les stigmates d’un travail où l’hygiène n’est qu’un vague concept.



    Ne pas penser à la claustrophobie... Ne pas penser... Regarder dehors...





    Notre train arrive finalement dans la gare de destination, mais avec trois heures de retard (dont une passée en rade à quelques centaines de mètres de la gare… Une vache sacrée qui ne veut pas se pousser de là ?). Sur le quai, le spectacle est encore plus effarant qu’à Agra. Dans une brume crasseuse éclairée par des lampadaires au jaune blafard, dorment ici des dizaines de sans-abris, dans l’indifférence totale de la foule des voyageurs qui se pressent soit pour entrer dans le train, soit pour en sortir. Sur une passerelle, un adolescent tremble de froid, à moitié couvert d’une couverture miteuse qui ne le protège de rien. Il nous jette un regard desespéré au passage, mais nous ne pouvons rien faire, à part passer notre chemin avec un énorme sentiment de culpabilité bourgeonnant dans notre esprit.
    A l’intérieur de la gare elle-même, la situation change peu, et c’est une vraie cour des miracles qui s’apprête à passer la nuit ici. Et moi, je n’ai qu’une idée ; sortir de ce cloaque.

    L’hôtel de ce soir est situé à une bonne heure de voiture de cette gare dont le nom m’échappe. Nous bénéficions pour cette occasion des sièges inconfortables d’une petite TATA, avec un chauffeur ayant pour mission de nous conduire à bon port. Nous voilà donc repartis pour une succession de slaloms entre tout ce qui peut avoir deux ou quatre pattes et/ou deux ou quatre roues. La route est totalement défoncée, trouée de nids de poule si énormes qu’ils semblent avoir été faits aux obus. Seul moyen de trop se concentrer sur l’idée que la voiture peut s’encastrer d’un moment à un autre contre un camion ; regarder les tracteurs nocturnes tirant leurs énormes bottes de foin, avec les ouvriers agricoles pelotonnés dans un hamac, suspendu dans le vide à l’arrière… Sur cette route, exite le sentiment de cupabilité, on se demande juste si on va voir l’année 2007 commencer ! D’ailleurs, nous rebondissons de plus belle sur les places arrières, en arrivant peu à peu à pousser des cris de lapins crétins lorsque le chauffeur – qui n’a pas les réflexes de Belmondo – frôle de trop près un tracteur, enlise la voiture dans un nid de poulette géante, ou se prend un tournant en cinquième…
Bref, toute raison nous quitte peu à peu...

    L’arrivée à l’hotel est tardive : 23h20. Notre guide négocie notre entrée à une partie privée. Mais l’administration d’un hotel en Inde étant aussi efficace que le reste, personne dans la soirée privée n’est au courant, et nous nous faisons refouler. Dépités et surtout affamés, nous retournons à l’accueil et sommes aiguillés sur le restaurant du 1er étage.
    23h50 : confortablement installés dans les fauteuils du restaurant, nous devons abandonner nos bières, car le petit problème avec la partie privée est arrangé, nous dit-on. Retour au B1…
   23h55 : personne à la partie ne reconnaît nos tickets, donc on nous refuse l’accès au buffet. A. , au bord de la crise de nerfs, attrape le chef de salle et le traîne jusqu’à l’un des cadres de l’hotel, et leur explique que cela commence à bien faire. Réflexe – enfin râlerie – salvatrice ; on nous ouvre l’accès au buffet. Reste le problème des bières, à cause de ces maudits tickets dont tout le monde ignore d’où ils viennent. Au bout de la 4ème explication à ce sujet, je me décide à laisser parler mon côté « Megatron », en tapant un bon coup de poing contre la table – faisant trembler les verres d’eau – et en intimant au serveur d’arrêter de nous casser les pieds et de nous ramener ce que nous demandons. Méthode efficace ; celui-ci vole chercher les boissons, non sans s’être télescopé à une table dans la foulée.  :niark:
    0 :10 : le curry est froid et immangeable. Mais on a nos bières… Bonne année quand même ! Bwaaa ! Naiarsal Mubarak Ho !  :joker:



    0 :25 : en quittant la soirée, nous nous rendons compte que les tables sont posées sur une estrade de fortune, elle même posée sans plus de façon au-dessus du vide de la piscine. Hum, une chute de deux mètres de dénivelé, cela doit faire mal tout de même.
Vive l’Inde… ! Bwaaaa ! :wah:

1er janvier 2007 :

   1 :00 : Note à moi-même, du fond de mon lit : ne plus taper du poing sur une table. Ca fait mal !


