L'écoeurement m'étouffe. La consternation aussi. La colère.
Le Libéria | Israël | |
La création | Le Libéria a été crée en 1822 (indépendance en 1847) pour accueillir les descendants d'esclaves américains. | Israël a été crée en 1948 pour accueillir les juif fuyant une Europe d'après la deuxième guerre mondiale encore marquée par l'anti-sémitisme |
Les autochtones | Les autochtones ont été marginalisés et opprimés et spoliés de leurs terres pendant plus de 150 ans par les descendants des afro-américains qui tenaient tous les leviers du pouvoir | Les Palestiniens, ont été soit rejetés du pays, soit ont aquis la nationalité israëlienne (en continuant à subir une discrimination), soit ont eu un statut spécial (cas des habitants des territoires occupés en 1967). Dans tous les cas, rare sont ceux qui ont pu rester chez eux, en particulier à l'intérieur des frontières de 1948. Les colonies et les infrastructures israëliennes sont systématiquement implantées sur des terres agricoles prises aux Palestiniens. |
Le financement | Pendant des décenies, le gouvernement américain a soutenu financièrement le Libéria à bout de bras. Ceci dans un but stratégique et commercial (implantation en Afrique où les USA n'avaient pas de colonie, ce qui leur faisait une porte d'entrée, mais aussi exploitation des ressources naturelles du pays, comme le fer, le caoutchouc par les multinationales) | Israël est tenu à bout de bars financièrement par les USA. Le financement de son économie est strictement dépendante des liquidités injectées grâce aux garanties d'emprunts. Les USA financent Israël car c'est un allié sûr dans une région du monde stratégique pour leur approvisionnement énergétique |
Pour ma part, je ne pense cependant pas qu'Israel suivra le même chemin que le Liberia pour diverses raisons, la plus importante à mon sens étant la puissance et la pression exercées par les lobbies pro-israeliens aux USA, puissance et pression financières pour l'essentiel. Ce lobbying n'est pas prêt de s'arrêter, et si aujourd'hui il utilise des moyens "modernes" pour agir et asseoir son pouvoir, hier encore sa force de cohésion existait déjà et ne s'est jamais démentie au cours des siècles. Je ne suis pas certaine que le peuple qui a été installé au Liberia bénéficiait des mêmes appuis.
Israël a quand même la bombe nucléaire... Et c'est une incroyable différence géopolitique.
JERUSALEM (Reuters) - L'armée israélienne a rappelé plusieurs milliers de réservistes alors que les signes avant-coureurs d'une offensive terrestre au Liban se multiplient.
De source militaire, on se refuse à dire combien d'hommes au total ont été priés de se présenter à leurs casernes mais on parle de plusieurs bataillons, chaque bataillon comptant jusqu'à un millier d'hommes.
Jusqu'à présent, l'offensive israélienne contre le Hezbollah au Liban a été principalement aérienne, bien que des forces spéciales aient mené des coups de main contre le positions des combattants chiites libanais au nord de la frontière.
Mais le ministre israélien de la Défense, le travailliste Amir Peretz, a publiquement évoqué jeudi l'hypothèse d'une offensive terrestre lors d'une tournée dans des localités du nord d'Israël prises pour cibles par les roquettes du Hezbollah.
"Nous n'avons pas l'intention d'occuper le Liban, mais nous n'avons pas non plus l'intention de nous abstenir de toute mesure militaire qui s'avérerait nécessaire", a-t-il dit.
"Il est possible que nos opérations terrestres soient plus importantes dans les prochains jours", a déclaré de son côté un officier de l'état-major au journal Maariv.
Pas d'issue en vue, ça c'est clair.
http://fr.news.yahoo.com/21072006/290/isra-euml-l-mobilise-plusieurs-milliers-de-reservistes.htmlCitation JERUSALEM (Reuters) - L'armée israélienne a rappelé plusieurs milliers de réservistes alors que les signes avant-coureurs d'une offensive terrestre au Liban se multiplient.
