Nan mais si y'avait encore besoin d'une preuve que ce type a un égo démesuré... Je suis sûr que s'il avait eu la possibilité de forcer chaque français à se taper son show de ce soir, il l'aurait fait...
:peur: :mdr2:
:peur: :mdr2:
Et allez, le nain a fait encore une grosse colère:
http://www.lepoint.fr/actualites-medias/2010-01-22/intervention-televisee-sarkozy-furieux-d-affronter-fbi-et-star-wars/1253/0/416452
C'est vrai, font chier ces chaînes à passer des films et des séries qui cartonnent quand notre bon roy s'exprime à la télévision :o
La presse étrangère raille le "monarque" Sarkozy
NOUVELOBS.COM | 27.01.2010 | 07:18
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Un "show monarchique" auquel les a habitués la France : c'est ainsi que de nombreux journalistes étrangers qualifient l'émission à laquelle a participé le chef de l'Etat.
Un "show monarchique" auquel les a habitués la France : c'est ainsi que nombre de correspondants de la presse étrangère à Paris interrogés par l'AFP commentaient mardi 26 janvier la prestation de Nicolas Sarkozy sur TF1.
"Un show préparé, une téléréalité", juge Charles Bremner, chef du bureau du Times à Paris, où il travaille depuis 17 ans. "C'est un président monarque qui s'offre deux heures de prime time pour tenter de redorer son image. Il écoute les doléances de ses sujets qui souffrent, comme le bon roi à leur chevet", ajoute-t-il, reconnaissant toutefois un exercice "assez réussi" suivi par plus de huit millions de téléspectateurs.
"Il s'est très bien débrouillé", concède également Alberto Toscano, correspondant de l'hebdomadaire italien Panorama, depuis 24 ans à Paris. "Mais même en Italie, le président du conseil [Silvio Berlusconi] aurait du mal à faire la même chose sur l'une de ses chaînes de télévision ! Qu'un chef d'Etat puisse parler pendant tout ce temps sans contradiction et répondre à des questions choisies, je vois mal cela dans un autre pays démocratique".
"Un spectacle monarchique... mais même le bon Dieu n'a pas ce pouvoir ! C'est une habitude française de sacraliser le locataire de l'Elysée, élu au pouvoir universel. Sarkozy en profite et pousse le système jusqu'au bout", résume-t-il.
"Fausse interview"
Michael Kläsgen, du quotidien allemand Süddeutschezeitung, n'imagine "pas un seul instant" la même chose en Allemagne et évoque lui aussi l'attitude d'un "monarque". Il dénonce "une fausse interview dont on parle depuis quatre jours" et "un manque de distance entre les journalistes français et les puissants" en général.
Henry Samuel, correspondant du Daily Telegraph à Paris, reconnaît le savoir-faire d'un "bon technicien de la communication". "Il a essayé de changer de ton, d'être à l'écoute et pas agressif mais on a l'impression de réécouter des phrases toutes faites".
Pour le journaliste britannique, c'est un "exercice qui nous fascine et nous rend perplexes parce que ça n'existe pas chez nous. Que l'Elysée ait pu influencer la conception de l'émission, ce serait impensable en Angleterre".
"Il y a un côté monarchique, c'est la nature du régime, mais Sarkozy n'est pas pire que ses prédécesseurs. Il est entre la reine d'Angleterre, qui incarne la Nation, et le vrai pouvoir. C'est lui qui décide de tout mais on ne le voit pas souvent. Quand on le voit, c'est toujours dans un exercice de style sans débat contradictoire", poursuit-il.
Consensuel
"Deux heures pour rien", estime de son côté Luis Miguel Ubeda de la radio nationale espagnole. "Car le décalage entre les préoccupations des onze Français (invités sur le plateau de TF1) et la performance présidentielle était trop grand. C'est typique de Sarkozy pour tenter de rassurer mais c'est ridicule".
Pour Akihiko Takaki, chef du bureau parisien du quotidien japonais Nishinippon Shimbun, le président a été "impressionnant" et "assez frais" même s'il "peut être dangereux d'utiliser comme cela les medias".
"Ca n'arrive jamais au Japon. Tous les jours il y a un petit debriefing avec la presse à la sortie du bureau du Premier ministre mais jamais il n'intervient à la télé".
"Hier soir, le ton du président Sarkozy avec les Français invités était assez naturel, efficace. Mais entre Sarkozy et l'animateur (Jean-Pierre Pernaut) c'était très formel et trop préparé, même ennuyeux à la fin", estime-t-il.
