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Topic: Le sujet sur les Voyages (Read 79446 times) previous topic - next topic

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #255

Merci a toi gros squekky de partager ton voyage! Ton recit est tres vivant c'est genial a lire!  :yaisse:


Merci :)


En tout cas tu as bien fait car 15 jours apres c'est la Golden Week et la haute saison touristique.

Je sais sur ce coup là j'ai bien gerer même si à l'arrivé ca m'a jouer un beau tour. Vous le verrez quand j'arriverais au dernier jour.


Clair que la Tunisie ca doit etre vachement genial! Surtout les ruines romaines, le desert, Tataouine, etc. Aimerais bien y aller itou.


A la base le but de la tunisie c'etait se faire Tataouine (fan boys jusqu'au bout des doigts >_<) bon bien sur djerba mais j'etais pas trop chaud j'etais plus attire par le grand sud et le desert.


n'empeche.... couillut de partir, de claquer de l'argent, sans savoir combien de temps on mettra a retrouver du travail. Mais tu as l'air de bien te dermerder dans tons secteur, qui est en plus en forme (chaque jour je recois des tonnes d'annonces pour du BTP). Chapeau en tous les cas.


Ben je suis comme ca quand ce me gave et que chaque jour je m'en prend plein la tête, je plaque tout je fuis, c'est bête mais c'est pour revenir plus fort superheros powa. Plus serieusement je passais des moments qui me faisait sombrer et il fallait que je change d'air. Je savais que si je restais sur place j'aurais peter une durite.
Donc la case voyage dépayssement total fut un choix evident et que je regrette nullement.

Si tu sais pas quoi en faire de tes annonces fait suivre  ;) :)





A ouais d'emblee tu pars avec une fille comme ca? Chapeau, car moi je suis suffisamment egoiste pour envoyer paitre quelqu'un qui souhaiterait voyager avec moi si elle m'oblige a ne pas voyager comme je l'entends (sac a dos, backapacker, randonnee, autostop).


Oui, mais bon j'etais tellement ailleurs j'ai pas dis non. Et puis au final ca me fait un souvenir assez folklo :mdr:. Mais avant le départ j'avais mis les point sur les i. C'etait mes vacances et je ne partais pas pour me prendre la tête. Je partais pour me couper de tous.



Oui c'est marrant, pourquoi Ikebukuro? Encore la nuit je comprendrais, il y a pas mal de lampions, mais le jour par rapport a des endroits meme comme Shinjuku ou Shibuya, Bukuro tout saiko qu'il soit n'en reste pas moins morne je trouve.


Pour ikebukuro tu as eu ton explications. Mais au final j'ai bien aimé le quartier. Meme si en journée il dénoté avec d'autres, j'ai trouvé que son ambiance nocturne était comment dire... Un bon mélange entre un ambiance jeune, jet set et mafiosi ^^. Je sais pas pourquoi mais je me regalais à arpenter ce quartier de nuit avec de la zik a fond dans les oreilles (Nujabes :p).


Le cliche du english teacher au Japon  :roule: Direct au Gaz Panic!!!  :roule:
Chapeau, tu prends tres vite les bonnes habitudes des locaux!  :yes:


A ce moment là j'avais un peu la tête ailleurs. Mais le gaz panic est une étape obligatoire pour un premier voyage comme le Yellow ou le vanillia à Roppongi. Je faisais confiance à mon pote. Et je ne fus pas décu par la suite. Que de souvenir  :yahou:
Mais en tout ca je me suis exploser le ventre entre les Yoshinoya,  les Matsuya et les Ootoya. J'en salive encore :pleure:.



Ce melange de bouletgirlattitude-envie-de-meurtre/decouverte des petites ruelles nocturnes de Tokyo est savoureux a lire!  :yaisse:


Je crois que les petites ruelles c'est ce que j'ai adoré à Tokyo. Pour moi c'est l'image du japon surtout avec ces cables elec branché dans tous les sens. On l'impression d'etre dans une gigantesque toile d'araignée. Mais au final je ne faisais que stresser, le sommeil n'exister plus. passer plus de 6heures à arpenter non stop le quartier je m'en souvien encore.

Bon la suite dans quelques heures :jap:
: Jeudi 22 Février, 17:10:32
Jour 2

Apres une courte nuit ou alors un petit sommillion ^^. Je me prépare pour partir à l’assaut de la ville. J’avais en tête de me faire Ueno. Mais mon programme allait être chamboulé.
La cause : mon amie. La raison de la cause : le mal du pays. Le diagnostic : déprime, la solution nach hause. Pour elle l’aventure à Tokyo c’était fini. En 24 heures elle avait déjà fait le tour de la question, et le voyage ne l’enchantait pas du tout. Surtout que le monde ne lui plaisait, elle avait du mal avec la culture japonaise (comme se déchausser à l’entré).
Pour elle l’aventure c’était fini. Et là on peut dire que les bras m’en sont tombé (au fait je les cherches toujours ^^), j’avais du mal à réaliser la situation. On c’est tapé plus de 10 000 bornes. On est à l’autre bout du globe au niveau la cuillère à soupe. On découvre une autre vision de la vie et mademoiselle veut rentrer. Je n’ai pas compris et aujourd’hui je ne comprends pas. Mais c’est sa décision donc je la respecte.


Et c’est ainsi qu’en milieu de matinée on est reparti pour Narita. Je vous laisse imaginer la tête que je tirais. Je crois que si je croisais Georges Romero j’étais engagé pour son prochain film de Zombies.