[...]Mais le ministre israélien de la Défense, le travailliste Amir Peretz, a publiquement évoqué jeudi l'hypothèse d'une offensive terrestre lors d'une tournée dans des localités du nord d'Israël prises pour cibles par les roquettes du Hezbollah.
"Nous n'avons pas l'intention d'occuper le Liban, mais nous n'avons pas non plus l'intention de nous abstenir de toute mesure militaire qui s'avérerait nécessaire", a-t-il dit.
"Et ben ma vieille, c'est Beyrouth ton bureau!" ou les remarques sympathiques de mes collègues en ce qui concerne mon sens inné du rangement, qui reviennent régulièrement chaque semaine.
Marrant.
Quelque chose me dit que cette expression va devenir des plus politiquement incorrecte dans les mois, si ce n'est dans les semaines à venir.
J'avais 6 ans quand, collée devant la télévision sans télécommande de mes parents, je voyais ces images jaunâtres et marronnasses, heurtées, fouillies auxquelles je ne comprenais pas grand chose si ce n'est qu'il existait visiblement quelque part des immeubles avec plein de petits trous dans les murs, tout cassés de partout, et des gens qui couraient dans tous les sens en criant des trucs incompréhensibles, en ayant l'air pas vraiment content.
Ce soir, en regardant le JT, j'ai comme eu une impression de déjà-vu et de déjà-entendu. La litanie s'égrène. Une famille décimée, un grand-mère survivante, l'exode, les réfugiés, 10 morts par ci, 50 blessés par là. 1000 blessés. 300 morts. Liban. Israël.
Alors quoi? Enjeux politiques? Economiques? Militaires? OU plus simplement, la connerie humaine?
L'écoeurement m'étouffe. La consternation aussi. La colère.
Faut-il avoir la mémoire si courte que l'on puisse à nouveau regarder, et laisser faire? Visiblement oui. Et y a pas de quoi être fier.
Dans ses déclarations à la radio ou à la télévision, Sarkozy se contente de singer Bush, et va répétant, à des micros complaisants « qu’Israël a bien le droit de se défendre ». Parfois, le tartarin ajoute qu’Israël « a non seulement le droit, mais le devoir de se défendre ». Mais dans ses conversations privées avec des dirigeants israéliens, Sarkozy va plus loin dans l’abjection.
Témoin, ce récit, par le ministre israélien de l’immigration (un confrère, quoi !) Ze’ev Boïm, de l’entrevue qu’il vient d’avoir, à Paris, avec Sarkozy, et que rapporte Xavier Ternisien dans le journal Le Monde.
Ze’ev Boïm : « J’ai remercié Nicolas Sarkozy pour sa défense d’Israël et lui ai transmis les félicitations d’Ehud Olmert. Sarkozy est revenu sur le fait que le Hezbollah était responsable de l’agression. Il m’a demandé : de combien de temps l’Etat d’Israël a-t-il besoin pour terminer le travail ? Je lui ai répondu : une semaine à dix jours ».
Pour Sarkozy, les bombes, les roquettes, les enfants déchiquetés sur les routes, ou les hommes qui tombent au combat, tout cela c’est « du travail ». Un travail qui rend libre, sans doute, comme la devise ornant l’entrée d’Auschwitz nous l’a appris.
Les dirigeants sionistes jugent souvent qu’il leur est utile de compromettre le maximum de politiciens étrangers, y compris leurs plus fidèles soutiens, en révélant comment ces gens, en privé, leur lèchent les bottes.
Ze’ev Boïm s’exprimait à l’occasion d’un meeting de soutien aux crimes de guerre israéliens organisé ... dans une synagogue. Mais tant qu’on ne s’intéresse qu’aux prêches dans les mosquées, la « laïcité » peut dormir tranquille.
Cela fait plusieurs années que je suis choqué par les vélléités guerrières d'Israël, lorsqu'à chaque attentat palestinien, ils ripostent aériennement contre la population palestinienne, s'arrangeant pour faire payer au peuple palestinien un tribut beaucoup plus lourd que le leur. Leur réaction est quelque part compréhensible, même si ce n'est jamais une bonne solution pour ramener la paix que de répondre à la violence par la violence, mais je regrette qu'elle ait toujours été disproportionnée.
