Je crois qu'en terme d'arguments d'autorité, de postulats foireux... Et je pourrais aller plus loin... Je n'ai pas de leçon à apprendre venant de toi. Justement, sur la dernière discussion, tu t'es appuyé sur des arguments fallacieux
Lesquels ?
Ces lois votées pour organiser ce massacre, c'est fallacieux ?
et tu t'en fais une vérité déclarée. Tu ne parles pas de débat, tu as déjà une opinion
Mais bien sûr que j'ai une opinion, un parti-pris. Tu n'en as pas un, peut-être ? Pourtant, je suis sûr que ton parti-pris apparaît aux yeux de tout le monde, comme le mien.
Ce que je ne te reproche pas. L'histoire, à partir du moment où une personne la relate, étudie des faits, des évènements... il y a forcément interprétation de la dite personne. Toujours. Plus ou moins, mais toujours.
L'objectivité, c'est un idéal vers lequel on peut essayer de tendre mais qui n'existe pas.
Et puis, est-ce vraiment souhaitable ? Je trouve plus riche de voir différentes opinions s'affronter pour enrichir le débat, enrichir l'histoire.
L'histoire n'appartient pas qu'à une armée d'historiens gauchistes plus ou moins tièdes.
Je répète encore une fois, les thèses que tu défends sont le résultat de recherches qui sont dans le champ de la mémoire, et pas de l'histoire.
L'histoire, c'est aussi de la mémoire, à mon sens. Tu ne peux pas dissocier la mémoire de l'histoire.
Le génocide des juifs, c'est de l'histoire.
La différence entre les deux tient dans l'affectif,
Mais il y a toujours de l'affectif, à partir du moment où c'est un être humain qui étudie l'histoire, qui l'écrit, la décrit, l'analyse... je ne connais pas d'histoire "non affective". L'historien ne peut pas se dégager totalement de son affectif, de ses sensibilités...
Le Louis XIV de Michelet, Lavisse ou de Petifils, tu crois que c'est du non-affectif ?
le rapport à la terre et surtout le postulat. Tu ne cherches pas à savoir la vérité, tu cherches à savoir le point de vue qui t'arrange.
Merci de me dire ce que je pense, hein. Je lis beaucoup, et si possible de tous les points de vue sur un sujet quand il m'intéresse.
Là, sur la guerre de Vendée, je trouve assez étrange cette omerta de la majorité des historiens sur un sujet qui mériterait pourtant plus d'études, surtout quand il y a des éléments qui sont suffisamment solides. T'as un gars qui explique son point de vue. Et on ne critique non pas son explication, mais le fait qu'il veuille dévoiler un autre aspect du sujet.
Une sorte de délit d'opinion, en quelque sorte.
Comme toi.
Depuis le début, tu critiques non pas le fond (jamais tu ne démontes les arguments) mais la forme (de toute façon, je suis plus compétent, tu as un parti-pris et moi non, ce n'est pas de l'histoire mais de la mémoire...).
Moi, j'ai un parti-pris. Bien sûr.
Mais je ne cherche pas à imposer mon point de vue. Et il ne tient qu'à toi de démonter tous ces arguments sur la thèse du génocide vendéen.
Mais tu ne le fais pas. Tu balances juste des attaques sur la forme pour frapper ce débat de nullité.
Les études prosopographiques ou éthniques (sens stric) sont souvent minées de fautes de subjectivité, d'intérêts de la personne qui oublie ou utilise de manière biaisée le contexte. Les chercheurs ou passionnés (car souvent, on a pas d'étudiants, de doctorants ou d'enseignants chercheurs dans ces cas là) ont la sympathique, mais scientifiquement erroné, motivation de mettre en avant leur sujet d'étude, surtout s'il concerne leur groupe social, leur terroir.
Tu parles de l'histoire comme si on pouvait l'étudier, froidement, comme on étudie les mathématiques ou la physique.
Arrête avec la subjectivité, pourquoi refuser un débat pourtant intéressant ?
Finalement, je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas faire de l'histoire. J'ai dit qu'il ne fallait pas prétendre faire de l'histoire quand on part sur un postulat. Ce que tu ne comprends pas, c'est que ton langage même (et celui de ceux que tu défends) est impertinent dans la recherche historique. Si tu soupçonnes un massacre organisé des vendéens par les troupes révolutionnaires dans le but d'exterminer la population, alors il faut faire un travail contextuel, comparatif, utiliser toutes les sources, user de la contreverse, chercher le pour et le contre, voir ce qui a été dit, fait... Et dans les faits.
Regarder en Vendée mais aussi au delà de la vendée... Et surtout ne JAMAIS partir sur le principe que "c'est un fait, le génocide a eu lieu".
Si le mot "génocide", trop connoté, te choque, parlons dans ce cas d' "extermination organisée d'un groupement de personnes".
Tu parles de postulat... mais des lois qui ont été votées et qui organisaient ce massacre, c'est pas une interprétation, c'est du concret, ce sont des faits !
Après, la remise en cause de l'histoire, merci, je connais. Les débats historiographiques, je m'en tape depuis 11 ans. Et justement, je crois savoir de quoi je parle.
Quand tu saisiras la nuance, on en reparlera.
Ah ça, au ton très condescendant de tes posts, tu es dispensé de rappeler ton curriculum vitae, on va finir par le savoir.
Ce qui ne retire pas le droit à moi ou à d'autres d'avoir une opinion, de l'exprimer, de vouloir poser un débat.
Simplement.