Football : 11 gars et un ballon !

FX

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Re: Football : 11 gars et un ballon !
« Réponse #3511, le 11 Janvier 2012 à 02:22 »
Enorme émotion hier pour le retour d'Henry à Arsenal, vraiment, déjà sa signature pour les 2 mois est superbe ( car c'est tout le contraire de la politique d'Arsenal ), je ne sais pas combien il touche, mais de ne pas avoir entendu " on parle de condition financière " sur le dossier Henry me régale, vraiment !

Donc déjà, son entrée hier à la 70', je regardais autre chose et je reçois un texto de mon frère "regarde la 14", je me suis dit que j'avais du louper de peu l'entrée d'Henry, mais non heureusement l'arrêt de jeu a mis du temps à venir, donc grosse ovation du public, ça change des sempiternels sifflets qu'on entend constamment en France ( exemple du PSG qui se fait siffler au Parc dès qu'il ne gagne pas, même en étant 1er ou 2eme...) bref !

Avec mon petit frère on s'envoie qu'on aimerait trop qu'il marque et honnêtement, ça jouait mal ce match, mais l'enjeu d'Henry était énorme, on l'a bien vu d'ailleurs car il était tendu comme slip... et 4 minutes après, superbe appel, contrôle absolument parfait et hop sa banane spéciale, je crois que n'importe quel amateur de foot était aux anges ! Moi j'ai trouvé ça énorme en tout cas  :yes:

Bel exemple pour tous les autres attaquants d'Arsenal qui à part Van Persie sont nullissimes ( Archavine, Chamakh', Ramsey....)
Re: Football : 11 gars et un ballon !
« Réponse #3512, le 11 Janvier 2012 à 13:26 »
Réaction intelligente de Michel Seydoux ( comme souvent de toute façon, Lille est un club sein ) sur l'investtissement qatari :
Citation
“Les gens reçoivent très mal les signaux lancés par les médias, ils voient débouler des chiffres sans aucune explication. On ne parle plus que de chiffres, tous les jours, je n'ai plus l'impression de voir évoluer un joueur mais “42 millions d'euros” (Pastore). Ou alors j'ai l'impression de serrer la main à l'entraîneur “500 000 euros” (Ancelotti). Il faut pourtant expliquer que l'arrivée de ces nouveaux investisseurs est plutôt une bonne nouvelle, et dire que quand les Qataris versent autant d'argent, ils vont également payer des taxes énormes, des charges sociales, qui ne peuvent qu'être bonnes pour l'économie du pays. Je crois qu'avec les abus de la grande finance, on mélange un peu tout en ce moment” a-t-il protesté dans le journal La Voix du Nord.

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Re: Football : 11 gars et un ballon !
« Réponse #3513, le 11 Janvier 2012 à 15:07 »
Citation de FX le 11 Janvier 2012 à 13:26
Réaction intelligente de Michel Seydoux ( comme souvent de toute façon, Lille est un club sein ) sur l'investtissement qatari :
:roule: :roule:

On comprends pourquoi tu t'intéresses au foot   :mouais:

Vous n'avez aucune passion.

FX

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Re: Football : 11 gars et un ballon !
« Réponse #3515, le 20 Janvier 2012 à 11:06 »
Sur l'équipe on peut lire : Kombaroué "J'ai les boules" et "Ancelotti les a séduits", dequoi lui mettre encore plus les boules ?  :mdr:

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Re: Football : 11 gars et un ballon !
« Réponse #3516, le 20 Février 2012 à 18:41 »
Un article pas mal qui fait le point sur les "grands stades" en tous genres prévus pour l'euro 2016:
(cliquez pour montrer/cacher)
20 février 2012
Euro 2016 : le milliard des stades

La candidature de la France à l'organisation de l'Euro 2016 n'avait pas suscité une mobilisation très remarquée, ni son obtention un enthousiasme démesuré – vite douché qu'il fut par la série de calamités qui s'abattirent ensuite sur le football français. Le débat sur le financement de la rénovation-reconstruction des stades n'a pas beaucoup ému le pays, en dépit de certaines mobilisations qui en ont fait un objet de controverses politiques locales, comme à Lyon. L'enveloppe de 168 millions d'euros sur quatre ans, consentie par le gouvernement et prélevée sur le budget du Centre national du développement du sport (CNDS), ou le décret permettant de déclarer les projets "d'intérêt général" afin d'accélérer théoriquement les procédures ont été peu contestés. Tout comme la loi du 2 juin 2011, dite de manière tout à fait transparente "relative à l'organisation du championnat d'Europe de football de l'UEFA en 2016", qui permet pourtant aux collectivités locales de financer les projets de rénovation privés, notamment menés par des baux emphytéotiques administratifs – soit, à l’époque, les stades de Nancy, Paris et Lens [1].