Je suis maintenant indigné de voir qu'Israël, loin d'avoir compris leur erreur, persiste à vouloir attiser la rancoeur dans les peuples victimes de leurs frappes, estimant qu'une balance de 15 morts israéliens contre 350 morts libanais est équitable. Ils semblent oublier un peu trop rapidement qu'à l'origine le territoire qu'ils défendent si fièrement appartenait à leurs voisins actuels, et je comprends que ces derniers aient tant de mal à tolérer la présence d'"étrangers" si arrogants dans cette partie du monde.
D'avoir été victimes de purification ethnique en Europe au siècle dernier ne leur donne aucunement le droit de mépriser les peuples arabes à tel point qu'ils considèrent qu'une vie israélienne a plus de valeur qu'une vie palestinienne ou libanaise, et au contraire, ils devraient se souvenir de l'histoire pour éviter de commettre les mêmes atrocités que d'autres peuples ont pu commettre avant eux ...
Même un nain face à un géant va tenter de lui mordre la cheville avant de se faire écraser, mais pas les Libanais.
Seul le hezbollah défend ce peuple et c'est ce qui fera que jamais les Libanais ne se débarasseront d'eux , car le hezbollah est leur véritable armée visiblement. C'est triste
Ceci dit, à force de pénétrer au Liban, Israël va quasiment "contraindre" la Syrie à y revenir. Car Damas n'acceptera jamais qu'Israël occupe une partie importante du Liban, qui est depuis toujours sa zone d'influence. Et à ce moment-là, ça risque de devenir sévèrement critique dans le coin, car si Israël défait l'armée syrienne, l'avenir, même le plus sombre devient difficile à prévoir.
La Syrie attends bien sagement la fin du conflit pour remettre la main sur le Liban et c'est ca qui craint.
Il est clair que la Syrie n'interviendra jamais face aux Israéliens. D'une part, leur armée est bien trop faible comparée à l'armée Israélienne, ils courent donc à une déroute certaine.
Et s'ils coulent le "Sirocco" et tous ses marins à bord, on va aussi se taire ? Je cherche la limite. Quand est ce qu'ils auront franchi une quelconque "ligne rouge" ?
Ce qui est incroyable, c'est que je retrouve des gens soutenant à 100% les actions d'Israël. J'ai du mal à percevoir comment on peut être imbécile à ce point.
La bombe ? :unsure:Citation de Kingelf le 26 Juillet 2006 à 12:36 Et s'ils coulent le "Sirocco" et tous ses marins à bord, on va aussi se taire ? Je cherche la limite. Quand est ce qu'ils auront franchi une quelconque "ligne rouge" ?
Oui la il rique d'avoir des retours, mais ils n'iront pas jusque la car les consequences seraient dramatique pour la terre entirere et ca serait l'ouverture vers un troisieme conflit mondiale. Une guerre ouverte sans echapatoire.Citation de RoiLion.com le 26 Juillet 2006 à 13:46 La bombe ? :unsure:Citation de Kingelf le 26 Juillet 2006 à 12:36 Et s'ils coulent le "Sirocco" et tous ses marins à bord, on va aussi se taire ? Je cherche la limite. Quand est ce qu'ils auront franchi une quelconque "ligne rouge" ?
J'irai même plus loin...Quelqu'un pourrait me citer une seulle armée Européenne qui serait capable de tenir tête à Israël ?
Enfin Shaka999jp, je pense que Britanniques et Français sont normalement militairement bien plus puissants qu'Israël. Plus d'hommes, plus d'avance technologique ( Dassault etc ... ), plus d'argent et j'en passe. Le seul avantage israélien , c'est que tous ses soldats ont connu un conflit. Insuffisant à mon avisCitation J'irai même plus loin...Quelqu'un pourrait me citer une seulle armée Européenne qui serait capable de tenir tête à Israël ?
Non mais guerre mondiale entre qui et qui ?
