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Sujet: En direct de l'Asie (Lu 8659 fois) sujet précédent - sujet suivant

En direct de l'Asie

topic a supprimer
"Honey badger don't care"

Re: En direct de l'Asie

Répondre #1
Je croyais que les rapports Corée du Sud Japon c'etait calmé.

Là on peut dire qu'il y a de l'eau dans le gaz. Car c'est fou, on a l'impression de tomber dans un semblant de guerre froide. Forte heureusement tout se joue sur le plan diplomatique.

On dirait que ca les amuses autant les japonais que les coreens de se lancer des pics dans ce genre.
You're pretty when i'm drunk.

Re: En direct de l'Asie

Répondre #2
Je croyais que c'était le 18 février le nouvel-an chinois !!!  :oo: On m'aurait menti ?

Re: En direct de l'Asie

Répondre #3
Je sais je remonte un vieux topic, deplus Tinous voulait le supprimer mais bon j'y remet un grain de sel.

Donc en ce moment en asie plus precisement sur la frontiere Thai cambodge. article tire du monde.

Citer
Les "vieilles pierres" les plus controversées d'Asie du Sud-Est font à nouveau parler d'elles. Le temple khmer de Preah Vihear, situé sur la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge, est revenu ces derniers jours dans une actualité qu'il n'a jamais totalement quittée tant est vif le contentieux concernant son statut exact : temple hindou appartenant à l'ancien royaume d'Angkor ? Ou édifice de style dit "lopburi" pour les Thaïlandais, remontant à l'époque, voici dix siècles, où les souverains khmers régnaient jusqu'au milieu du royaume de Siam et y construisaient, en bâtisseurs illuminés, leurs innombrables cathédrales ?



La question n'a jamais été franchement tranchée entre les deux pays. Elle vient de refaire surface quand l'Unesco, à la demande de la Thaïlande, a décliné, fin juin, de satisfaire à un souhait insistant du Cambodge pour que le temple de Preah Vihear (Phra Wihan en langue thaïe) soit porté sur la liste des sites du Patrimoine mondial.

Indiscutablement de style khmer angkorien, édifié entre les Xe et XIIe siècles, le temple est situé sur un surplomb, à 600 m au-dessus de la plaine du nord cambodgien. Son accès est très malaisé par cette voie, alors qu'il ne pose aucun problème à partir de la Thaïlande. Depuis le XIXe siècle, Bangkok, qui régnait à son tour sur cette partie du Cambodge, reproche à la France d'avoir favorisé le retour du temple dans le giron d'une nation cambodgienne reconstituée sous férule coloniale. La cour de justice internationale de La Haye a jugé, en 1962, en faveur du Cambodge. Mais la pilule de l'histoire postcoloniale n'est jamais vraiment "passée".

FLOU FRONTALIER

La Thaïlande "n'a pas d'objection" envers la demande de Phnom Penh, dit son ministère des affaires étrangères. Mais elle fait observer qu'il faudrait d'abord que la frontière entre les deux pays, sur la ligne de crête de la chaîne des Dangrek, soit officiellement démarquée et que la mise en valeur touristique nécessiterait à tout le moins un plan commun. Ceci plus de dix ans après la fin des conflits du Cambodge qui avaient rendu la zone inaccessible. Le bras culturel des Nations unies a demandé à l'un et à l'autre de procéder à cette opération élémentaire.

Le flou frontalier fait, sur le terrain, le bonheur des uns et des autres. Les touristes doivent s'acquitter d'un droit de visite à la fois auprès des administrations thaïlandaise et cambodgienne. Mais il favorise aussi les risques de dérapage sur fond nationaliste. L'ambassade de Thaïlande au Cambodge a évoqué, devant la communauté thaïlandaise y vivant - surtout des commerçants -, un plan d'évacuation au cas où les choses s'envenimeraient au point que des manifestations contre Bangkok y dégénéreraient. Les intérêts thaïlandais avaient souffert d'émeutes violentes à Phnom Penh, en 2003, à la suite de diverses maladresses diplomatiques.

