Oh ben ça, ils sont toujours très amusants avec leurs œillères
Re: Re: DADVSI, HADOPI, Big Brother, censure : non au pillage des artistes !
« Réponse #1500, le 11 Mai 2011 à 08:58 »
Selon ce dernier, aucune compétence particulière ou action illégale n'était nécessaire pour accéder aux données : le serveur sur lequel elles étaient stockées n'étaient tout simplement pas verrouillé.
« Dès lors qu’Internet fait aujourd’hui partie intégrante de la vie du plus grand nombre, ce serait une contradiction de vouloir écarter les gouvernements de cet immense forum. Personne ne peut ni ne doit oublier que ces gouvernements sont, dans nos démocraties, les seuls représentants légitimes de la volonté générale. L’oublier, c’est prendre le risque du chaos démocratique, donc de l’anarchie. L’oublier, c’est confondre le populisme avec la démocratie d’opinion »
quelqu'un lui a dit que la France n'a jamais été une véritable démocratie ?
M. Barlow s'alarme : "Il ne peut pas y avoir de contrôle partiel. On commence avec la propriété intellectuelle et l'on continue avec des propos que l'on apprécie pas."
Liberty Land, l'un des sites internet les plus consultés en France, qui donnait accès à des dizaines de milliers de liens vers des contenus piratés, a été fermé et ses trois administrateurs interpellés, a-t-on appris samedi auprès de la gendarmerie.
Les trois hommes, âgés de 25 à 30 ans, ont été interpellés mardi à Marseille (sud-est), près du Havre (nord-ouest) et à Montreuil (Seine-Saint-Denis), et mis en examen pour «contrefaçon en bande organisée», selon la gendarmerie de Rennes qui a fait l'enquête.
Laissés libres, ils encourent cinq ans de prison et 500 000 euros d'amende. Leur site a été désactivé. Créé en septembre 2009, Liberty Land revendiquait 800 000 utilisateurs, était «le site de téléchargement le plus consulté en France, et l'un des 200 sites les plus consultés en France», a indiqué le commandant de gendarmerie Jean-Philippe Vidal.
Le site, alimenté par des contributeurs, recensait des dizaines de milliers de liens permettant de télécharger gratuitement divers contenus piratés tels que de la musique, des films et des logiciels.
L'enquête a été menée pendant un an par les gendarmes de Rennes, après une plainte déposée en mai 2010 par la Sacem. Cet organisme, chargé en France de protéger les droits d'auteur pour les oeuvres musicales, avait identifié à Rennes un important contributeur du site.
«De fil en aiguille, la cellule de lutte contre la cybercriminalité a réussi à remonter jusqu'aux administrateurs mais les recherches ont été difficiles car le site était hébergé au Canada et un nombre important de barrières avait été mis en place pour préserver leur anonymat», a détaillé M. Vidal. Le site générait «beaucoup d'argent» via des bandeaux publicitaires, selon cette source. La somme de 200 000 euros a été avancée par l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle, mais n'a pas été confirmée pour le moment.
Leparisien.fr