Bon alors hier y'a eu un tchat avec Eric Walter, le secrétaire général de l'hadopi, dont les réponses sont, on pouvait s'en douter, à se tordre la glotte
:ptdr:http://www.latribune.fr/technos-medias/internet/20100820trib000541008/tchat-exceptionnel-venez-dialoguer-avec-le-secretaire-general-de-l-hadopi.htmlD'autre part, et surtout, il faut bien avoir à l'esprit qu'il ne s'agit absolument pas de condamner un maximum d'internautes, il s'agit au contraire et tout au long de la procédure de la réponse graduée de faire en sorte que les internautes reviennent à une pratique plus responsable de l'internet et de la consommation d'œuvres culturelles sur internet.
:mdr2: :mdr2: :mdr2:slasherfun : Les mesures techniques de protection empoisonnent la vie des consommateurs, et il est aujourd'hui impossible de copier une oeuvre que l'on a légalement achetée sur différents supports selon l'usage que l'on souhaite en faire (impossible de copier un DVD sur son lecteur vidéo portable par exemple).
Eric Walter: ce n'est pas tout à fait vrai. Oui il y a des exemples de difficultés, et d'ailleurs c'est une des missions de l'Hadopi (qui a repris les missions de l'ARMT) de réguler l'utilisation des mesures techniques.
Traduction: fichez-moi tranquille, on a déjà des milliers de mails à envoyer et de connexions à couper, on peut pas tout faire
:oslasherfun : Avec HADOPI, si j'utilise la connexion à internet de mon voisin pour pirater, ce n'est pas moi le coupable, mais lui pour "défaut de sécurisation", et il doit prouver qu'il n'est pas à l'origine du piratage. N'y a-t-il pas là un renversement de la charge de preuve ?
Eric Walter: bien sûr que non, dans la procédure de réponse graduée votre voisin n'est pas considéré comme coupable de quoi que ce soit. Le 1er mail l'alerte sur des faits et lui rappelle sa responsabilité de protéger et sécuriser son accès internet.
Donc on accuse Mme Michu de pas avoir pu empêcher que son accès internet serve à télécharger le dernier Jauni, mais on ne la considère pas coupable de quoi que ce soit, c'est c'làààààààà oui