En définitive, le discours martelant la nécessité absolue de "moderniser" les stades – pour rattraper le "retard français" et permettre aux clubs de rivaliser sur le plan européen – est resté dominant. Et pour nous autres amateurs de football, il a été difficile de résister au plaisir de voir scintiller en images de synthèse les éblouissants lieux de culte que l'Euro nous promettait pour les onze villes retenues.

L'ASSURANCE D'Y PERDRE

Aujourd'hui, le projet Euro 2016 ne suscite plus la même unanimité. Nancy a déclaré forfait, imitant tardivement Nantes et Rennes, non-candidats pour les mêmes raisons que celles énoncées par la communauté urbaine de Nancy, qui a refusé d'assumer des charges financières réévaluées à la hausse. À Lille, un surcoût de près de 100 millions d'euros est évoqué. Le RC Lens n'ayant plus les moyens d'emprunter, c'est sur les collectivités que va être transférée la charge de Bollaert. À Lyon, si Jean-Michel Aulas continue en toute impunité de prétendre que son stade des Lumières est "100% privé", les investissements publics sont en réalité considérables (170 à 300 millions d'euros selon les estimations). Enfin à Bordeaux, l'association TransCUB et l'opposition municipale contestent le contrat de partenariat avec Vinci et Fayat, dont ils estiment qu'il coûtera à la ville bien plus que le montant annoncé (175 millions, dont la moitié à la charge de la ville).

L'Association nationale des élus en charge du sport (ANDES) évalue à plus d'un milliard d'euros l'effort financier des collectivités territoriales. Parés de toutes les vertus, les partenariats public-privé permettent certes, à court terme, les montages financiers nécessaires au lancement des projets, car le coût initial est porté par les constructeurs. Mais leur bilan final, en raison des longues annuités de remboursement versées par les collectivités, ne promet d'être avantageux que pour les exploitants. "Cette situation laisse à penser que le concept de la privatisation des recettes et de la socialisation des dépenses demeure, et qu'il est grand temps d'y mettre fin", a commenté l'ANDES. Dans son rapport publié fin 2009, "Les collectivités territoriales et les clubs sportifs professionnels", la Cour des comptes s'était également montrée très sévère [2].

LE DÉSASTRE PORTUGAIS

Dans un contexte où les fameuses "retombées économiques" des grands événements sportifs sont de plus en plus mises en doute – hormis donc pour les industriels du BTP –, les désastreux exemples de la Grèce et du Portugal, organisateurs en 2004 des Jeux olympiques et de l'Euro, ont évidemment des résonances particulières. Soulevant l'admiration de l'Europe, les Portugais avaient construit neuf stades entièrement neufs, certains ne devant pourtant pas accueillir plus de deux matches de la compétition. Aujourd'hui, le taux de remplissage de la Liga Sagres plafonne à 44%, en queue de peloton européen. Il était de 10% pour Leiria, dont le club a même fini par déménager en raison d'un loyer trop lourd pour ses finances. Boavista est lourdement endetté et six des municipalités concernées se débattent avec des coûts d'entretien et des niveaux de remboursements devenus insoutenables (lire l'article de blogolo.fr).

La dégradation de la conjoncture économique et la crise de la dette ont altéré aussi bien la capacité de financement des collectivités que la popularité de l'effort consenti pour édifier des équipements qui apparaissent moins prioritaires que jamais – à plus forte raison dans un contexte d'hostilité envers le football et ses dérives économiques ou morales. Signe d'une prise de conscience excessivement tardive, le nouveau ministre des Sports David Douillet a tout récemment déclaré que "l'État n'aurait pas dû avoir besoin de contribuer à la construction ou à la rénovation des stades. Le milieu aurait dû être plus mature et avoir le bon sens du bon père de famille d'investir dans les stades", mettant soudainement la doigt sur la question de fond, celle qui aurait dû être posée au départ: quelle légitimité y a-t-il à mettre à disposition d'intérêts privés des infrastructures largement financées par le public?

