Re: The Monty Python : and now, for something completely different !
Répondre #23 –
Patience........ Patience......... Aie confiannnnnnnsssssssssss croizzzzzzzzen moiiiiiiii
Sir Robin est drôle, mais Idle est quand même pas un très bon acteur, à côté de Cleese, Palin, Jones et Chapman. Par contre je ne nie pas son talent d'humoriste, vu qu'il a participé comme tous aux écritures.
: 03 Avril 2007, 21:01:35
Ok, en fait, elle était "collector" parce qu'elle comprenait un exemplaire du livre qui a été tiré du film. Elle n'est plus à la vente. Donc rien d'intéressant au final. Peut-être dans le futur...
: 03 Avril 2007, 21:04:01
(si je n'ai pas le post le plus long du forum avec tout ça, moi... )
Lesson 2 : Monty Python's Flying Circus
Le succès du groupe des Python tient uniquement à leur spectacle télévisuel, un show produit et proposé par la BBC, entre 1969 et 1974, ce qui ne nous rajeunit pas, surtout ceux qui n'étaient pas nés comme moi. Les 6 membres participent à l'écriture de chaque épisode, avec un degré de liberté et de non censure très rarement atteint, surtout pour une émission de ce type. La BBC a pris le risque (tout relatif) de faire confiance à Cleese et Chapman, qui travaillaient déjà pour elle auparavant, et n'en a pas été déçue. Au long de 3 années, 3 saisons de 13 épisodes, puis une 4ème plus chaotique (6 épisodes), le groupe va s'assurer non seulement un public nombreux, mais une reconnaissance éternelle, aussi bien du public que des autres artistes, toutes catégories confondues (cf l'anecdote sur les Beatles à propos de Sacré Graal).
Il est, je pense, impossible de décrire le Monty Python's Flying Circus sans raconter tous les épisodes un par un, et même là, ce serait nul, car la moitié de leur force humoristique (au moins) réside dans les images, les animations, les voix, les jeux de scènes (j'ai beau ne pas aimer la personne, John Cleese est à mourir de rire dans ses incarnations ). Toutefois, tous sont constitués selon certaines articulations qui donnent à l'ensemble une cohérence totale, de la même manière que pour le film Meaning of Life. Voici quelques pistes d'études, qui ne sont bien entendu pas exhaustives :
- Le premier épisode de la première saison commence sur un plan de Michael Palin en Robinson Crusoë, qui arrive complètement éreinté de la mer, s'affale sur la plage, et dit : "It's...", après quoi, le générique du MPFC démarre. De même, à la fin de l'épisode, on retrouve Robinson Palin endormi sur la plage, qu'un coup de bâton réveille, et qui retourne s'enfoncer dans la mer d'où il est venu. Ce combo "Intro / Outro" devient dès l'ore leur gimmick. Tous les épisodes (ou presque) commenceront au signal de Robinson Palin disant "It's..." dans des circonstances toutes plus folles les unes que les autres.
- Tous les épisodes du MPFC font globalement 30 minutes. Il s'agit d'une succession de sketchs sans queue ni tête, entrecoupés d'animations de Terry Gilliam. Les MP se réclame de faire des sketchs sans aucune chute (ce qui est vrai, et on les en remercie, finir un sketch étant plus dur qu'en faire un). Créant un nouveau type d'humour absurde, les sketchs sont donc "finis" à coup de hache, par l'intervention le plus souvent des animations salvatrices de Gilliam.
- Afin de ne pas trop perdre le spectateur, et toujours en accord avec la cohérence absurde qui caractérise le groupe, chaque épisode possède un fil rouge. Dans le premier épisode de la première saison, par exemple, un personnage au début du show s'assoit, et on entend un cochon hurler, à la suite de quoi un nouveau cochon est rayé sur un compteur à cochon. Voilà, cela suffit pour créer une unité : durant tout l'épisode, un cochon hurlera à chaque fois qu'un personnage s'assoit (bon ce n'est pas aussi simple, mais c'est l'idée). Bref, comme je disais, de manière simple, chaque épisode possède son propre fil rouge.
