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Sondage

Faut-il reformer les etudes post bac ?

Oui en faisant payer l'inscription
[ 0 ] (0%)
Oui avec des inscriptions sur dossier
[ 1 ] (16.7%)
Oui autre solution
[ 2 ] (33.3%)
Non il fait réformer le bac
[ 1 ] (16.7%)
Non, tout va bien
[ 2 ] (33.3%)

Total des votants: 5

Sujet: Faut-il reformer les etudes post bac ? (Lu 3266 fois) sujet précédent - sujet suivant

Re: Faut-il reformer les etudes post bac ?

Répondre #15
- refonte des objectifs donnés aux primaires et aux collèges : il faudrait à mon sens, donner l'objectif suivant aux directeurs d'école primaire : vous avez 5 ans (CP - CE1 - CE2 - CM1 - CM2) pour que 100% de vos élèves entrent au collège en sachant bien lire, écrire, compter et avec (à la limite) une base de connaissances générales. Pour le collège, l'objectif qui devrait leur être donné serait que 100% des collégiens, en entrant en seconde, doivent avoir un socle de connaissance solide en français (grammaire, orthographe, etc.), mathématique, histoire géo et communication de base en anglais


Heu... Je crois que tu es en train de réinventer l'eau tiède, hein. C'est déjà les objectifs, ça. S'ils ne sont pas atteints, peut-être faut-il se pencher sur les moyens mis en œuvre... Mais on risque de se heurter au tabou budgétaire.

Citer
- refonte du Lycée : je me suis fait cette réflexion ce weekend end en réfléchissant à cette problématique. Je pense qu'il faut arrêter de parler de Terminale ES, Terminale S, c'est à dire de scinder fortement les différents types de terminales (L, ES et S). Il serait bien plus intéressant de faire, au lycée, 18 mois d'enseignement général (seconde + 6 mois de 1ere) puis 18 mois au cours desquels, en plus de matières générales (culture générale, histoire géo, LV1 et LV2), il y aurait des matières liées à la spécialisation choisie (littéraire, éco, scientifique mais aussi pratiques pour les spécialisations professionnelles). En plus de ces matières, pourquoi pas ajouter des options (3 max) au choix des lycéens pour leur permettre d'ouvrir leurs esprits (musique, latin-grec, etc...). Il faut à tout prix tout faire pour changer l'image du bac pro (via ces specialisations) pour redonner une image positive à ces filières professionnelles.  Il serait vraiment intéressant, à mon sens, qu'il y ait au final 1 seul bac mais avec des spécialisations différentes : j'ai le bac spécialisation nouvelles technologies (ou majeures nouvelles technologies pour reprendre un terme de l'université). Si cela se faisait, cela pourrait permettre de ne plus entendre parler du bac pro comme voie de garage...


Si tu fais un lycée "à la carte", un peu comme tu le décris, il va falloire dégager des moyens supplémentaires, car tu vas avoir des combinaisons d'options multiples et incompatibles qui vont apparaître. Ce qui veut dire des dédoublement de cours pour les rendre possible. D'autre part,si les études pro sont dévalorisées, c'est que l'on ne trouve que bien peu de personnes pour les suivre volontairement. C'est vu comme un parking d'élèves en échec. Or on est dans une situation où le serpent se mord la queue. On ne peut pas revaloriser l'image de ces filières tant qu'elles servent à éponger l'échec scolaire, mais si on les ferme aux jeunes en échec, on les entrainera vers la disparition avant que leur image soit positive. D'autre part, cela ne règlera pas non plus la question de l'échec scolaire, au contraire.

Bref, si l'on veut tout remettre à plat, il va falloir assumer de ne pas le faire à budget constant, et donc dégager des moyens financiers et humains importants pour remonter de nouvelles structures sans laisser les élèves sur le bord du chemin. Et ça pendant plusieurs années. Or je crois que le gouvernement n'est pas dans cette optique, avec les annonces de réduction globale des effectifs de la fonction publique...

Re: Faut-il reformer les etudes post bac ?

Répondre #16

Heu... Je crois que tu es en train de réinventer l'eau tiède, hein. C'est déjà les objectifs, ça. S'ils ne sont pas atteints, peut-être faut-il se pencher sur les moyens mis en œuvre... Mais on risque de se heurter au tabou budgétaire.

En fait, je voulais dire (sans le dire) c'est de donner aux chefs d'établissemrnt cet objectif en leur laissant carte blanche pour atteindre cet objectif (choix des méthodes, etc..).
  • Une personne qui n'a jamais commis d'erreurs n'a jamais tenté d'innover. - Albert Einstein
  • La terre n'est pas un don de nos parents, ce sont nos enfants qui nous la prêtent...

 

Re: Faut-il reformer les etudes post bac ?

Répondre #17
En fait, je voulais dire (sans le dire) c'est de donner aux chefs d'établissemrnt cet objectif en leur laissant carte blanche pour atteindre cet objectif (choix des méthodes, etc..).


On veut faire des chefs d'établissement des "chefs d'entreprise" Or y'a juste un détail, un établissement n'est pas une entreprise. Il ne génère pas de recettes financières, il ne génère que des dépenses. Or c'est ce qui fait que cette idée ne tient pas la route. Les chef d'établissement ne peuvent avoir de liberté que dans l'enveloppe des crédits alloués. Et c'est là qu'on mesure les limites. Si l'administration centrale diminue le budget alloué, ça sera donc au chef d'établissement de dire quels lignes budgétaires seront touchées. Sachant que s'il touche aux salaires (en admettant qu'il le puisse), il démotive son équipe, et que s'il touche aux moyens, il la gène dans son travail, et donc risque de la démotiver à terme. De plus, un bon gestionaire financier peut parfois être un bien piètre organisateur pédagogique.

D'autre part, la liberté totale des chefs d'établissement est parfois une menace directe pour le projet pédagogique. L'idée qu'ils puissent choisir les enseigants en particulier... Pourquoi ne pas se débarasser du casse-pied syndiqué, même si ses résultats sont bons, pour le remplacer par une personne docile, même médiocre?

Bref, pour moi l'idée d'autonomie ne sert qu'à vouloire briser le corps enseignant (avant de refiler l'enseignement aux régions ou départements?) sans apporter une quelconque amélioration sur le plan pédagogique.