Si c'est l'Occident contre les pays Arabes, la guerre mondiale durera pas un mois et fera dix blessés occidentaux dont un grave. Jamais des pays Occidentaux ne s'opposeront par les armes à la seule grande puissance de la région, Israël, donc aucun risque de conflit majeur. La Troisième Guerre Mondiale ne viendra pas de là non, il faut un adversaire puissant pour en faire une.Enfin Shaka999jp, je pense que Britanniques et Français sont normalement militairement bien plus puissants qu'Israël. Plus d'hommes, plus de matériel, plus d'avance technologique ( Dassault etc ... ), plus d'argent et j'en passe. Le seul avantage israélien , c'est que tous ses soldats ont connu un conflit. Insuffisant à mon avisCitation J'irai même plus loin...Quelqu'un pourrait me citer une seulle armée Européenne qui serait capable de tenir tête à Israël ?
Non, mais on savait depuis au moins cinquante ans qu'Israël avait le droit de tuer des Arabes. C'est une découverte pour personne, c'est pas la première fois et ça sera pas la dernière.
Oui la il rique d'avoir des retours, mais ils n'iront pas jusque la car les consequences seraient dramatique pour la terre entirere et ca serait l'ouverture vers un troisieme conflit mondiale. Une guerre ouverte sans echapatoire.
Enfin Shaka999jp, je pense que Britanniques et Français sont normalement militairement bien plus puissants qu'Israël. Plus d'hommes, plus de matériel, plus d'avance technologique ( Dassault etc ... ), plus d'argent et j'en passe. Le seul avantage israélien , c'est que tous ses soldats ont connu un conflit. Insuffisant à mon avisCitation J'irai même plus loin...Quelqu'un pourrait me citer une seulle armée Européenne qui serait capable de tenir tête à Israël ?
Celà dit les libanais ne sont pas des arabes pour autant que je sache.
Bah oui, un Libanais c'est comme un Syrien. Il doit y avoir je ne sais combien de familles qui sont partagées entre ces deux pays.
Y a beau y avoir des Chrétiens Libanais , ça n'empêche pas que ce sont des Chrétiens Arabes, même si ces derniers ont tendance à préférer les prénoms à consonance occidentale que les prénoms orientaux.
Bah j'essayais de voir pourquoi tu pensais qu'ils étaient pas arabes, :P , bah c'est pas ça visiblement , sorry :rougit:
C'est de ce côté-là un des pays qui assume le mieux sa diversité dans la région. :yaisse:
Uri Avnery 15 juillet 2006
"L’objectif réel
L’OBJECTIF RÉEL est de changer le régime au Liban et d’y installer un gouvernement fantoche.
C’était l’objectif de l’invasion du Liban par Ariel Sharon en 1982. Ce fut un échec. Mais Sharon et ses disciples à la direction militaire et politique n’y ont en fait jamais renoncé.
Comme en 1982, l’opération actuelle a été planifiée et elle est menée en totale coordination avec les Etats-Unis.
Comme alors, il ne fait aucun doute qu’elle est coordonnée avec une partie de l’élite libanaise.
Voilà pour l’essentiel. Tout le reste n’est que bruit et propagande.
A LA VEILLE de l’invasion de 1982, le Secrétaire d’Etat, Alexander Haig, avait dit à Ariel Sharon que pour lancer l’invasion, il faudrait qu’il y ait une provocation claire qui la ferait accepter par l’opinion mondiale.
La provocation a bien eu lieu - exactement au moment voulu -quand le groupe terroriste d’Abou Nidal a essayé d’assassiner l’ambassadeur israélien à Londres. Elle n’avait aucun rapport avec le Liban, et encore moins avec l’OLP (l’ennemi d’Abou Nidal), mais elle a servi de prétexte au projet.
Cette fois-ci, la provocation nécessaire a été fournie par la capture de deux soldats israéliens par le Hezbollah. Tout le monde sait qu’ils ne pourront être libérés que dans le cadre d’un échange de prisonniers. Mais l’énorme campagne militaire qui était prête depuis des mois a été vendue à l’opinion publique israélienne et internationale comme une opération de secours.