To be continued, avec la visite des rives du Gange...
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squekky

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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #286, le 21 Mars 2007 à 20:18 »
Rien que pour le coté survival il faut que je me fasse l'inde  :sweatdrop:

Sympa la musique de fond dans le train  :peur:
Citation
L’arrivée à l’hotel est tardive : 23h20. Notre guide négocie notre entrée à une partie privée. Mais l’administration d’un hotel en Inde étant aussi efficace que le reste, personne dans la soirée privée n’est au courant, et nous nous faisons refouler. Dépités et surtout affamés, nous retournons à l’accueil et sommes aiguillés sur le restaurant du 1er étage.
Super le derniere soirée de l'année s'annonce folklorique on dirait  :peur:
Citation
Au bout de la 4ème explication à ce sujet, je me décide à laisser parler mon côté « Megatron », en tapant un bon coup de poing contre la table – faisant trembler les verres d’eau – et en intimant au serveur d’arrêter de nous casser les pieds et de nous ramener ce que nous demandons. Méthode efficace ; celui-ci vole chercher les boissons, non sans s’être télescopé à une table dans la foulée.  niark
Il faut pas l'enerver la miss. :peur: Peur de rien on charge dans le tad :yahou:

Ce que j'appelle finir l'année en beauté :w00t2:

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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #287, le 26 Mars 2007 à 15:15 »Modifié le 26 Mars 2007 à 16:59 par Megara
Citation de squekky le 21 Mars 2007 à 20:18
Il faut pas l'enerver la miss. :peur: Peur de rien on charge dans le tad :yahou:
Surtout quand j'ai faim, soif et que je suis fatiguée...  :hypocrite:

Donc, la suite... Nous sommes enfin le premier jour de l'an 2007!  :w00t2:

Vous pouvez consulter l’album complet et l’integralité de l’article sur mon site (j'ai evité ici les longues explications sur le mouroir de Benares).

Sixième jour : Bénarès et les rives du Gange...

    A peine remis de notre super veillée de la Saint Sylvestre, nous voilà levés à 5h30 en ce premier jour de l’an de grâce 2007, afin d’assister à la cérémonie du lever du soleil sur les rives du Gange. Nous troquons notre guide habituel pour un autochtone, à l’anglais assez élaboré et aux connaissances en histoire indéniables.



    Bénarès, la cité du Dieu Shiva, est l’un des principaux lieux de culte et de pèlerinage de l’Inde. Successivement appelée Kashi, puis Bénarès, Vanarassi revendique le titre de la plus ancienne cité « vivante » au monde. Sa création remonterait à 1400 avant Jésus-Christ, mais son essor daterait du 8ème siècle, lorsque Shankaracharya, un réformateur de l’Hindouisme, y établit le culte de Shiva. Les Afghans détruisirent Vanarassi en l’An 1300, mais ce fut Aurangzeb, le fils du bâtisseur du Taj Mahal, qui faillit avoir le glas de la cité, en ordonnant lors d’une campagne militaire, le pillage et la destruction quasi-complète des temples. La vielle cité de Vanarassi semble antique, mais peu de bâtiments sont antérieurs au 18ème siècle.
    Située dans la plaine fertile du Gange, la ville prend son nom de la confluence des fleuves Varuna (au Nord) et Asi (au Sud), transcris en Varanassi, Varanas, Benares. Réputée être la ville où l’âme est libérée du cycle de la vie et de la mort, elle a toujours été un lieu où les hindouistes fervents viennent mourir. Le Gange y est vu comme une rivière salvatrice, et les rituels de crémation ont lieu en public dans les quatre-vingt sept gaths (fours crématoires) de la ville.



     L’accès au Gange se fait par une rue bordée de petites échoppes et de mendiants vendant des fleurs pour la cérémonie de lever du soleil. Aujourd’hui, le brouillard est collant et humide, et il est difficile de voir à guère plus de quelques mètres de soi. Le guide nous a d’ores et déjà annoncés que nous ne verrons pas les rives du Gange, et c’est tout à fait compréhensible ; même une fois à bord de la barque, il est difficile de voir la proue et la poupe.
Evoluer dans la brume a pourtant son charme. On peut voir émerger un batelier sur sa barque solitaire, ou deviner la silhouette des pèlerins courageux affrontant les trois degrés ambiants (mais l’eau du Gange est plus chaude ; un encouragement…).



