Bon et bien bilan sur Robocop 2 et 3. Je trouve que les films se valent, mais sont moins bon que le 1. Pourtant il y a quand meme l'esprit cynique par moment, avec des pubs pour jouets impromptues... :P Le tout fait tres connote annee 80-90 ou le japonais etait le mechant industriel qui voulait bouffer le monde. Comme dans le sketch des inconnus. Par contre le truc enorme, c'est les phrases de Robocop : elles sont toutes cultes, c'est difficile de les retenir tant elles s'enchainent et sont completement ... kitchissimes, laulesques. Ca tue tout je trouve, c'est enormissime! Je prefere le 3 au 2 quand meme, le 2 m'a un peu ennuye. La fin sont dans les 3 films tres abruptes...
Posted on: Tuesday 10 April, 00:11:50
Vagues Invisibles
Petit film tres sympathique du realisateur thailandais Ratanaruang (vous vous rappelez de Monrak transistor? c'est le meme genre de film un peu lent, mais pas ronflant). Avec de tres bons acteurs notamment l'etonnant Asano Tadanobu qu'on avait vu dans la Foret Oubliee ou dans Cafe Lumiere de Hou Hsiao Hsien (l'hommage du realisateur taiwanais a Ozu). D'ailleurs son role dans ce film la ressemble un peu au personnage de Hajime dans Cafe Lumiere. Il en ressort le grand gaillard japonais typique, un peu lunaire. C'est tres bon. L'actrice principale est jouee par une coreene que j'ai deja vu quelque part mais impossible de mettre un nom dessus.
Enfin le good, c'est le plot : Kyoji est un Japonais qui vit de facon underground :classe: (j'insiste sur ce cote la) a Macao et traverse la mer jusqu'a l'autre cote de l'embouchure du fleuve Perle, a Hong Kong, ou il travaille dans un restaurant au sommet du Victoria Peak (il prend le funiculaire tout les jours, la chance! :yes: ). Sauf que son patron est un mafieux qui le charge de tuer sa femme. Une fois cette besogne accomplie, il est envoye a Phuket, en Thailande, pour "se faire oublier". Mais tout n'est pas si simple. Surtout quand en chemin il croise l'enigmatique Noi...
Ce qui est delire, c'est que les personnages des films de ce realisateur portent tous les memes noms on dirait. Dans Ruang rak noi nid mahasan deja trois ans plus tot, on avait une Noi, un Nid... Kenji le heros principal etait d'ailleurs encore joue par Asano Tadanobu...
La Coree, le Japon, la Thailande, Hong Kong, Macao... l'Asie a ici un vrai visage, pluriformes, ce n'est pas une vaste terre d'aventure abstraite. Franchement c'est genial. Le heros est completement genial, son background de vagabond nippon perdu dans Macao bossant a Hong Kong et expatrie de force a Phuket :yaisse: . La mega classe underground. En plus la musique, j'adore. Toute simple, toute calme, toute douce... et chargee de melancolie et de mystere. Elle fait un peu retro, facon 60s...