Posted on: Friday 13 July 2007, 04:21:30
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Ils se sont donné rendez-vous à l'aube, au rez-de-chaussée d'un immeuble en construction coincé entre des baraques en tôle. Une vingtaine d'hommes, dont certains escortés par des gardes du corps, attendent le début de la réunion en silence, assis en tailleur sur des nattes, un thé fumant entre les jambes. "Quitte à paralyser Bombay, nous ferons tout pour arrêter le projet de réhabilitation de Dharavi", prévient Joachim Arputham, directeur de la Fédération nationale des habitants des bidonvilles. "Tout le bidonville est ici : la mafia, les hommes politiques et quelques associations", chuchote le gardien de l'entrée, un bâton à la main.


Le temps presse car, en septembre, le gouvernement local du Maharashtra a prévu de vendre le terrain du plus grand bidonville d'Asie. Les 214 hectares de baraques en tôle et en ciment ont été mis à prix à 1,9 milliard d'euros, dans un appel d'offres publié le 1er juin dans les journaux de 16 pays.

Le projet de reconversion a été imaginé par Mukesh Mehta. De retour des Etats-Unis où il vendait des appartements de luxe, cet urbaniste se targue d'être le premier à avoir vu de l'"or" dans ce bidonville. "Le quartier est idéalement situé entre deux lignes de chemin de fer et à proximité des quartiers d'affaires. Les habitants sont tellement travailleurs qu'ils pourraient sortir de la pauvreté avec les infrastructures nécessaires", s'enthousiasme-t-il.

Pendant dix ans, Mukesh Mehta tente de convaincre, sans succès, les autorités de raser le bidonville. Jusqu'au jour où il lâche à un haut fonctionnaire : "Signez, et vous serez l'homme qui aura éliminé plus de pauvreté que Mère Teresa !" Son plan de reconversion est accepté. Les yeux pétillants, la gorge serrée par une cravate recouverte de caniches blancs les oreilles levées au ciel, il détaille son projet : "Il y aura des écoles privées, où les plus pauvres pourront être scolarisés gratuitement ; des terrains de golf où ils pourront aussi s'inscrire à des tarifs préférentiels ; des pistes de jogging et de la culture, avec la construction du premier musée du cricket." Mukesh Mehta a un slogan : "Transformer les pauvres en actifs de la nation", et une méthode protégée par un brevet pour débarrasser les mégalopoles indiennes des bidonvilles.

En attendant d'être remplacées par des pistes de jogging, les ruelles étroites de Dharavi sont encombrées par des chariots transportant des peaux de buffle. Ces dernières sont transformées en articles de maroquinerie, dans de petits ateliers comme celui où travaillent Ali et huit autres ouvriers.

L'adolescent, un maillot de corps collé à la peau par la transpiration, fabrique des fausses ceintures Gucci, avec un seul "c", sous les néons. Sa vie tient en 10 m2. Quatorze ou seize heures de travail quotidien sur sa machine, et la nuit passée sur son matelas de coton, à l'autre bout de la pièce. "Si on me reloge ici, mais que les ateliers sont délocalisés en périphérie de Bombay, je n'aurai pas de quoi payer le transport", lâche Ali.

Dans les ruelles de plus en plus étroites qui mènent au quartier des potiers, des paires d'yeux surgissent des pièces sombres à chaque inconnu qui passe. Au milieu d'une petite cour, des femmes, enroulées dans des tissus faisant office de sari, circulent au milieu d'une épaisse fumée blanche avec, sur la tête, des poteries alignées sur des planches en bois. Des morceaux de tissu récupérés des usines de textile alimentent des fours, construits à même le sol, pour sécher les petits pots en terre glaise.

Une femme édentée, le visage creusé par les rides, assiste au spectacle sur le pas de sa porte. "Lorsque je suis née, ici, il n'y avait que des marécages. Mon père laissait la lampe à pétrole brûler toute la nuit de peur de nous faire attaquer par les bêtes sauvages. Et dire que tout ce que nous avons bâti va disparaître", soupire-t-elle.

Derrière elle, une salle aux murs noircis par la crasse est compartimentée par des cloisons en tôle. Chaque famille a droit à une pièce, un néon et une prise électrique. Des ustensiles de cuisine et des portraits de divinités en papier jauni sont accrochés au mur. Un homme couché sur une natte, les pupilles blanchies par une infection, se lamente : "Si jamais ils détruisent nos ateliers, nous n'avons nulle part où aller, sauf en lointaine périphérie, et nous perdrons tous nos clients."