LOTO SPORTIF POUR LES VILLES

Lorsqu'ont été inaugurés le Stade des Alpes de Grenoble et le MMArena du Mans, les deux plus récentes réalisations de la nouvelle génération de stades de football (avant celui du Hainaut, achevé l'été dernier à Valenciennes, tous trois étant inéligibles à l'Euro du fait de leur capacité inférieure à 30.000 places), mettre en doute la pertinence de ces réalisations revenait à jouer les gâte-sauce tant l'enthousiasme était de rigueur pour célébrer leur modernité (lire "L'info en (très) bref"). Aujourd'hui, le GF38 a déposé le bilan puis été relégué en CFA2, et n'attire plus que 2.000 spectateurs en moyenne, plongeant la municipalité dans un profond embarras. Au Mans, dont l'équipe figure cette saison en bas du classement de la Ligue 2, le temps des festivités est bien révolu avec un taux de remplissage inférieur à 30% (pour 25.000 places).

Ces exemples révèlent une aberration dans le modèle économique de la construction des stades: leur viabilité va dépendre du maintien des clubs résidents dans l'élite – qui seraient incapables de régler leur loyer et d'assurer la rentabilité de l'enceinte en cas de relégation. Comment, alors, une collectivité peut-elle s'engager financièrement alors que la viabilité de son investissement dépendra des résultats du club local? Le pari est intrinsèquement déraisonnable. Et il fait courir des risques graves à l'intégrité des compétitions avec cette nouvelle intrusion des "enjeux économiques", toujours plus puissants et plus hostiles à l'aléa sportif.

LES COLLECTIVITÉS ONT-ELLES DÉJA PERDU L'EURO 2016 ?

Des centaines de millions d'euros d'argent public dépensés pour les quatre semaines d'une compétition de l'élite [3], en ponctionnant les moyens qui devraient être consacrés à la lutte contre les inégalités dans l'accès au sport: au moment où les collectivités souffrent de graves problèmes de financement, ce choix de priorité n'a probablement pas fini d'être contesté. Même en laissant de côté les questions de la transformation des stades en centres de profits ultra rationalisés, de la priorité accordée aux publics VIP aux dépens des publics populaires ou de la privatisation de l'espace public avec les opérations de naming, le jeu en vaut-il la chandelle?

On peut trouver légitime une politique d'aménagement urbain via la construction de grands équipements sportifs et assurer qu'elle ne multipliera pas les éléphants blancs sur le territoire, ou a minima que certaines opérations seront des réussites [4]. On peut aussi espérer que l'opération profite au football français, du moins aux clubs qui réussiront à se développer grâce à leurs nouvelles infrastructures. Mais les enjeux politiques et économiques étaient suffisamment importants pour justifier un véritable débat sur les rapports entre clubs, industriels et villes, tant il est clair que ces dernières en sortent trop souvent perdantes. Il n'a pas eu lieu. Le bilan, lui, sera forcément trop tardif.

Sur le sujet, lire aussi : "Le boulet des stades de l'Euro 2016" et "Euro 2016: les collectivités redoutent la facture".

[1] À peine huit mois plus tard, il apparaît qu'aucun de ces stades ne se construira via un bail emphytéotique: Félix-Bollaert va repasser dans le giron public, Marcel-Picot ne connaitra pas de rénovation et de nombreux doutes subsistent sur le projet du Parc des Princes (lire "Paris et la tentation de Saint-Denis"). Au rythme d’une loi sur le sport tous les dix ans en moyenne, il est dommage que celle-ci soit déjà obsolète.
[2] "Tout participe au manque de transparence et a l’affaiblissement de la position des collectivités, lorsqu’elles doivent négocier avec des clubs professionnels qui mettent en avant, mais sans en apporter la démonstration, le bénéfice retiré par la personne publique de ce soutien en termes de notoriété, d’activité économique ou de renforcement du lien social."
[3] Rappelons aussi que l'UEFA impose des normes drastiques qui alourdissent les coûts. Lire "Le stade parfait n'existe pas".
[4] Lire "Nouveaux stades, l'urbanisme sur le banc?" et "L'Euro 2016, révélateur des enjeux de l'aménagement des grands stades en France".
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Flavien

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Re: Football : 11 gars et un ballon !
« Réponse #3517, le 20 Février 2012 à 20:31 »
C'est l'aspect pervers des PPP et surtout de l'initiative par le public.