Pendant le trajet je me suis amusé à laisser mon regard fuir sur l’ensemble du paysage qui défilait. Il y a rien à dire c’est vraiment un autre monde, surtout pour tout ce qui est électrique. Je n’ose même pas imaginer si il y a une panne ou un câble sectionné. Mais bon après plus d’une heure de tain me voila de retour à Narita. Et les complications commencent. Tout d’abord lors de la sortie du train. Pour accéder au terminal il faut présenter son passeport. N’ayez crainte je ne l’ai pas oublié. C’est ma photo dessus qui dérangeait. J’avais, comment dire… la tête du parfait terroriste Taliban,  et quand l’agent de sécurité me regarder et regarder après mon passeport il y avait comme un problème. Moi face à lui en mode zombie surtout avec le crâne presque rasé et sur mon passeport moi bien réveillé avec une gueule ou il y a marqué dessus je détourne des avions avec un couteau plastique. Je vous laisse tout le plaisir d’imaginer sa tête. Donc il me bloque et il appelle un collègue à lui. Celui-ci aussi s’amuse à me dévisager et à me comparer avec la photo de mon passeport. Puis il me demande si je n’ai pas d’autres papiers officiels. Alors naturellement je leur passe ma carte d’identité et mon permis de conduire. Et en leur donnant je réalise en fait que je viens de compliquer la situation. Et oui car sur mon permis de conduire j’ai 15 ans sur la photo et sur ma carte d’identité j’en ai 12. La ça y est c’est le drame. Les deux agents sont pris d’un doute quasi perceptible, ils me dévisagent salement. Surtout que je fais plus d’une tête de plus qu’eux. Je me suis vraiment senti mal à l’aise. Et c’est la que j’ai eu une once de chance quand une collègue à eux à dit d’après ce que j’ai compris plus ou moins que j’avais bien changer depuis et que j’étais mignon sur ma photo d’identité.


Ouffffffffffffffffff !!! Je me voyais finir en garde à vue. Ce passage certes rigolo à quand même durer plus d’un quart d’heure. Mais au final tout c’est arrangé. Maintenant il ne restait plus qu’à changer le billet de la demoiselle et l’accompagner à son avion. Apres avoir trouvé les bureaux de la Lufthansa et ½ heure de parlote avec l’hôtesse d’accueil, mon amie était prête à rentrer en France. La fin d’un voyage pour elle et le début du mien.


les petites rues commercantes d'Ueno



Apres une matinée et un début d’après midi passé à faire tout mon possible pour qu’elle rentre tranquillement chez elle, je pouvais maintenant partir en direction d’Ueno.
Et c’est (attention cliché en force je préviens) sous les cerisiers en fleurs que je découvre l’Ueno Park. Certes c’était la fin de la floraison mais j’étais content et soulagé.
Et là mon coup de cœur ne vient pas du park mais des rues adjacentes à la gare et à la voie ferre de la Yamanato line. J’ai adoré que dis je c’est même plus que adoré je suis tombé amoureux de ces rues. C’est bête elles sont banal mais elles débordent de vie. Entre ces devantures ces étales il y avait quelque chose de magiques. Surtout avec ces odeurs de cuisines ces épices, de quoi m’enchanter un maximum. De plus c’est fou comme les gens sont sympathiques et gentils. Il y avait une boutique dans le style boulangerie pâtisserie française. Son propriétaire une personne formidable. Heureusement qu’il parlait anglais, car ainsi on a pu discuter pendant un bon moment sur le pain français (note j’ai été apprenti boulanger pendant deux étés donc je m’y connaissais un peu en matière de farine de pétrin et d’art de levage de pâtes ^^). Bon je ne vais pas faire l’histoire d’Ueno mais le park est très relaxant surtout quand on fait le tour du lac. C’est fou mais c’est apaisant. Et sur cette impression que j’ai quitté le quartier en fin de soirée pour rejoindre Mike à Shibuya.


ueno park



Donc un matin difficile, un bonne frayeur, une après midi magnifique, et une soirée sympa dans un petit pub de shibuya, Enfin je me sens ailleurs et je revis.
You're pretty when i'm drunk.

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #256
@ Squekky; sympa ton récit de voyage  :yaisse: Par contre, je ne comprends pas la réaction de ton amie... Je ne vois pas comment on peut dire qu'on en a marre d'un pays au bout d'un seul jour...  :oo: Un peu rapide le jugement.
Sinon t'aurais pu prévenir que tu venais... J'habite en gros entre Ikebukuro et Tokyo Dome...  :D

Donc moi, je continue mon récit sur l'Inde, avec ce dernier récit sur Jaipur:

Inde, Jour J+2: Une échappée dans Jaipur...

    Après une visite plus où moins longue dans un magasin de bijoux, puis de tissus – passage obligé pour les tours japonais – et un repas dans un restaurant à l’hygiène précaire, nous nous retrouvons au pied du Hawa Mahal, l’un des symboles de Jaipur. Le Palais des vents, fait partie du City Palace, et a été construit en 1799 par le Maharajah Pratap Singh. Les trois étages supérieurs de l’édifice n’ont que la profondeur d’une petite pièce. Aux étages inférieurs, les pièces sont reliées à d’autres salles et à des cours intérieures. La façade, avec 953 fenêtres sculptées avec écrans à claires-voies, rappelent la fonction première de ce bâtiment : permettre aux dames de la cour d’observer ce qui se passait dans la rue sans être vues...



    L’atmosphère étant assez tendue depuis l’accrochage de ce matin, nous congédions le guide et le chauffeur, afin de profiter d’un peu de temps libre dans le quartier des marchés. Le guide ne rechigne pas, mais il passera nous voir ce soir (...) à l’hôtel...



[...]

    Les abords du Hawa Mahal sont occupés par des petits marchés locaux, improvisés dans d’étroits bâtiments, voir des roulottes ou parfois à même le trottoir. Y sont surtout vendus des fruits, des épices locales ou des tissus.



     Il y a très peu d’étrangers se promenant en même temps que nous, nous attirons donc les regards curieux et les mains tendues des mendiants. Pris en chasse par plusieurs femmes, qui leur bébé dans les bras, nous agrippent pour optenir quelques roupies, nous trouvons notre salut en coupant à travers un marché couvert.