Dans le bidonville, les ateliers sont partout. Il y en aurait plus de 5 000, selon les habitants. Certains ont fait la fortune de ceux que l'on appelle ici les "Richard Branson" de Dharavi. Dans le quartier des tanneurs, par exemple, il suffit de descendre quelques marches d'une maison décrépite pour atterrir dans le bureau en marbre de Mustaqueem. Cet homme affable, habillé d'une longue tunique blanche, caresse sa longue barbe en donnant le récit de sa vie : "J'ai commencé en servant le thé aux ouvriers d'une usine de textile le jour et, la nuit, j'apprenais à me servir des machines. C'est comme ça que j'ai pu démarrer mon propre atelier." Il emploie aujourd'hui 800 ouvriers disséminés dans le bidonville et vend sa production à de grandes enseignes de distribution américaines. "Grâce au faible coût de la main-d'oeuvre, je suis imbattable, explique-t-il avec le sourire, mais nous avons désormais besoin de meilleures infrastructures pour sortir de la misère. C'est pourquoi je soutiens le projet de Mukesh Mehta."

"Mais que vont devenir les habitants et comment seront-ils relogés ? demande Joachim Arputham. Ils nous proposent des studios de 21 m2, ce qui veut dire qu'à chaque fois que ma fille prendra son bain, ou que ma femme enfilera son sari de 8 m, je devrai sortir de la maison." Seuls les habitants arrivés avant 1995 auront le droit d'être relogés, contre paiement d'un loyer.

D'après les ONG, sur les 800 000 habitants, entre 300 000 et 400 000 devront donc quitter les lieux, comme Gorappa Kumar, qui termine sa journée de travail, la nuit tombée, dans un atelier de fonderie. Après avoir retiré de sa mâchoire le chiffon qui le protège des vapeurs toxiques, il glisse, l'air résigné : "La réhabilitation de Dharavi va profiter aux plus riches. D'autres bidonvilles m'attendent pour les années à venir."

Posted on: 20 July 2007, 13:00:22

La Chine accéléra la construction de trois routes internationales reliant le Yunnan à l'Asie du sud-est

La Chine envisage d'accélérer les travaux de trois routes internationales, partant de la province du Yunnan et conduisant à trois pays du sud-est asiatique : le Vietnam, la Thaïlande et le Myanmar.

Selon nos sources, un tronçon de la route internationale Kunming-Bangkok, à l'intérieur du Yunnan, deviendra dès la fin des travaux prévue pour le premier semestre 2008, une route de première catégorie. La route internationale reliant Kunming à Hanoï, elle, sera mise en service avant la fin 2007. Quant au tronçon Kunming- Rangoon, le chantier se poursuit activement. La route serait achevée et ouverte à la circulation cette année encore.

Source: CRI]La Chine accéléra la construction de trois routes internationales reliant le Yunnan à l'Asie du sud-est

La Chine envisage d'accélérer les travaux de trois routes internationales, partant de la province du Yunnan et conduisant à trois pays du sud-est asiatique : le Vietnam, la Thaïlande et le Myanmar.

Selon nos sources, un tronçon de la route internationale Kunming-Bangkok, à l'intérieur du Yunnan, deviendra dès la fin des travaux prévue pour le premier semestre 2008, une route de première catégorie. La route internationale reliant Kunming à Hanoï, elle, sera mise en service avant la fin 2007. Quant au tronçon Kunming- Rangoon, le chantier se poursuit activement. La route serait achevée et ouverte à la circulation cette année encore.

Source: CRI]
La Chine accéléra la construction de trois routes internationales reliant le Yunnan à l'Asie du sud-est

La Chine envisage d'accélérer les travaux de trois routes internationales, partant de la province du Yunnan et conduisant à trois pays du sud-est asiatique : le Vietnam, la Thaïlande et le Myanmar.

Selon nos sources, un tronçon de la route internationale Kunming-Bangkok, à l'intérieur du Yunnan, deviendra dès la fin des travaux prévue pour le premier semestre 2008, une route de première catégorie. La route internationale reliant Kunming à Hanoï, elle, sera mise en service avant la fin 2007. Quant au tronçon Kunming- Rangoon, le chantier se poursuit activement. La route serait achevée et ouverte à la circulation cette année encore.

