Tu m'en poses des questions, Damien.
:sweatdrop:Hum, voyons...
Les catchers sont effectivement de vrais athlètes et leur entraînement est sans nul doute conséquent (mais de là à le chiffrer...).
Mais ce ne sont pas tous des bodybuilders, loin s'en faut. Il y a bien sûr les classiques armoires à glace, mais on voit également des colosses "adipeux" (qui sont en fait extrêmement musclés) ainsi que des lutteurs plus fins et agiles. Mais même les plus imposants de ces bestiaux sont d'une étonnante souplesse. Rien d'étonnant à cela, car si tous ces hommes (et femmes, car ce n'est pas qu'une affaire d'hommes...même si, pour le coup, on part dans le trip over-macho avec des nanas limite sorties de
Playboy) s'entraînent tant, ce n'est bien sûr par pour faire mal mais justement pour éviter de blesser et d'être blessés.
Comment sont recrutés les lutteurs, je ne saurais dire. Pas mal d'entre eux descendent de véritables dynasties de catcheurs, ceci témoignant de l'héritage forain de la discipline.
Il n'y a pas de divisions à proprement parler, il existe juste de nombreuses fédérations plus ou moins importantes, la plus connue étant la WWE (anciennement WWF et contrainte de changer de nom...les 'tits pandas, tout ça). En parallèle du catch américain (le plus connu car le plus télévisé chez nous), on trouve notamment le fameux catch mexicain cher à Squekky (la lucha libre) et le catch japonais (a priori un peu moins simulé, avec des coups davantage portés, si j'en crois certains lutteurs nippons que j'ai pu entendre s'exprimer sur le sujet).
Certains catcheurs (les plus apréciés des fans) peuvent rester en activité trèèèès longtemps : Hulk Hogan a plus ou moins arrêté à 53 ans (soit près de 30 ans de carrière) et Ric Flair est toujours en activité à bientôt 58 ans (déjà 35 ans de carrière). Jouons donc au "avant/après" :
En fin de carrière, beaucoup intègrent le staff voire l'exécutif de leur fédération (comme commentateur par exemple). Ponctuellement, ils remontent sur le ring histoire de se faire plaisir et de ravir les fans en leur tirant une larme de nostalgie. A cette occasion, leur personnage - ne partant évidemment pas favori - peut connaître un ultime moment de gloire via une belle performance surprise (trip "respect aux anciens, j'ai d'beaux restes") ou se faire copieusement rosser, ce qui déclenche généralement les foudres d'un jeune catcheur (un gentil, ça va de soi) dont le retraité mis à mal n'est ni plus ni moins que l'idole de jeunesse (trip "on ne touche pas au patrimoine, on laisse mes rêves d'enfant en paix").