(Assez curieusement, exactement la même chose s’était passée deux semaines auparavant dans la bande de Gaza. Le Hamas et ses partenaires avaient capturé un soldat, ce qui a servi d’excuse à une opération massive qui avait été préparée de longue date et dont le but est de détruire le gouvernement palestinien.)
LE BUT AFFICHÉ de l’opération libanaise est de repousser le Hezbollah loin de la frontière, de telle façon qu’il lui soit impossible de capturer d’autres soldats et de lancer des roquettes sur des villes israéliennes. L’invasion de la bande de Gaza a aussi officiellement pour but de mettre Ashkelon et Sderot hors de portée des Qassam.
Ces opérations ressemblent à celle de 1982 « Paix en Galilée ». On a alors dit à l’opinion publique et à la Knesset que le but de la guerre était de « repousser les katyushas à 40 kilomètres de la frontière ».
C’était un mensonge délibéré. Au cours des onze mois précédents, pas une seule fusée katyusha (ni un seul tir) n’avait été lancée par dessus la frontière. Dès le début, le but de l’opération était d’atteindre Beyrouth et d’y installer un Quisling local. Comme je l’ai raconté plus d’une fois, Sharon lui-même me l’a dit neuf mois avant la guerre, et je l’ai dûment publié à l’époque, avec son consentement (mais sans le citer).
Bien sûr, l’opération actuelle a aussi quelques objectifs secondaires, qui n’incluent pas la libération des prisonniers. Tout le monde comprend que celle-ci ne peut pas être obtenue par des moyens militaires. Mais il est probablement possible de détruire quelques uns des milliers de missiles que le Hezbollah a accumulés au cours des années. A cette fin, les chefs de l’armée sont prêts à exposer la vie des habitants des villes israéliennes qui sont à portée des roquettes. Ils croient que cela en vaut la peine comme s’il s’agissait de pions sur un échiquier.
Un autre objectif secondaire est de réhabiliter le « pouvoir dissuasif » de l’armée. Cette expression est un mot de code pour parler de la restauration de l’orgueil blessé de l’armée, qui a reçu un rude coup après les actions militaires audacieuses du Hamas au sud et du Hezbollah au nord.
OFFICIELLEMENT, le gouvernement israélien demande que le gouvernement du Liban désarme le Hezbollah et l’éloigne de la région frontalière.
Cette exigence est totalement irréalisable sous le régime libanais actuel, un tissu délicat de communautés ethnico-religieuses. Le moindre choc peut démolir toute la structure et jeter l’Etat dans une totale anarchie - surtout depuis que les Américains ont réussi à en chasser l’armée syrienne, seul élément qui a, pendant des années, apporté une sorte de stabilité.
L’idée d’installer un Quisling au Liban n’est pas nouvelle. En 1955, David Ben Gourion avait proposé de prendre un « officier chrétien » et de l’installer comme dictateur. Moshe Sharet avait montré que cette idée était basée sur une totale ignorance des affaires libanaises et l’avait torpillée. Mais, 27 ans plus tard, Ariel Sharon a essayé néanmoins de la réaliser. Bashir Gemayel a donc été installé comme Président, pour être assassiné peu après. Son frère, Amin, lui a succédé et a signé un accord de paix avec Israël, mais il a été chassé du pouvoir. (Le même frère soutient aujourd’hui publiquement l’opération israélienne.)
L’idée aujourd’hui est que si les forces aériennes israéliennes envoient assez de bombes sur la population libanaise - paralysant les ports et les aéroports, détruisant l’infrastructure, bombardant des quartiers résidentiels, coupant l’autoroute Beyrouth-Damas, etc. - les gens seront furieux contre le Hezbollah et feront pression sur le gouvernement libanais pour qu’il réponde aux exigences d’Israël. Etant donné que le gouvernement actuel ne peut même pas envisager cela, une dictature sera installée avec le soutien d’Israël.