     Après une cinquantaine de minutes d’un canotage aveugle, entre les barques d’une secte thaïlandaise et les marchands de bimbeloterie, nous accostons un ghat. Le guide nous montre le lieu de crémation tout proche de l’eau, où fument encore les cendres d’un défunt, et le mouroir, lieu lugubre où les malades et vieillards désireux d’être brûlés ici viennent passer les derniers instants de leur vie (1). Dernière à quitter les lieux, je suis hélée par le « maître de cérémonie », qui me demande : « Do you want to see a dead body » (Vous voulez voir un cadavre ? »). J’imagine que le service n’est pas gratuit, mais de toute façon, cela me révulse plus que cela me fait envie. Je m’empresse de quitter les lieux.

Ci-dessous: le mouroir de Benares se détache dans la brume


     La suite de la visite se poursuit dans les ruelles étroites de la vieille ville, bordées de bâtiments anciens aux façades colorées. Les vaches sacrées sont les reines de ce domaine, et les pavés, jonchés de leurs excréments. La visite est donc périlleuse, car il faut aussi bien regarder où mettre les pieds. Quoique je révise la définition de « péril » lorsque nous arrivons sur un pâté de maisons entourant une mosquée. Des hommes armés de fusils automatiques nous abordent sans douceur en nous aboyant de « ne pas prendre de photos ». Je m’empresse donc de la rangée dans mon sac. Sage précaution, car sur le chemin menant vers la sortie de la vieille ville, nous passons sur un marché où armes à feu de tous calibres sont exposées sans vergogne…



     Sitôt sortie de ces ruelles dangereuses, je m’empresse d’extraire mon appareil photo pour prendre une porte sculptée. Bien mal m’y a pris ; un homme armé surgit des ténèbres des arcades, pointant son fusil vers moi et criant « No photo, no photo ! ».
Cette fois-ci, je capitule. Vivement qu’on s’éloigne de ce lieu…

To be continued avec "Sarnath, le berceau du Bouddhisme"

Un jour, j'arriverai à la fin de ce récit sur l'Inde  :yes: (un jour peut-être...  :unsure: )
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tinou

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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #288, le 27 Mars 2007 à 13:12 »
Merci Meg pour ces interessants recits. J'ai un faible pour la version sur ton blog, plus complete!  :P

----------------------------

J'ai fini mes recits sur la Coree du Sud : c'est en ligne ici.

Je recapitule tous les recits ici :

・Seoul~Gyeongbokgung
・Seoul~Namdaemum Market
・Seoul~Village traditionnel de Namsangol
・DMZ & Panmunjeom~Joint Security Area : Approche de la Corée du Nord
・Seoul~Errance nocturne
・Seoul~Temples shamanistes d’Inwangsan
・Seoul~Changdeokgung

A signaler un podcast France Inter - Et Pourtant Elle tourne interessant sur la DMZ, qui complete grandement ce que j'ai esquisse plus haut :

http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/etpourtantelletourne/index.php?id=53968

Le lien devrait etre bon pendant 7 jours. C'est l'emission du lundi 26 mars.
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Kianouch

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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #289, le 27 Mars 2007 à 13:41 »
Vos récits sont tous passionnants et nous font voyager alors que nous restons devant notre écran, c'est très bien et ça donne envie  ^^

Megara

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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #290, le 2 Avril 2007 à 15:10 »
Citation de KiaN le 27 Mars 2007 à 13:41
Vos récits sont tous passionnants et nous font voyager alors que nous restons devant notre écran, c'est très bien et ça donne envie  ^^
Tant que cela vous fait rêver  :)

Donc moi j'avance un peu ce récit, parce qu'il serait tant que j'arrive au bout (il y a Pekin à écrire ensuite!).

Jour J+5: Sarnath, le berceau du Bouddhisme

     Deuxième étape du jour à Bénarès ; la ville voisine de Sarnath, située à 10 km au Nord-Est de Vanarassi. Buddha y serait venu prêcher sa philosophie après qu’il ait atteint le Nirvana. Il aurait donné son premier sermon parmi une poignée de fidèles dans le parc des chevreuils. En commémoration de cet événement, les fidèles du mouvement bouddhique érigèrent des stupas  -pyramides au sommet oval - sur les lieux mêmes du rassemblement. En 640, Sarnath comptait 1500 moines et une stupa de 100 mètres de haut. Peu de temps après, les envahisseurs musulmans détruisirent la ville, et Sarnath tomba dans l’oublie. Le lieu fut rappelé à la mémoire des hommes lorsque des archéologues britanniques découvrirent les ruines en 1835.

