Pour moi, ces machines à voter, ça peut permettre de faire le "crime parfait" au niveau des trucages, et c'est ça qui m'inquiète. Je vois de multiples failles possibles:
- Si les machines sont en réseau:
Bon ben là, c'est clair, ça ne peut que devenir du n'importe quoi, avec des votes qui apparaissent, disparaissent, changenent...
- Si les machines ne sont pas en réseau (quelle est la garantie qu'elles ne le sont pas d'ailleurs? le wifi, c'est pas fait pour les chiens):
C'est tout aussi mal barré, avec des risques de traficotages au moment du vote (qu'est-ce qui garanti que la machine a réellement enregistré le choix qu'à fait l'électeur? Il est si simple d'imaginer un programme qui permet des bascules discrètes, et aléatoires, implémenté directement dans la machine par les organisateurs.) Des magouilles peuvent aussi avoir lieu au moment de l'agrégation des données des machines. Et le pire, c'est que si les programmes de modification des résultats ont été bien conçus, même une expertise de la machine après coup peut ne rien révéler.
Bref, la présence de scrutateurs devient totalement inutile, puisqu'ils ne peuvent mettre en évidence une quelconque fraude... Surtout si elle est décidé par l'organisateur du scrutin... Le ministère de l'intérieur. :whistling2:
Et surtout, au final, il n'y a aucun moyen d'avoir un deuxième compte des voix en cas de contestation. Avec les bulletins papier malgré ce qu'en disait un élu favorable au vote électronique sur France Info, il reste une trace. Si on les stocke dans des boites plombées ou scellées, il peut y avoir un recompte. Avec les machines à voter, le premier résultat, même totalement trafiqué est le bon...
De plus, ces machines permettent très facilement d'enregistrer l'heure exacte d'un vote (à la seconde près, comme tout bon ordinateur). Il suffit donc de mettre une vidéosurveillance avec horodatage dans le bureau de vote pour "raisons de sécurité", et adieu l'anonymat du vote.
Bref, si j'ai ce type de machines dans mon bureau de vote, je ferais demi-tour illico.