C’est la logique militaire. J’ai quelques doutes. On peut supposer que la plupart des Libanais réagiront comme tout autre peuple sur terre : avec fureur et haine envers l’envahisseur. C’est ce qui s’est passé en 1982, quand les Chiites dans le sud du Liban, jusqu’alors dociles comme des agneaux, se sont soulevés contre les occupants israéliens et ont créé le Hezbollah qui est devenue la principale force du pays. Si maintenant l’élite libanaise est soupçonnée de collaboration avec Israël, elle sera balayée. (A ce propos, les Qassams et les katyushas ont-elles incité la population israélienne à exercer des pressions sur notre gouvernement pour qu’il abandonne ? Au contraire.)
La politique américaine est pleine de contradictions. Le Président Bush veut un « changement de régime » au Moyen-Orient, mais l’actuel régime libanais n’a été que récemment installé sous la pression américaine. Pendant ce temps, Bush n’a réussi qu’à briser l’Irak et à causer une guerre civile (comme prévu ici). Il peut obtenir la même chose au Liban, s’il n’arrête pas l’armée israélienne à temps. En outre, un coup dévastateur contre le Hezbollah peut soulever la fureur, non seulement en Iran, mais également parmi les Chiites d’Irak, sur le soutien desquels reposent tous les plans de Bush pour un régime pro-américain.
Alors quelle est la réponse ? Ce n’est pas un hasard si le Hezbollah a réalisé son opération d’enlèvement de soldats à un moment où les Palestiniens appellent au secours. La cause palestinienne est populaire dans tout le monde arabe. En montrant qu’il est un ami quand on a besoin de lui, alors que tous les autres Arabes font lamentablement défaut, le Hezbollah espère augmenter sa popularité. Si un accord israélo-palestinien était conclu aujourd’hui, le Hezbollah ne serait plus rien d’autre qu’un phénomène libanais local, sans rapport avec notre situation.
MOINS de trois mois après sa formation, le gouvernement Olmert-Peretz a réussi à plonger Israël dans une guerre sur deux fronts, dont les buts sont irréalistes et dont on ne peut prévoir les résultats.
Si Olmert espère être considéré comme Monsieur Macho-Macho, un Sharon puissance deux, il sera déçu. De même pour les tentatives désespérées de Peretz d’être pris au sérieux comme un Monsieur Sécurité influent. Tout le monde comprend que cette campagne - tant à Gaza qu’au Liban - a été planifiée par l’armée et dictée par l’armée. L’homme qui prend les décisions en Israël aujourd’hui est Dan Halutz. Ce n’est pas un hasard si le boulot au Liban est revenu à l’armée de l’Air.
Les gens ne sont pas enthousiastes sur la guerre. Ils y sont résignés, dans un fatalisme stoïque, parce qu’on leur dit qu’il n’y a pas d’alternative. Et en effet, qui peut dire le contraire ? Qui ne désire pas libérer les « soldats kidnappés » ? Qui ne veut pas éloigner les katyushas et réhabiliter la dissuasion ? Aucun homme politique n’ose critiquer l’opération (excepté les membres arabes de la Knesset, dont l’opinion juive ne fait pas cas). Dans les médias, les généraux règnent en maîtres, et pas seulement ceux en uniforme. Il n’y a presque aucun ancien général qui ne soit pas invité par les médias pour commenter, expliquer et justifier, tous parlant d’une seule voix.
(Par exemple : la chaîne de télévision la plus populaire d’Israël m’avait invité pour une interview sur la guerre, après avoir appris que j’avais participé à une manifestation anti-guerre. J’ai été très surpris. Mais pas pour longtemps : une heure avant l’émission, un organisateur du débat, confus, a appelé et dit qu’il y avait eu une terrible méprise - ils voulaient en fait inviter le professeur Shlomo Avineri, un ancien directeur général du ministère des Affaires étrangères sur lequel on peut compter pour justifier, en langage diplomatique, tout acte du gouvernement, quel qu’il soit,.)