Les ruines de Sarnath :


La Stupa Dhamekh :


Un fidèle en plein prière :


Une vieille femme ajoute des feuilles d’or à un mur :


Presque deux cent ans plus tard, les ruines bouddhiques sont ouvertes à la visite ; le point de vue principal est la stupa de Dhamekh (la seule encore debout) qui culmine à 34 mètres de haut. De nombreux pèlerins viennent marcher le long de sa périphérie et se recueillir devant des monuments échappant à la signification des occidentaux que nous sommes.

Le Mulagandhakuti Vihara


Dans le Mulagandhakuti Vihara, temple à l’élégante toiture, il est possible de voir des fresques racontant la vie du Bodh Gayah, depuis sa jeunesse en tant que prince jusqu’à sa mort en tant que Buddha. Attention, il faut se déchausser à l’entrée, au risque de ne pas retrouver ses chaussures à la sortie (D’ailleurs les miennes sont prises en otage par un pseudo gardien de vestiaire qui me réclame 10 roupies pour me les rendre… Non mais, je lui ai demandé quelque chose à celui-là !).

Un evenement de la vie de Buddha, fresque de Mulagandhakuti Vihara


Statue en or de Buddha :


    A quelques mètres de ce site antique, se trouve le musée d’Archéologie, abritant de nombreuses pièces déterrées sur le site lui-même. La pièce maîtresse est le "Lion Capital", un morceau du pilier Ashoka, qui s’élevait au centre du temple principal. Le Lion Capital, fait de sable poli, a été adopté en 1949 comme l’emblème national de l’Inde, et on retrouve son effigie sur les billets de banque.

Un billet de banque indien. On y retrouve le portrait de Gandhi, et en bas à gauche, le « Lion Capital ».


Vous pouvez voir l’album complet ici

Prochain episode: la gare de Benares (âmes sensibles s'abstenir) et le train de nuit Benares - Agra (idem)  :D
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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #291, le 2 Avril 2007 à 17:48 »
Citation de KiaN le 27 Mars 2007 à 13:41
Vos récits sont tous passionnants et nous font voyager alors que nous restons devant notre écran, c'est très bien et ça donne envie  ^^
Changer de metier, gagner plus de sous, faire des economies.... :w00t2: :wub:

Et en plus, ils sont de tres bons photographes ! :classe:

Meg', t'as jamais pensé a bosser pour une agence presse en freelance ? Plusieurs de tes photos n'ont rien a envier aux pros style Gamma Presse ! :yaisse:

D's©

Megara

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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #292, le 3 Avril 2007 à 14:54 »Modifié le 3 Avril 2007 à 14:58 par Megara
Citation de Damien le 2 Avril 2007 à 17:48
Meg', t'as jamais pensé a bosser pour une agence presse en freelance ? Plusieurs de tes photos n'ont rien a envier aux pros style Gamma Presse ! :yaisse:

D's©
Merci, mais non, je n'y ai jamais pensé... Enfin si... Enfin disons que je doute que l'on puisse vivre de ses photos maintenant, où tout le monde peut arriver à prendre de très bon clichés grâce à des appareils photos de plus en plus perfectionnés.

La suite! Qui concerne le trajet Benares-Delhi, et non Benares-Agra comme annoncé hier...

Jour J+5; En route pour Delhi...

     Le séjour à Bénarès est de courte durée, car nous devons repartir juste avant le déjeuner pour Delhi. Le trajet en train s’annonce long : 16 heures, dont une partie de nuit, nous attendent. En un rien de temps, nous nous retrouvons donc à faire les cent pas sur le quai de la gare de Vanarassi, notre train ne venant pas, bien-sûr…Nous essayons donc de nous distraire comme nous pouvons, en observant les voyageurs attendre sur le quai, ou enjamber les rails… Un train arrive ; une foule de porteurs s’alignent devant les portes, prêts à soulager les nouveaux arrivants de leurs bagages.



    Un brahmane passe d’un pas nonchalant parmi nous avant d’aller soulager sa vessie sans plus de façon sur les rails.



    Notre guide interrompt notre contemplation en nous faisant remplir un document de réclamations contre l’hôtel, concernant notre réveillon raté du 31 décembre… Je me colle à la rédaction du document sous l’œil attentif du guide, qui sirote une boisson dans une coupelle en terre cuite. Lorsqu’il l’envoie voler à terre comme les cosaques envoient les verres de vodka contre les murs, je lui demande pourquoi. Il répond que c’est un breuvage que seul les membres de sa caste (1) peuvent boire… Les traditions ont la vie dure en Inde.



