@Ryo : ça ne fonctionne pas T_T
Sinon, j'ai relu le billet de Linkedin (sdep, je ne vois pas ce que ce genre de post fait sur un réseau PROFESSIONNEL - rien d'étonnant ceci dit alors qu'on y voit de plus en plus souvent fleurir des posts du genre "ma femme est morte du cancer" ou "depuis que je suis père - hop photo du lardon regardez comment il est beau c'est moi qui l'ai fait !" c'est bien gentil mais ça n'a juste RIEN à faire là) et à aucun moment, son auteure ne parle des méthodes employées. Ok, oui, on a bien compris qu'il s'agissait de "luttes" à but inclusif et de reconnaissance de préjudices divers et variés et oui aussi, il est certain que dans ceux que cette approche horripile, il s'en trouve un paquet qui n'ont pas envie de faire le moindre effort de tolérance, mais ce serait quand bien de se pencher sur d'autres raisons de rejet.
Et enfin, dernier point : le concept se tire une balle dans le pied par définition. En mettant en avant les différences, les particularités, les individualités par le seul prisme de la couleur de peau, de la religion, du sexe, de la sexualité, du genre, etc (enfin, seul : mais non, voyons ! Intersectionnalité powa !), on alimente les discriminations alors qu'on prétend les combattre. En désignant un tel ou tel par son appartenance à telle ou telle communauté, on met le focus sur ce qui diffère plutôt que sur ce qui rassemble. On veut que les gens vivent ensemble avec leurs différences mais dans le même temps, on regroupe les gens par différence(s) et en plus, on gomme leur individualité en les "noyant" dans le troupeau de leur communauté.
Exemple : Sandrine Rousseau qui prétend lutter pour tout un tas de monde, dont les femmes. Ben non : moi je ne veux pas que Sandrine Rousseau lutte pour moi, je ne lui ai rien demandé et je n'ai pas besoin de gens comme elle (surtout pas comme elle, en fait !). Je suis MOI, pas un membre d'une communauté. Et j'existe autrement que par le seul fait d'être une femme.
Alors, oui, je suis universaliste : ce qui m'intéresse quand j'échange avec quelqu'un que je ne connais pas, c'est de savoir ce qu'il aime ce qu'il n'aime pas, ce qu'il lit, ce qu'il mange, ce qui le fait kiffer,son boulot, ses études, sa famille, bref, qui il ou elle est. Pas la couleur de sa peau, pas sa religion, etc.