Source: CRI


La chine s'etend telle une pieuvre. Pour ceux qui voudront se faire tout le sud est ces grand axe vont être utile .
Mais bon la chine va commencer à ronger ces voisins pour asseoir sa suprematie comme elle fait en ce moment avec le nord du Lao
You're pretty when i'm drunk.

Re: En direct de l'Asie

Répondre #4
Petit moment de détente : comment occuper 1500 prisonniers philippins d'un seul coup ?

En leur demandant de chorégraphier "Thriller"

C'est assez impressionnant... dommage que la caméra n'ait pas pu faire un cadrage plus panoramique.

D's©
Posted on: Sunday 29 July 2007, 18:33:25
Ils n'en sont pas à leur premier essai.

Hail Holy Queen du film Sister Act : http://www.youtube.com/watch?v=muP6Xb5jlmo&mode=related&search=
Radio Gaga de Queen : http://www.youtube.com/watch?v=lAVVVMcTShQ&mode=related&search=
Village People (attention, le son est très crade) : http://www.youtube.com/watch?v=xys0vEpWlkU&mode=related&search=

etc...

Et un reportage sur ces activités si singulières dans le milieu carcéral : http://www.youtube.com/watch?v=kHIDr9yC6II

A quand cela en France ? Histoire que fiston vienne voir son père pour le spectacle de fin d'année ? :P

D's©

Re: En direct de l'Asie

Répondre #5
Citer
Kang Kek Ieu, alias "Douch", ancien directeur d'un centre de torture khmer rouge, a été inculpé, mardi 31 juillet, de crimes contre l'humanité et écroué par un tribunal cambodgien parrainé par les Nations unies. Il s'agit du premier responsable khmer rouge à être poursuivi par cette instance judiciaire, qui réunit des magistrats cambodgiens et étrangers et dont le but est de juger les rares anciens hiérarques du régime encore en vie.


"Douch", détenu depuis 1999, a dirigé sous la dictature de Pol Pot (1975-1979) la prison Tuol Sleng, aussi connue sous le nom de "S-21", située au milieu de la ville de Phnom Penh. Le bâtiment, qui abritait un lycée à l'origine, a servi de centre de torture. Seize mille "opposants" au régime (hommes, femmes et enfants) y ont été exécutés pendant cette période. A l'issue du procès, l'avocat de "Douch" a déclaré que son client avait agi "sous des ordres oraux venus d'en haut" et "n'avait pas l'autorité d'arrêter ou de tuer quiconque".

CINQ SUSPECTS DE GÉNOCIDE

Le tribunal spécial, qui réunit des magistrats cambodgiens et étrangers, avait indiqué mi-juillet qu'il examinerait les dossiers de cinq suspects en vue d'une comparution à un procès qui devrait avoir lieu l'année prochaine. "Douch" était le seul des cinq anciens dirigeants visés à être déjà détenu. Les quatre autres sont libres et pas encore inculpés.

La liste n'a pas été rendue publique mais Nuon Chea, plus ancien haut responsable du régime de Pol Pot, a confirmé qu'il faisait partie des personnes visées. Tout comme l'ancien chef de l'Etat, Khieu Samphan, il nie toute accusation de génocide. L'ancien chef de la diplomatie, Ieng Sary, et Meas Muth, gendre de l'ancien chef militaire Ta Mok, seraient également sur la liste.
Après huit ans de négociations, le tribunal du génocide cambodgien a finalement été mis en place en juillet 2006. Mais de nombreux litiges subsistent sur des questions de procédure. La lenteur du processus fait craindre que les anciens hiérarques, tous âgés, ne meurent avant leur éventuelle comparution.


Enfin la justice est marche. Malheureusement un peu tard. Déjà la mort de Pol pot à enlever tout droit de justice. Cependant c'est une premier et on espere voir les autres têtes tombes.
Ce grand génocide ne doit pas rester impunis.


: Mercredi 01 Août 2007, 04:25:15
Selon le ministère de la défense sud-coréen, des soldats ont échangé des tirs, lundi 6 août, de part et d'autre de la frontière commune, près d'Inje, au nord-est de Séoul.