    Le quai a aussi son lot de mendiants habituels ; une petit gamine portant un bébé dans ses bras, vient nous réclamer de l’argent ou de la nourriture en tirant sur nos manteaux tour à tour. Dégoûtée de notre manque de réceptivité, elle s’en va quêter auprès d’autres touristes, giflant au passage le bébé pourqu’il se réveille. Suivent d’autres enfants, des vieillards, des adolescents en hayons, tous les mains tendues, et murmurant les mêmes « Please, mam’ ! ». Le pire étant le jeune lépreux qui se traînent sur les genoux, ses pieds ayant disparus, rongés par la maladie.
L’Inde a un côté glauque tout de même…
Une heure plus tard, notre train arrive en gare, et nous soustraie à toutes ses visions pénibles à supporter. Il était temps ; notre guide commençait à croire qu’on s’était trompé de quai et qu’il allait falloir gambader sur les rails pour se trouver sur le bon track…

    Le train de nuit

    Passons sur les longues heures de contemplation à travers la vitre bien sale du train, pour aborder la partie intéressante de ce trajet : la nuit. Parce qu’il va bien falloir dormir à un moment donné durant ces longues heures de voyage !
D’un commun accord, A. et moi nous retrouvons dans les couchettes du haut, pour éviter d’éventuels désagréments, le guide et G. en bas. Une fois hissée dans ma fastueuse loge, je commence à réfléchir sérieusement à la façon dont je vais caser ma petite personne et les bagages…



    Regardant un peu à l’extérieur, je m’aperçois que les indiens autour de nous attachent très solidement leurs bagages aux arceaux de la couchette. Il va falloir être prudent donc. Après m’être tortillée dans tous les sens, j’arrive à un compromis acceptable, mais qui me pousse au bord de la couchette. Certes, il y a deux sangles qui empêchent de basculer dans le vide, mais je peux très bien glisser entre les deux. Et en cas de glissade, je vois deux options ; la bonne étant que je tombe à plat dans le couloir, la pire étant que je me tape la tête sur le bord des couchettes d’en face avant de m’étaler dans le couloir...  :sweatdrop:



    Contemplant une petite souris qui se carapatte sur le linot bleu du couloir avant de s’engouffrer sous la couchette du guide (eh! eh! j’en étais sûre :shifty:), je me dis que non, je n’ai pas envie d’expérimenter une chute de deux mètres de haut, pour finir inconsciente au milieu des rongeurs… Changement de configuration ; je me retrouve plaquée contre le mur, mes pieds sur ma valise, mon sac caché derrière mes genoux, l’appareil photo calé contre ma nuque, et agrippant fermement l’une des sangles.
This will be a loooong night…

Note:
(1) Il existe encore à l’heure actuelle 5 castes en Inde :
les brahmanes : Prêtres, enseignants et professeurs ;
les ksatriyas : Roi, princes, administrateurs et soldats ;
les vaisyas : Artisans, commerçants, hommes d'affaires, agriculteurs et gardiens de troupeaux ;
les sudras : Serviteurs.
les Dalits (« opprimés ») ou les Harijans (« enfants de Dieu »), formant la caste des « Intouchables ».
Un très bon article sur Wikipedia explique les origines et conséquences sur l’Inde actuelle de cette séparation de la société en castes : http://fr.wikipedia.org/wiki/Caste
Pourquoi faire simple, alors qu'on peut faire compliqué ?

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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #293, le 3 Avril 2007 à 16:20 »
Citation de Megara le 3 Avril 2007 à 14:54
Merci, mais non, je n'y ai jamais pensé... Enfin si... Enfin disons que je doute que l'on puisse vivre de ses photos maintenant, où tout le monde peut arriver à prendre de très bon clichés grâce à des appareils photos de plus en plus perfectionnés.
Clair, et a moins d'avoir du talent, en vivre completement c'est tendu comme un string. Par contre pour arrondir les fins de mois... ca se discute!
Citation
Le séjour à Bénarès est de courte durée, car nous devons repartir juste avant le déjeuner pour Delhi. Le trajet en train s’annonce long : 16 heures, dont une partie de nuit, nous attendent. En un rien de temps, nous nous retrouvons donc à faire les cent pas sur le quai de la gare de Vanarassi, notre train ne venant pas, bien-sûr…Nous essayons donc de nous distraire comme nous pouvons, en observant les voyageurs attendre sur le quai, ou enjamber les rails… Un train arrive ; une foule de porteurs s’alignent devant les portes, prêts à soulager les nouveaux arrivants de leurs bagages.