Nous nous rabattons sur une grande avenue, et entreprenons de suivre les arcades. Les trottoirs sont plus ou moins défoncés par endroit, jonchés de tout ce que l’on peut imaginer, mais après tout, cela avec l’ambiance générale ; les magasins colorés à la façade grande ouverte,



les vélomoteurs et les rickshaws pétaradant et klaxonnant sans cesse, les vaches broutant placidement les ordures dans la plus grande indifférence.





      Une petite escapade sur les terrasses bien crasseuses des magasins nous permet d’ailleurs d’apprécier le désordre de la circulation...
     Arrivés au bout de la rue, il nous faut traverser pour faire le chemin inverse. Etant allée déjà au Viet-Nam, et ayant déjà eu l’occasion de traverser au milieu d’un flot de vélomoteurs, je m’engage avec une certaine assurance. Mais les indiens ne sont visiblement pas les vietnamiens ; cela marche beaucoup à l’intimidation. Les conducteurs sont un peu réticents à freiner, et le piéton doit faire preuve d’un certain charisme - du regard - pour montrer que non, il passera tout de même. Donner de la voix peut servir également...



     Après un peu plus de deux heures passées dans un concert de klaxon que nous identifions plus à la fin à du vacarme, nous vient l’idée de rentrer à l’hôtel. La nuit ne va pas tarder à tomber, et les rues de Jaipur sont peu ou pas éclairées... Nous arrêtons donc un taxi local, c’est à dire un rickshaw, non sans prendre la précaution de négocier le prix auparavant (inutile d’essayer de se fier au compteur, il n’y en a pas). Le chauffeur nous accepte à bord pour la somme modique de 200 roupies pour trois. Marché conclu...



     Monter dans un rickshaw est une expérience à tenter, à condition de ne pas être cardiaque. L’engin, une sorte de vélomoteur monté sur trois roues et muni d’une coque rudimentaire, permet d’apprécier chaque détail de la route, étant donné que les suspensions sont quasi inexistantes. Le véhicule a aussi tendance à terminer sur deux roues et à pencher du côté où il va tomber dans les tournants. Ajoutez un chauffeur déchaîné qui slalomme entre les autres véhicules, en lâchant le volant toutes les cinq minutes pour nous affirmer : « France, Rajastan, Jaipur, good customer, good people ! », et vous avez droit à une vraie poussée d’adrénaline. [...]
     Notre rickshaw finit par s’arrêter dans la cour de l’hôtel dans un crissement de pneux et une vaste secousse ébranlant toute sa carcasse. Soupirs de ma part : nous sommes en vie et en un seul morceau, il ne reste plus qu’à payer... Curieusement, notre chauffeur nous réclame, en plus des 200 roupies... du shampoing pour sa fille. Nous nous regardons tous les trois, légèrement bêtes ; non, nous ne sortons pas dans les rues de Jaipur avec nos bouteilles de shampoing. Désolés, et merci pour la course... !
    Notre guide vient nous voir à sept heures pile. L’ambiance est toujours tendue, et nous sommes bien décidés à ne pas donner de pourboire à l’avenir. Idée qui tourne court lorsqu’il nous révelle que non seulement il nous accompagne jusqu’à Agra, mais également à Bénarès puis Delhi...

Récit complet et album photos sur mon site !
Pourquoi faire simple, alors qu'on peut faire compliqué ?


Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #258
--> Meg

Qaund je suis parti j'etais pas encore inscrit sur PnR :bye:. Car j'aurais su je serais passer te voir avec plaisir :yaisse:.
Pour mon amie, on va dire qu'elle a un caractere speciale. Mais, moi aussi je me pose toujours la questionn car au prix du voyage on ne fait pas demi-tour sur un coup de tête. De plus aujourd'hui on ne se voit plus. Depuis le voyage nos relations sont un peu tendus.

Avoue le Meg, le voyage en rickshaw c'etait en verité une épreuve de survie :P. Avec ta description il faut qu'un jour j'en fasse. Niveau conduite il faut juste avoir le coeur bien accorché, mais les pietons c'est des kamiakazes. Cependant le bruit, aie aie aie les oreilles, ils ne connaissent que les klaxons ou quoi. C'est affollant ils klaxonnent a tout va.
You're pretty when i'm drunk.

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #259
Squekky> Marrant ta petite anecdote avec ton passeport et tes photos... Tu dois avoir une gueule de terroriste.  :yaisse:

Meg> 1ere photo  :oo: trop bieng
video dans le rickshaw : je la passe en boucle, elle est trop bieng! :yaisse:  Elle donne trop envie de voyager dans ces pays. Bonne qualite en plus... Merci pour la suite de ton recit.  :jap:
"Honey badger don't care"

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #260

--> Meg
Avoue le Meg, le voyage en rickshaw c'etait en verité une épreuve de survie :P. Avec ta description il faut qu'un jour j'en fasse. Niveau conduite il faut juste avoir le coeur bien accorché, mais les pietons c'est des kamiakazes. Cependant le bruit, aie aie aie les oreilles, ils ne connaissent que les klaxons ou quoi. C'est affollant ils klaxonnent a tout va.