"On ne sait pas pour l'instant si les Nord-Coréens ont ouvert le feu par erreur ou volontairement", a déclaré un porte-parole de l'état-major interarmes de Corée du Sud. En réponse, "les soldats sud-coréens ont effectué dix tirs d'avertissement avec une mitrailleuse", a indiqué un porte-parole du ministère, précisant qu'il n'y a eu aucun blessé.


Le dernier incident de ce genre remonte au 31 juillet 2006. Ils sont pourtant rares depuis un sommet intercoréen historique en 2000 qui avait marqué le début d'un processus de rapprochement entre le Sud capitaliste et le Nord communiste.

La péninsule coréenne est divisée depuis la fin de la guerre de Corée en 1953. Aucun traité de paix formel n'ayant été signé, les deux Corées restent toujours théoriquement en guerre.


Bastoooooooooooooooooon ^^.

Bon je sens la grosse bavure ou alors le tir au canettes de biere qui aurait dévié.
Pour savoir Tinou lors de ta visite sur le no mans land la tension etait tendu ou c'etait style on est la car il faut un minimum de surveillance.
You're pretty when i'm drunk.

Re: En direct de l'Asie

Répondre #6
tinou tu veux bien refaire un post propre dans le 1er message?

Re: En direct de l'Asie

Répondre #7



: Mercredi 01 Août 2007, 04:25:15
Selon le ministère de la défense sud-coréen, des soldats ont échangé des tirs, lundi 6 août, de part et d'autre de la frontière commune, près d'Inje, au nord-est de Séoul.

"On ne sait pas pour l'instant si les Nord-Coréens ont ouvert le feu par erreur ou volontairement", a déclaré un porte-parole de l'état-major interarmes de Corée du Sud. En réponse, "les soldats sud-coréens ont effectué dix tirs d'avertissement avec une mitrailleuse", a indiqué un porte-parole du ministère, précisant qu'il n'y a eu aucun blessé.


Le dernier incident de ce genre remonte au 31 juillet 2006. Ils sont pourtant rares depuis un sommet intercoréen historique en 2000 qui avait marqué le début d'un processus de rapprochement entre le Sud capitaliste et le Nord communiste.

La péninsule coréenne est divisée depuis la fin de la guerre de Corée en 1953. Aucun traité de paix formel n'ayant été signé, les deux Corées restent toujours théoriquement en guerre.


Bastoooooooooooooooooon ^^.

Bon je sens la grosse bavure ou alors le tir au canettes de biere qui aurait dévié.
Pour savoir Tinou lors de ta visite sur le no mans land la tension etait tendu ou c'etait style on est la car il faut un minimum de surveillance.


Ben c'etait tendu, on nous a bien briefe, marcher vite, clairement, ne pas regarder dans les yeux, ne pas pointer du doigt, ne pas s'arreter... Et les soldats Sud Coreens et Americains surveillaient tres meticuleusement ce qui se passait de l'autre cote. Et derriere la colline de Panmunjeon, de chaque cote, c'est blinde de mitrailleuses lourdes, celles la memes qui ont retenties ces jours-ci.


tinou tu veux bien refaire un post propre dans le 1er message?


J'avais supprime le topic car je voulais pas parler dans le vide. Je vais reflechir et remettre un post convenable alors^^ Je m'etonne que vous ne l'ayez pas remarque plus tot, ceci prouvant cela...
"Honey badger don't care"

Re: En direct de l'Asie

Répondre #8
Okay Tinou c'est toujours méga tendu entre les deux factions.
Il suffit qu'un jour un mec pete son cable et c'est bon on est reparti pour une nouvelle tournée.


Un article pour les fans du kawai choupinou.

Citer
En Thaïlande, les agents de police qui ne respecteront pas le règlement seront désormais forcés de porter un brassard rose vif décoré du dessin d'Hello Kitty, célèbre héroïne d'un dessin animé japonais, en signe de "honte".

Le port de ce brassard "devrait inspirer de la honte et des remords pour qu'ils ne recommencent plus, même s'il s'agit d'une faute mineure" comme arriver en retard, jeter un papier par terre ou mal se garer, explique le colonel Pongpat, qui dirige la division de lutte contre le crime à Bangkok. Selon ce dernier,"Hello Kitty est une jolie petite icône pour jeunes filles et pas quelque chose que des policiers machos voudraient porter sur leurs biceps".