"Show présidentiel"
En France, le syndicat des journalistes a qualifié de son coté de "show présidentiel" l'intervention de Nicolas Sarkozy sur TF1 lundi soir, dénonçant une "opération de communication" relayée selon lui par la chaîne détenue par "l'ami du président Martin Bouygues".
Dans un communiqué, les journalistes CGT dénoncent un "véritable show présidentiel qui confine à la démagogie devant les caméras de l'ami du président, Martin Bouygues".
"Le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a décidé de mobiliser à son seul profit le plateau de TF1 dans une opération de pure communication pour tenter de redorer son blason [...] sans qu'aucun contradicteur ne vienne rectifier la vérité des faits", écrit le syndicat.
Selon lui, Nicolas Sarkozy "a eu libre cours pour vanter sa politique sans aucune intervention sérieuse des deux journalistes de TF1 et a pu ainsi répéter à satiété ses thèmes favoris sur le travail dominical et 'le travailler plus' ou encore le bouclier fiscal".
Ils appellent les journalistes à se "mobiliser" et les citoyens à "manifester sous toutes ses formes contre la transformation des médias en de simples relais de la stratégie politicienne".
(Nouvelobs.com)
L'Elysée, satisfait, souhaite rééditer l'émission, avance Europe 1.
"Ces résultats nous amène à tirer des leçons intéressantes. Cette formule a un intérêt car elle permet un vrai dialogue avec les Français et je pense que la parole du président n'est pas usée." Ce genre d'émission, constitue "le moyen de s'exprimer de la façon la plus directe", conclut-il.
Nicolas Sarkozy a eu un merveilleux cadeau aujourd'hui pour son 55e anniversaire :)
Rumeurs sur le couple Sarkozy : ce que dit l'enquête
LEMONDE | 07.04.10 | 14h16 • Mis à jour le 07.04.10 | 15h35
Une enquête a bien été menée par la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), le contre-espionnage français, sur ordre de l'Elysée pour remonter le fil de la rumeur qui, depuis près d'un mois, inquiète le pouvoir. Il s'agissait avant tout, assure-t-on à la DCRI, grâce aux moyens technologiques déployés, de retrouver les supports informatiques, en France et à l'étranger, ayant facilité la propagation de la rumeur qui circulait sur Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy. Rien de plus, affirme la DCRI. La direction centrale nie avoir mis en oeuvre des écoutes téléphoniques administratives. Et encore moins ciblé Rachida Dati.
Cette dernière, furieuse de se voir accusée d'avoir propagé une rumeur sur de supposées infidélités au sein du couple présidentiel, a mis en place sa défense. "Je suis mise en cause indirectement, je trouve ça scandaleux, nous sommes dans un Etat de droit, il faut que ça cesse", a-t-elle protesté, mercredi 7 avril sur RTL.
Le nom de l'ancienne garde des sceaux a été en effet vite prononcé devant les journalistes par l'entourage de M. Sarkozy. Conseiller proche du président, Pierre Charon, par ailleurs élu du Conseil de Paris, milite contre les ambitions municipales de l'ancienne ministre. Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, lui a déjà supprimé son escorte policière, sa voiture ministérielle. Rien, pourtant, jusqu'ici, ne vient étayer leurs soupçons que l'ancienne ministre serait à l'origine de la rumeur.
L'enquête judiciaire ordonnée le 2 avril par le parquet de Paris, pour "introduction frauduleuse de données dans un système informatique", après la plainte de la direction du Journal du dimanche, pourrait cependant permettre à la Brigade d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information (Befti), de remonter à la source des ragots.
Tout débute le 6 mars, alors que la rumeur sur le couple présidentiel a envahi le Web et Twitter depuis la mi-février. Mme Bruni-Sarkozy est interrogée par une journaliste britannique de Skynews qui évoque le chef de l'Etat et les rumeurs "lui prêtant de nombreuses liaisons". Mme Bruni-Sarkozy, glaciale, répond : "Il ne peut être infidèle. Avez-vous déjà vu des photos prouvant le contraire ?" Mais en terminant l'entretien, elle laisse éclater sa colère. Elle comprend que la rumeur paraît désormais crédible, au moins aux yeux de la presse étrangère. M. Sarkozy a d'abord balayé ces ragots. Mais Mme Bruni-Sarkozy, humiliée par son entretien télévisé, exige que l'on fasse taire ces bruits.
