Un petit topo des films entraperçus lors de mon vol retour Honolulu-Sydney et Sydney-Nouméa (parce que sur le troncon aller j'ai pas zieuté l'écran vers Sydney et qu'étonnamment j'ai dormi sur le vol vers Honolulu).
Ah oui et Qantas apparemment met ses avions en fin de carrière sur les tronçons les moins rentables et donc on devait se contenter d'équipement multimédia limité avec un avion vers Hawaii encore plus obsolète que celui qui dessert Nouméa ; donc TV-CRT et projecteur en tête de cabine avec un mec de plus de 2m de haut (stupidly tall australian) qui me cachait 1/2~2/3 de l'écran.
Tomorrow when the war began : film australien de Stuart Beattie (2010) basé sur la série de livres pour ado the Tomorrow Series (http://en.wikipedia.org/wiki/Tomorrow_series) qui raconte l'invasion de l'Australie par une puissance étrangère et les aventures d'un petit groupe d'ados qui entre en résistance pour préserver "l'australian way of life".
Un petit groupe d'ados part camper dans le bush pendant plusieurs semaines et voit durant son séjour des avions de chasse passer au dessus de leurs têtes mais sans y prêter attention. Quand ils reviennent à la civilisation ils découvrent avec effarement que leur village et tout le pays a été envahi par une puissance étrangère dont l'apparence des soldat laisse à penser qu'elle est asiatique (*cough* L'Indonésie *cough*). Après avoir passé quelques temps à chercher ce qu'il est advenu de leurs proches, et à échapper à des patrouilles de soldats qui ont détecté leur présence, ils finissent par former un petit groupe de résistance et tentent de saboter l'effort de guerre ennemi en faisant sauter un pont qui permet de faire transiter véhicules et ravitaillement. Pour certains d'entre eux, dont l'héroïne, il s'agit de la fin l'innocence de l'enfance et d'un brusque passage à l'age adulte pour défendre leur nation et tout ce qu'elle représente (ou là tout le monde chante Stars & Stripes Forever... euh oups... pardon, Advance Australia Fair en chœur).
Le groupe très politiquement correct est constitué de :
- la brune, celle qui deviendra de facto le leader de la révolte et qui n'est pas sans rappeler Sarah Connor par certains coté.
- le blondin, gentil mais naïf genre farm-boy qui manquera d'ailleurs de se faire napalmiser en essayant de sauver son chien laissé en arrière.
- la rousse, sa petite amie, gentille et... c'est tout, pas un personnage marquant de tout le film.
- le rital/grecque, montagne de cheveux, de poils sur le torse, de muscles et de testostérone, mal rasé, dégoulinant de sueur, agit toujours sans réfléchir.
- la blonde, sa petite amie, stéréo-typiquement conne jusqu'à ce qu'elle dépasse sa condition de blonde.
- la gamine, plus jeune et encore potelée qui sera la dernière à se rattacher aux brides de son enfance.
- le chinois/japonais/coréen bien intégré et secrètement amoureux de la brune (on aurait pu croire qu'un conflit surgirait quant à la nature des envahisseurs mais ce n'est pas le cas -tant mieux-).
- le gros lâche et incapable, ne fait pas partie du groupe initial, ils le rencontrent plus tard avant de planifier leur opération. Ne sert pas à grand chose et semble soit shooté soit ivre la plupart du temps.
L'ennui avec ce film ce n'est pas sa réalisation : il est au contraire bien filmé (belle cinématographie), ni son jeu d'acteur : ces jeunes acteurs jouent de manière convaincante et qui arrivent à sortie des carquants des stéréotypes de leurs rôles à des éons des teens-productions de bas niveau dont nous inonde Hollywood. Ce n'est pas non plus le traitement du sujet puisqu'au contraire il donne lieu à quelques scènes poignantes comme lorsque l'héroïne regarde ses jouets dans sa chambre ou plus tard voir sa maison (ou était-ce son école ?) bruler ou même quand la gamine se rend compte que le gros naze ne peut rien faire et que c'est à elle de tuer les soldats ennemis pour sauver ses amis.
Non l'ennui avec ce film c'est le sujet qu'il aborde tout simplement, un sujet qui taraude l'iconscient collectif australien (surtout ceux vivant au nord du continent) depuis 20 ans déjà et qui ne va pas les quitter de si tôt : quand* est ce que l'Indonésie (238 millions d'habitants et de moins en moins d'espace disponible) viendra envahir l'Australie (22 millions d'habitants, un territoire riche et immense... complètement vide). Le tout renforcé par un visuel militaire tout droit sorti de la seconde guerre mondiale avec les exactions japonaises (un prisonnier ayant osé se révolter dans un camp sommairement abattu d'une balle en pleine tête) et du Vietnam -à laquelle a participé l'Australie- (lâché de napalm pour éradiquer toute trace de résistance). Il faut rappeler que la côte nord de l'Australie qui est plutôt désertique n'est qu'à quelques jours de mer de l'Indonésie et que ces zones sont constamment surveillé par satellite et avion pour détecter tout trace d'immigration illégale. La réouverture des camps de réfugiés à Nauru (oui l'Australie enferme ses immigrants illégaux sur une petite ile, en plein milieu du pacifique, TRÈS TRÈS loin de ses propres cotes avant de les renvoyer chez eux) a été un argument majeur de la campagne électorale des libéraux (droite-extrême droite) en 2010.