Je connais assez bien le cas de Bordeaux car je vis avec une demoiselle dont le beau frère est à la tête de l'opposition socialiste. Son argumentaire est pertinent :
Il existe un stade, certes mal conçu et désuet, de plus de 30.000 places. Pourquoi devoir construire un nouveau stade neuf pour le club de Bordeaux... peut être moderne, peut être fonctionnel, sans doute plus grand et agréable... mais dont les frais sont essentiellement supportés par les contribuables ? En quoi est-ce un intérêt général de faire construire un stade de ce genre ?
Maintenant, oui, les pouvoirs politiques (Etat-Region-CUB) se sont mobilisés pour le projet Euro 2016... Mais dans un contexte où on demande aux Collectivités Territoriales de faire attention aux dépenses*, ce n'est pas sérieux de faire supporter l'essentiel de la construction du Stade par ces mêmes collectivités.
Si les partenaires privés ne peuvent pas mettre la main à la poche... Tant pis ?



* ce qui me fait marrer : la fameuse règle d'or est déjà existante dans les CT, les dettes ont pris de l'ampleur à partir du moment où l'Etat a rejeté une grande partie de l'investissement vers les CT sans pour autant donner les moyens nécessaires.
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Re: Football : 11 gars et un ballon !
« Réponse #3518, le 21 Février 2012 à 11:14 »
Disons que sur les "grands stades" les élus locaux qui se lancent là-dedans sont dans une vision de leur territoire qui me semble pour le moins déformée. C'est probablement lié à leur forte proximité avec les dirigeants de clubs. (Qu'on ne se méprenne pas, je parle ici uniquement du fait que ces personnes se croisent très souvent: inaugurations en tous genres, rencontre des élus avec les acteurs économiques locaux, etc. Plusieurs fois par semaine ils se croisent, discutent. Cette proximité permet de faire passer des idées)

En effet, ils considèrent qu'avoir un grand stade c'est:
  • bon pour l'image de leur ville
  • bon pour l'économie locale

Or les exemples de réalisations récentes montrent des réalités beaucoup plus contrastées (coûts pour la collectivité, retombées économiques, et d'image inchiffrables, réutilisation des enceintes sportives délaissées…)

Mais les deux points qui à mon sens sont les plus importants à long terme, et cet article les aborde nettement, c'est:
  • Quelle organisation de l'espace urbain souhaitent les élus? En clair, où veulent-ils mettre le stade, et comment ils voient l'intégration du nouveau stade dans leur ville. Comment faire que les flux de déplacements que va générer cet équipement s'écoulent harmonieusement? Comment tisser un lien entre cet équipement et le centre-ville pour que les deux se renforcent mutuellement et non s'opposent en s'affaiblissant l'un l'autre?
  • Quels moyens financiers mobiliser, et quels budgets seront impactés par cette dépense?

Pour moi, un projet de nouveau stade n'est pas foncièrement mauvais à la base, mais il faut vraiment se poser les questions ci-dessus avant de se lancer bille en tête en disant: J'ai un terrain à cet endroit donc on fera un stade, ça sera là, et pour l'intégration urbaine, elle se fera bien au fil des années. Cette règle ne s'applique d'ailleurs pas qu'aux équipements sportifs: l'exemple du Stadium de Vitrolles (certes dans un contexte particulier) montre que les équipements culturels ne sont pas à l'abri d'erreurs.