« Inter arma silent musae » - quand les armes parlent, les muses se taisent. Ou, plutôt : quand les canons tonnent, le cerveau cesse de fonctionner.
ET JUSTE une petite réflexion : quand l’Etat d’Israël a été fondé en pleine guerre, une affiche avait été collée sur les murs : « Tout le pays - un front ! Tout le peuple - une armée ! » Cinquante-huit ans ont passé, et le même slogan vaut toujours. Qu’est-ce que cela nous apprend sur des générations d’hommes d’Etat et de généraux ?
[...]L?idée aujourd?hui est que si les forces aériennes israéliennes envoient assez de bombes sur la population libanaise - paralysant les ports et les aéroports, détruisant l?infrastructure, bombardant des quartiers résidentiels, coupant l?autoroute Beyrouth-Damas, etc. - les gens seront furieux contre le Hezbollah et feront pression sur le gouvernement libanais pour qu?il réponde aux exigences d?Israël. Etant donné que le gouvernement actuel ne peut même pas envisager cela, une dictature sera installée avec le soutien d?Israël.
C?est la logique militaire. J?ai quelques doutes. On peut supposer que la plupart des Libanais réagiront comme tout autre peuple sur terre : avec fureur et haine envers l?envahisseur.[...]
BEYROUTH (AFP) - Le bombardement par l'aviation israélienne des réservoirs de pétrole de la centrale électrique de Jiyé, au Liban sud, a entraîné "la plus grande catastrophe écologique en Méditerranée", a affirmé samedi le ministre libanais de l'Environnement.
"Jusqu'à présent, 10.000 à 15.000 tonnes de brut se sont déversées dans la mer et c'est incontestablement la plus grande catastrophe écologique qu'a connue la Méditerranée", a assuré M. Yacoub Sarraf.
Une cinquantaine de morts à Cana, dont trente enfants siouplaît, certainement des militants du Hezbollah. La précision des "frappes chirurgicales" israéliennes sont en constante progression :thumbdown2:
Les N.U., une bien belle mascarade... :thumbdown2:
Malgré tout, ce n'est pas une très grande puissance militaire. Mais il est évident que les pertes humaines US risquent d'être sérieuses. Je ne pense pas non plus qu'ils pourront s'engager là dedans. L'opinion publique américaine doit déjà digérer ses 2500 morts en Irak
L'armée de terre d'Iran est l'armée nationale de l'Iran et est appelée Artesh en Persan. Elle est actuellement la 6ème armée du monde et par certains aspects une des plus vieilles. L'armée iranienne est une armée semi-professionelle qui est parmi les plus puissantes de la région.
Et beh :oo: Elle est loin l'armée des années 80 qui s'est prise une décullottée de chez grand mère par les Irakiens. Ils ont rapidement progressé. Ca sera certainement des sanctions économiques. Vont faire de l'Iran un second Cuba pour les punir de vouloir faire contre poids à la toute puissance israélienne dans la région.
Par contre je me méfie des affirmations "6ème armée du monde". Ca me rappelle un peu la 4ème armée du monde de Saddam en 1990 :mdr: . Sauf s'ils parlent d'effectifs et non pas de technologies. Sinon, faut pas croire que l'Iran soit si soudée que ça, c'est quand même un régime islamiste oppressant ( basé sur ce qui ressemble à une démocratie ) et une grande partie de la population rêve de changement
Pour lutter contre des terroristes qui se planquent en Irak.
Donc, l'armée turc fait de temps en temps si c'est pas tous les jours des assauts en territoire irakien pour lutter contre le terrorisme.
Heu... C'est là qu'on voit que le mot terrorisme a perdu tout sens. Il s'agit de faire la guerre aux PKK qui se bat pour un Kurdistan turc indépendant.Citation de squekky le 18 Décembre 2007 à 13:06 Pour lutter contre des terroristes qui se planquent en Irak.
Donc, l'armée turc fait de temps en temps si c'est pas tous les jours des assauts en territoire irakien pour lutter contre le terrorisme.