Disons que lorsque tu t'aperçois que les capots des jeeps sont plus hauts que toi (et donc que le rickshaw peut se faire écraser en cas de collision), tu te dis que tu aurais du mieux profiter de ta vie avant de monter dans cet engin...  :D
Mais le plus dangereux, ce sont les taxis-motos. Ils se plantent assez souvent, et comme en général, il n'y a pas de casques disponibles...  :peur:



Marrants les distributeurs de préservatifs, là bas  :D

Ce sont des sachets de teinture  :sweatdrop:


Quand on parle du loup, le voici!  :P

(Photos et vidéos prises depuis la voiture, sur une route cahotique... Merci de votre compréhension  ^^ )

Jour J+3; le trajet Jaipur - Agra

    Il y a une chose que notre épopée triomphante de la veille nous a fait comprendre ; nous allons difficilement continuer le voyage si nous ne nous mettons pas en de bons termes avec le guide. Nos premières poignées de mains avec lui s’accompagnent de billets de 100 roupies, glissés discrètement de paume à paume.
     Le départ se fait tout aussi matinalement qu’à Delhi : 7h30 du matin. Il fait plus froid que d’habitude dans la capitale du Rajastan (trois petits degrés à ce qu’il paraît) mais cela n’empêche pas les ouvriers des chantiers voisins de se doucher en slip, à grand renfort de baquets d’eau, et aux vus et aux sus de tout le monde. La ville de Jaipur s’est couchée tard – vers les deux heures du matin si j’en crois la cacophonie que j’ai entendue du fond de mon lit- et n’est pas encore réveillée à cette heure ci ; seuls quelques rickshaws et vélomoteurs accompagnent la course de notre voiture.



    Notre véhicule fonce dans les rues bordées de maisons et cabanes décaties, où les habitants, encore engourdis, promènent un regard un peu zombiesque sur les voitures qui passent… A la sortie de la ville, le guide fait arrêter le véhicule devant un long mur qu’éclairent les rayons du soleil levant pour que nous puissions prendre des photos. C’est beau les réconciliations. (lol)



    La route entre Jaipur et Agra est passablement dangereuse, plus que celle entre Delhi et Jaipur. Plus étroite, encadrée de villages ayant disposé des casse-vitesse d’une hauteur à y laisser sa calandre, c’est une véritable invitation à l’accident. Belmondo, notre chauffeur (surnommé ainsi à cause de sa ressemblance avec l’acteur) a de plus la ferme intention d’avaler les 240 kilomètres en moins de cinq heures, et appuie sur le champignon. Pour nous distraire, le guide nous met un peu de Indi-pop, voir beaucoup de Indi-pop, collant plus ou moins bien avec le décor défilant de l’autre côté de la vitre.



    Comme pour le premier voyage, c’est un slalom incessant entre les hommes et les chiens qui traversent sans regarder, les chariots traînés par des dromadaires ou des ânes qui lambinent, les tracteurs qui peinent avec leur chargement de briques ou d’énormes meules de foin, les rickshaws et les voitures qui déboitent n’importe comment, et les camions qui n’ont pas envie de se pousser.


    Au total, nous voyons trois accidents de tracteurs ou de jeep (reconnaissables à l’attroupement de villageois qu’ils provoquent), une vache sacrée dans un fossée en train de se faire dévorer par les chiens errants, et un peu trop souvent, le capot des véhicules venant d’en face. Heureusement, le paysage est tout de même là pour nous distraire de l’anxiété de finir dans une tôle ondulée ; déserts ocres et plaines verdoyantes se succèdent à une vitesse déconcertante.





    C’est un peu avant midi que nous arrivons à Agra. J’avoue que les premiers quartiers que nous abordons me font penser que cette ville est une gigantesque poubelle et un désordre sans nom… Nous traversons d’abord une grande route coupant un terrain vague ressemblant à une vaste décharge publique. Les hommes nous regardent passer, aussi placidement que les vaches. Puis viennent les premières maisons, enfin, je veux dire cabanes. Là notre chauffeur pile brusquement ; il n’arrive plus à repérer le sens de la circulation…



    Quelques minutes plus tard, nous nous retrouvons dans un restaurant pour touristes. D’habitude, nous n’aimons pas trop ce genre d’endroit, mais il faut reconnaître que les sièges de l’établissement sont très confortables, surtout après cinq heures passées à rebondir sur la banquette arrière de la Toyota.
    Quelques bons nans et du curry, et la fatigue s’envole bien vite, pour être remplacée par une excitation croissante ; dans moins d’une heure, nous serons au pied du Taj Mahal…



    To be continued... En attendant, passez voir l’album du trajet
Pourquoi faire simple, alors qu'on peut faire compliqué ?

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #261
J'aime beaucoup le côté "survivor" que tu donnes à ton récit, on sent que le danger est à tous les coins de rue  :yaisse:

Officiellement, y'a un code de la route en Inde ?

En tous cas bravo pour le périple et merci de faire partager tes impressions :jap:

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #262
 :w00t2: J-28 avant le départ c'est bonnard. Bon il me reste encore à faire les visas mais ca je m'en occupe dés lundi :whistling2:.

Mais bon ca y est le trajet est bouclé et on sais plus ou moins ou on va se perdre pendant ces 6 semaines :classe:.

Donc départ de marseille pour Paris le 30 mars et de là décollage pour Bangkok :mario:. Donc de là le trajet sera .....

Bangkok----> Koh PhaNang au sud le la Thailande ^^
ensuite remonté vers Phom Phen---->Angkhor----> Vientiane---->Hanoi ( ypeeeeeeeeeee)----> on descent par la cote jusqu'a Hochi minh ville avec bien sur des haltes à Haipong, la baie d'Along, Hue, Da Nang, Na trang et Saigon. De Là décollage vers Singapour pour quelques jours et on remonte sur HK et Macao. Et ensuite fin du voyage on retourne à Bangkok.

Hop voici la carte bon rien du parcours est définitif rien que la liaison Koh PhaNang Phom phen se fera en train jusqu'a BKK et ensuite en bus.

http://img99.imageshack.us/img99/9372/asia2007vw2.jpg

Mais c'est la liaison Vientiane Hanoi qui va nous faire tripper, soit on coupe en bus a travers la jungle sur des pistes entirement explosé, avec tous les ennuis que ca entraine (embourbement, chemin bloqué.. ect) bien sur le voyage dure plus de 24 heures :yahou:. Ou alors on est sage et on redescends à BKK pour ralier Hanoi en avion. Mais la premiere option me fait tripper et j'opte pour celle là ^^. Reste à voir si c'est possible ou pas.