Ouais... pas tip top apparemment les trains en Inde. Pas a l'heure toussa. En Chine, qui est un pays semblable economiquement (je grossis enormement) et sur d'autres plans, les trains sont plutot a l'heure... En tout cas ta photo dechire.
Citation
Un brahmane passe d’un pas nonchalant parmi nous avant d’aller soulager sa vessie sans plus de façon sur les rails.
Ouais!!! a la fraiche! Un ami potentiel!
Citation
Le quai a aussi son lot de mendiants habituels ; une petit gamine portant un bébé dans ses bras, vient nous réclamer de l’argent ou de la nourriture en tirant sur nos manteaux tour à tour. Dégoûtée de notre manque de réceptivité, elle s’en va quêter auprès d’autres touristes, giflant au passage le bébé pourqu’il se réveille. Suivent d’autres enfants, des vieillards, des adolescents en hayons, tous les mains tendues, et murmurant les mêmes « Please, mam’ ! ». Le pire étant le jeune lépreux qui se traînent sur les genoux, ses pieds ayant disparus, rongés par la maladie.
L’Inde a un côté glauque tout de même…
C'est pareil en Chine... Disons que ca nous choque car venant du Japon ou les mendiants n'existent pas (attention de ne pas desinterpreter mes propos, je parle de l'acte de mendier)

Sinon, t'as peur des souris?  :D C'est pourtant si meugnon les chouris!
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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #294, le 8 Avril 2007 à 09:25 »
En attedant au mon pote se reveille. Il faut dire que hier soir fewter le nouvel an Khmer fut assez epuissant. Phnom Phen est une ville tellement sumple mais attachante. Des aue je suios de retour en France je vous liverais mon cahier de voyages.

Putaing tes recits Meg :yaisse: C est trop de la balle :). Avec ton explicqtion sur les trains et les trqnsport ca me fait penser a la trverser de la thailande en bus. Un bon petit bordel d emmerdes et d anecdoctes.

Hop Kdo pour Kian un add ip du Cambodge.
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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #295, le 10 Avril 2007 à 15:00 »
Citation de tinou le 3 Avril 2007 à 16:20
C'est pareil en Chine... Disons que ca nous choque car venant du Japon ou les mendiants n'existent pas (attention de ne pas desinterpreter mes propos, je parle de l'acte de mendier)

Sinon, t'as peur des souris?  :D C'est pourtant si meugnon les chouris!
Mais non, je n'avais pas peur des souris! Mais plus de tomber de deux mètres de haut...  :peur:

Sinon, ce n'est pas que de voir des aspects de la vie indienne aussi crue m'ait choqué jusqu'au bout. Je crois qu'on en voit tellement là-bas, qu'à un moment, soit on ne fait plus du tout attention, soit on craque...
Citation de squekky le 8 Avril 2007 à 09:25
En attedant au mon pote se reveille. Il faut dire que hier soir fewter le nouvel an Khmer fut assez epuissant. Phnom Phen est une ville tellement sumple mais attachante. Des aue je suios de retour en France je vous liverais mon cahier de voyages.

Putaing tes recits Meg :yaisse: C est trop de la balle :). Avec ton explicqtion sur les trains et les trqnsport ca me fait penser a la trverser de la thailande en bus. Un bon petit bordel d emmerdes et d anecdoctes.

Hop Kdo pour Kian un add ip du Cambodge.
J'ai hâte de lire ton résumé...  :yaisse:

Et le récit continue (et arrive vers la fin... Quoique...)

Jour J+6: Delhi et New Delhi

Je me réveille la première sur le coup des huit heures du matin, le dos et les jambes douloureux. Le train cahote doucement en banlieue de Delhi, perdue dans un le brouillard. Le paysage est mi-industriel, mi-naturel, parsemé de bâtiments sans grâce, et parfois de cabanes de fortune.
Nous prions intérieurement pour ne pas arriver à la Gare de Delhi, réputée sombre et pouilleuse. La dernière chose que nous voulons affronter c’est une horde d’enfants en haillons nous demandons de l’argent en nous regardant de leurs grands yeux implorants. Et effectivement, nous arrivons à la gare de New Delhi, plus récente que la gare de Delhi, parcourue aussi bien par les provinciaux que par les hommes d’affaire. Il semble régner une certaine sélection à « l’entrée », basée sur le fait de posséder un billet ou non.
Nous retrouvons toutefois la pauvreté des que nous quittons la zone périphérique de New Delhi (construite par les Anglais à partir du 19eme siècle) pour nous enfoncer dans Delhi, le quartier d’origine de la ville. Là, les bâtiments sont plus délabrés, les bidonvilles réapparaissent, on voit des personnes dormir dans la rue et des linges sécher sur les rambardes de sécurité. Arrivé à un rond-point, le chauffeur verrouille nos portes ; le quartier est frequenté par les journaliers, qui, transis de froid, attendent qu’un employeur quelconque les prennent pour un travail - legal ou illegal.