*et non pas si.
Ah oui et Qantas apparemment met ses avions en fin de carrière sur les tronçons les moins rentables et donc on devait se contenter d'équipement multimédia limité avec un avion vers Hawaii encore plus obsolète que celui qui dessert Nouméa ; donc TV-CRT et projecteur en tête de cabine avec un mec de plus de 2m de haut (stupidly tall australian) qui me cachait 1/2~2/3 de l'écran.
Tomorrow when the war began : film australien de Stuart Beattie (2010) basé sur la série de livres pour ado the Tomorrow Series (http://en.wikipedia.org/wiki/Tomorrow_series) qui raconte l'invasion de l'Australie par une puissance étrangère et les aventures d'un petit groupe d'ados qui entre en résistance pour préserver "l'australian way of life".
Un petit groupe d'ados part camper dans le bush pendant plusieurs semaines et voit durant son séjour des avions de chasse passer au dessus de leurs têtes mais sans y prêter attention. Quand ils reviennent à la civilisation ils découvrent avec effarement que leur village et tout le pays a été envahi par une puissance étrangère dont l'apparence des soldat laisse à penser qu'elle est asiatique (*cough* L'Indonésie *cough*). Après avoir passé quelques temps à chercher ce qu'il est advenu de leurs proches, et à échapper à des patrouilles de soldats qui ont détecté leur présence, ils finissent par former un petit groupe de résistance et tentent de saboter l'effort de guerre ennemi en faisant sauter un pont qui permet de faire transiter véhicules et ravitaillement. Pour certains d'entre eux, dont l'héroïne, il s'agit de la fin l'innocence de l'enfance et d'un brusque passage à l'age adulte pour défendre leur nation et tout ce qu'elle représente (ou là tout le monde chante Stars & Stripes Forever... euh oups... pardon, Advance Australia Fair en chœur).
Le groupe très politiquement correct est constitué de :
- la brune, celle qui deviendra de facto le leader de la révolte et qui n'est pas sans rappeler Sarah Connor par certains coté.
- le blondin, gentil mais naïf genre farm-boy qui manquera d'ailleurs de se faire napalmiser en essayant de sauver son chien laissé en arrière.
- la rousse, sa petite amie, gentille et... c'est tout, pas un personnage marquant de tout le film.
- le rital/grecque, montagne de cheveux, de poils sur le torse, de muscles et de testostérone, mal rasé, dégoulinant de sueur, agit toujours sans réfléchir.
- la blonde, sa petite amie, stéréo-typiquement conne jusqu'à ce qu'elle dépasse sa condition de blonde.
- la gamine, plus jeune et encore potelée qui sera la dernière à se rattacher aux brides de son enfance.
- le chinois/japonais/coréen bien intégré et secrètement amoureux de la brune (on aurait pu croire qu'un conflit surgirait quant à la nature des envahisseurs mais ce n'est pas le cas -tant mieux-).
- le gros lâche et incapable, ne fait pas partie du groupe initial, ils le rencontrent plus tard avant de planifier leur opération. Ne sert pas à grand chose et semble soit shooté soit ivre la plupart du temps.
L'ennui avec ce film ce n'est pas sa réalisation : il est au contraire bien filmé (belle cinématographie), ni son jeu d'acteur : ces jeunes acteurs jouent de manière convaincante et qui arrivent à sortie des carquants des stéréotypes de leurs rôles à des éons des teens-productions de bas niveau dont nous inonde Hollywood. Ce n'est pas non plus le traitement du sujet puisqu'au contraire il donne lieu à quelques scènes poignantes comme lorsque l'héroïne regarde ses jouets dans sa chambre ou plus tard voir sa maison (ou était-ce son école ?) bruler ou même quand la gamine se rend compte que le gros naze ne peut rien faire et que c'est à elle de tuer les soldats ennemis pour sauver ses amis.
Non l'ennui avec ce film c'est le sujet qu'il aborde tout simplement, un sujet qui taraude l'iconscient collectif australien (surtout ceux vivant au nord du continent) depuis 20 ans déjà et qui ne va pas les quitter de si tôt : quand* est ce que l'Indonésie (238 millions d'habitants et de moins en moins d'espace disponible) viendra envahir l'Australie (22 millions d'habitants, un territoire riche et immense... complètement vide). Le tout renforcé par un visuel militaire tout droit sorti de la seconde guerre mondiale avec les exactions japonaises (un prisonnier ayant osé se révolter dans un camp sommairement abattu d'une balle en pleine tête) et du Vietnam -à laquelle a participé l'Australie- (lâché de napalm pour éradiquer toute trace de résistance). Il faut rappeler que la côte nord de l'Australie qui est plutôt désertique n'est qu'à quelques jours de mer de l'Indonésie et que ces zones sont constamment surveillé par satellite et avion pour détecter tout trace d'immigration illégale. La réouverture des camps de réfugiés à Nauru (oui l'Australie enferme ses immigrants illégaux sur une petite ile, en plein milieu du pacifique, TRÈS TRÈS loin de ses propres cotes avant de les renvoyer chez eux) a été un argument majeur de la campagne électorale des libéraux (droite-extrême droite) en 2010.
*et non pas si.