Bon le trajet est fais comme les principales reservations mais apres c'est en avant guigamp et pendant 6 semaines c'est l'aventure. Et plus je vais descendre le Mekong :yahou:.



You're pretty when i'm drunk.

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #263
Ca a l'air genial!  :w00t2:

Je suis jaloux!  :D

Pense quand meme a faire tes vaccins... la dengue c'est pas glop. J'ai des temoignages dont celui d'un ami, un pur baroudeur qui est en VIE a 8 h de Shanghai, c'est trop fort sa facon de parler, le vendredi soir il dit "je prends la benne" et je rentre a Shanghai pour le week end, et bref il a parcourut toute l'Asie du Sud Est comme le bon spartiate qu'il est (a son boulot il dort a l'usine avec les ouvriers dans les dortoirs qui n'ont rien a envier aux kolkhozes d'antan), il a chope la dengue dans la jungle en Birmanie (et c'est peut etre le pays le moins glop concernant les pepins comme ca pour se faire soigner).

Mais sinon tu vas triper comme un gros je sens!  :yaisse:

Par contre peut etre tu aurais pu optimiser ton parcours en te faisans faire moins de boucle!
"Honey badger don't care"

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #264
dnk tinou :)

Pour les vaccins c'est bon j'ai eu ma dose >_< hepatite A, hepatite B, Typhus, polio, rage et j'ai des medocs contre le pallu. Ca promet on va dire.....

Pour le voyage c'est une des meilleurs optimisation qu'on ait pu faire vu qu'on veut passer à la fullmoon night et que à Phom Phen on veut voir le nouvel an boudhique. Ensuite rejoindre Hk via Hanoi c'est pas glop connait finance. Serieusement c'est moin cher de descendre jusqu'à Singap et de prendre l'avion que de decoller direct via Hanoi.

Là on finis plus ou moins le trajet vu qu'on a pas de planning bien definis. C'est à l'aventure compagnon :w00t2:.
You're pretty when i'm drunk.

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #265
Super parcours :)

Pis si tu passe par la Full Moon tu vas certainement t'éclater ...

Qui sais un jour moi aussi je pourrai faire la même chose, en tout cas c'est mon rêve (sans compter le Canada et la Nouvelle Zelande  :wub:)

 

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #266
et bien, je vois que cela bouillonne sur ce topic!   :yahou:

Je vais en rajouter une couche, en postant sur....

Le Taj Mahal

Ce qui devait être le summum du voyage (et qui à mon goût ne l'est pas... Fort d'Agra Powaaaa!)

Jour J+3: le Taj Mahal...

     Notre visite de ce lieu mythique commence par une route défoncée, que nous parcourons à pied, vendeurs de souvenirs en tout genre fermement accrochés à nos basques... voir à tout ce qu'ils peuvent agripper...
    
     Depuis quelques années, l’accès au Taj Mahal est quelque peu restreint afin de préserver le blanc immaculé des façades. Les pluies acides, produites par le monoxyde de carbone des voitures et des industries environnantes, ayant commencé à décolorer le marbre et  les incrustations, les véhicules doivent désormais s’arrêter à un parking éloigné d’un kilomèrte, et les touristes, finir le parcours à pied. De même, toutes les usines de briquetage ont été fermées et déplacées sur un périmètre de plusieurs kilomètres.



     Le Taj Mahal est accessible par trois portes : celle de l’Ouest, du Sud et de l’Est, donnant toutes les trois sur une porte intérieure majestueuse, faite de marbre et de grès rouge, où sont incrustés des versets du Coran. C’est après avoir dépassé cette ultime étape que l’on se retrouve face au paysage le plus célèbre du Taj Mahal : celui du Mausolée dans le prolongement de ses jardins ornementaux faisant la part belle aux jets d’eau. Mais pour arrivée jusque là, il faut montrer patte blanche, c’est à dire franchir le dispositif de sécurité mis en place aux trois portes, comportant fouille des sacs et fouille corporelle. Tout appareil électronique est confisqué d’office, à l’exception d’un appareil photo par personne (ouf, on a eu peur !).



     Le meilleur moment pour la visite est le lever du soleil, ou le crépuscule, dit-on ; le marbre du Taj Mahal prend d’abord une riche couleur dorée, puis tourne au rose, au rouge, et enfin au bleu avec le changement de l’intensité lumineuse. Nous sommes malheureusement en pleine journée, et une sorte de brume enveloppe le Taj Mahal, renforçant l’opacité du marbre et rendant cette merveille du monde quasiment translucide à l’œil d’un appareil photo. Allez savoir pourquoi, je parviens à prendre des photos acceptables en utilisant le mode… nuit ! Décidément le lieu est aussi exceptionnel que les origines de sa construction, semblant sortir tout droit d’un conte des Mille et Une Nuits.



     Le Taj-Mahal fut construit sur les ordres de l’Empereur Moghol Shah Jahan en l’honneur de sa seconde épouse, Mumtaz Mahal, morte en 1631 en donnant naissance à leur quatorzième enfant (lol). La mort de Mumtaz laissa Shah Jahan si dévasté par la douleur qu’il est dit que ses cheveux tournèrent au gris en une seule nuit. Les travaux de construction du Taj Mahal durèrent jusqu’en 1653, et mobilisèrent au total près de 20,000 personnes en Inde et en Asie Centrale. Des artisans d’Europe furent même embauchés afin de réaliser la décoration de ce monument fait de marbre blanc et de 28 pierres semi-précieuses (lapis lazulli, ambre, tourmaline, turquoises, saphirs, rubis, etc..). Le coût de la construction s’élèverait à trois milliards de roupies (57 millions d’Euros).