Le premier arrêt est la tombe de Gandhi, le père de l’Inde moderne. Le mausolée est simple ; une dale noire, surmontée d’un flambaud. Une sobriété à l’image du personnage de lui-même. Non loin de là, se trouverait également la tombe de Nehru, autre acteur de l’indépendance indienne et le premier Premier Ministre de l’Inde (et le père d’Indira Gandhi).
En retard sur l’agenda d’origine, nous avalons en vitesse le Fort Rouge, le Parlement et la Résidence Présidentielle, tous ces bâtiments étant perdus dans une brume mêlant pollution et froidure de décembre.

La Porte de l’Inde commémore les victimes indiennes de la 1ère Guerre Mondiale :


Un « charmeur de serpent »


Vient ensuite la tombe de Humayun, sorte de petit Taj Mahal aux couleurs ocres, perdu dans la nature. Le site commence par la tombe et la mosquée de Isa Khan, un noble de la cour de Sher Sha Sur, aux environs de 1547. Les bâtiments se distinguent par les fenêtres et les canopées qui ornent ses avant-toits.



La tombe de Humayun se trouve plus loin, au delà de la porte, au bout d’un jardin aux formes géométriques carrées, où se mêlent points d’eau et verdure. Elle fut construite en 1565 par la veuve de l’Empereur Humayun, Hamida banu Begum. Considéré comme le précurseur du Taj Mahal, le mausolée s’élève à 47 mètres de haut, et repose sur une plate-forme de 12000 m2. Ses matériaux sont principalement le sable et le marbre blanc. Il abrite plus de 100 tombes, ce qui lui vaut le titre de « Dortoir des Mughals ».





Après un déjeuner placé sous les saveurs des épices et du poulet tandhori, nous nous dirigeons vers l’aéroport Indira Gandhi, où nous attend notre avion. Le guide demande au chauffeur de nous arrêter à un spot précis pour pouvoir photographier un autre monument phare de Delhi : le Qutub Minar, le minaret en briques le plus haut du monde avec 72.5 mètres. Débutant en 1193, les travaux s’achevèrent en 1368, trois générations de rois ayant participé à cette juxtaposition de styles…



Malgré le retard sur l’emploi du temps, nous arrivons à l’heure pour le check-in du vol AI308. Derniers « Bwaa !! » complices échangés à travers la vitre de l’aéroport avec notre guide, en guise d’adieu, avant de nous enquérir des formalités de check-in… Le hall des départs est fidèle a l’ambiance du pays : un désordre sans nom. Apres quelques minutes d’errance, nous finissons par accrocher un bellâtre de Air INDIA, qui daigne nous répondre entre deux appels téléphoniques : le vol AI308 est reporté de treize heures, pour un départ probable vers une heure du matin…

Les liens :
L’article complet
Photos de Delhi et New Delhi
Photos de la Tombe d’Humayun
Pourquoi faire simple, alors qu'on peut faire compliqué ?

Amnounet

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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #296, le 11 Avril 2007 à 09:34 »
Merci pour le récit de ton parcours digne de Pekin Express  :notworthy: (non, ce n'est pas péjoratif :P)

Par contre, je suis super déçu, je n'ai pas vu de photo de macaque ...  :peur:

squekky

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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #297, le 15 Avril 2007 à 08:02 »
Meg tu aura pas le temsp de souffler apres Pekin ca va le faire.

Bon pour ma part apres le cambodge je suis revenus en Thailande pour le nouvel an Thai et ces bataille D eau generale dans la ville. Mais bon un voyage sans poisse ne serait pas un voyage. Et je remarque aue la Thailande ne m aime pas trop car la j ai eu droit a la total.


LE VOL integrale de tous mes paiers de appereils photo et de mon GSM. GREAT bloaue a BKK jusqu a mardi normalement. Bon ca fait sourir c est la venture. Je maronne jsute pour la carte SD de mon appareil photo. 1 gigas soit 15 jours de photos envole dont certains cliche du Cambodge. Un peu deg.