- A l'intérieur d'un épisode, il existe toujours, au milieu du flot d'absurde, un gros long sketch à thème, de 10 à 15 minutes environ, sur un thème, évidemment, débile. Dans l'épisode 2, toute la deuxième moitié du sketch est une enquête sur les hommes qui se prennent pour des souris, se regroupent entre eux pour se déguiser en souris, manger du fromage, pendant qu'un des invités se déguise en cuisinière et entre avec un balai pour les frapper Ces sketchs longs sont à chaque fois des délires hallucinés issus de cerveaux malades à n'en pas douter, mais hilarants
- Le sketch dont je viens d'écrire est clairement un détournement absurde des soirées libertines. Très souvent dans les MPFC, il y a au moins un sketch basé sur ce modèle du détournement, voire de l'inversion. Par exemple, le père poète qui hurle que son fils veut devenir mineur, qui demande si le métier de poète n'est pas un métier digne, tandis que le fils lui répond qu'il veut vivre sa voie, au fond de la mine (bon je raconte mal, mais c'est l'idée, et de toutes manières, il faut le voir, alors me gonflez pas )
- Enfin, parce que bon je ne vais pas passer la nuit là-dessus, on a énormément de running gags dans tous les épisodes. Ca va du "And now for something completely different" (filiation évidente avec le "sans transition" des Guignols de l'Info, en moins drôle et moche et f'murrr) au Scotsman on a horse (), en passant par un homme en armure moyenageuse complète avec un poulet en plastique à la main qui vient en donner un coup sur la tête du personnage qui va vraiment trop loin dans l'absurde (y a aussi le viking avec son casque à cornes, que j'aime bien ). Ces gags récurrents sont évidemment non seulement hilarants, mais aussi un moyen idéal pour le groupe de couper des sketchs en plein milieu.
Je ne connais aucune édition en VF du Monty Python's Flying Circus, et de toutes manières, je pense que ça ne marcherait pas. M'est avis qu'il n'y a aucune demande pour ces sketchs privés des talents vocaux des acteurs. Comme anecdote, on remarquera que Terry Gilliam, comme je le dis ailleurs dans ce post-fleuve mais je ne sais plus où, n'apparaît quasiment pas en tant qu'acteur, où en rôle secondaire uniquement. Cet état de fait aura tendance à m'amenuiser avec le temps .
Enfin, le nom de ce show n'est un secret pour personne, et il suffit d'avoir un DVD de film pour connaître sa signification en écoutant les commentaires : le groupe cherchait un nom rigolo et nonsensesque (of course) et voulait absolument le mot "Circus" dedans. Après s'être mis d'accord sur un "Flying Circus", il fallait trouver le nom du propriétaire, et après quelques refus de la BBC (quand même, faut pas trop pousser Mémé non plus), le groupe a pensé au python, cet animal rampant et gluant, ce qui a, ensuite, fait penser Eric Idle à son agent de l'époque, qu'il surnommait Monty. Bref aucun sens caché dans ce nom charabiadesque, comme on pouvait s'en douter au vu de l'humour des personnages.
L'âge d'or des Monty Python est clairement cette série télévisuelle, avec des sketchs d'anthologie intemporels, tels The Dead Parrot (le perroquet mort), The Spanish Inquisition (l'inquisition espagnole), The Ministry of Silly Walk (ministère des démarches débiles, énorme ) la vie de Johann Gambolputty de von Ausfern-schplenden-schiltter-crasscrenbon-fried-digger-dingle-dangle-dongle-dungle-burstein-von-knacker-thrasher-apple-banger- horowitz-ticolensic-grander-knotty-spelltinkle-grandlich-grumblemeyer-spelterwasser-kurstlich-himbleeisen-bahnwagen-gutenabend- bitte-ein-nürnburger-bratwustle-gerspurten-mitz-weimache-luber-hundsfut-gumeraber-shönendanker-kalbsfleisch-mittler-aucher von Hautkopft of Ulm (le plus grand nom de la musique baroque ) et évidemment le SPAM SPAM SPAM SPAM SPAM SPAM SPAM
: 08 Mai 2007, 13:28:47
Et puis comme j'aime bien me parler tout seul sur mon topikàmoi, ben un chtit truc marrant :
http://www.neatorama.com/2005/12/29/monty-pythons-killer-rabbit-plushie/