Concernant les PPP, je considère que c'est un outil inutile, coûteux, et qui lie la collectivité publique à long terme. Je m'explique: Le seul intérêt (pour les élus) des PPP, c'est que l'engagement financier que contracte la collectivité publique dans ce cadre n'apparaît pas dans son bilan. En effet, il s'agit ni plus ni moins qu'une procédure de leasing, ou le propriétaire de l'équipement construit selon cette modalité est son constructeur. C'est lui qui a contracté les prêts nécessaires, aux taux du marché. La collectivité publique, elle, ne garantie pas le prêt (sinon, il serait comptabilisé dans son bilan), mais elle a conclu un contrat par lequel elle s'engage à payer pendant 30, 40, 50 ans ou plus un loyer qui comprend en général les prestations de gros entretien…  À l'échéance du contrat, elle récupère la propriété de l'équipement.

On voit donc clairement les tares de ces contrats:
  • Un maire (élu pour 6 ans) peut lier sa commune avec une société, quasiment sans possibilité de se libérer, pour 50 ans. Ce qui pose la liberté de choix de ses successeurs. Avec un simple prêt bancaire, la collectivité a toujours la possibilité de renégocier ou de changer de banque.
  • L'équipement va coûter largement plus cher à la collectivité publique que si elle s'était endettée elle-même. En effet, Le constructeur bénéficie de conditions de prêts moins avantageuses qu'elle, puisqu'il n'a pas la garantie de la collectivité publique. De plus, le constructeur a lui aussi des frais de gestion du prêt, qu'il intègre donc au loyer demandé à la collectivité locale… Ça fait un intermédiaire de plus à rémunérer.
  • Cet engagement étant hors bilan, il n'apparait pas dans la comptabilité de la collectivité comme une dépense d'investissement pour le remboursement d'un prêt, mais comme une dépense de fonctionnement en tant que location. Ce qui est de nature à tromper les citoyens sur la santé financière de la collectivité.
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Re: Football : 11 gars et un ballon !
« Réponse #3520, le 1er Mars 2012 à 15:32 »
Oui, ça fait du bien. Mais j'ai été très étonné du jeu proposé par l'Allemagne qui est mon favori pour l'euro, et qui toujours selon moi était la meilleure équipe au dernier mondial. Hier, à part Ozil, il n'ya pas eu grand chose à se mettre sous la dent (notamment une défense catastrophique).

Côté français, très bon match de Debuchy, Rami et Mexes.
Dans les déceptions, je mets Abidal, M'vila, Ribéry, Nasri (qui s'est réveillé un peu vers la fin).

Dans les bonnes prestations je mets Cabaye, Valbuena, Giroud et les entrées de Malouda, Menez et Diarra.

Sinon 'aurais aimé voir plus Saha et Amalfinato dont j'ai trouvé lentrée timide pour ce dernier.

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Re: Football : 11 gars et un ballon !
« Réponse #3522, le 11 Avril 2012 à 12:24 »
Vouloir la défaite ?

Disons qu'autant il est stupide de penser qu'un club a une mémoire génétique (genre on a jamais perdu contre des Anglais, c'est forcé, on va gagner, même si on aligne 11 branques)... Par contre les supporters ont une mémoire. 80% des supporters de 2012 étaient des supporters en 99.
Ils n'ont aucune preuve que le PSG a laissé gagner Bordeaux (mais bon, y'a quand même un large consensus là dessus et certains de Paris comme LLacer s'en sont à peine cachés), seulement on a jamais eu besoin de preuve pour accuser et réclamer réplique.

Montpellier est supérieure à Marseille actuellement. Ils sont capable de gagner seuls et sans aide.

Par contre, Tonini et Anigo me saoulent franchement. Le problème de l'OM, c'est eux avant tout.
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Re: Football : 11 gars et un ballon !
« Réponse #3523, le 11 Avril 2012 à 12:32 »
Disons que je trouve ça lamentable de vouloir que son club perde pour empêcher un autre de remporter le championnat.
Je le comprends (dans le sens, "pourquoi"), mais je trouve ça lamentable cette guéguerre...


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Re: Football : 11 gars et un ballon !
« Réponse #3524, le 11 Avril 2012 à 13:25 »
Je suis persuadé que l'om va perdre ce soir, pas parce qu'ils vont lâcher le match mais parce qu'ils sont mauvais simplement. Des "vrais" marseillais, à la Di meco combien y'en à dans cette équipe ? Ils s'en tamponnent les joueurs maintenant, 99% de l'équipe jouera à fond.