     Quatre minarets se dressent aux quatre coins de la plate-forme du Taj Mahal : après 400 ans, ils ne sont plus très perpendiculaires à leur base, et sont penchés vers l’extérieur de la plate-forme (ils auraient été construits ainsi, afin de ne pas s’affaisser sur le Taj Mahal en cas de tremblement de terre). A l’Est du Taj Mahal, se dresse l’une des principales mosquées d’Agra.



      Lui faisant face, à l’Ouest, et construite à l’identique, le Jawab, un bâtiment à la fonction énigmatique. L’hypothèse de la mosquée étant écartée (le Jawab n’est pas orientée en direction de la Mecque), il aurait été construit soit comme abri pour les voyageurs, soit tout simplement comme jumeau de la mosquée, afin de conserver la parfaite symétrie de l’ensemble.



      A l’intérieur du Taj Mahal, se trouvent les tombeaux de Mumtaz Mahal et de Shah Jahan. Ceux qui sont visibles par le public ne sont pas les véritables tombes, étant donné que les originales sont gardées dans une pièce plus à l’intérieur du Taj. Un détail peu connu du public ; les touristes s’alignent en une queue interminable et sont prêts à souffrir plusieurs heures d’attente pour apercevoir les faux tombeaux (un calvaire que nous nous épargnons, après vote à l’unanimité…).

      Ci-dessous, le Taj Mahal vu de l’envers, en longeant la rivière Yamunia.


      Le décor du Taj Mahal est très reposant malgré la foule qui bat le pavé en marbre et l’herbe verdoyante des jardins (surtout après le voyage mouvementé Jaipur-Agra). Le seul bémol vient de l’un des gardes en faction sur la grande plate-forme, et qui pique une crise de colère en voyant des touristes monter parce qui est normalement la descente (nous avons d’ailleurs fait pareil, vu le manque d’indications sur le parcours à suivre). Je pense que c’est la première fois que je vois un militaire vociférer de la sorte en brandissant une matraque. M’est avis que les soldats Indiens ne sont pas très patients.



      Notre temps appartis (une heure) file très vite, mais pour une fois, nous ne rechignons pas car nous savons ce qui nous attend à la prochaine étape ; le Fort d’Agra. Et il faut se présenter aux grilles avant 16h30, sous peine d’être refoulés. Nous récupérons notre guide à la grande porte (pour une fois, c’est lui qui est détendu, à bavarder avec ses copains guides, et nous qui trépignons d’impatience). Le retour vers le bus se fait comme à l’aller ; escortés par une cohorte de vendeurs de cartes postales et de colifichets en tout genre. Ah, la vie de touriste !

Les liens : blog et album photos
Pourquoi faire simple, alors qu'on peut faire compliqué ?

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #267

et bien, je vois que cela bouillonne sur ce topic!   :yahou:

Je vais en rajouter une couche, en postant sur....

Le Taj Mahal

Ce qui devait être le summum du voyage (et qui à mon goût ne l'est pas... Fort d'Agra Powaaaa!)



Je trouve que tes photos defoncent en tout cas!
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Jour J+3: le Taj Mahal...

     Notre visite de ce lieu mythique commence par une route défoncée, que nous parcourons à pied, vendeurs de souvenirs en tout genre fermement accrochés à nos basques... voir à tout ce qu'ils peuvent agripper...
    
     Depuis quelques années, l’accès au Taj Mahal est quelque peu restreint afin de préserver le blanc immaculé des façades. Les pluies acides, produites par le monoxyde de carbone des voitures et des industries environnantes, ayant commencé à décolorer le marbre et  les incrustations, les véhicules doivent désormais s’arrêter à un parking éloigné d’un kilomèrte, et les touristes, finir le parcours à pied. De même, toutes les usines de briquetage ont été fermées et déplacées sur un périmètre de plusieurs kilomètres.


Clair qu'un kilometre va vachement influer sur la formation de nuages de pluies acides  :roule:


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Mais pour arrivée jusque là, il faut montrer patte blanche, c’est à dire franchir le dispositif de sécurité mis en place aux trois portes, comportant fouille des sacs et fouille corporelle. Tout appareil électronique est confisqué d’office, à l’exception d’un appareil photo par personne (ouf, on a eu peur !).


Miam!  une bonne fouille corporelle et du tatage de folie. Moi aussi je visiterais ce Taj Mahal rien que pour cet instant precieux, de Lancome de plaisir charnel.  :wub:

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     Le meilleur moment pour la visite est le lever du soleil, ou le crépuscule, dit-on ; le marbre du Taj Mahal prend d’abord une riche couleur dorée, puis tourne au rose, au rouge, et enfin au bleu avec le changement de l’intensité lumineuse. Nous sommes malheureusement en pleine journée, et une sorte de brume enveloppe le Taj Mahal, renforçant l’opacité du marbre et rendant cette merveille du monde quasiment translucide à l’œil d’un appareil photo. Allez savoir pourquoi, je parviens à prendre des photos acceptables en utilisant le mode… nuit ! Décidément le lieu est aussi exceptionnel que les origines de sa construction, semblant sortir tout droit d’un conte des Mille et Une Nuits.


Ta photo defonce tout. Le blanc semble etre irreel vu de loin  comme ca...



   
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Le Taj-Mahal fut construit sur les ordres de l’Empereur Moghol Shah Jahan en l’honneur de sa seconde épouse, Mumtaz Mahal, morte en 1631 en donnant naissance à leur quatorzième enfant (lol). La mort de Mumtaz laissa Shah Jahan si dévasté par la douleur qu’il est dit que ses cheveux tournèrent au gris en une seule nuit.