Les agents devront suivre leur supérieur, c'est-à-dire circuler toute la journée dans les locaux du commissariat, " Hello Kitty " sur le bras. Seulement dix brassards auraient toutefois été confectionnés pour l'instant.
You're pretty when i'm drunk.

 

Re: En direct de l'Asie

Répondre #9
Ah putain, tu m'as injustement grillé (JK aurait du mettre l'info depuis trois jours)

Des photos disponibles

D's©

Re: En direct de l'Asie

Répondre #10

Ah putain, tu m'as injustement grillé (JK aurait du mettre l'info depuis trois jours)

Des photos disponibles

D's©


Et ouais Damien, t'es un looser, faut se lever tot maintenant pour nous griller sur les nouvelles insolites...  :P

Ou alors tu dors plus...  :peur:
"Honey badger don't care"

Re: En direct de l'Asie

Répondre #11
Ouais mais moi :

1- Si j'avais pu, j'aurais balancé l'info mardi matin :o
2- J'ai mis deux photos :o :o
3- Et maintenant je vous flanque une vidéo dans les dents : http://www.youtube.com/watch?v=m9hsGybvBkE&eurl :classe:

Mouahahahaha !!!

D's©

Re: En direct de l'Asie

Répondre #12
C'est énorme  :roule:
This is ma jolie signature

Re: En direct de l'Asie

Répondre #13
et patati et patata  :harhar:


Bon en attendant au sud de la Thailande c'est toujours pas la joie >< .

 
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BANGKOK, 5 aoutt (XINHUA) -- Au total 193 personnes ont été  tuées et 1 056 autres blessées par des activistes dans les cinq  provinces du sud de la Thailande entre janvier et mai cette année, a annoncé dimanche le ministre thaïlandais de la Santé publique,  Mongkol Na Songkhla.

     Le bilan a été établi sur les chiffres fournis par les 47  hôpitaux sous administration du ministére dans les cinq provinces  (Yala, Pattani, Narathiwat, Songkhla et Satun), a indiqué M.  Mongkol cité par l'agence de presse thailandaise.

     Le ministre a précisé que son département avait dépensé plus de 3,7 millions de bahts (112 121 dollars américains) pour le  traitement des blessés et le redressement du moral des familles  qui ont perdu des membres dans les violences durant cette période.

     Le sud de la Thailande est en proie à des violences sanglantes  depuis janvier 2004, des activistes menant des attaques contre des cibles des autorités et de l'armée.
You're pretty when i'm drunk.

Re: En direct de l'Asie

Répondre #14




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A 14° 21' 91'' nord, 104° 04' 14'' est, n'importe quel utilisateur de Google Earth peut se sentir archéologue de ce qui fut peut-être la plus vaste entreprise urbaniste d'avant l'ère moderne : Angkor. Tracées dans la jungle épaisse, les lignes d'un carré parfait d'environ 1,5 km de côté à l'intérieur duquel s'inscrivent d'évidentes allées de circulation trahissent sur l'écran de l'ordinateur, vues d'un satellite, une excroissance de l'ancienne cité d'Angkor, capitale du fastueux grand empire médiéval khmer. L'endroit, non répertorié, sur la frontière entre l'actuelle Thaïlande et le Cambodge, ne peut qu'avoir appartenu à l'ensemble urbain relié à Angkor Vat, distant d'environ 90 km en direction sud-sud-ouest. Sur le terrain proprement dit, on ne distingue que des vestiges de fossés du système hydraulique, les restes hypothétiques étant enfouis sous la forêt comme l'étaient les temples d'Angkor à leur découverte par les Français, à partir des années 1860.



Voici que la conquête spatiale et le raffinement qu'elle apporte à la connaissance de ce que nous avons sous les yeux et sous nos pieds viennent confirmer ce que les archéologues pressentaient : Angkor fut la plus large conurbation édifiée par l'homme avant l'ère industrielle, dépassant en taille tout ce qu'on a cru avoir pu lui comparer, Maya compris, à une époque située entre l'édification d'Angkor Vat (le temple, XIIe siècle) et le sac d'Angkor Tom (la ville-temple) par les Thaïs (1453). L'empire khmer fut lui-même le plus étendu à avoir régné sur l'Asie du Sud-Est continentale (IXe-XVe siècle).

