Merci a toi gros squekky de partager ton voyage! Ton recit est tres vivant c'est genial a lire! :yaisse:
En tout cas tu as bien fait car 15 jours apres c'est la Golden Week et la haute saison touristique.
Clair que la Tunisie ca doit etre vachement genial! Surtout les ruines romaines, le desert, Tataouine, etc. Aimerais bien y aller itou.
n'empeche.... couillut de partir, de claquer de l'argent, sans savoir combien de temps on mettra a retrouver du travail. Mais tu as l'air de bien te dermerder dans tons secteur, qui est en plus en forme (chaque jour je recois des tonnes d'annonces pour du BTP). Chapeau en tous les cas.
Donc la case voyage dépayssement total fut un choix evident et que je regrette nullement.
Si tu sais pas quoi en faire de tes annonces fait suivre ;) :)
A ouais d'emblee tu pars avec une fille comme ca? Chapeau, car moi je suis suffisamment egoiste pour envoyer paitre quelqu'un qui souhaiterait voyager avec moi si elle m'oblige a ne pas voyager comme je l'entends (sac a dos, backapacker, randonnee, autostop).
Oui c'est marrant, pourquoi Ikebukuro? Encore la nuit je comprendrais, il y a pas mal de lampions, mais le jour par rapport a des endroits meme comme Shinjuku ou Shibuya, Bukuro tout saiko qu'il soit n'en reste pas moins morne je trouve.
Le cliche du english teacher au Japon :roule: Direct au Gaz Panic!!! :roule:
Chapeau, tu prends tres vite les bonnes habitudes des locaux! :yes:
Mais en tout ca je me suis exploser le ventre entre les Yoshinoya, les Matsuya et les Ootoya. J'en salive encore :pleure:.
Ce melange de bouletgirlattitude-envie-de-meurtre/decouverte des petites ruelles nocturnes de Tokyo est savoureux a lire! :yaisse:
Bon la suite dans quelques heures :jap:
: Jeudi 22 Février, 17:10:32
Jour 2
Apres une courte nuit ou alors un petit sommillion ^^. Je me prépare pour partir à l’assaut de la ville. J’avais en tête de me faire Ueno. Mais mon programme allait être chamboulé.
La cause : mon amie. La raison de la cause : le mal du pays. Le diagnostic : déprime, la solution nach hause. Pour elle l’aventure à Tokyo c’était fini. En 24 heures elle avait déjà fait le tour de la question, et le voyage ne l’enchantait pas du tout. Surtout que le monde ne lui plaisait, elle avait du mal avec la culture japonaise (comme se déchausser à l’entré).
Pour elle l’aventure c’était fini. Et là on peut dire que les bras m’en sont tombé (au fait je les cherches toujours ^^), j’avais du mal à réaliser la situation. On c’est tapé plus de 10 000 bornes. On est à l’autre bout du globe au niveau la cuillère à soupe. On découvre une autre vision de la vie et mademoiselle veut rentrer. Je n’ai pas compris et aujourd’hui je ne comprends pas. Mais c’est sa décision donc je la respecte.
Et c’est ainsi qu’en milieu de matinée on est reparti pour Narita. Je vous laisse imaginer la tête que je tirais. Je crois que si je croisais Georges Romero j’étais engagé pour son prochain film de Zombies.
Pendant le trajet je me suis amusé à laisser mon regard fuir sur l’ensemble du paysage qui défilait. Il y a rien à dire c’est vraiment un autre monde, surtout pour tout ce qui est électrique. Je n’ose même pas imaginer si il y a une panne ou un câble sectionné. Mais bon après plus d’une heure de tain me voila de retour à Narita. Et les complications commencent. Tout d’abord lors de la sortie du train. Pour accéder au terminal il faut présenter son passeport. N’ayez crainte je ne l’ai pas oublié. C’est ma photo dessus qui dérangeait. J’avais, comment dire… la tête du parfait terroriste Taliban, et quand l’agent de sécurité me regarder et regarder après mon passeport il y avait comme un problème. Moi face à lui en mode zombie surtout avec le crâne presque rasé et sur mon passeport moi bien réveillé avec une gueule ou il y a marqué dessus je détourne des avions avec un couteau plastique. Je vous laisse tout le plaisir d’imaginer sa tête. Donc il me bloque et il appelle un collègue à lui. Celui-ci aussi s’amuse à me dévisager et à me comparer avec la photo de mon passeport. Puis il me demande si je n’ai pas d’autres papiers officiels. Alors naturellement je leur passe ma carte d’identité et mon permis de conduire. Et en leur donnant je réalise en fait que je viens de compliquer la situation. Et oui car sur mon permis de conduire j’ai 15 ans sur la photo et sur ma carte d’identité j’en ai 12. La ça y est c’est le drame. Les deux agents sont pris d’un doute quasi perceptible, ils me dévisagent salement. Surtout que je fais plus d’une tête de plus qu’eux. Je me suis vraiment senti mal à l’aise. Et c’est la que j’ai eu une once de chance quand une collègue à eux à dit d’après ce que j’ai compris plus ou moins que j’avais bien changer depuis et que j’étais mignon sur ma photo d’identité.
Ouffffffffffffffffff !!! Je me voyais finir en garde à vue. Ce passage certes rigolo à quand même durer plus d’un quart d’heure. Mais au final tout c’est arrangé. Maintenant il ne restait plus qu’à changer le billet de la demoiselle et l’accompagner à son avion. Apres avoir trouvé les bureaux de la Lufthansa et ½ heure de parlote avec l’hôtesse d’accueil, mon amie était prête à rentrer en France. La fin d’un voyage pour elle et le début du mien.
les petites rues commercantes d'Ueno
Apres une matinée et un début d’après midi passé à faire tout mon possible pour qu’elle rentre tranquillement chez elle, je pouvais maintenant partir en direction d’Ueno.
Et c’est (attention cliché en force je préviens) sous les cerisiers en fleurs que je découvre l’Ueno Park. Certes c’était la fin de la floraison mais j’étais content et soulagé.
Et là mon coup de cœur ne vient pas du park mais des rues adjacentes à la gare et à la voie ferre de la Yamanato line. J’ai adoré que dis je c’est même plus que adoré je suis tombé amoureux de ces rues. C’est bête elles sont banal mais elles débordent de vie. Entre ces devantures ces étales il y avait quelque chose de magiques. Surtout avec ces odeurs de cuisines ces épices, de quoi m’enchanter un maximum. De plus c’est fou comme les gens sont sympathiques et gentils. Il y avait une boutique dans le style boulangerie pâtisserie française. Son propriétaire une personne formidable. Heureusement qu’il parlait anglais, car ainsi on a pu discuter pendant un bon moment sur le pain français (note j’ai été apprenti boulanger pendant deux étés donc je m’y connaissais un peu en matière de farine de pétrin et d’art de levage de pâtes ^^). Bon je ne vais pas faire l’histoire d’Ueno mais le park est très relaxant surtout quand on fait le tour du lac. C’est fou mais c’est apaisant. Et sur cette impression que j’ai quitté le quartier en fin de soirée pour rejoindre Mike à Shibuya.
ueno park
Donc un matin difficile, un bonne frayeur, une après midi magnifique, et une soirée sympa dans un petit pub de shibuya, Enfin je me sens ailleurs et je revis.