Il est clair que les hommes de l'epoque savaient faire des cadeaux aux femmes, et les entretenir, prendre soin d'elles etc. On a bien change depuis, helas...  :D

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Les travaux de construction du Taj Mahal durèrent jusqu’en 1653, et mobilisèrent au total près de 20,000 personnes en Inde et en Asie Centrale. Des artisans d’Europe furent même embauchés afin de réaliser la décoration de ce monument fait de marbre blanc et de 28 pierres semi-précieuses (lapis lazulli, ambre, tourmaline, turquoises, saphirs, rubis, etc..). Le coût de la construction s’élèverait à trois milliards de roupies (57 millions d’Euros).


3 milliards de roupies.... de l'epoque? ou convertis au taux actuels avec l'inflation?  :peur: Parce que c'est pas du tout cher je trouve...


    
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Lui faisant face, à l’Ouest, et construite à l’identique, le Jawab, un bâtiment à la fonction énigmatique. L’hypothèse de la mosquée étant écartée (le Jawab n’est pas orientée en direction de la Mecque), il aurait été construit soit comme abri pour les voyageurs, soit tout simplement comme jumeau de la mosquée, afin de conserver la parfaite symétrie de l’ensemble.


Est ce qu'il avait des petites loupiottes dans les yeux et parlait en faisant Pti tu tutu huhu? Non parce que les Jawas, c'est mon rayon!





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      Le décor du Taj Mahal est très reposant malgré la foule qui bat le pavé en marbre et l’herbe verdoyante des jardins (surtout après le voyage mouvementé Jaipur-Agra). Le seul bémol vient de l’un des gardes en faction sur la grande plate-forme, et qui pique une crise de colère en voyant des touristes monter parce qui est normalement la descente (nous avons d’ailleurs fait pareil, vu le manque d’indications sur le parcours à suivre). Je pense que c’est la première fois que je vois un militaire vociférer de la sorte en brandissant une matraque. M’est avis que les soldats Indiens ne sont pas très patients.


C'est clair, je m'imagine deja mal le chef de gare nippon rappeler a l'ordre les gens qui prennent l'escalier reserve a la montee pour descendre sur le quai, alors un Indien en Inde, vu l'image de "joyeux desordre" que j'en ai, c'est pas la reaction attendue en effet...

A part ca, beaucoup de touristes blancs? enfin disons occidentaux...?



     
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Notre temps appartis (une heure) file très vite, mais pour une fois, nous ne rechignons pas car nous savons ce qui nous attend à la prochaine étape ; le Fort d’Agra. Et il faut se présenter aux grilles avant 16h30, sous peine d’être refoulés. Nous récupérons notre guide à la grande porte (pour une fois, c’est lui qui est détendu, à bavarder avec ses copains guides, et nous qui trépignons d’impatience). Le retour vers le bus se fait comme à l’aller ; escortés par une cohorte de vendeurs de cartes postales et de colifichets en tout genre. Ah, la vie de touriste !


Ah ouais 1 h c'est short quand meme... y a pas moyen de rester plus???
J'imagine qu'au coucher de soleil ca doit se blinder un maximum... Bonjour l'odeur d'aisselle.
"Honey badger don't care"

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #268


    Le Taj Mahal est accessible par trois portes : celle de l’Ouest, du Sud et de l’Est, donnant toutes les trois sur une porte intérieure majestueuse, faite de marbre et de grès rouge, où sont incrustés des versets du Coran. C’est après avoir dépassé cette ultime étape que l’on se retrouve face au paysage le plus célèbre du Taj Mahal : celui du Mausolée dans le prolongement de ses jardins ornementaux faisant la part belle aux jets d’eau. Mais pour arrivée jusque là, il faut montrer patte blanche, c’est à dire franchir le dispositif de sécurité mis en place aux trois portes, comportant fouille des sacs et fouille corporelle. Tout appareil électronique est confisqué d’office, à l’exception d’un appareil photo par personne (ouf, on a eu peur !).


Ah ouais quand même je pensais pas qu'il y avait un tel dispositif. Donc si tu arrives avec un balladeur mp3 ou une camera en plus de ton appareil à photo c'est mort. C'est bon à savoir :jap:


     Le meilleur moment pour la visite est le lever du soleil, ou le crépuscule, dit-on ; le marbre du Taj Mahal prend d’abord une riche couleur dorée, puis tourne au rose, au rouge, et enfin au bleu avec le changement de l’intensité lumineuse. Nous sommes malheureusement en pleine journée, et une sorte de brume enveloppe le Taj Mahal, renforçant l’opacité du marbre et rendant cette merveille du monde quasiment translucide à l’œil d’un appareil photo. Allez savoir pourquoi, je parviens à prendre des photos acceptables en utilisant le mode… nuit ! Décidément le lieu est aussi exceptionnel que les origines de sa construction, semblant sortir tout droit d’un conte des Mille et Une Nuits.


C'est bête pour les instants cles du Taj Mahal car assister à un couché de solei sur le dome doit ête un bon moment.
Apres comme le dit Tinou bijour le people.

   
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Le Taj-Mahal fut construit sur les ordres de l’Empereur Moghol Shah Jahan en l’honneur de sa seconde épouse, Mumtaz Mahal, morte en 1631 en donnant naissance à leur quatorzième enfant (lol). La mort de Mumtaz laissa Shah Jahan si dévasté par la douleur qu’il est dit que ses cheveux tournèrent au gris en une seule nuit. Les travaux de construction du Taj Mahal durèrent jusqu’en 1653, et mobilisèrent au total près de 20,000 personnes en Inde et en Asie Centrale. Des artisans d’Europe furent même embauchés afin de réaliser la décoration de ce monument fait de marbre blanc et de 28 pierres semi-précieuses (lapis lazulli, ambre, tourmaline, turquoises, saphirs, rubis, etc..). Le coût de la construction s’élèverait à trois milliards de roupies (57 millions d’Euros).