Les radars de la NASA, capables de détecter des variations mineures dans la structure des sols en fonction de leur hydrographie et de leur végétation, ont complété les relevés photographiques aériens et les observations de terrain pour dessiner une cité de faible densité aussi vaste - selon la nationalité des différents chercheurs ayant participé à l'étude et les revues en faisant état - que Los Angeles, le Grand Londres, Sydney extra-muros ou... l'Ile-de-France. Les plans initiaux ont commencé à être distillés, lundi 13 août, par les comptes rendus des travaux de l'Académie nationale des sciences (Proceedings of the National Academy of Sciences) des Etats-Unis à l'issue d'une campagne de recherches de trois ans menée par une équipe d'archéologues français, australiens, cambodgiens et de savants américains. A l'origine de cette campagne, un membre français de l'Ecole française d'Extrême-Orient (EFEO), Christophe Pottier, qui mit en partage ses propres relevés photographiques de terrain opérés lors de la reprise, à la fin du siècle passé, des travaux de la conservation d'Angkor interrompus par la guerre et le passage des Khmers rouges au pouvoir à partir des années 1970.

SYSTÈME D'IRRIGATION UNIQUE

Cette cartographie, avec le soutien de la NASA, a fait apparaître plus d'un millier de bassins artificiels nouveaux et au moins 74 temples et autres édifices en ruine dans un périmètre qui, lors de sa plus grande extension, a pu atteindre 400 km² pour la partie urbaine proprement dite, et 3 000 km² en incluant ses environs cultivés à l'aide d'un système d'irrigation unique, comprenant canaux, réservoirs et bassins de dérivation des eaux des rivières Puok, Roluos et Siem Reap, selon les travaux du Greater Angkor Project. Soit entre trois et dix fois la surface qu'on lui prêtait jusqu'à présent. Y auraient vécu entre 500 000 et un million d'habitants.

Les archéologues ne sont pas encore d'accord sur les causes du déclin d'Angkor, d'abord imputé par le khmérologue français Bernard-Philippe Groslier (EFEO), dans les années 1960, à une chute de l'équilibre environnemental : la difficulté de maintenir un système hydraulique cohérent avec une population croissante. Selon le Néo-Zélandais Charles Higham (University of Otago), il pourrait y avoir eu un facteur politique : les rois "auraient perdu leur caractère divin auprès du lumpenproletariat", a-t-il dit à National Geographic News. Le bouddhisme importé par les Thaïs aurait été moins ancré dans le pouvoir politique, le véritable ciment des immenses structures angkoriennes.

On s'accorde dans le monde universitaire sur le fait qu'à la même époque des villes - chinoises, en particulier - surpassaient Angkor en nombre d'habitants et en densité de population. Mais aucune n'occupait une telle étendue géographique.

GRAIN FRAIS À MOUDRE
Les découvertes apportent en tout cas du grain frais à moudre aux angkorologues : on n'a pas trouvé de nouveau temple dans les parages depuis 1914. Toutes les nouvelles - petites - structures identifiées, sur un axe est-ouest, vont devoir trouver une signification. L'étendue désormais établie de la riziculture permettra de quantifier d'autres données économiques. La marqueterie d'implantations humaines dans le paysage cultivé devrait fournir d'autres indications sociologiques.

Chaque petite pierre de savoir va devoir trouver sa place dans un raisonnement à venir, permettant d'expliquer comment, pour reprendre la formule très anglophone du directeur adjoint (australien) du GAP, Damian Evans (université de Sydney), les Khmers d'alors, fous d'architecture, "ont eux-mêmes édifié leur passage vers la non-existence" ("built themselves out of existence"). Un écho à la formule qu'aime à citer l'ancien roi Norodom Sihanouk : "Les Khmers sont un grand peuple qui a construit les temples d'Angkor. Depuis, ils sont fatigués."



Déjà qu'en deux jours on a du mal à faire le tour, alors là ca va l'expedition pour pouvoir tout voir.

Mans en tout ca cela montre que les Khmers était un grand peuple batisseur. C'est dommage que lAngkor Wat n'ai pas ete retenu pour les sept nouvelles merveilles du monde ><.
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