Concernant l'immigration, il y a tout de même un certain nombre de choses qui m'interpellent:
- Le paradoxe du "droit du sol". Loin de moi l'idée de le remettre en cause, mais j'aimerais qu'on m'explique comment un gamin de parents clandestins arrive à naître sur le territoire français sans que personne ne se pose de question, administrativement parlant. La mère accouche dans un hôpital public par exemple, elle est censée, je sais pas moi, avoir des papiers justifiant de son identité, un n° de sécu, etc... Il est bien évident qu'on ne va pas lui dire "dégage et va accoucher dans la rue", mais au delà, il se passe quoi concrètement? déclaration en mairie? par qui? sur la base de quoi? de quels papiers d'identité? Le droit du sol est il suffisamment encadré? j'en doute puisque comme le dit MCL, on se retrouve avec des gosses français scolarisés, né de parents clandestins. Y a un bug là.
- Régularisation massive = seule solution? Pourquoi? Je pense également que cela constituerait un appel d'air. ne peut on pas à un moment donné ou à un autre, réformer la politique d'immigration, à l'instar d'autres pays tels que le Japon ou le Canada? Oui à l'immigration, mais à une immigration maitrisée sur la base de points objectifs. Je suis contre les quotas (minimum ou maximum), mais plus pour un cas par cas. D'autres pays maitrisent leur immigration sur la base de pré-requis: besoins dans certains secteurs professionnels, maitrise de la langue (et pas pour faire de l'élitisme, mais bien pour - basiquement - permettre à l'immigrant de s'insérer, de remplir sa paperasse (et en France, vu la paperasserie, c'est un peu indispensable^^), de comprendre un contrat de travail, de se défendre, bref...) avec passage de tests écrits et oraux, cautionnemment par une personne vivant depuis un certain nombre d'années dans le pays (responsabilité de cette personne engagée d'un point de vue pénal par exemple, ou financier pour payer un rapatriement ou des soins médicaux) de manière à bénéficier en retour de 100 % des avantages du pays d'accueil... bref, je pense que les solutions existent pour rétablir l'harmonie.
A un moment donné ou à un autre, il faut sortir la tête du sable et regarder les choses en face. Accueillir toute la misère du monde n'est pas envisageable. Je suis favoralbe en ce sens au co-développement, le seul souci à mon sens est de pallier cette image d'eldorado que se coltine l'europe, image relayée par les médias dans les PVD (notamment en Afrique). Là bas, ils n'ont pas conscience que la misère existe aussi chez nous. Certes, ce n'est pas la même, mais elle existe. Des désespérés, il y en a aussi en Europe. Des gens qui vivent dans la rue. Des gens qui ont un boulot et ne peuvent pas avoir droit à un logement. Dans les PVD, ils ne le savent pas tout ça.