C'est très intéressant comme débat...
Je n'ai pas trop fait attention aux propositions de la gauche là dessus mais si je devais définir la seuil excluant un ménage des aides sociales, je serais bien embêté.
Il s'agit de définir également la richesse... Or qu'est ce que la richesse ?
- Est-elle basée sur les revenus ?
- Est-elle basée sur le patrimoine et les antécédents familiaux ?
- Est-elle basée sur le rapport crédit/débit ?
- Est-elle basée sur l'imposition ?
Vos expériences ou exemples sont ainsi tous importants car ils montrent que le calcul du seuil par le seul revenu est nécessairement imparfait.
La bonne vieille loi d'Engel sur la propension à consommer y est sûrement pour quelque chose. Quel que soit notre revenu, nous en utilisons une part. Moins la part des consommations vitales est élevée, plus on est aisé. Maintenant, elle est aussi imparfaite car elle ne prend pas en compte le train de vie :
- Un mec à 2K €par mois qui vit dans un grand appart et achète bio.
- Un mec à 2K € vivant dans un T1 et achète à Lidl.
Forcément, le premier consommera beaucoup plus sans pour autant que cela paraisse vital.
On oublie trop souvent que meilleur nos antécédents patrimoniaux sont, plus confortable notre vie a des chances d'être. Je donne un exemple, je connais une cruche intersidérale qui a un 80m² hérité de sa grand mère en plein Quartier Latin. En plein Paris, ça vaut largement les 4000€ par mois. Ben elle, suffit de travailler comme vendeuse à la FNAC.
En fait, je pense que ce seuil est un problème qui empoisonne la vie politique et qui ne résoud pas les vrais problèmes des finances de l'Etat.
Les prestations sociales n'ont pas vocations à être en équilibre en soi. La discipline budgétaire fait la grimace mais ce sont des mécanismes d'accélérateurs économiques et d'insertions sociales. Cet argent provient des caisses de l'Etat, des côtisations... Et il permet à des personnes de consommer plus, donc d'apporter de la TVA, de la TIPP et autres impôts. En fait, le déficit de la sécurité sociale est même un faux problème qui en plus enquiquinne la vie des plus faibles et moins bien protégés.
Il cache très largement l'autre problèmes bien plus ennuyant et dont les politiques ne veulent pas se saisir :
L'Etat a considérablement flatté les rentiers depuis plus de dix ans. Notre économie et nos finances en souffrent suffisament pour le savoir. C'est à cause de ce blanc-seing que les bien lotis investissent surtout dans l'immobilier, créant un marché hors d'atteinte avec des logiques qui dépassent le premier sens du marché de l'immobilier : loger.
Personnellement pour moi, l'enjeu de ses présidentielles tient autour d'un programme clairement contre la rente, clairement pro-européen et clairement libéral (sociétalement parlant).
Ah, je suis dans la merde :sweatdrop:
Je n'ai pas trop fait attention aux propositions de la gauche là dessus mais si je devais définir la seuil excluant un ménage des aides sociales, je serais bien embêté.
Il s'agit de définir également la richesse... Or qu'est ce que la richesse ?
- Est-elle basée sur les revenus ?
- Est-elle basée sur le patrimoine et les antécédents familiaux ?
- Est-elle basée sur le rapport crédit/débit ?
- Est-elle basée sur l'imposition ?
Vos expériences ou exemples sont ainsi tous importants car ils montrent que le calcul du seuil par le seul revenu est nécessairement imparfait.
La bonne vieille loi d'Engel sur la propension à consommer y est sûrement pour quelque chose. Quel que soit notre revenu, nous en utilisons une part. Moins la part des consommations vitales est élevée, plus on est aisé. Maintenant, elle est aussi imparfaite car elle ne prend pas en compte le train de vie :
- Un mec à 2K €par mois qui vit dans un grand appart et achète bio.
- Un mec à 2K € vivant dans un T1 et achète à Lidl.
Forcément, le premier consommera beaucoup plus sans pour autant que cela paraisse vital.
On oublie trop souvent que meilleur nos antécédents patrimoniaux sont, plus confortable notre vie a des chances d'être. Je donne un exemple, je connais une cruche intersidérale qui a un 80m² hérité de sa grand mère en plein Quartier Latin. En plein Paris, ça vaut largement les 4000€ par mois. Ben elle, suffit de travailler comme vendeuse à la FNAC.
En fait, je pense que ce seuil est un problème qui empoisonne la vie politique et qui ne résoud pas les vrais problèmes des finances de l'Etat.
Les prestations sociales n'ont pas vocations à être en équilibre en soi. La discipline budgétaire fait la grimace mais ce sont des mécanismes d'accélérateurs économiques et d'insertions sociales. Cet argent provient des caisses de l'Etat, des côtisations... Et il permet à des personnes de consommer plus, donc d'apporter de la TVA, de la TIPP et autres impôts. En fait, le déficit de la sécurité sociale est même un faux problème qui en plus enquiquinne la vie des plus faibles et moins bien protégés.
Il cache très largement l'autre problèmes bien plus ennuyant et dont les politiques ne veulent pas se saisir :
L'Etat a considérablement flatté les rentiers depuis plus de dix ans. Notre économie et nos finances en souffrent suffisament pour le savoir. C'est à cause de ce blanc-seing que les bien lotis investissent surtout dans l'immobilier, créant un marché hors d'atteinte avec des logiques qui dépassent le premier sens du marché de l'immobilier : loger.
Personnellement pour moi, l'enjeu de ses présidentielles tient autour d'un programme clairement contre la rente, clairement pro-européen et clairement libéral (sociétalement parlant).
Ah, je suis dans la merde :sweatdrop: