Une dernière bourde de Philippe Douste Blazy avant son départ du Quai d'Orsay dans quelques semaines... Relevée dimanche dernier par Daniel Schneidermann dans son émission Arrêt sur image. Dans une interview à la chaîne hongkongaise Phoenix TV (visible en cliquant ici), le ministre français des Affaires étrangères fait l'éloge de la Chine, et relève que celle-ci "n'a jamais fait la guerre en dehors de ses frontières". Une journaliste de l'émission fait observer, en citant Jean-Luc Domenach, que la seule République populaire a participé à la guerre de Corée en 1950, perdant un million d'hommes dont le propre fils de Mao, a fait la guerre en 1979 avec son voisin du sud, le Vietnam, son voisin de l'ouest, l'Inde, et, terrain plus glissant, a, en 1949, envahi "pacifiquement" le Tibet qui ne faisait pas partie, alors, de ses frontières. Ca fait beaucoup pour un pays qui "n'a jamais fait la guerre en dehors de ses frontières"...
Présente sur le plateau, la journaliste de Phoenix TV, Liu Yi, s'est prudemment réfugiée derrière le fait qu'elle n'était pas une "spécialiste" et qu'elle n'était pas "politique"... Pas très glorieux comme manière de ne pas se mouiller, mais on la comprend un peu! Encore moins glorieux, le ministère des Affaires étrangères a refusé de commenter la déclaration du ministre. Mais on soupçonne les fonctionnaires du ministère de s'apprêter à pousser un immense soupir de soulagement le jour où le ministre le plus désastreux de mémoire de diplomate français quittera enfin cette grande maison.
J'ai rien compris... Y a un peu de confusion entre "journaliste" et "ministre" dans ce texte...
La Chine demande au premier ministre japonais d'éviter le Yasukuni
Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a exhorté mercredi son homologue japonais Shinzo Abe à éviter de se rendre en pèlerinage au sulfureux sanctuaire patriotique du Yasukuni, considéré par la Chine comme un symbole du militarisme nippon dont elle fut la victime.
"Certains dirigeants japonais ont visité (le sanctuaire) à de nombreuses reprises et ont heurté la sensibilité du peuple chinois. J'espère que cela ne se reproduira jamais", a déclaré M. Wen à des journalistes japonais à Pékin.
Le Premier ministre chinois doit se rendre au Japon du 11 au 13 avril. Cette première visite officielle d'un chef de gouvernement chinois depuis 2000 est destinée à poursuivre le réchauffement des relations entre les deux pays, qui ont traversé une grave crise ces dernières années.
Les Chinois s'estimaient notamment blessés par les pèlerinages répétés au Yasukuni du précédent Premier ministre japonais, le populiste de droite Junichiro Koizumi, qui a quitté le pouvoir en septembre.
M. Koizumi était devenu de facto persona non grata en Chine.
M. Abe, un "faucon" qui ne cache pas ses opinions nationalistes, a cependant évité jusqu'à présent de dire s'il poursuivrait ou non les pèlerinages de son prédécesseur. Ce silence a fortement aidé au rapprochement avec Pékin.
Situé au centre de Tokyo, le sanctuaire shintoïste du Yasukuni honore les âmes de 2,5 millions de Japonais tombés au champ d'honneur depuis la guerre civile de 1853. Sa réputation sulfureuse est due à l'inclusion en 1978, dans la liste de ces morts pour la patrie, de 14 criminels de guerre condamnés par les Alliés après la défaite du Japon en 1945.
Ambassade de France en Chine : la Propagande à l'honneur
le 24/4/2007 à 13h25 par La rédaction
Petite cérémonie intime, il y a quelques semaines, à l'Ambassade de France : M. Long Xinmin y a été fait chevalier de la légion d'honneur. M. Long est le directeur général de l'administration de la presse et de la publication. C'est à dire tout simplement le Chef de la censure chinoise.
Monsieur Long Xinmin est un personnage important, au sein du pouvoir chinois. Membre suppléant du comité central du PCC, c'est en fait lui qui a la responsabilité de la mise en place de la politique d'information voulue par les autorités. Il n'est certes à ce poste que depuis la fin 2005, mais c'est en droit à lui que les journalistes emprisonnés en Chine, ou que les internautes en délicatesse avec la sécurité d'Etat pourraient s'adresser. Il a fait interdire plusieurs publications, dont le populaire supplément du China Youth Daily.
C'est pourtant lui que l'Ambassadeur de France, Hervé Ladsous, a fait le 3 avril dernier chevalier de la légion d'honneur. Dans une relative discrétion, certes, mais sans cachotterie non plus, puisque l'Ambassade, sur son site, publie des photos de la cérémonie, et l'allocution de l' Ambassadeur. Aujourd'hui la Chine a constaté toutefois que la "Une" du site de l'Ambassade a été nettoyée après notre article, et aucune allusion à cette décoration n'y est plus visible désormais.
Un discours courtois, chaleureux et diplomatiquement habile : saluant les connaissances de M. Long quant au rôle de l'information, Hervé Ladsous souligne en effet que "une information plurielle, une information fiable, libre d'accès et libre de circuler sont autant d'objectifs pour une réelle liberté d'expression dans un Etat de droit en construction". Une manière élégante de dire que le "guanxi" indispensable à l'exercice de la diplomatie peut s'accompagner du rappel de quelques vérités.
Mais cette précaution ne suffit pas à dissiper un certain malaise, quant à cette distinction accordée à un homme aussi engagé dans des valeurs contraires à celles de la démocratie, dont le droit à l'information. D'autant moins quand l'Ambassadeur de France salue la nouvelle réglementation chinoise "visant à faciliter le travail des journalistes en les dispensant d'autorisations pour conduire leurs interviews et leurs enquêtes" : les journalistes en poste à Pékin, où leurs confrères en attente illimitée de visa, constatent avec un bel ensemble que c'est désormais pire qu'avant...
Officieusement, de source diplomatique anonyme, on affirme que cette décoration servira à créer un contact privilégié en cas de besoin avec l'administration de la censure chinoise. Imaginons qu'un journaliste français soit arrêté durant les JO, un coup de fil à M. Long pourrait arranger les choses.
Hélas cette manoeuvre tombe à l'eau. On apprend en effet par l'agence Chine Nouvelle que le chef de la censure chinoise a été remercié il y a quelques jours. On lui reprochait notamment, selon le South China Morning Post du 21 avril, son extrême sévérité. Il faisait partie de la frange conservatrice du Parti. Il a notamment expliqué le mois dernier qu'il fallait être encore plus sévère avec les blogueurs... Autre information donnée par le journal de Hong Kong, M. Long pourrait être impliqué dans un énorme scandale immobilier à Pékin.
La distribution de médailles est certes un outil diplomatique comme un autre, qui ne coûte pas grand chose, et qui peut faire plaisir : Vladimir Poutine a la sienne, et Long Xinmin n'est pas le premier dignitaire chinois à être ainsi honoré. Mais dans les archives de l'Ambassade, à la rubrique Légion d'Honneur, il n'y a ni dissidents, ni militants des droits de l'homme, ni démocrates : ceux là ne sont pas considérés comme ayant rendu d'éminents services à la République Française.
D'autant moins quand l'Ambassadeur de France salue la nouvelle réglementation chinoise "visant à faciliter le travail des journalistes en les dispensant d'autorisations pour conduire leurs interviews et leurs enquêtes"
Température record à Pékin pour un mois de mai
le 4/5/2007 à 6h40 par M.D.
Pékin a connu hier sa plus haute température en 40 ans pour un mois de mai, selon le bureau météorologique de la ville. L'hiver avait déjà été anormalement clément et les experts s'accordent à dire que c'est dû au réchauffement global de la planète.
Le thermomètre affichait hier 31,9 degrés dans la capitale chinoise. Une journée particulièrement chaude pour la saison.
"On a eu juste quatre jours de printemps ! C'est déjà l'été...Et Pékin en été, c'est dur" soupire Jean-Jacques. "Heureusement on circule bien parce que c'est la semaine de vacances des Chinois, au moins on n'a pas d'embouteillages..." se console-t-il.
"Les températures élevées s'inscrivent dans le contexte du réchauffement climatique et alors que des masses d'air chaud se sont accumulées au dessus de la ville à la faveur d'un temps ensoleillé et de vents faibles" explique ce matin le Beijing Morning Post.
Ce nouveau record vient à s'ajouter à celui de ces derniers mois: la capitale a connu son hiver le plus doux en 167 ans, date à laquelle les températures ont commencé à être enregistrées.
Par ailleurs, plus de 1.000 sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour lutter contre un incendie de forêt qui s'est déclenché dans une réserve naturelle de l'ouest de Pékin.
Chine: le rapport sur le climat passé sous silence par la presse officielle
le 5/5/2007 à 9h36 par AFP
Les médias officiels chinois passaient largement sous silence, samedi, le rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) consacré aux mesures d'adaptation et d'atténuation du réchauffement climatique.
Tandis que le Quotidien du Peuple ignorait totalement les conclusions des experts réunis à Bangkok, le Beijing Youth Daily reléguait en page 10 une courte dépêche de l'agence officielle Chine Nouvelle.
Par contraste, le quotidien de langue anglaise China Daily a fait sa une sur le rapport du Giec affirmant l'urgence d'agir contre le réchauffement et appelant à un plan multilatéral d'action.
Les spécialistes mondiaux du climat ont publié vendredi le troisième volet d'un rapport sur le climat à l'issue d'une semaine de négociations à Bangkok, consacré aux mesures d'adaptation et d'atténuation du réchauffement. Le document évalue ces mesures à un coût relativement modéré et estime que les 20 à 30 prochaines années seront cruciales dans cette lutte.
La Chine, qui dépend du charbon à 70% pour son énergie, est en passe de ravir aux Etats-Unis la première place d'émetteur des gaz à effet de serre.
Selon le protocole de Kyoto, la Chine n'est pas contrainte d'agir pour enrayer ce type de pollution car considérée comme un pays en voie de développement.
Les Etats industrialisés signataires de Kyoto sont les seuls soumis à ce jour à des obligations différenciées de réduction de leurs émissions polluantes pour la période 2008-2012.
Le portrait géant de Mao dégradé place Tiananmen; la Cité interdite fermée aux visiteurs
La police chinoise a arrêté un chômeur qui a tenté samedi de mettre le feu au célèbre portrait géant de Mao Tse-Toung, accroché sur la place Tiananmen à Pékin, a rapporté l'agence chinoise Chine nouvelle.
En fin d'après-midi, ce samedi, le portrait de Mao sur la place Tienanmen a pris feu. En quelques minutes, la police a évacué la foule.
Gu Haiou, 35 ans, originaire de la région de Xinjiang, a lancé un objet enflammé qui a laissé une marque de brûlure sur le côté inférieur gauche du portrait, a annoncé l'agence, citant la police de Pékin.
La police continuait à interroger Gu, qui n'est arrivé à Pékin que samedi après-midi.
Un diplomate et un photographe qui circulaient en taxi aux abords de la place Tiananmen avaient annoncé à l'AFP que "le portrait était en feu sur le côté gauche".
Ces deux témoins avaient dit ne pas savoir comment ni pourquoi le feu s'était déclaré. Ils ont raconté avoir vu de grandes flammes et une fumée noire dans la partie inférieure du portrait alors qu'une centaine de policiers se précipitaient pour éteindre le feu et maintenir la foule à distance.
"Quand nous sommes sortis du taxi, la police nous a immédiatement demandé de partir", a dit l'un des témoins. "Nous n'avons pas vu ce qui a provoqué l'incendie", a-t-il ajouté.
Selon leurs estimations, 15% du portrait ont été brûlés et noircis. "Quand nous sommes revenus quinze minutes plus tard, il y avait déjà des gens qui travaillaient à laver et nettoyer le portrait", ont-ils dit.
Selon Chine nouvelle, le portrait de six mètres sur trois sera remplacé par une copie à l'identique.
Le portrait original de Mao a été peint en 1950 par Zhang Zhenshi et a servi de modèle aux portraits qui se sont succédé sur la place Tiananmen à l'entrée de la Cité interdite.
Chine: les familles des victimes de Tiananmen réclament toujours justice
le 3/6/2007 à 3h03 par AFP
A l'occasion de l'anniversaire du massacre de 1989 à Pékin, dans la nuit du 3 au 4 juin, les proches des victimes se retrouvent pour réclamer de nouveau justice et vérité. Le régime chinois refuse toujours de reconnaitre la tragédie.
L'organisation Human Rights in China, basée à New York, a publié un compte-rendu de cette réunion, qui s'est tenue les 24 et 26 mai à Pékin.
Elle a réuni une vingtaine de personnes, dont Ding Zilin, 71 ans, figure des "Mères de Tiananmen".
Malgré le harcèlement des autorités, ce groupe, regroupant 127 personnes, se bat pour que la lumière soit faite sur le massacre par l'armée de centaines, voire de milliers de civils désarmés, parmi lesquels le fils de Mme Ding, âgé à l'époque de 17 ans, tué d'une balle dans le dos.
"Avant à chaque anniversaire, nous avions l'habitude de publier une lettre ouverte pour faire entendre notre voix, cette année nous changeons de méthode en permettant à chacun de s'exprimer, sans sujet précis, en laissant chacun s'exprimer librement", a-t-elle expliqué lors de cette réunion, citée au début du document de Human Rights in China.
Lors de cette réunion, les proches des victimes de la violente répression, place Tiananmen, du mouvement démocratique de 1989, dans la nuit du 3 au 4 juin, ont réitéré leur volonté d'obtenir des compensations, de faire en sorte que la lumière soit faite sur les événements et que justice soit rendue.
Ils ont également réfuté la prise de position récente d'un leader pro-chinois de Hong Kong, Ma Lik, qui avait mis en doute l'emploi du mot "massacre".
"Ma fille de 19 ans essayait de s'échapper, elle avait emprunté une allée pour s'enfuir, mais les soldats ne l'ont pas laissé partir, ils l'ont pourchassée et tuée", a dit Ma Xueqin, ajoutant: "Si vous poursuivez quelqu'un pour la tuer comme cela, n'est-ce pas un massacre?".
La Chine a expliqué la répression par la nécessité de contrer une rébellion "contre-révolutionnaire".
Le 30 juin 1989, un rapport de la mairie de Pékin avait fait état de "dizaines de militaires morts, 6.000 membres des forces de l'ordre blessés, plus de 3.000 civils blessés et plus de 200 morts dont 36 étudiants".
Mais le rapport affirmait aussi que la plupart des civils morts étaient des "malfaisants".
Washington réclame la libération des prisonniers de Tiananmen
le 2/6/2007 à 2h25 par AFP
Washington a appelé vendredi la Chine à relâcher tous les prisonniers détenus depuis le massacre en juin 1989 sur la place Tiananmen.
"Alors que les Jeux Olympiques s'approchent la communauté internationale va surveiller plus attentivement la Chine. Nous appelons le gouvernement chinois à procéder à un réexamen de Tiananmen, à libérer tous les prisonniers de cette époque et à arrêter d'harceler les familles des victimes de Tiananmen", a souligné le porte-parole du département d'Etat Tom Casey dans le cadre du 18e anniversaire de cet événement.
L'organisation Human Rights Watch (HRW) avait auparavant souligné que les conséquences de cette répression ternissent l'image de Chine et des prochains Jeux Olympiques.
Des centaines peut-être des milliers de manifestants non armés ont été tués par des soldats chinois quand les autorités ont ordonné de mettre fin à un mouvement pro-démocratique qui avait commencé six semaines auparavant. Cela reste un des sujets politiques les plus sensibles en Chine.
Pékin a constamment réfuté les insinuations selon lesquelles des centaines de personnes auraient été tuées assurant que la fermeté dont les autorités ont fait preuve était nécessaire pour permettre la croissance économique et la stabilité de la Chine.
Vendredi dans la matinée HRW a déploré dans un communiqué "l'échec total de la Chine à rendre compte du massacre du 4 juin 1989 (qui) jette une ombre sur ces efforts pour donner d'elle une nouvelle image et continue à engendrer d'autres abus".
HRW accuse Pékin de harceler les survivants du massacre, leurs familles et ceux qui questionnent la version officielle de ces événements et affirme que le gouvernement chinois n'a pas permis que justice soit rendue aux victimes.
"Quel est cet hôte des Jeux olympiques qui marque l'anniversaire du massacre brutal en persécutant les familles des victimes et en emprisonnant les dissidents", interroge la directrice adjointe pour l'Asie, Sophie Richardson.
"Pékin et par extension les Jeux olympiques de 2008 resteront marqués par ce passé jusqu'à ce que le gouvernement chinois fournisse une version complète et vraie de ce qui s'est passé en juin 1989", a-t-elle estimé.
JO de Pékin: un collectif appelle à une "trêve olympique" des exécutions
le 1/6/2007 à 15h33 par AFP
Un Collectif Chine JO 2008 créé en France pour lutter contre les violations des droits de l'Homme en Chine, a appelé vendredi pour son lancement à Paris à une "trêve olympique" de toutes les exécutions capitales dans le monde à l'occasion des Jeux Olympiques de 2008 à Pékin.
Au moment "du 18e anniversaire du massacre de la place Tiananmen nous sommes obligés de constater qu'il n'y a pas eu de progrès dans le respect des droits de l'Homme en Chine", a déclaré la présidente de l'association Solidarité Chine Marie Holzman, lors d'une conférence de presse.
Dans un certain nombre de domaines la situation a même "empiré", a-t-elle affirmé, citant notamment les exécutions, les emprisonnements sans jugement ou encore l'augmentation des expulsions forcées à Pékin pour préparer les JO.
Refusant toutefois de se joindre aux appels au boycott des Jeux, ce collectif qui regroupe plusieurs organisations dont Amnesty International, la Ligue des droits de l'Homme et Reporters sans frontières, a déposé "huit revendications pour Pékin".
Il demande notamment la libération des personnes emprisonnées depuis le massacre lors des manifestations démocratiques sur la place Tiananmen à Pékin le 3 juin 1989 qui a fait "des centaines voire des milliers de morts".
"Nous essayons de prendre le gouvernement chinois au mot et d'engager un dialogue. C'est lui qui a dit qu'il allait faire des progrès en matière des droits de l'Homme", a-t-elle souligné, ajoutant que la question de l'appel au boycott se reposerait si aucun progrès n'intervenait.
L'ancien ministre français de la Justice Robert Badinter, à l'origine de l'abolition de la peine de mort en France, a lancé au nom du collectif un appel à "une trêve olympique" contre toutes exécutions et condamnations à la peine capitale dans le monde.
"Cet appel ne s'adresse pas aux seules autorités chinoises. Il serait impensable qu'on exécute à Dallas pendant qu'on n'exécuterait plus à Pékin", a-t-il affirmé, soulignant que cette trêve contre toute forme de violence remontait "à l'origine des jeux olympiques".
Amnesty estime qu'au moins 1.010 personnes ont été exécutées en 2006 en Chine. Le chiffre réel se situerait autour de 7.000 ou 8.000.
La Chine construit une route sur l'Everest
le 20/6/2007 à 2h02 par M.D.
(http://img.aujourdhuilachine.com/media/photo/Route%20pour%20everest.jpg)
Pour porter la flamme olympique au sommet de l'Everest avant les Jeux olympiques de 2008, la Chine a commencé à construire une route du côté tibétain. 108 km de piste doivent être goudronnés jusqu'au camp de base, situé à 5.200 mètres d'altitude. Cette route devrait également permettre d'acheminer plus facilement le flot croissant de touristes sur le toit du monde.
Pour faciliter le passage de la flamme olympique, la Chine ne recule devant aucun obstacle: même la montagne la plus haute du monde devra s'incliner face à la volonté de Pékin.
La décision, déjà très controversée par les associations écologiques, de faire franchir l'Everest à la torche, en la faisant monter par le versant sud avant de la faire redescendre par le nord, suscite de nouvelles inquiétudes avec la construction d'une route goudronnée.
En quatre mois et pour un budget officiel de 150 millions de Yuans ( 15.000.000 d'Euros), une route cernée de barrières de sécurité doit être construite à fin de " faciliter le passage à ceux qui porteront la flamme olympique", selon l'agence officielle Xinhua.
Un trajet critiqué
Le chef du parti communiste chinois au Tibet, Zhang Qingli, avait rejeté les accusations selon lesquelles l'environnement sur le toit du monde pourrait pâtir du circuit proposé pour le relais de la flamme olympique.
"En quoi le relais de la flamme olympique pourrait-il porter atteinte à l'environnement écologique du Tibet, s'est-il interrogé. Au contraire, cette initiative est d'une importance capitale et une occasion en or pour assurer le développement du Tibet", a-t-il déclaré.
Le projet de la Chine nécessiterait de nombreux alpinistes, ainsi que des équipes de tournage et un vaste équipement, selon certains experts. Les écologistes craignent que cela ne cause davantage de dommages à l'environnement de l'Everest, où les conditions se sont déjà dégradées en raison d'expéditions trop fréquentes.
Des Tibétains en exil, qui continuent de se battre pour davantage d'autonomie de leur région sous contrôle chinois, voire pour l'indépendance, ont également fustigé ce projet.
¨Permettre à la Chine de faire passer la torche par le Tibet signifierait que le CIO entérine l'occupation par l'armée chinoise de notre territoire", indiquait récemment l'association Students for a Free Tibet, basée à New York.
Français libres de Hong-Kong, la France se souvientle 13/7/2007 à 2h34 par Philippe Dova (Aujourd'hui la Chine)
Hommage au cimetière de StanleyOn l'ignore souvent, mais des Français sont morts en combattant durant la seconde guerre à Hong Kong. On vient de leur rendre hommage à l'initiative du Consulat
Au cimetière militaire de Stanley, une Croix de Lorraine sur une stèle comportant dix noms, rappelle au visiteur l’engagement et le sacrifice des Français Libres de Hong Kong lors de la dernière guerre mondiale. A l’occasion du 67ème anniversaire de l’appel du 18 juin, le Consul Général de France, Jean Pierre Thebault, accompagné du Vice Amiral Jacques Launay, de l’Attaché de Défense et de l’Attaché Naval de l’Ambassade de France à Pékin leur ont rendu un hommage officiel. Un devoir de mémoire à l’initiative du Consul Général.
Jean Pierre Thébault, pourquoi cet hommage ?
C’est une tradition qui renaît. Ce monument commémore la participation des français à la défense de Hong Kong, à la résistance contre l’agression et l’occupation japonaise à partir de décembre 1941. Ce sont des Français Libres.
Cette céramonie a été entretenue sans interruption jusqu’en 1996, avec la participation à l’époque de la Garnison Britannique. Dix ans après, à l’occasion de l’anniversaire du 18 juin, de la venue de l’Amiral Launay et de son état major, que le moment était venu de renouer avec cette tradition et de la faire perdurer avec l’ensemble de la communauté française de Hong Kong à chaque 18 juin à venir.
Qui étaient ces Français Libres de Hong Kong ?
Ils étaient de toutes provenances. Certains étaient installés à Hong Kong, ils y faisaient des affaires et se sont engagés volontairement en 1941 dans les troupes d’autodéfense. Certains étaient canonniers, fusiliers et sont morts pendant les combats. Un capitaine, un lieutenant , avaient déjà une expérience militaire, ils avaient combattu pendant la première guerre et se sont engagés. Certains sont morts en déportation au Japon puisque les japonais avaient emprisonné dans des camps les soldats capturés. Enfin, il y a une personnalité très attachante, très importante qui était Monsieur Paul DEROUX : directeur de la Banque d’Indochine, il animait un réseau de résistance et a été défenestré par la Kempetai (la police politique japonaise) lors de son arrestation dans ses bureaux en 1944.
L’appel du Général de Gaulle était donc arrivé jusqu’à Hong Kong ?
Visiblement arrivé, entendu, mis en pratique jusqu’au sacrifice extrême.
En une dizaine de noms, c’est tout un pan de l’histoire de Hong Kong et la participation de la France à cette histoire qui ressurgit. Cela montre que les Français Libres, l’esprit de la Résistance existait jusqu’en extrême orient et que les français se sentaient pleinement membres de cette communauté hongkongaise. C’est un très beau symbole, en même temps que des vies exemplaires qu’il est important d’honorer.
Un avion chinois quitte la piste à l'aéroport de Vancouver
Un avion de ligne chinois a quitté la piste de l'aéroport de Vancouver lundi alors qu'il se préparait au décollage. Les 140 passagers ont tous été évacués sans problèmes, a déclaré la compagnie aérienne China Eastern Airlines, basée à Shanghai.
L'appareil A340-300 de la compagnie devait décoller à 14H50 dimanche (heure locale) de Vancouver à destination de Shanghai. Il a dévié de la piste et ses pneus côté gauche ont roulé sur l'herbe, selon un communiqué de presse de la compagnie.
L'avion a dû subir les examens de sécurité et ses 140 passagers ont été installés dans des hôtels locaux, selon le communiqué, ajoutant que l'incident n'avait pas affecté d'autres vols à l'aéroport de Vancouver.
Pékin : deux touristes européennes poignardées
Ce fait divers impliquant des étrangers, extrêmement rare en Chine, s'est déroulé à deux pas de la place Tien An Men.
C'est l'agence de presse officielle Chine nouvelle qui a donné l'information : deux touristes européennes ont été agressées à l'arme blanche devant un hôtel proche de la place Tiananmen à Pékin.
Il s'agit d'une Allemande et d'une Polonaise. Transportées d'urgence dans un hôpital de la capitale chinoise, leurs jours ne sont pas en danger selon les médecins.
La police a interpellé un suspect: un homme de 34 ans originaire de la province du Hebei, dans le nord de la Chine.
Toujours selon Chine nouvelle, l'homme, arrivé à Pékin en début de journée, "cherchait à attirer l'attention sur ses problèmes personnels en provoquant un incident".
Ce matin, la presse chinoise n'a rien relaté de cet incident. Le porte parole de la Direction de la Sécurité Publique de Pékin se retranche prudemment derrière d'indispensables formalités administratives pour ne pas donner d'informations.
Le "comité de management" de la place Tien An Men, chargé de la surveilance de la place et de ses environs et des relations avec la presse, affirmait même "ne pas être au courant".
Les ambassades des deux touristes agressées, celles de Pologne et d'Allemagne, se refusent pour l'instant à communiquer. Là aussi, un silence prudent est de mise. Cependant l'ambassade de Pologne a confirmé l'agression et a affirmé que sa ressortissante de 61 ans avait reçu trois coups de couteau.
Les attaques en règle de touristes étrangers sont rares, en Chine : ce genre de faits-divers prend donc très vite une dimension émotionnelle assez forte... En Juillet 2006, le meurtre d'une Italienne, en pleine rue, avait choqué les communautés étrangères de Pékin. Ce meurtre avait été attribué, lui aussi, à un déséquilibré, mais il n'a jamais été identifié.
Le silence des autorités chinoises, assez traditionnel dans ce genre d'affaires, révèle cependant une certaine gêne... Dans son obsession de préparer des JO propres, verts, aérés et sûrs, le pouvoir sait bien que ce type d'agression fait cruellement désordre : mais plus que d'habitude, encore, plutôt que de fournir des éléments d'information indispensables, on en revient au bon vieux "circulez, il n'y a rien à voir".
18 ouvriers fauchés par un train à grande vitesse en Chine
Un train à grande vitesse a mortellement fauché mercredi 18 ouvriers des chemins de fer dans l'est de la Chine, a annoncé vendredi le gouvernement.
Neuf ouvriers qui s'affairaient également sur la voie ont été blessés, a précisé l'Administration de la sécurité du travail, sur son site internet.
L'accident s'est produit peu avant 21H00 locales (13H00 GMT) dans la ville de Weifang, près d'Anqiu, dans la province du Shandong, dans des circonstances non détaillées par l'administration.
"Il neige abondamment dans cette zone, le trafic et les télécommunications sont très mauvais et nous n'avons pas d'informations fraîches en provenance du lieu de l'accident. Nous avons dépêché des gens pour en savoir plus", a dit à l'AFP un responsable de la compagnie chargée des travaux sur cette ligne reliant Pékin à Qingdao, la China Railway 16th Group.
"Nous n'avons pas plus d'informations que l'Administration de la sécurité du travail", a-t-il ajouté.
Les médias n'ont pas non plus expliqué pourquoi la nouvelle avait été diffusée seulement le surlendemain des événements.
La télévision publique a affirmé qu'une limitation de vitesse était en place pour les trains à partir de 21H00, pour permettre ces travaux nocturnes, mais que les ouvriers avaient pris leur service plus tôt.
Bien que relativement sûrs en Chine, les chemins de fer ont été le théâtre de plusieurs drames ces dernières années.
L'un d'eux, un peu similaire, remonte à mars 2002.
Huit ouvriers migrants, qui se tenaient sur le quai d'une gare bondée dans le Hunan (centre), avaient été littéralement aspirés par un train express passant à vive allure.
Un des plus graves accidents de l'histoire ferroviaire chinoise, une collision de trains en 1997, avait fait 126 morts et près de 200 blessés dans le Hunan également.
On a pas beaucoup d'infos je trouve... C'est un train Alstom ou pas? Ca n'a que peu de rapport avec l'accident sans doute. Les ouvriers meurent par centaines chaque annee en Chine, et le gouvernement central cache la verite, cache l'information. La Chine doit etre immaculee pour les JO. :thumbdown2:
Tibet: l'ambassade de Chine en Islande proteste contre la chanteuse Björk
L'ambassade de Chine en Islande a protesté contre la chanteuse islandaise Björk, qui a dédié une chanson à l'indépendance du Tibet lors d'un concert, dimanche, à Shanghai, a-t-on appris jeudi auprès de l'ambassade.
Mme Björk a suscité "un fort ressentiment de la part du public en Chine", affirme l'ambassade dans un communiqué.
A Shanghai, la chanteuse islandaise avait terminé son concert par "Declare Independance", une chanson dédiée à l'origine au Groenland et aux Iles-Féroé. Mais elle avait terminé sa prestation en scandant "Tibet, Tibet", selon la presse islandaise et le site YouTube qui diffuse la vidéo.
"La Chine est un pays unifié avec de nombreux groupes ethniques et le Tibet a toujours été une partie inaliénable de la Chine depuis des temps anciens", ajoute le communiqué de l'ambassade, qui souligne que "pas un seul pays au monde ne reconnaît le Tibet comme pays indépendant".
L'engagement de Björk pour le Tibet n'est pas nouveau. En 1996, elle avait participé à un concert à San Francisco.
Le Dalaï lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains, qui a fui le Tibet en 1959 après l'échec d'un soulèvement anti-chinois, a abandonné ses revendications passées d'indépendance, se bornant à réclamer "une large autonomie" pour sauvegarder la langue, la culture et l'environnement de ce territoire himalayen.
La Chine, qui a pris le contrôle du Tibet à partir de 1950 --avant d'y mener une sanglante répression-- n'a cessé de rejeter ces demandes.
L'UE avertit Taïwan des "risques" d'un référendum sur l'adhésion à l'ONU
le 7/3/2008 à 0h18 par AFP
La présidence de l'Union européenne a mis en garde jeudi les autorités de Taïwan contre l'organisation d'un référendum sur l'éventuelle adhésion de l'île aux Nations unies le 22 mars, qui "risque d'accroître les tensions" avec la Chine.
"Tout en reconnaissant de manière générale l'intérêt des référendums en tant qu'outil démocratique, l'UE est néanmoins préoccupée par la décision de Taïwan", souligné la présidence tournante de l'UE, assurée jusqu'au 1er juillet par la Slovénie, dans un communiqué.
"Le référendum proposé risque d'accroîre les tensions de part et d'autre du détroit" séparant l'île de la République populaire de Chine, "au détriment potentiel de toutes les parties concernées, y compris la population de Taïwan", souligne le texte.
Taïwan souhaite organiser cette consultation le même jour que l'élection présidentielle prévue dans l'île.
La République de Chine, nom officiel de Taïwan, a perdu en 1971 son siège à l'ONU, qui a été attribué à la Chine populaire, dont elle avait fait sécession après la guerre civile de 1949 et l'avènement du régime communiste sur le continent.
La Chine a répété cette semaine qu'elle restait "intransigeante" dans son opposition à l'indépendance de Taïwan.
À l'approche des Jeux olympiques (8-24 août) qui pourraient servir de prétexte aux adversaires de Pékin pour attirer l'attention sur les graves manquements aux droits de l'homme dont est accusée la Chine, on pouvait s'attendre à ce que le Tibet, l'un des maillons les plus faibles de la République populaire, saisisse cette opportunité. La plupart des Tibétains, dont le pays fut annexé en 1951 par la Chine après que l'armée populaire de "libération" eut "libéré" Lhassa un an plus tôt, ne se sont jamais totalement résignés à devenir chinois.
Certes, au fil des ans, tous ceux qui, dans la population, n'ont jamais connu autre chose que le pouvoir de Pékin, ont bien dû s'accommoder de l'évidence. Le Tibet est chinois et risque fort de le rester. Mais le processus de colonisation, incarné de manière spectaculaire par la ligne de chemin de fer qui relie désormais Lhassa au reste de l'empire, a donné le sentiment aux Tibétains que, désormais, leur pays n'est plus qu'une terre de conquête économique - et touristique - pour le reste de la Chine.
Faut-il donc voir dans cette accumulation de frustration, "ce profond ressentiment" à l'égard des Chinois dont vient de parler le dalaï-lama, la cause de cette soudaine flambée de violence ? La main du pouvoir, relayé localement par des thuriféraires d'ethnie tibétaine, est si ferme qu'elle a réussi, depuis une bonne dizaine d'années, à supprimer toute velleité de protestation. A la fin des années 1990, on entendait encore parler dans Lhassa d'incidents isolés, d'un moine téméraire qui, levant le poing sur l'une des places, osait crier "Vive le Tibet libre !". Depuis, l'ordre régnait.
Pékin accuse la "clique" du dalaï-lama et de ses relais en Inde, où siège son gouvernement d'exil, d'avoir fomenté les troubles. Ce dernier s'en défend. La communauté tibétaine à l'étranger ne partage certes pas toujours, loin s'en faut, la modération affichée du plus révéré des lamas. Dans le nord de l'Inde, plusieurs centaines de Tibétains ont tenté d'organiser une marche symbolique vers leur patrie avant d'en être empêchés par la police. A Katmandou, au Népal, où réside également une importante communauté tibétaine, des activistes qui se dirigeaient vers l'ambassade de Chine ont affronté les forces de l'ordre.
Que les manifestations des moines de Lhassa, qui rappellent dangereusement au pouvoir chinois le précédent birman de l'automne 2007, aient pu ou non avoir été plus ou moins planifiées ne change rien à l'affaire. Elles ont fourni le terreau où la colère rentrée d'une partie de la population, d'ordinaire pacifique, s'est aussitôt dirigée contre "l'ennemi" tout désigné : la population chinoise, qui forme sans nul doute aujourd'hui la majorité de la population de Lhassa.
Ce n'est pas une révolution. Rien qu'une révolte qui en dit long sur l'amertume des citoyens de cette "région autonome" qui porte bien mal son nom.
C'était l'accident tant redouté par Pékin. Depuis des mois, le régime chinois était attentif au moindre dérapage susceptible d'obscurcir le climat avant la tenue des Jeux olympiques (JO) de Pékin, dont le Parti communiste (PCC) a fait une opération de relations publiques à sa gloire. Ses craintes se confirment avec les violences qui, depuis le début de la semaine, embrasent Lhassa, la capitale de la "région autonome du Tibet" sous tutelle chinoise. Marches de moines bouddhistes, arrestations musclées, fermeture des principaux monastères, incendie d'un marché, et même, selon des sources médicales, plusieurs victimes : ces incidents sont les plus graves ayant secoué le Tibet depuis la loi martiale décrétée en 1989 à la suite d'émeutes antichinoises.
La question tibétaine entache brutalement l'image avantageuse que voulait présenter le régime chinois, auréolé de ses spectaculaires performances économiques et courtisé dans les enceintes internationales. Les Etats-Unis ne viennent-ils pas de retirer la Chine de leur liste des dix Etats bafouant le plus les droits de l'homme ?
Les événements de Lhassa vont doper tous les opposants à la tenue des JO, qui dénoncent depuis des mois l'effet de légitimation que recherche le PCC à travers ce grand rendez-vous sportif. Un premier accroc s'était déjà produit en début d'année sur le dossier du Darfour avec la décision du cinéaste américain Steven Spielberg de boycotter ces Jeux - où il devait officier comme consultant artistique - en raison du soutien chinois au régime soudanais. Avec le Tibet en état de siège, les choses deviennent autrement plus sérieuses.
L'exaspération des Tibétains doit être grande pour qu'ils prennent le risque de défier Pékin au coeur du sanctuaire de Lhassa, la ville la plus contrôlée de Chine. Là est le principal enseignement de cette poussée de fièvre : malgré une implacable répression, que le dalaï-lama qualifie d'"inimaginable", malgré une politique de sinisation brutale qui pourrait un jour rendre les Tibétains minoritaires sur leur sol, des moines bravent la peur pour interpeller la communauté internationale. Ce courage mérite d'être salué.
La partie, hélas, s'annonce périlleuse. Pour le régime, le Tibet constitue un enjeu stratégique sur lequel il ne fléchira pas. Il y a fort à parier qu'au lendemain de ces troubles il jouera sur une corde nationaliste à laquelle la population chinoise est extrêmement sensible. Nombre de Chinois, et pas seulement ceux qui soutiennent le PCC, ont du mal à s'affranchir d'une vision paranoïaque de l'histoire. Ils sont convaincus que l'Occident conspire afin d'entraver l'essor de la Chine, jadis humiliée, aujourd'hui renaissante. Il faut qu'ils comprennent qu'une puissance n'est grande que si ses minorités souhaitent l'intégrer sur une base volontaire, et non forcée.
Il faudrait qu'un jour que les états du globe se penchent sur cette question, car entre Taiwan et le Tibet la Chine n'est pas dans ces droits.
Et au vu des événements j'ai bien peur que ca parte en chaos et qu'on revive les événements Birmains. Et ca serait dommage ><.
Ce serait à mon sens la pire connerie à faire que de boycotter les JO car les chinois estimeraient les tibétains responsables de l'échec des JO et le leur ferait payer très cher...
La France évite de critiquer la Chine à propos du Tibet
LE MONDE | 21.03.08 | 14h26
ans ce qui apparaît comme un souci de préserver son "partenariat stratégique et global" avec Pékin, la France a adopté, face aux événements du Tibet, une attitude en retrait par rapport à d'autres pays européens. Paris n'a pris aucune mesure concrète pour protester contre la pire vague de répression menée par les forces de l'ordre chinoises dans la "région autonome" depuis deux décennies. Un important déploiement militaire se poursuivait, vendredi 21 mars, au Tibet. Le bilan des violences de la semaine écoulée s'élèverait à plusieurs dizaines de morts.
Accédez à l'intégralité de cet article sur Lemonde.fr
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/03/21/la-france-evite-de-critiquer-la-chine-a-propos-du-tibet_1025965_3216.html
L'Occident demande à Pékin de "tuer avec retenue" au Tibet, accuse Juppé
le 25/3/2008 à 20h49 par AFP
Les "responsables occidentaux" demandent à la Chine de "tuer avec retenue" au Tibet, accuse l'ancien Premier ministre Alain Juppé, alors que le président Nicolas Sarkozy a appelé lundi Pékin à la "retenue" après les violences dans cette province.
"Le premier mouvement, devant la répression sanglante des manifestations au Tibet par les autorités chinoises, c'est tout naturellement la révolte et la condamnation", écrit l'ex-ministre des Affaires étrangères dans un message mis en ligne lundi soir sur son blog.
"Peut-on imaginer cas plus flagrant de violation des libertés fondamentales d'un peuple opprimé depuis des décennies?", lance-t-il.
"Et qu'entendons-nous dans la bouche des responsables occidentaux, politiques ou diplomates, de Washington ou New York à Bruxelles en passant par à peu près toutes les capitales européennes ? Un appel à +la retenue+", poursuit-il. "En somme, nous demandons au pouvoir de Pékin de +tuer avec retenue+!".
"Je suis ébranlé quand je vois l'allant que certains mettent aujourd'hui à pratiquer cette +realpolitik+ qu'ils fustigeaient tant hier. Il y a des grâces d'état. Des disgrâces aussi", souligne le maire de Bordeaux.
"Sans doute est-il facile de prononcer les paroles justes quand on n'a pas la charge des intérêts d'un peuple. Mais la Chine est si riche!", ajoute M. Juppé.
"Aurais-je cédé, moi aussi, au +bon sens+? Je n'en sais rien. Il faut donc faire preuve d'humilité. Mais les Tibétains meurent", conclut-il.
Les chinoiseries de l’ambassade de France à Pékin
le 25/3/2008 à 16h34 par Lara Mace (bakchich.info)
Le 21 mars dernier, le service de presse de l’ambassade de France en Chine faisait part sur son site web de son admiration pour la couverture des émeutes au Tibet par les médias chinois…
Fidèle au poste, le service de presse de la vénérable ambassade de France en Chine a pondu, le 21 mars, une lettre d'information consacrée à la couverture des émeutes au Tibet par les médias chinois. Vaste programme. Si la description des articles de presse et images diffusées à la télévision est conforme à la réalité, l'analyse de l'ambassade dérape, elle, en beauté. La position officielle de la France a beau être « filer doux avec l'ami chinois », rien n'obligeait la représentation diplomatique à s'extasier de la sorte devant la nouvelle « communication de crise » de Pékin.
Après avoir rappelé à juste titre que la CCTV, la télé nationale chinoise, figure parmi les premières à avoir diffusé des images triées des émeutes, l'ambassade passe vite sur les commentaires accusant « la clique [1] du Dalaï Lama » d'avoir fomenté les troubles, avant de s'embourber. Pour de bon. En clair dans le texte : « en choisissant de montrer autant, il semble que celui-ci [le régime chinois] ait résolument pris le risque que les émeutes s'étendent par mimétisme. (…) Elles [les images de la télé chinoise] étaient par ailleurs moins terrifiantes que celles qu'on pouvait voir dans le reste du monde sur les télévisions ou sur internet. » Brrrr… Et la cerise sur le gâteau : « il y avait ainsi quelque audace sur le plan intérieur à publier ces images. Un tel niveau de transparence était en tout cas inédit. »
À ce stade, c'est plutôt l'internaute français expatrié en Chine qui doit trouver inédite la prose de son ambassade. Mais poursuivons, le reste vaut son pesant d'or…
Suffoquant d'admiration devant l'audace de la stratégie de communication chinoise, la vénérable représentation tricolore se devait d'en remettre une couche : « quelle que soit l'interprétation que l'on a des évènements, il faut donc constater que l'opinion publique chinoise a depuis le 20 mars librement accès à la plupart de l'information visuelle que l'on peut voir par ailleurs dans le reste du monde. » Bien entendu, à part une petite allusion au site de partage de vidéos YouTube devenu « soudain inaccessible depuis la Chine », par l'opération du saint-esprit sans doute, pas un mot sur les censures intermittentes dont ont été victimes des médias tels que la BBC ou CNN.
LIBERTÉ D'EXPRESSION À TOUS CRINS SUR INTERNET
Même topo pour le traitement des émeutes sur le Net par les principaux sites chinois. Après avoir osé rappeler que les évènements au Tibet ont déferlé avec un brin de retard sur le web chinois, l'ambassade de France à Pékin se presse de chanter les louanges du « vent libéral » qui « a soufflé sur l'internet chinois » où « on a pu y lire des commentaires pour le moins audacieux » ! Des messages qui l'étaient parfois, comme celui-ci qui a visiblement échappé à la censure : « suivons l'exemple du peuple tibétain ! Respect au peuple tibétain ! ». Ou encore « avant, je ne regardais jamais les actualités politiques. Mais à midi j'ai vu le premier ministre Wen qui rencontrait des journalistes étrangers. Je trouve que c'est très excitant. J'ai soudain l'impression d'être fier d'être chinois ». Et l'ambassade de France est-elle fière d'elle ?
www.bakchich.info
Retrouvez cette revue de presse sur le site de l'ambassade
Tibet: Sarkozy n'exclut pas l'éventualité d'un boycott aux JO
Le président français Nicolas Sarkozy évoque pour la première fois l'éventualité d'un boycott aux JO de Pékin, estimant que "toutes les options" étaient "ouvertes" à ce sujet. Un changement de ton radical.
Nicolas Sarkozy devant le stade oympique de Pékin fin 2007 L'entourage du président a ensuite précisé que M. Sarkozy s'exprimait à propos de la cérémonie d'ouverture et non sur l'ensemble de la compétition des Jeux.
"Toutes les options sont ouvertes, mais j'en appelle au sens de la responsabilité des dirigeants chinois", a déclaré M. Sarkozy, interrogé sur un boycott des Jeux lors d'une visite à Tarbes (sud-ouest).
"Je veux que le dialogue commence et je graduerai ma réponse en fonction de la réponse qui sera donnée par les autorités chinoises", a souligné le chef de l'Etat. "Je pense que c'est comme cela qu'il faut réagir, si on veut obtenir des résultats", a-t-il ajouté.
"Je n'ai jamais mis mon drapeau dans ma poche", s'est défendu M. Sarkozy accusé de tiédeur dans ses critiques vis-à-vis de la Chine par l'opposition et des ONG en France.
"Ce que je veux, c'est qu'on obtienne aujourd'hui des résultats", a-t-il insisté: "Cette stratégie que je propose, elle est ferme sur les droits de l'Homme et elle peut aboutir à des résultats".
"Toutes les options sont sur la table", a-t-il enfin répété: "Aux Chinois de voir ce qu'ils entendent faire des propositions que j'ai faites au nom de la France".
La "répression" chinoise au Tibet "n'est pas supportable", avait déclaré auparavant le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, tout en réaffirmant que la France n'était pas favorable à un boycott des jeux Olympiques.
Lundi, M. Sarkozy s'était publiquement exprimé sur le Tibet pour la première fois depuis le début, il y a dix jours, des violences dans cette région, appelant son homologue chinois Hu Jintao à "la retenue et à la fin des violences par le dialogue". Les appels à un boycott aux JO de Pékin se sont multipliés en France ces derniers jours.
France Télévision pourrait ne pas couvrir les JO si Pékin censure
Le patron des sports de France Télévisions, Daniel Bilalian, a assuré mardi que le groupe public pourrait "ne pas couvrir" les Jeux Olympiques de Pékin en août si la Chine décidait de "censurer" d'éventuelles manifestations.
Aujourd'hui la Chine(http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-france-television-pourrait-ne-pas-couvrir-les-jo-si-pekin-censure-6216.asp?1=1)Citation France Télévision pourrait ne pas couvrir les JO si Pékin censure
Le patron des sports de France Télévisions, Daniel Bilalian, a assuré mardi que le groupe public pourrait "ne pas couvrir" les Jeux Olympiques de Pékin en août si la Chine décidait de "censurer" d'éventuelles manifestations.
Le témoignage de la jeune française fait sacrément peur... :oh:
Pendant ce temps, à Paris, la Flamme aurait été éteinte(http://www.rmc.fr/edito/sport/40987/la-flamme-serait-eteinte-/).
Je viens de voir des images et il a l'air d'y avoir un sacré bordel, en tout cas...
JO Pékin 2008 - La flamme éteinte "pour des raisons techniques"
flamme paris jeux olympiques
La flamme olympique à l'abri dans un bus a été éteinte pour des raisons techniques, à Paris, le 7 avril 2008
Après de nombreux incidents entre forces de l'ordre et militants pro-tibétains, la flamme olympique a été montée dans un bus, où elle a été éteinte.
Un drapeau noir sur lequel des menottes figurent les anneaux olympiques a été déployé au premier étage de la tour Eiffel.
La flame-war du jour : quand le monde occidental menace de boycotter les JO, la police pekinoise s'en prend aux fils d'expats' dans le quartier des ambassades.(http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-operation-musclee-de-la-police-chinoise-dans-le-quartier-des-bars-de-pekin-6443.asp?1=1)
Pendant ce temps, à Paris, la Flamme aurait été éteinte(http://www.rmc.fr/edito/sport/40987/la-flamme-serait-eteinte-/).
La flame-war du jour : quand le monde occidental menace de boycotter les JO, la police pekinoise s'en prend aux fils d'expats' dans le quartier des ambassades.(http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-operation-musclee-de-la-police-chinoise-dans-le-quartier-des-bars-de-pekin-6443.asp?1=1)
En gros, on dirait que certains ne realisent pas dans quel pays et regime ils vivent...
Sitôt repartie, sitôt prise d'assaut. Sur la rive droite au niveau du quai Saint-Exupéry, dans le XVIe arrondissement, une demi-douzaine de personnes ont en effet tenté peu après 14 heures d'éteindre la flamme avant d'être écartés par les forces de l'ordre
Faudrait leur enlever les JO à ces abrutis tiens, ça leur ferait les pieds :thumbdown2:
La France a illustré une nouvelle fois ce week-end sa difficulté à concilier droits de l'homme et réalisme diplomatique dans la crise du Tibet, en maintenant la menace de boycotter la cérémonie d'ouverture des JO à Pékin tout en démentant vouloir poser des "conditions" à la Chine.
(Publicité)
Une interview de la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme Rama Yade publiée par le quotidien Le Monde, dans laquelle elle évoquait pour la première fois des "conditions" à la venue à Pékin du président Nicolas Sarkozy -qui présidera alors l'Union européenne- et le démenti qui a suivi, ont alimenté les critiques de l'opposition sur une "cacophonie gouvernementale".
Cette polémique intervient alors que la flamme olympique doit passer lundi à Paris et que l'organisation de défense de la presse Reporters sans frontières prévoit à cette occasion des actions "spectaculaires".
Interrogée pour savoir ce qui pourrait conduire M. Sarkozy à boycotter la cérémonie d'ouverture des JO, Rama Yade avait déclaré, selon Le Monde : "Trois conditions sont indispensables pour qu'il s'y rende : la fin des violences contre la population et la libération des prisonniers politiques, la lumière sur les événements tibétains et l'ouverture du dialogue avec le dalaï lama".
Peu après, Rama Yade a assuré dans un communiqué que "le terme de +conditions+ n'a pas été employé". De son côté, Le Monde a souligné "avoir fidèlement retranscrit les propos de Rama Yade".
Le chef de la diplomatie Bernard Kouchner et le porte-parole du gouvernement Luc Chatel ont ensuite dû monter au créneau pour mettre un terme aux spéculations sur un changement de position de la France.
Pour Paris, qui propose de faciliter un dialogue entre Pékin et le dalaï lama, "ce serait vraiment torpiller une éventuelle participation au dialogue que de poser des conditions", a expliqué le soir même M. Kouchner.
"JO : la grande pagaille. Le couac de Rama Yade", a titré l'hebdomadaire le Journal du Dimanche, estimant que "la participation ou pas de Nicolas Sarkozy à la cérémonie d'ouverture des JO a semé une belle pagaille gouvernementale".
"En langage maoïste, on dirait que c'est la lutte de plusieurs lignes à l'intérieur du gouvernement", a ironisé le député européen Daniel Cohn-Bendit (Verts).
Le député Noël Mamère (Verts) a invité la secrétaire d'Etat à "réfléchir à la question de la démission", après avoir été "obligée d'en rabattre sur ordre de l'Elysée".
C'est après avoir été accusé d'adopter un profil bas face au géant économique chinois que M. Sarkozy s'était décidé, le 25 mars, à laisser planer la menace de boycott de la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin.
Il avait promis dès le soir de son élection en mai 2007 que "la France sera aux côtés des opprimés du monde".
M. Kouchner, l'ancien "french doctor" et avocat du "droit d'ingérence humanitaire", censé incarner cette volonté de rupture en matière des droits de l'homme, est régulièrement pris à partie.
L'opposition de gauche, dont il est issu, ironise sur le "fossé" entre ses plaidoyers actuels pour une diplomatie "réaliste" et ses engagements militants d'autrefois.
En mars, il avait argumenté : "Quand on fait de la politique extérieure avec des pays aussi importants que la Chine, évidemment quand on prend des décisions économiques, parfois c'est aux dépens des droits de l'homme, ça c'est le réalisme élémentaire".
Mais, entre droits de l'homme et réalisme, la France semble avoir du mal à choisir. Jeudi, dans une déclaration commune, Bernard Kouchner et Rama Yade appelaient la Chine à envisager "une remise de peine" pour le dissident chinois Hu Jia, sans demander sa libération, contrairement à d'autres pays européens.
Deux jours plus tard, dans l'interview du Monde, Rama Yade déclarait : "Nous demandons la remise en liberté immédiate de Hu Jia".
Ségolène Royal estime dans un entretien au JDD qu'il est "encore temps de menacer de boycotter les JO", avant de prédire un "pic de la répression et des assassinats" en Chine pendant l'événement sportif international.
(Publicité)
"Il est encore temps de menacer de boycotter les JO", affirme l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle, dubitative de l'intérêt d'un boycott de la seule cérémonie d'ouverture.
"A quoi cela rime? On ne va pas aller à la cérémonie, puis participer aux compétitions sportives", pointe-t-elle.
Selon elle, "les brassards, les drapeaux, les banderoles, c'est mieux que rien, mais c'est se donner bonne conscience à peu de frais".
Mme Royal se dit "convaincue que le pic de la répression et des assassinats aura lieu pendant les JO". "Les Chinois vont aller jusqu'à narguer les démocraties", prévient-elle.
Et de conclure sur un appel à la fermeté: "Quand on est très fort sur des valeurs, cela bouge. Quand on fait preuve de lâcheté, la force va à la dictature". AP
Mais je me demande si on comprend bien tout les enjeux et si on peut parler en connaissance de cause sur le Tibet.
Je veux dire, la majorite des militants de RSF ne sait sans doute meme pas le placer sur une carte... Ca fait un peu surfait et bobo parisien comme "evenement", si vous voulez mon avis.
De plus, d'après ce que j'ai compris, le parcours de la flamme n'existe que depuis 40 ans...
Lors du choix des JO de 2008, j'ai tapé mon scandale (de manière de toutes façons anecdotique puis que je ne représente rien sauf moi même) car une fois de plus, on baffouait l'idéal olympique. Rétrograde ? Xénophobe ? A rétrograde, je réponds qu'il faut savoir, si l'idéal olympique n'existe pas, la charte olympique n'existe pas, il faut le dire clairement, et non donc décider "en fonction de ça". Il est vrai que les temps actuels font que la politique et le commerce sont les deux paradigmes obligatoires avant tout autre. Mais dans ce cas, que celà soit explicité. Je rappelle, encore une fois, que "c'est l'esprit et l'amour du sport" censé animer ceux qui choisissent. Bien sûr, c'est hypocrite. Mais être rétrograde, ce serait plutôt continuer d'agiter des "valeurs" au peuple et choisir selon des intérêts bien différents, ça c'est moins original qu'être "honnête". Quant à la xénophobie, on peut ajouter cet épouvantail dans toutes les circonstances du monde... Donc bon, c'est hors de propos.
Il n'y a que les médias (eux aussi sponsors de l'évènement... En toute indépendance de la presse naturellement) pour vanter "l'esprit olympique" et tout le toutim. Dans les arrières-cuisines, c'est le fric, le dopage, et parfois les épreuves arrangées.
Bref, derrière la façade proprette que veut présenter le CIO, il se dégage de la sortie de service une sévère odeur de pourriture. Mais bon, peu importe, puisque ça rapporte beaucoup à certains.
Le salbutamol est très utilisé dans tous les sports : environ 70 % des sportifs des JO de Lillehammer, en 1994, avaient un certificat médical qui les autorisait à prendre ce médicament afin de soigner leur asthme [2],[3] (de même que 87 % des sprinteurs aux JO d’Atlanta, alors qu’il n’y a que 2,7 % d’asthmatiques dans la population globale) ; on retrouve les mêmes proportions dans de nombreux autres sports, dont le cyclisme. Elle permet d'améliorer le passage de l'oxygène dans le sang, et donc d'en apporter plus aux muscles.
Si je suis d'accord avec tout ce qui précède dans ton post, en revanche ce passage m'a un peu laissé songeur. Ou sont les sources pour de telles affirmations? Qu'en sais-tu finalement, des epreuves arrangees, du dopage?
La Chine appelle ses habitants à réfréner leurs ardeurs patriotiques
La Chine a appelé ses habitants à réfréner leurs ardeurs patriotiques, pour la première fois depuis le début d'une campagne d'attaques dirigées contre des marques, produits et médias occidentaux en raison de la crise tibétaine.
Dans un commentaire diffusé jeudi soir, l'agence officielle Chine Nouvelle estime que "les actions viles de certains Occidentaux ont provoqué une vive colère du peuple chinois et une forte ferveur patriotique".
"L'appel au boycott des produits français est l'expression simple de ce patriotisme populaire", relève l'agence, qui appelle cependant au calme.
"La ferveur patriotique doit être canalisée de manière rationnelle et doit se transformer en action efficace", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement chinois et ses médias ont lancé des attaques répétées contre la couverture qualifiée de "biaisée" des événéments au Tibet et dans les régions environnantes.
Des internautes ont également lancé des campagnes contre des entreprises françaises, en particulier le groupe de distribution Carrefour très présent en Chine, après le fiasco de la flamme à Paris et les menaces du président Nicolas Sarkozy de boycotter la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques.
Vendredi, les boites mail de médias étrangers, dont l'AFP, étaient inondées de courriels, en chinois, anglais ou français, rédigés de la même manière, avec de nombreuses fautes d'orthographe.
"Comme un chinois, je suis très faché, mais cela m'èdonne le plus c'est votre reportages déformatrices des faits des émeutes en TIBET et les préjugés des médias occidentaux pour la Chine et les chinois", indique notamment ce message.
Certains de ces courriels ont des intitulés insultants et agressifs.
Lors du mouvement anti-japonais de 2005, le gouvernement avait laissé dans un premier temps se propager des manifestations, normalement interdites en Chine. Il avait permis à des sites internet de s'en prendre violemment aux intérêts japonais avant d'y mettre un terme par peur, notamment, que des actions ne soient dirigées contre lui.
Il est désormais impossible de faire un visa chinois à Hong-Kong
C'était une des astuces bien connues de ceux qui aiment la Chine ou qui y vivent. Dans l'ancienne colonie anglaise, on pouvait obtenir son visa pour la Chine en quelques heures. C'est terminé, vient de décider l'administration.
Depuis plusieurs semaines, les difficultés pour obtenir un visa pour la Chine se multiplient. Une nouvelle décision rend la procédure encore plus compliquée.
"Les demandes de visa sont en augmentation considérable et le délai d'obtention demande plus de temps. Si vous ne résidez pas ou ne travaillez pas à Hong Kong de façon permanente, vous êtes priés de de demander un visa pour la Chine à l'Ambassade ou au Consulat de votre pays de résidence. Vous êtes les bienvenus en Chine pour faire du tourisme, des affaires et pour les jeux Olympiques".
Ce communiqué laconique du service des visas chinois basé à Hong Kong risque de changer la vie de beaucoup d'étrangers en Chine.
Etudiants, touristes ou détenteurs du fameux visa F ne pourront donc plus prolonger ou renouveler leurs visas depuis Hong Kong. Ils devront effectuer les démarches depuis leur pays d'origine.
" C'est une véritable catastrophe, mon visa expire le 1er juin, je comptais aller à Hong Kong pour au moins avoir un visa touriste d'un mois " s'inquiète Nathalie qui comme beaucoup de Français en Chine, ne sait plus quoi faire pour faire face aux nouvelles consignes très strictes que la Chine a mise en place.
" C'est le coup de grâce, comment va-t-on faire, cela veut dire que nous devons quitter la Chine avant les JO ?" s'interroge Philippe, détenteur d'un visa F.
Tous les consulats étrangers étaient déjà pris d'assaut par leurs ressortissants qui sont confrontés aux dernières restrictions. Mais ils n'avaient aucune solution à proposer à part celle de se rendre dans un pays proche ou à Hong Kong pour prendre un visa touriste, valable 30 jours, à renouveler tous les mois jusqu'à la fin des jeux Olympiques, dans l'espoir que la Chine soit moins sévère, une fois l'événement sportif terminé.
Cette nouvelle règle met fin à cette possibilité de renouveler son visa a frais réduits. Elle révèle aussi la volonté très claire de la Chine de réduire les possibilités de séjour des étrangers sur son territoire.
De toute façon la majorité des chinois, c'est des gros paysans :o
Lors du mouvement anti-japonais de 2005, le gouvernement avait laissé dans un premier temps se propager des manifestations, normalement interdites en Chine. Il avait permis à des sites internet de s'en prendre violemment aux intérêts japonais avant d'y mettre un terme par peur, notamment, que des actions ne soient dirigées contre lui.
Autant je suis plus ou moins d'accord avec l'avis de la plupart des membres ici présent en ce qui concerne le Tibet, les droits de l'homme etc... (Je ne réagis pas, parceque j'ai une opinion un peu plus à "l'ouest".) mais en ce qui concerne le Japon, là non. Je reste de marbre.
Autant, je n'approuve pas ce patriotisme chinois en ce qui concerne le boycott des produits Français autant pour le Japon je les comprends.
Le problème avec le Japon n'avait strictement rien à voir ni avec le Tibet, ni avec les problèmes de droits de l'homme en Chine. A mon humble avis, n'importe quel Chinois qu'il soit pro-gouvernement ou pas est en droit de réclamer une politique étrangère un peu plus "honnête" de la part du Japon. Sérieux, qu'ils aillent se faire mettre les Japonais sur ce coup. sleeping Qu'ils aillent plutôt faire une relecture de leurs livres d'histoire avant de réclamer quoique ce soit (genre les îles Kourilles... whistling2 ).
Donc, que le gouvernement Chinois laisse faire pour les manif' anti-Japonaise ça me pose aucun problème. bah
En ce qui concerne les visas... Il est où le problème? Tu y vas en tant que touriste non?
Arrivée mouvementée de la flamme olympique au Japon
La torche est arrivée à l'aéroport de Tokyo Haneda tôt le matin en provenance d'Australie, avant d'être convoyée jusqu'à la cité montagneuse de Nagano où un relais sera organisé samedi. Mais déjà des incidents ont eu lieu.
La flamme olympique a poursuivi vendredi son périple mouvementé par une étape japonaise à Nagano (centre), où elle a été accueillie par des centaines d'adeptes chinois et japonais du mouvement spirituel Falungong qui ont crié leur hostilité au Parti Communiste chinois.
Des centaines d'adeptes du mouvement d'inspiration bouddhiste Falungong, interdit en Chine depuis 1999, attendaient l'arrivée du bus transportant la flamme et ont manifesté dès son arrivée à Nagano.
(http://img.aujourdhuilachine.com/media/photo/flamme%20japon.jpg)
"Arrêtez les crimes du Parti Communiste chinois", proclamait une banderole brandie par les manifestants vêtus des T-shirts jaunes du mouvement, surveillés de près par la police.
En fin d'après-midi, un Japonais affirmant être un apprenti moine a été arrêté en possession d'un poignard muni d'une lame de 30 à 40 cm et d'une note affirmant son opposition au passage de la torche dans la ville qui a accueilli les Jeux Olympiques d'hiver en 1998.
Après les nombreux incidents qui ont jalonné le parcours international de la flamme, les autorités japonaises qui tentent d'améliorer leurs relations avec la Chine se sont engagées à "empêcher toute action illégale" contre le passage de la torche.
Le relais de 18,7 km organisé dans la ville hôte des Jeux olympiques d'hiver de 1998 va être placé sous haute protection, avec quelque 3.000 policiers mobilisés, dont une centaine escorteront chacun des coureurs tout le long du parcours.
Le départ, une pause à mi-parcours et la fin du relais seront fermés au public pour des raisons de sécurité, ont annoncé jeudi les autorités qui avaient plus tôt déjà annulé un concert prévu en fin de parcours.
Des manifestations sont toutefois prévues tant du côté des pro-tibétains que des pro-Pékin.
Côté chinois, l'Association des étudiants chinois au Japon a annoncé la venue à Nagano de 1.000 à 2.000 personnes pour "soutenir les JO de Pékin" qui se tiendront au mois d'août.
Des partisans du Tibet ont prévu de petits rassemblements sur le parcours de la torche, avec drapeaux tibétains.
Le Français Robert Ménard, de l'association Reporters Sans Frontières (RSF), qui avait perturbé la cérémonie d'allumage de la flamme en Grèce et surtout son parcours dans les rues de Paris, est arrivé vendredi à Tokyo, attendu par une horde de journalistes et de pied ferme par les services d'immigration.
"Les autorités japonaises m'ont demandé de signer une déclaration sur l'honneur m'engageant à respecter les lois japonaises", a-t-il déclaré à son arrivée.
"Après la Grèce, Londres, Paris et San Francisco, je voulais venir dans la dernière grande démocratie où on peut dire quelque chose", a-t-il dit à son arrivée à Tokyo.
"Nous serons habillés avec nos T-shirts (aux anneaux-menottes) et on espère être autorisés à déployer notre banderole. Mais on fera très attention de se tenir loin des groupes d'extrême-droite", a relevé M. Ménard. Plusieurs organisations extrémistes japonaises, hostiles à la Chine, ont l'intention de se rendre à Nagano.
Evoquant les incidents survenus, selon lui, en raison de l'omniprésence des policiers de l'armée chinoise lors du passage de la flamme, en particulier à Paris, il a déclaré "apprécier que les autorités japonaises aient dit que la sécurité, c'était leur affaire".
"J'espère que la police japonaise respectera aussi d'autres drapeaux (que ceux de la Chine) contrairement à la police française", a-t-il dit. Les policiers français arrachaient les drapeaux tibétains des mains des manifestants lors du passage de la flamme
M. Ménard sera samedi à Nagano pour "manifester pacifiquement" et espère être autorisé à déployer la célèbre banderole de RSF montrant des anneaux olympiques en forme de menottes.
Par ailleurs, une oraison funèbre pour les victimes, tibétaines et chinoises, des émeutes et de la répression survenues en mars au Tibet se déroulera samedi au temple bouddhiste Zenkoji de Nagano, qui a renoncé à servir de point de départ au relais en solidarité avec les Tibétains (note de tinou : et qui a ensuite subi des actes de vandalisme).
Des incidents parfois violents ont émaillé le périple mondial de la torche, en particulier à Londres et Paris, braquant les projecteurs sur la situation au Tibet et sur la politique répressive du régime communiste chinois.
Des villes entières rasées en Chine, après le séisme
Plusieurs villes ont été "rasées" autour de l'épicentre du séisme dans le sud-ouest de la Chine, et plus aucun bâtiment ne tient debout, a annoncé mercredi un responsable de la police armée, cité par les médias chinois.
Quelques intants plus tôt, les autorités avaient annoncé qu'au moins 7.700 personnes sont mortes dans la ville de Yingxiu, située sur l'épicentre du séisme qui a ravagé lundi la province du Sichuan (sud-ouest), a annoncé mercredi l'agence Chine Nouvelle citant les autorités locales.
Seules 2.300 personnes sur les plus de 10.000 qui vivaient à Yingxiu ont survécu à la catastrophe, a déclaré He Biao, secrétaire général adjoint de la préfecture d'Aba, cité par l'agence.
Parmi les survivants, plus de 1.000 sont grièvement blessés, a ajouté Chine Nouvelle. "La situation à Yingxiu est encore pire que ce que l'on craignait", a dit un autre responsable, citant trois vice-gouverneurs ayant pu se rendre à Yingxiu et fournir quelques informations mercredi matin, avant que la communication téléphonique ne soit coupée.
Ces vice-gouverneurs ont dû gagner Yingxiu à pied, par des chemins périlleux et escarpés, selon la même source, la route reliant le bourg à Dujiangyan étant coupée.
Cette situation ralentit les opérations de secours, déjà compliquées par les mauvaises conditions météorologiques sur la province.
L'armée et les sauveteurs tentent toujours de s'approcher par air, par voie fluviale ou par la route, des zones ravagées par le violent séisme d'une magnitude de 7,9 qui a démoli des écoles, des habitations et des usines, lundi en plein après-midi.
Les télévisions ont montré des images de bâtiments effondrés, de routes coupées en deux, de pans entiers de montagnes écroulés, et de survivants s'extirpant des débris.
En signe de deuil national, les organisateurs des jeux Olympiques ont décidé de réduire au minimum les festivités entourant le relais de la flamme olympique à travers le pays.
Le président américain George W. Bush et son homologue chinois Hu Jintao ont discuté au téléphone mardi du séisme et M. Bush a offert à la Chine toute l'aide nécessaire, a rapporté la télévision nationale chinoise. La Maison Blanche a annoncé le déblocage d'une aide initiale de 500.000 dollars pour les victimes du séisme.
La province la plus touchée par la catastrophe est le Sichuan, où le dernier bilan s'établissait à plus de 12.000 morts confirmés et au moins 9.400 ensevelies sous les décombres.
Mais les chiffres vont certainement continuer à s'alourdir au fur et à mesure que les secours découvrent l'étendue de la catastrophe.
Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a reconnu que la situation était pire que les premières estimations, alors que des répliques continuent à secouer la région.
"A l'heure actuelle, nous rencontrons beaucoup de difficultés dans les opérations de secours", a-t-il dit lors d'une réunion de crise au centre des secours de Dujiangyan. "Nous ne pouvons pas compter seulement sur les équipes médicales de la province du Sichuan, nous avons besoin que des équipes arrivent de l'extérieur", a ajouté M. Wen, cité par la télévision nationale.
Des milliers de personnes sont portées disparues, probablement ensevelies sous des tonnes de décombres, et les besoins en nourriture, médicaments et équipements de premiers secours sont urgents.
Dans la ville de Mianzhu (Sichuan), où au moins 3.000 personnes ont trouvé la mort, les secouristes tentaient de soulever des morceaux de béton et des poutrelles d'acier afin de découvrir des survivants dont les voix s'élevaient des décombres. "Mon jeune frère est là-dessous", a confié Li, 42 ans, alors que sa belle-soeur pleurait à chaudes larmes devant un monceau de débris de ce qui était autrefois une succursale de la Banque de Chine. "Nous n'avons pas dormi, nous sommes restés ici à regarder toute la nuit", a-t-il dit, les yeux rougis par le manque de sommeil.
Selon des responsables de la petite ville de Mianyang, proche de l'épicentre, 3.629 personnes ont été tuées et 18.645 personnes seraient ensevelies sous les décombres.
Dans le district de Wenchuan, site de l'épicentre du séisme, au moins 500 personnes ont péri.
Environ un millier de collégiens et professeurs sont également décédés ou portés disparus après l'effondrement de leur collège du district de Beichuan, au nord-est du district de Wenchuan. Plus de 80% des constructions se sont écroulées, selon des responsables de Beichuan. "Le nombre de morts ou disparus est estimé à plus de 1.000" dans cette école, a affirmé Chine Nouvelle.
De nombreux enfants, qui étaient en classe à l'heure de la secousse, font partie des victimes.
A Dujiangyan, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Wenchuan, des responsables du collège Xiang'e ont estimé que moins de 100 des 420 enfants de l'établissement devaient avoir survécu à l'effondrement de l'école. "J'ai tout perdu. Ma maison et ma mère", a témoigné un habitant de la ville, Wen Xiaoping, figé devant le cadavre de sa mère extraite des débris.
A Shifang, une ville entre Chengdu et Wenchuan, environ 500 personnes sont mortes et 3.000 blessées tandis que 2.000 ont été ensevelies.
Toujours dans le Sichuan, deux usines de produits chimiques se sont effondrées, ensevelissant des centaines d'employés et conduisant à l'évacuation de 6.000 riverains, a indiqué l'agence officielle.
Dans la même province, 37 touristes, dont la nationalité n'a pas été précisée, et qui voyageaient en bus, sont morts dans un glissement de terrain.
Plus de 50.000 soldats ont été mobilisés pour participer aux recherches, mais les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région ralentissent le travail des secouristes et l'acheminement de produits de première nécessité.
Ce séisme est le plus grave qu'ait connu la Chine depuis celui de Tangshan, proche de Pékin, en 1976, qui avait fait 242.000 morts selon un bilan officiel.
Séisme au Sichuan : plus d’écoles effondrées que de bâtiments officiels
Le très grand nombre de victimes parmi les écoliers et collégiens, ensevelis dans les décombres de leur établissement, provoque une polémique dans l’opinion
Afficher l'image Une école effondrée à Mianzhu
Une école effondrée à Mianzhu
Dans les villes et bourgs ruraux assez proches de l'épicentre du séisme, un grand nombre d'établissements scolaires se sont effondrés provoquant de nombreuses victimes parmi les enfants et adolescents.
Les chiffres ne sont pas encore connus, mais doutes et mises en causes commencent à s'élever dans l'opinion publique. Hier, lors de la conférence de presse du Conseil d'Etat, une journaliste du China Daily, le quotidien officiel en langue anglaise, a posé clairement la question: "pourquoi tant d'écoles effondrées et si peu de bâtiments gouvernementaux ?".
Et sur les forums et les blogs de l'Internet chinois, la polémique s'étend.
La télévision centrale a abondamment couvert l'effondrement du bâtiment du collège de Juyuan dans l'agglomération de la ville de Dujiangyan.
900 élèves ont été emprisonnés sous les décombres et 60 victimes déjà dénombrées. Le Premier Ministre s'est rendu sur les lieux et tenté vainement d'apaiser les familles.
Dans les localités voisines, plusieurs bâtiments scolaires se sont également effondrés. Mais ce que ne dit pas la télévision chinoise, c'est que la colère est rapidement montée parmi les parents d'élèves du collège de Juyuan comme le rapporte un journaliste du quotidien anglais The Guardian .
De vieux bâtiments de plus de vingt ans ont résisté, tandis que le collège construit il y a seulement dix ans s'est effondré d'un bloc, ne laissant aucune chance aux enfants. La corruption des cadres locaux a été mise en cause : « Ce n'est pas un désastre naturel, c'est une catastrophe due aux hommes. Ils ont de l'argent pour s'offrir prostituées et concubines mais pas pour construire une bonne école pour nos enfants…C'est une construction en tofu… ».
L'éducation rurale sous financée
70 % des 193 millions d'élèves des écoles primaires et des collèges de Chine vivent dans les campagnes. Pourtant, le fossé grandissant entre les villes et les campagnes est flagrant dans le domaine de l'éducation.
Professeurs sous-payés, écoles délabrées sont monnaie courante. Mais ces dernières années, les autorités centrales ont fait de gros efforts pour améliorer la situation.
La scolarité est devenue gratuite dans les provinces pauvres de l'Ouest et des fonds importants destinés aux infrastructures ont été débloqués.
D'après le rapport de mars 2008 du gouvernement « La trésorerie nationale a débloqué des fonds spéciaux destinés à la réfection des locaux délabrés dans plus de 22 000 écoles secondaires et primaires rurales et à la construction de quelque 7000 écoles... ».
Corruption endémique
C'est certainement insuffisant pour réparer des décennies d'abandon, mais l'obstacle majeur, c'est la corruption endémique des cadres locaux.
L'argent est débloqué par Pékin ou par les provinces,certes, mais quelle est la part réellement employée sur le terrain ? La construction est un terrain facile pour la corruption et la presse chinoise dénonce régulièrement le problème des « constructions en fromage de soja » : en plus des bakchich et appels d'offres tronqués, les cadres locaux empochent une partie des fonds alloués par l'Etat en rognant sur la qualité des constructions.
Le porte-parole du ministère des Affaires civiles a beau jeu de répondre que ces effondrements d'écoles ne sont dûs qu'à la violence du séisme et que certains bâtiments du Parti ont subi le même sort, il n'en reste pas moins vrai que le taux de victimes dans les écoles apparaît déjà disproportionné. En cas de désastre comme celui-ci, les maux du régime, corruption en tête, sont difficiles à dissimuler.
Le séisme, dernier signe de la malédiction qui frappe la Chine?
En Chine, les superstitions vont bon train. Après les tempêtes de neige, les incidents qui ont perturbé la flamme olympique, le séisme du 12 mai devrait résonner comme une manifestation de la colère divine.
Le tremblement de terre survenu dans le Sud-Ouest de la Chine est-il un accident ou une punition divine ? Si la question peut faire sourire ailleurs, en Chine, cette reflexion n'a rien d'incongru.
Et pour cause, dans ce régime communiste officiellement athée qu'est la Chine, les esprits ont toujours attaché une grande importances aux superstitions. En ce sens, les catastrophes naturelles ont toujours pris un sens bien particulier.
L'exemple le plus révélateur est sans doute le grave tremblement de terre survenu en juillet 1976 à Tangshan dans l'Est de la Chine. Responsable de la mort de quelque 600 000 individus, ce dramatique incident n'avait rien d'un hasard. Au contraire, il fut largement perçu à l'époque comme un signe annonciateur de la mort de Mao, survenue 2 mois plus tard, et de la fin de l'ère isolationiste dans laquelle le dictateur avait plongé la Chine. En outre, l'actualité politique fut si chargée en 1976 que les Chinois l'ont surnommée "l'année des malédictions".
Un constat qui n'a rien perdu de son actualité aujourd'hui. Car si les responsables chinois ont choisi le 8 août comme date d'ouverture des jeux Olympiques de 2008, c'est d'abord parce que le chiffre 8, "ba" en chinois, est étroitement lié à la prospérité et à la chance car proche de "fa" qui signifie "riche". En arrêtant la date du 08.08.08, les Chinois mettaient ainsi toutes les chances de leur côté.
Une intuition qui semble avoir été depuis longtemps détrompée par les événements. Après les tempêtes de neige, les incidents qui ont perturbé la flamme olympique, il est probable que le tremblement de terre survenu ce 12 mai sonne comme le dernier coup de grâce. Et si la Chine était frappée d'une malédiction? Cette réflexion n'a pas manqué de surgir dans certains esprits. " Même Dieu ne veut pas des JO" soupire, excédée, Lili après le début du décompte macabre, lundi après-midi.
Et comme si cela devait servir de confirmation, cette catastrophe est survenue exactement 88 jours avant l'ouverture des Jeux Olympiques. De quoi achever de convaincre les plus optimistes.
Et les villes les plus touchées par le séisme devaient accueillir la flamme en juin. Un relais qui sera peut-être annulé.
Les Chinois ne sont d'ailleurs pas les seuls en Asie à se livrer à ce genre de rapprochement. Dernier exemple en date, en Birmanie, avec le cyclone Nargis, interprété par beaucoup de Birmans comme une punition divine infligée à la junte pour avoir mis fin de façon sanglante à la révolte des moines en septembre dernier.
De là à ce que les problèmes qui ont touché la Chine ces derniers mois annoncent un changement de vent à Pékin, le pas est grand. Comme ils l'ont déjà montré par le passé lors des intempéries de février dernier, le président Hu Jintao et son premier ministre Wen Jiabao font tout pourmontrer leur dévouement pour la nation endeuillée.
Vi. D'ailleurs, ils sont saoulant avec l'échelle de Richter. Ca n'a aucun sens. On le voit bien dans les disparités des dégats. Je ne comprends pas pourquoi on ne prend jamais l'échelle MSK, bien plus concrète... Et utile pour que les gens comprennent.
Sinon, on définit le risque et son amplitude par la conjonction de l'aléa (évènement) et la vulnérabilité (caractéristiques physiques, humaines, sociales, infrasctructurelles)...
Depuis que tu as mis les pieds sur le territoire Joe, j'irais même jusqu'à dire que c'est ta présence qui dissuade toute plaque "tektonik" (1!1!) de faire la maline. shifty
Vue du Japon, la Chine a négligé le risque sismique
Le Japon qui est habitué aux séismes sait que les constructions nécessitent des mesures de sécurité coûteuses. La forte expansion de la Chine ne lui a pas permis de sécuriser toutes ses infrastructures. Le Monde revient sur ces pays qui font face aux catastrophes naturelles.
Afficher l'image Les bâtiments se sont effondrés à Sichuan
Les bâtiments se sont effondrés à Sichuan
Parmi les bâtiments qui ont résisté au séisme du 12 mai dans les villes du Sichuan figurent notamment des constructions japonaises, des usines et des supermarchés. Ces bâtiments sont l'objet d'examens afin de vérifier leur solidité et l'absence de danger pour les utilisateurs. Mais ces équipements, construits selon les normes nippones, sont debout et, jusqu'à présent, bien que l'on soit sans nouvelles d'un tiers des 300 Japonais résidant dans la région, on ne dénombre pas de victimes.
(...)
L'expansion a permis d'élever le niveau de vie de beaucoup de Chinois, mais elle a laissé la majorité de la population dans une situation datant d'un demi-siècle en arrière. C'est le cas de beaucoup des maisons ou des immeubles du Sichuan, aux normes antisismiques inexistantes ou insuffisantes, construits en briques sans renforcement métallique.
(...)
NORMES RENFORCÉES
L'exemple japonais montre que la réduction des risques des effets d'un séisme nécessite une longue préparation et des investissements considérables. Le Japon s'y est attaché depuis des décennies. A Kobe, en 1995, le séisme d'une magnitude de 7,3 sur l'échelle de Richter a fait 5 500 morts sur le coup, ensevelis sous les décombres de leurs maisons. Mais beaucoup de bâtiments ont résisté.
Dans cette peinture à l'huile du peintre chinois habitant à Toronto LIU Yi 刘溢, quatre jeunes filles jouent au jeu chinois traditionnel du Mah jong. Cette peinture a, depuis avril 2006, fait énormément de bruit sur Internet en Chine. Elle fut initialement intitulée "Femmes au Mah jong" . C'est lors de sa première exposition, en mars 2006 à New York, que l'artiste l'a renommé "Beijing-2008" du fait du symbolisme qui en ressort. "Les Olympiades sont appelés par les Occidentaux 'Les Jeux', et le Mah jong, est aussi un 'jeu'" explique LIU. Aujourd'hui, cette peinture est beaucoup plus connue sous son deuxième nom "Beijing-2008" en Chine.
La rédaction de Chine-informations.com vous propose la traduction et l'analyse de quelques commentaires qui reviennent le plus souvent sur cette peinture (attention : le peintre lui-même a reproduit aussi ces commentaires sur son blog, mais n'a jamais rien validé.)
En haut à gauche de la peinture, on peut observer le portrait d'un homme semblant familier, mais peu familier tout de même. Il a la barbe de Sun Yat-sen (ou Sun yaxian ou Sun zhongshan), le crâne chauve de Chiang Kai-shek (ou Jiang Jieshi) et des traits de Mao Zedong. Ce portrait symbolise les cents dernières années de l'Histoire chinoise.
A gauche de la peinture, une fille innocente et concentrée semble être ravie de son jeu. Elle est la seule véritablement concentrée. Elle esssaye d'être prudente mais apparemment ne sait pas ce qui se passe sous la table, ni le véritable danger du jeu. Elle représenterait le Japon.
La fille du milieu au premier plan, tournant le dos à l'observateur, possède trois tuiles d'"Est" symbolisant la réalité incontestable : l'émergeance de la Chine. Cependant cette fille tente de tricher avec des tuiles dissmulées derrière son pied. Ses vêtements représenteraient ses véritables pouvoirs : elle est dos nu (elle semble miséreuse) mais porte de la lingerie fine (mais ne manque en réalité de moyens).
La fille du milieu au second plan, faisant face à l'observateur semble être métissée. Alors qu'elle joue, elle regarde vers une source de lumière représentant le futur; d'autres disent qu'elle regarde la fille en rouge à droite qui représenterait Taiwan. On peut remarquer au premier coup d'oeil qu'elle est très bien vêtue (cela procure l'impression qu'elle est à l'aise financièrement) mais ne porte rien en bas (mais en réalité, elle n'a pas les moyens de se protéger). Elle n'est pas vraiment intéressée par le jeu, ou se demande s'il est vraiment intéressant de continuer à y jouer. Elle semble légèrement inquiète et plutôt préoccupée par des affaires plus personnelles.
Puis, il y a une fille étrangère allongée qui représenterait la Russie. Elle joue à un jeu chinois qu'elle ne connait pas. Elle a une tuile en moins; Il semble qu'elle l'échange avec la fille aux tatouages qui représenterait la Chine (regardez bien sa main droite). Dans une position allongée, on dirait qu'elle n'est pas très intéressée par le jeu, mais en réalité, elle est active car non seulement elle échange des tuiles avec sa camarade de gauche, mais en plus, pose son pied sur la fille à sa droite qui représenterait les USA.
A droite, il y a une fille en vêtements traditionnels chinois. Pour certains, elle représenterait Taiwan qui s'intéresse mais ne peut participer au jeu. Les fruits dans ses mains signifieraient les intérêts de la région. Pour d'autres, elle est une fille de paysan venue en ville pour travailler; elle serait la main-d'oeuvre qui a permi à la Chine de s'éveiller. Sur son visage, on peut lire de l'incompréhension et du mécontentement. Elle ne connais pas les règles mais observe et apprend.
Du côté droit de la peinture, devant le bâtiment, il y a une rivière et des rochers. Ceci symbolisant un futur incertain à celui qui devra traverser la rivière rocher par rocher.
A la suite des nombreux commentaires sur sa peinture "Beijing-2008", Liu Yi en a peint une seconde version en juillet 2006 pour recadrer le sentiment qu'il souhaitait exprimer. La différence qui ressort le plus, est la fille de gauche sensée représenter le Japon qui n'est pas si sage et concentrée que cela... Dans la deuxième version, l'artiste a aussi fait un clin d'oeil au nouveau nom de sa peinture en représentant un "2008" brodé sur le vêtement de la jeune fille la plus à droite de la peinture.
Le site web de l'Ambassade de France en Chine victime du refroidissement entre Paris et Pékin ?
Le site internet de l'ambassade de France en Chine est resté inaccessible plusieurs jours en raison d'attaques massives sur le serveur, a-t-on appris mercredi auprès de l'ambassade.
Les problèmes sont apparus en fin de semaine dernière et sont devenus continus depuis le week-end, a-t-on précisé. "Le serveur est attaqué depuis plusieurs jours, saturé par des requêtes massives de connexion, notamment la nuit", a-t-on indiqué, en précisant qu'il n'avait pas été possible pour le moment de retracer l'origine du problème. Le message "site en travaux, un problème technique empêche l'accès", apparaît lors de tentatives de consultation du site de l'ambassade.
Mercredi matin, le site web de l'Ambassade alternait entre des phases où il était de nouveau accessible et d'autres où il semblait toujours bloqué
Par ailleurs, La page d'accueil du site de l'Ambassade de France affiche deux mises au point sévères sur l'exécution d'un scientifique chinois le mois dernier, ainsi qu'un rappel sur les relations bilatérales franco-chinoises.
Dans le même temps, la censure a décidé de lâcher la bride aux commentaires anti-français sur les sites officiels. Les insultes fusent notamment en direction de Nicolas Sarkozy... Le site de l'Elysée, lui, est resté accessible, ainsi que les autres sites des institutions françaises en Chine.
Cet incident intervient au moment où les relations franco-chinoises connaissent de fortes tensions, déclenchées par la rencontre samedi entre le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy et le dalaï lama, bête noire de Pékin. Malgré les avertissements répétés de la Chine, le président Sarkozy, dont le pays assure la présidence de l'Union européenne, s'est entretenu avec le chef spirituel tibétain samedi à Gdansk (Pologne), en marge d'une réunion de plusieurs Prix Nobel de la paix dont le dalaï lama est le lauréat 1989.
Pékin a convoqué dimanche l'ambassadeur de France en Chine, Hervé Ladsous, pour élever une "vive protestation" et plusieurs journaux chinois ont averti lundi la France qu'elle devrait s'attendre à des conséquences après cette rencontre. La Chine depuis affirme qu'il incombe à la France de prendre l'initiative pour améliorer la situation.
Trente ans après sa mue capitaliste, la Chine devient la deuxième économie mondiale
[ 17/08/10 - 01H00 - Les Echos - actualisé à 00:36:04 ]
Au cours du deuxième trimestre 2010, l'activité a été si faible au Japon que, pour la première fois, la richesse nationale a été inférieure à celle de la Chine. Au-delà des chiffres à court terme, une certitude : 2010 sera l'année du basculement qui verra Pékin détrôner Tokyo pour devenir la deuxième économie mondiale. Objectif suivant : dépasser les Etats-Unis.
(http://www.lesechos.fr/medias/2010/0817/020726045750_web.jpg)
Les sceptiques pourront objecter que la statistique n'est que trimestrielle et que la proposition devient caduque lorsqu'on observe l'ensemble du premier semestre 2010. Le chiffre publié, hier, par les autorités japonaises n'en est pas moins symptomatique d'une évolution inéluctable, dont tous les économistes savent qu'elle sera définitivement parachevée à la fin 2010 : au cours du deuxième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) du Japon s'est établi à 1.288 milliards de dollars, contre 1.337 milliards pour la Chine. Même si ces chiffres devraient être affinés d'ici à quelques mois, c'est la première fois que la conclusion s'impose officiellement : trente ans après avoir amorcé sa mue capitaliste, la Chine est montée, hier, sur la première marche du podium économique asiatique et est en train de détrôner le Japon pour devenir la deuxième économie mondiale.
Les mauvais chiffres japonais ne sont pas pour rien dans ce basculement. Dans l'Archipel, le deuxième trimestre s'est soldé par une hausse négligeable du PIB (0,1 %). Au moment où la hausse des exportations ralentissait, le Japon a dû faire face à une baisse de l'investissement public, conséquence de la fin progressive des plans de relance. Et ce, alors que la consommation des ménages était, une fois de plus, atone. Le gouvernement a annoncé, hier, qu'il envisageait de nouvelles mesures de soutien à l'économie.
Mais, derrière ce constat à court terme, l'inversion des rôles entre la Chine et le Japon est un événement logique une fois replacé dans une perspective historique. Sans remonter aux siècles anciens, l'ascension de la Chine, depuis 1978, s'est faite à vitesse accélérée et relativement constante. Tandis que le Japon est passé, au cours des trois mêmes décennies, d'une trajectoire dont l'insolence inquiétait l'Occident au statut de pays englué dans la stagnation.
Les signes avant-coureurs de cette accession de la Chine au statut de leader asiatique étaient visibles depuis plusieurs années. D'après le Fonds monétaire international (FMI), c'est en 2001 que Pékin a dépassé Tokyo en parité de pouvoir d'achat, c'est-à-dire en ajustant les statistiques en fonction des taux de change.
Aucun triomphalisme officiel
La prochaine étape sera de monter sur la première marche du podium mondial. Selon les études, les Etats-Unis pourraient être dépassés entre 2020 et 2030. Des scénarios trop lointains pour être réellement crédibles, car ils sont conditionnés par une multitude de paramètres, mondiaux mais aussi internes à la société chinoise. Mais, d'ores et déjà, Pékin est devenu le premier moteur de l'économie mondiale, assurant à lui seul un tiers de la croissance mondiale en 2010 selon l'OCDE. Et le pays a détrôné l'Allemagne en tant que champion du monde des exportations, tandis qu'il a surpassé les Etats-Unis pour devenir le premier marché automobile mondial.
Aucun triomphalisme officiel, pour l'instant, du côté chinois. La journée d'hier s'est passée sans réaction politique. En janvier dernier, le chef des Statistiques chinoises, Ma Jiantang, avait insisté sur la nécessité de rester « sobre » du fait que la Chine reste un « pays en développement ». Une posture destinée, à l'évidence, à ne pas attiser les sentiments antichinois dans un monde de plus en plus désemparé face à l'irrésistible ascension de Pékin.
Mais un discours réaliste également. Même si, selon les Nations unies, 300 millions de Chinois sont sortis de la pauvreté en trente ans, le PIB par habitant était légèrement inférieur à 3.000 dollars en 2008, ce qui classait le pays au 127 e rang mondial. Et si la trajectoire du pays a été relativement linéaire jusqu'ici, tout porte à croire qu'elle le sera moins désormais. Il faudra compter avec la concurrence croissante d'autres pays comme l'Inde. Morgan Stanley a déclaré hier s'attendre à ce que la croissance indienne dépasse celle de la Chine à partir de 2015. De plus, la dépendance par rapport aux exportations de l'économie chinoise pourrait devenir une fragilité si les consommateurs occidentaux devenaient durablement économes.
Ceci dit la hausse très rapide de la Chine m'inquiète un peu sur la solidité des fondations de cette construction économique… Et que la Chine s'arrête de croître, je n'ose imaginer les conséquences ailleurs… :peur:
Citation The Dating Surplus for Chinese Women
Marina Adshade on December 31, 2010, 10:00 AM
A while back, we talked about why it is that so many educated women in urban centers can’t find a man (Sexless in The City). In countries like China, where there is a huge surplus of men, finding a partner shouldn’t be difficult for women. I thought I would post a letter I received this week from Niko Bell who tells me that for Chinese women finding a man is not as easy as we might think:Citation Hi Marina,
I liked your article. I hope we really do see the movement on the ground that you give the policy credit for.
Given that men outnumber women in China by a reasonable margin, you would think that women would have an easy time picking out mates. Not always the case, many of my friends tell me.
According to projections by the Chinese Academy of Social Sciences, this year will see 23 million more Chinese men of marriageable age than women. The fault mostly lies with gender-specific abortions in a culture that still values male babies over female. This era should be a great time to be a Chinese woman, with lots of potential partners to choose from. As it turns out, however, some women are still ending up lonely. To understand why, there are a few things that you need to know about finding a mate in China.
First, wealth matters. Many Chinese women place high value on a husband with money and stability. In a now famous moment from a Chinese dating show, a female contestant rejected a suitor with the iconic line, "I would rather cry in the back of a BMW than laugh on the back of a bicycle."
Second, men have to marry downwards. It is humiliating for a Chinese man to be married to a woman with a higher or even equal income. Instead, men prefer to marry women slightly below them on the social ladder.
Third, the Chinese social strata are distinct and significant. For the first time this year, words like "Jia man" and "Yi woman" became officially recognized words in the Chinese lexicon. Jia men and women are rich businesspeople and professionals. Yi's are middle class people with stable jobs. Then come Bing's, lower class city folk and relatively well off country folk. Then come Ding's, poor country folk or factory workers - the lowest of the low. As we learned above, Jia men prefer Yi women, Yi men prefer Bing women, and Bing men prefer Ding women.
Life is good for Ding women. If they are attractive enough, they have a good chance of marrying upwards into Bing families in the city. The poor Ding men, especially in the country where the gender divide is most evident, are left in a bind. Their own women are disappearing, and marrying upwards would be a humiliation. Even if a Ding man got over his pride, it would be hard for him to find a Bing woman who would take him over all the available Bing and Yi men. Of those 23 million bachelors, most of them will be found here, among poor men in the countryside.
There is one other group, however, that finds itself left out of this game of social musical chairs: Jia women. Jia men are usually rich enough to afford a stay at home wife, which is preferable, so they take their pick of Yi women. Yi men may need money a little more, but not enough to suffer the humiliation of a wife with a higher income. Thus, the poor Jia woman finds herself unable to find a mate by virtue of her high income.
There is little chance of convincing any of these left over men and women to get together. If, however, you are a successful man looking for a career oriented woman, or a woman looking for an old fashioned life in the rice fields, you know where to go.
Cheers,
Niko