Pierre Charon qui gère une partie de la communication de Mme Sarkozy est appelé à la rescousse. L'affaire prend de l'importance. Franck Louvrier, patron de la communication de l'Elysée, reçoit lui aussi un nombre impressionnant d'appels de journalistes. Comme le ministre de l'intérieur. M. Sarkozy exige une enquête de police ; elle est donc confiée à la DCRI.
Le 9 mars, cependant, les choses prennent une tournure nouvelle. Vers 1 h 30 du matin, un jeune employé de Newsweb, la filiale de Lagardère active chargée de gérer le site Jdd.fr poste sur son blog ce qu'il entend partout dans ses dîners. Cet employé, âgé de 23 ans, a été embauché pour générer de l'audience sur les sites. Il décide donc d'en faire le thème d'un billet humoristique sur son blog. "Nous apprenons que l'Elysée est touché par un séisme d'une magnitude 9...", écrit-il. En quelques heures, le Web s'enflamme. La nouvelle est reprise par la presse étrangère qui, d'Inde ou de Chine, présente la nouvelle comme une information du Journal du dimanche, l'un des titres du groupe Lagardère. Avec la caution du JDD, la rumeur devient une information fiable. Or, en pleine campagne des élections régionales, ces supposées infidélités conjugales sont perçues comme une menace politique dangereuse.
A plusieurs reprises, M. Charon ainsi que l'avocat de M. Sarkozy, Thierry Herzog, vont menacer d'une plainte des sites. Ainsi, ils obtiennent, après une mise en demeure, qu'un serveur basé aux Pays-Bas retire des informations jugées "insultantes" sur Mme Bruni-Sarkozy.
De son côté, Le Journal du dimanche a fermé son blog en quelques heures. Mais il ne sait pas encore d'où l'information est venue. Le président de la République exige du groupe Lagardère qu'il retrouve la source. Le 21 mars, Michael Amand, directeur des opérations du site Newsweb, explique que la chronique a été postée par l'un de ses employés, à partir de son domicile. Aussitôt l'intéréssé est licencié et Michael Amand démissionne.
Contrairement à ses habitudes en matière de diffamation, M. Sarkozy ne contre-attaque pas lui-même sur le plan judiciaire. Il laisse le soin au groupe Lagardère de déposer une plainte contre X, le 26 mars. "Soit l'employé qui a mis cette info sur le blog a agi de son propre chef, explique Me Christophe Bigot, l'avocat du JDD, soit il a été instrumentalisé". Dans la foulée, le parquet de Paris ordonne donc une enquête confiée à la police judiciaire parisienne. Un responsable de Newsweb a été interrogé, vendredi 2 avril.
L'affaire aurait pu rester circonscrite si M. Charon n'avait confié qu'il soupçonnait Rachida Dati. Au Nouvel Observateur, il assure même que "la peur doit changer de camp", et évoque une "espèce de complot organisé".
Au Monde, il précise que "la procédure judiciaire peut permettre de trouver les sources et les ramifications. Ce sont les auteurs anonymes qui doivent désormais avoir peur, et non plus leurs victimes". Au risque de heurter un peu plus une opinion publique qui reproche déjà au président d'avoir désacralisé la fonction.
Raphaëlle Bacqué et Gérard Davet
Article paru dans l'édition du 08.04.10
Les journalistes du "Journal du dimanche" protestent
Les journalistes du Journal du dimanche (JDD) trouvent que le groupe Lagardère en fait trop. Dans un communiqué du 4 avril, la société des journalistes (SDJ) se déclare "stupéfaite et inquiète par les proportions que prend" l'affaire de la rumeur. Le JDD, "pas plus que n'importe quel autre média, n'a à se plier aux désirs d'un pouvoir, ni à céder aux pressions ou aux menaces, d'où qu'elles viennent", ajoutent les représentants des journalistes. Mardi 6 avril, la SDJ a de nouveau protesté auprès d'Olivier Jay, directeur de la rédaction. "Nous lui avons dit que nous nous interrogions sur les raisons profondes qui motivent le dépôt d'une plainte contre X par le groupe Lagardère, alors que les deux responsables de la diffusion de la rumeur sur un blog du JDD ont déjà été licenciés", déclare Alexandre Duyck, président de la SDJ. Certains rédacteurs déplorent que la plainte ait été déposée sur ordre de l'Elysée. Ils ont mal perçu la lettre d'excuses adressée par M. Jay à Nicolas Sarkozy estimant que la rédaction n'était pas engagée par un billet rédigé sur un blog par quelqu'un qui n'est pas journaliste.