L avantage plus local tu meure surtout pour le depot de plainte. Pour me faire comprendre ce fut la croix et la banniere. Un veritable regal. Bon la je prend du retard sur le planning aujourd hui j aurais du ete au laos. Et non je suis a bkk. La j attend Lundi pour faire les papiers et esperer les recuperer mardi. En meme temps j essaye de transferer mon fric sur western union car vivre a bbk avec 2000 bath ca fond tres vite.

Le mec qui nous fait le sac c est gave. Deux GSM, Mon papelarrs complet mon appareil photo et plus de 5000 bath et 100 dollars.

Je previens je n ai pas fait l erreur du debutant mais qund on est arrive a bkk et qu on avu aue c etait la guerre de l eau et je ai tout mis au sec jaurais pas du. Mais bon c est l aventure. On garde le sourire et c est le principal.

Voili Squekk lost in Thailand :w00t2: et dans tous les ens du termes :mdr:
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tinou

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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #298, le 15 Avril 2007 à 12:03 »Modifié le 17 Avril 2007 à 11:11 par tinou
Citation de squekky le 15 Avril 2007 à 08:02
Meg tu aura pas le temsp de souffler apres Pekin ca va le faire.

Bon pour ma part apres le cambodge je suis revenus en Thailande pour le nouvel an Thai et ces bataille D eau generale dans la ville. Mais bon un voyage sans poisse ne serait pas un voyage. Et je remarque aue la Thailande ne m aime pas trop car la j ai eu droit a la total.


LE VOL integrale de tous mes paiers de appereils photo et de mon GSM. GREAT bloaue a BKK jusqu a mardi normalement. Bon ca fait sourir c est la venture. Je maronne jsute pour la carte SD de mon appareil photo. 1 gigas soit 15 jours de photos envole dont certains cliche du Cambodge. Un peu deg.

L avantage plus local tu meure surtout pour le depot de plainte. Pour me faire comprendre ce fut la croix et la banniere. Un veritable regal. Bon la je prend du retard sur le planning aujourd hui j aurais du ete au laos. Et non je suis a bkk. La j attend Lundi pour faire les papiers et esperer les recuperer mardi. En meme temps j essaye de transferer mon fric sur western union car vivre a bbk avec 2000 bath ca fond tres vite.

Le mec qui nous fait le sac c est gave. Deux GSM, Mon papelarrs complet mon appareil photo et plus de 5000 bath et 100 dollars.

Je previens je n ai pas fait l erreur du debutant mais qund on est arrive a bkk et qu on avu aue c etait la guerre de l eau et je ai tout mis au sec jaurais pas du. Mais bon c est l aventure. On garde le sourire et c est le principal.

Voili Squekk lost in Thailand :w00t2: et dans tous les ens du termes :mdr:
Ouais c'est ca, tu te defiles pour ne pas avoir a faire des recits de voyages avec des photos, stout :o

Bon sinon des details sont le bienvenu sur ton erreur de debutant : tu as laisse tes affaires a l'hotel ou dans un endroit ou tu ne les avais pas a l'oeil?  Et ton pied ca va mieux, jeune squekky?
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squekky

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Re: Le sujet sur les Voyages
« Réponse #299, le 17 Avril 2007 à 08:46 »
Pour le pied ca va mieux. Mon pere etait medecin :harhar:. La cicatrice ne se voit pas c est cool mais j ai l orteil de bein tordus. Donc je garde mon attelle maison en esperant qu il recvienne droit.

Pour les emmerdes pour le moment je suis bloaue a bkk pour dix jours car l ambassade a perdu mon dossier en l espace de 2 heures. C est un foutqge de geule. Il faut que j aillfe faire mon francais de base et j aime pas ca :scrogneugneu: :peur:.
Mes vacances sont en train de partir en vrilles. On pense au on va oublier Singapor et HK. Pour le moment je visite BKK. Mais j aurais prefere etre au Laos.

Pour mes papiers c est simple ce week end c etait le nouvel an thai. Et avec Gan Mike et deux amis on arrive dans une rue ou c est la guerre. Vu que mon sac n est pas etqnche au poubelle remplit d eau balance depuis le second etage. Je prefere mettre tout au sec. Grave erreur. On met tous dnas la banane etanche de Mike. Et dans la foule on eu droit au bon vieu pickpoket.
Voili i m lost in bkk pour dix jours mais j espere partir plus tot.

voili Squek meme au bout fu monde est toujours dans les emmerdes :mario:
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