Une broutille quoi :d

  En tout ca chouette photo meme si comme tu le dis tu as galerer pour les prendre.
Maintenant il reste plus qu'a attendre le recit sur  ton periple au fort d'Agara.
You're pretty when i'm drunk.

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #269
Oups, mon dernier récit date d'il y a 9 jours, temps que j'écrive la suite.
Mais justement, aujourd'hui, je me suis octroyée une bonne heure de pause dans l'après-midi ( :niark: ) et j'ai terminé le récit sur le Fort. Nous sommes toujours le 30 décembre 2006, il est presque 16h30... et... et...

Inde, Jour J + 3 (30 décembre 2006): le Fort rouge d'Agra

     Encore tout excités de la visite du Taj-Mahal, nous trépignons dans le 4x4 Toyota, jusqu’à ce que la première vision des murailles du Fort d’Agra nous arrachent des « Oh ! » d’admirations. Occupant l’ensemble de notre champ de visions, les murs en grès rouge ont surgi de terre sans que nous nous y attendions, se détachant d’une netteté incroyable dans le ciel azure.



     La construction du Fort d’Agra sur les rives de la Yamuna, fut initiée par l’Empereur Akbar en 1565. Les ajouts majeurs datent du règne de Shah Jahan, qui utilisa son matériau favori : le marbre. Le fort fut élaboré à la fois comme un palais et une place militaire, et devint le lieu d’où gouvernaient les Empereurs Mughal durant un siècle.
La citadelle, en forme d’oreille, s’élève à vingt mètres au-dessus du sol, et mesure près de vingt-cinq kilomètres de circonférence. Beaucoup de bâtiments ne sont plus visibles, détruits par les envahisseurs successifs, puis par les Britanniques, qui l’utilisèrent comme garnison.



Ci-dessus, la Porte de Lahore. Ci-dessous, une porte d'une cours intérieure donnant sur le Palais Jehangjir.



     Une seule entrée, la Amar Singh Gate (Porte de Lahore), au Sud, permet de pénétrer dans le Fort (il en existe une autre, au Nord, appelée porte de Delhi, mais dans la partie occupée par l’armée de terre indienne, donc inaccessible aux touristes). Un chemin en pierre mène aux abords du Palais Jehangir, probablement construit par Akbar pour son fils Jehangir, en un mélange d’architectures hindoues et d’Asie Centrale, comme un rappel des racines afghanes des Mughal. Devant le Palais, se dresse le Hanz-i-Jehangir, une énorme jarre ciselée dans un seul bloc de pierre, et qui fut peut-être utilisé pour le bain.

Le Palais Jehangjir:


     Un peu plus loin, le palais Anguri Bagh se trouve dans la cours du quartier du harem et date de l’époque de Shah-Jahan. On y retrouve le dédalle des salles à persiennes, permettant aux femmes de la Cour d’observer l’extérieur sans être vues. 
     La suite de la visite nous amène à Musamman Burj et Has Mahal, des tours octogonales rouge émergeant de la muraille, donnant sur une vue privilégiée sur le Taj Mahal ; au milieu des tours se trouve la tour en marbre blanc où fut emprisonné Shah Jahan durant huit années, suite à la rébellion de son fils aîné, Aurangzeb en 1658.

Le Has Mahal et la prison de Shah Jehan vus depuis Musamman Burj:


    Il est dit que Shah Jahan y serait mort, son dernier regard posé sur le Taj-Mahal, et ses dernières paroles destinées à l’amour de sa vie. Cette cage dorée n’est pas accessible par le public, et est protégée par une épaisse glace.

La prison de Shah Jehan:


    Le Diwan-i-Khas (Hall des Audiences Privées) était réservé aux importances dignitaires. Il abritait au temps de sa splendeur un trône dit du Paon, incrusté de pierres précieuses (déplacé par la suite à Delhi par Aurangzeb, puis emmenés en Iran en 1739 par Nadir Shah).
L’Empereur avait pour coutume de se tenir sur le Takti-I-Jehangir, un énorme bloc de pierre noir poli, ramené d’Afghanistan. La pierre a été fendue par un boulet lorsque les Britanniques ont attaqué le fort. La mosquée Nagina Masjid porte la même cicatrice. Non loin de là, se trouve le Lady’s Bazaar, où ces dames effectuaient leurs achats, ainsi que l’ancien étang où le roi et ses favorites s’entraînaient à la pêche (l’eau a depuis été remplacée par un superbe gazon à l’anglaise). 
    Le Diwan-i-Am (Hall des Audiences Publiques) servait de salle d’audience où Shah-Jehan expédiait les affaires courantes ; il comportait une salle du trône, lieu d’audition des demandeurs. En face de cette salle, se trouve la tombe de John Colvin, lieutenant gouverneur des Provinces du Nord, et qui mourut dans ce fort durant le soulèvement de 1857.

    La suite de la visite comportait un passage dans une fabrique d’objets en marbre. Travail artisanal requérant une habileté et une précision uniques (les artisans s’appliquent parfois à tailler des pétales de rose de quelques millimètres dans le lapis-lazuli ou la malachite, avant de l’assembler sur du marbre blanc). Le résultat est splendide, la facture également ; il faut compter dans les 14,000 roupies pour un plateau de guéridon.

Un travail de précision:


    Et enfin nous atteignons l’hôtel qui nous accueille pour la nuit ; c’est certainement le plus classieux du voyage jusqu’à présent, mais par contre, le service ne suit pas. Personnel du change ronchon, nous toisant comme des criminels parce que nous avons des yens et pas les yeux bridés ; serveurs pas très zélés, et boîte de nuit en sous-sol, à la sono tellement mal réglée qu’elle fait trembler les vitres jusqu’au cinquième étage. Bref, ambiance « Hindie - Nouveaux riches ».

Et pour terminer, l’album du Fort rouge d’Agra
Pourquoi faire simple, alors qu'on peut faire compliqué ?