Tu parles de l'histoire comme si on pouvait l'étudier, froidement, comme on étudie les mathématiques ou la physique.Citation Les études prosopographiques ou éthniques (sens stric) sont souvent minées de fautes de subjectivité, d'intérêts de la personne qui oublie ou utilise de manière biaisée le contexte. Les chercheurs ou passionnés (car souvent, on a pas d'étudiants, de doctorants ou d'enseignants chercheurs dans ces cas là) ont la sympathique, mais scientifiquement erroné, motivation de mettre en avant leur sujet d'étude, surtout s'il concerne leur groupe social, leur terroir.
Arrête avec la subjectivité, pourquoi refuser un débat pourtant intéressant ?
La difficulté de l'histoire, c'est que pour avoir un débat constructif, il ne faut pas uniquement connaître les faits, mais aussi nombre d'éléments de contexte qui les entourent, et malgré ça, on risque de tenter de vouloir faire entrer dans notre schéma de pensée actuelle des événements, ce qui est une erreur fatale pour la compréhension de ce qui s'est passé. On ne peut pas comprendre pourquoi l'exécution de Louis XVI était, sinon nécessaire, tout au moins inévitable si on ne se replonge pas dans le contexte de l'époque.
De plus, pour ce qui concerne la Vendée, parler de génocide me semble inadaptée car les vendéens ne peuvent pas être vus comme un "groupe national, ethnique, racial ou religieux" distinct du reste de la France. (La partie entre guillemets vient d'une définition du terme génocide) Ce qui s'est passé en Vendée est une guerre civile, avec une partie de la population qui s'est soulevée contre le pouvoir central, car étant en désaccord avec sa politique, avec comme conséquence une répression féroce et implacable.
Après, ne connaissant pas suffisamment cette période historique, je me garderais bien d'aller au-delà.