On va dire que le PKK a des méthodes plus que contestable (attentats à la bombe). Enfin comme le dirait Kadafi, c'est l'arme du pauvre... Triste constat.
Comme tu le soulignes MCL80, c'est vrai que si les kurdes étaient plus respectés, la situation ne serait peut être pas la même (je sais pas ce qu'il en est en Iran, KiaN?). Comment peut on justifier à un peuple d'être éclaté dans 4 pays où ils sont toujours traités comme minoritaires??
Encore un coup de la création de pays à la règle...
Des tribunaux militaires d'exception conservés à Guantanamo
LEMONDE.FR avec Reuters | 09.05.09 | 10h00 • Mis à jour le 09.05.09 | 10h00
Le président Barack Obama va maintenir les tribunaux militaires d'exception pour juger les prisonniers de Guantanamo, assure samedi 9 mai, le Washington Post. Mais les détenus se verront accorder plus de droits juridiques. En vertu de ces nouveaux statuts, encore à l'étude, les éléments de preuve obtenus par des méthodes d'interrogatoire coercitives ne seraient pas retenus, précise le quotidien en s'appuyant sur des sources gouvernementales.
La recevabilité des témoignages par ouï-dire serait plus restreinte et les détenus se verraient accorder une plus grande liberté pour choisir leurs avocats, ajoute le Washington Post. Rien n'a encore été scellé définitivement et le projet attend l'aval du chef de la Maison blanche, selon une source.
Peu après son entrée en fonction le 20 janvier, Barack Obama a ordonné la suspension des procès de Guantanamo pendant quatre mois, jusqu'au 20 mai, pour décider du maintien ou non de ces commissions militaires ou du transfert des procès devant des juridictions civiles. D'après le Washington Post, le gouvernement Obama pourrait prolonger cette suspension des procédures pendant trois mois puis rouvrir les tribunaux militaires en territoire américain, probablement dans des bases militaires, a indiqué un avocat.
Obama a également ordonné la fermeture d'ici janvier 2010 du camp de détention ouvert sur la base navale américaine de Guantanamo, à Cuba, après les attentats du 11 septembre 2001.
"The English are feeling the pinch in relation to recent events in Syria and have therefore raised their security level from "Miffed" to "Peeved." Soon, though, security levels may be raised yet again to "Irritated" or even "A Bit Cross." The English have not been "A Bit Cross" since the blitz in 1940 when tea supplies nearly ran out. Terrorists have been re-categorized from "Tiresome" to "A Bloody Nuisance." The last time the British issued a "Bloody Nuisance" warning level was in 1588, when threatened by the Spanish Armada.
The Scots have raised their threat level from "Pissed Off" to "Let's get the Bastards." They don't have any other levels. This is the reason they have been used on the front line of the British army for the last 300 years.
The French government announced yesterday that it has raised its terror alert level from "Run" to "Hide." The only two higher levels in France are "Collaborate" and "Surrender." The rise was precipitated by a recent fire that destroyed France 's white flag factory, effectively paralysing the country's military capability.
Italy has increased the alert level from "Shout Loudly and Excitedly" to "Elaborate Military Posturing." Two more levels remain: "Ineffective Combat Operations" and "Change Sides."
The Germans have increased their alert state from "Disdainful Arrogance" to "Dress in Uniform and Sing Marching Songs." They also have two higher levels: "Invade a Neighbour" and "Lose."
Belgians, on the other hand, are all on holiday as usual; the only threat they are worried about is NATO pulling out of Brussels.
The Spanish are all excited to see their new submarines ready to deploy. These beautifully designed subs have glass bottoms so the new Spanish navy can get a really good look at the old Spanish navy.
Australia, meanwhile, has raised its security level from "No worries" to "She'll be alright, Mate." Two more escalation levels remain: "Crikey! I think we'll need to cancel the barbie this weekend!" and "The barbie is cancelled." So far no situation has ever warranted use of the last final escalation level.
-- John Cleese - British writer, actor and tall person.
A final thought – ” Greece is collapsing, the Iranians are getting aggressive, and Rome is in disarray. Welcome back to 430 BC”.