Triste anniversaire, sachant que les autorités avaient tardé à réagir au moment du drame...
D's©
D's©
Et surtout elles avaient refusé l'aide internationale... :thumbdown2:
TOKYO, 17 jan 2006 (AFP) - - Le jeune patron du portail internet japonais Livedoor, Takafumi Horié, a reconnu mardi que sa société faisait l'objet d'une enquête pour délit boursier, au lendemain d'une série de retentissantes perquisitions à son domicile et dans les bureaux du groupe à Tokyo.
Selon les médias japonais, Livedoor, un des portails internet les plus populaires du Japon, est soupçonné d'avoir manipulé des cours de Bourse en répandant des fausses rumeurs de fusions et acquisitions.
L'affaire fait la une de tous les grands quotidiens japonais mardi.
Lors d'une conférence de presse, en début de matinée, M. Horié s'est borné à confirmer que sa société faisait l'objet d'une enquête pour violation de la loi sur les échanges boursiers.
"Nous sommes en train de mener une enquête interne à ce sujet", a-t-il seulement indiqué.
Mais il a écarté l'idée de démissionner. "Je vais m'efforcer d'accroître mon affaire comme je l'ai fait dans le passé", a-t-il affirmé.
Entourés d'une centaine de journalistes et de cameramen, une douzaine de fonctionnaires du bureau du procureur de Tokyo ont fait irruption lundi soir au siège de Livedoor, dans le quartier cosmopolite et branché de Roppongi.
La maison de M. Horié, ainsi que le bureau de la firme Livedoor Marketing, ont également été perquisitionnés.
Le flamboyant Takafumi Horié, 33 ans, s'était rendu célèbre l'an dernier en lançant le premier raid boursier hostile de l'histoire du pays, sur la chaîne de télévision Fuji TV.
L'opération avait finalement échoué, mais elle avait marqué les esprits dans le monde des affaires japonais, pas du tout habitué à ces méthodes de prise de contrôle "à l'américaine".
Parrainé par le Premier ministre libéral Junichiro Koizumi, M. Horié avait brigué sans succès un siège de député lors des législatives du 11 septembre dernier.
鼻から 牛乳!
[mode elitiste]:mdr: :mdr:Citation de Kamen 鼻から 牛乳!
[/mode elitiste]
"tableaux" sur les situations qui vous etonnent tellement que vous en recrachez tout votre lait...
TOKYO (AFP) - Un frère de feu l'empereur du Japon Hirohito (1926-1989) est opposé à ce qu'une impératrice règne sur le Japon, comme le recommande un comité des sages afin de régler les problèmes de succession et le souhaite également une majorité de Japonais, a rapporté jeudi un journal.
Agé de 90 ans, le Prince Takahito, soutient la position controversée de son fils, le prince Tomohito, premier membre éminent de la famille impériale à s'être publiquement opposé, en novembre dernier, à ouvrir aux femmes l'accès au trône, affirme le quotidien Sankei.
"Lorsque mon père m'a rendu visite l'an dernier, il m'a dit: +Tu as bien parlé+", a déclaré le prince Tomohito, 59 ans, cousin de l'actuel empereur Akihito, cité par le journal nationaliste.
Son père estime que l'accession d'une femme sur le trône du Chrysanthème, comme la petite Aiko, fille unique du prince héritier Naruhito et de son épouse Masako, ne réglerait pas pour autant les difficiles problèmes de succession impériale.
Il est notamment d'avis qu'Aiko, devenue impératrice du Japon, aurait les plus grandes difficultés, de par son statut, à trouver un mari.
La princesse Masako, qui se remet difficilement d'une longue dépression, a été sous pression pour donner naissance à un héritier mâle après plus de dix ans de mariage et plusieurs grossesses malheureuses.
Le gouvernement japonais soumettra en mars au Parlement une réforme de la loi de succession impériale qui devrait autoriser à nouveau les femmes à monter sur le trône du Chrysanthème, la plus ancienne monarchie du monde.
Le prince Tomohito, lui, a déclaré dans un mensuel que le "Japon s'effondrait" si la tradition impériale était remise en cause.
"Je suis profondément préoccupé par l'orientation prise pour autoriser les femmes à accéder au trône impérial qui pourrait signifier le début de la fin du Japon", a déclaré Tomohito.
Un Japon réduit à néant pourrait, selon le prince, devenir "le 51ème état des Etats-Unis ou un territoire chinois".
le 51ème état des Etats-Unis ou un territoire chinois"
le "Japon s'effondrait" si la tradition impériale était remise en cause.
Non mais c'est franchement déjà fait, ça, le 51eme etat...
Et voila, quand je vous dit que certains Japonais sont un peu macchos sur les bords, voila un exemple qui vient "d'en haut":
http://fr.news.yahoo.com/19012006/202/japon-le-frere-de-l-ex-empereur-hirohito-oppose-l.htmlCitation TOKYO (AFP) - Agé de 90 ans, le Prince Takahito, soutient la position controversée de son fils, le prince Tomohito, premier membre éminent de la famille impériale à s'être publiquement opposé, en novembre dernier, à ouvrir aux femmes l'accès au trône, affirme le quotidien Sankei.
"Lorsque mon père m'a rendu visite l'an dernier, il m'a dit: +Tu as bien parlé+", a déclaré le prince Tomohito, 59 ans, cousin de l'actuel empereur Akihito, cité par le journal nationaliste.
Son père estime que l'accession d'une femme sur le trône du Chrysanthème, comme la petite Aiko, fille unique du prince héritier Naruhito et de son épouse Masako, ne réglerait pas pour autant les difficiles problèmes de succession impériale.
lundi 23 janvier 2006, 13h45 Scandale Livedoor: arrestation du jeune PDG déchu Takafumi Horié
TOKYO, 23 jan 2006 (AFP) - - Takafumi Horié, le jeune patron déchu du portail internet japonais Livedoor, a été arrêté lundi pour son implication présumée dans un retentissant scandale de manipulation de cours et de falsifications comptables qui ébranle le Japon depuis une semaine.
"Aujourd'hui, l'équipe d'enquête spéciale a arrêté le président de Livedoor Takafumi Horié et d'autres personnes", a indiqué le bureau du procureur de Tokyo dans un communiqué, ajoutant qu'il leur est reproché d'avoir violé la loi sur les transactions boursières.
Trois autres dirigeants de Livedoor ont également été placés en état d'arrestation: le directeur financier Ryoji Miyauchi, le vice-président Fumito Okamoto et le président de la filiale Livedoor Finance, Osanari Nakamura.
Les quatre hommes devaient passer lundi soir leur première nuit sous les verrous.
Selon l'agence Kyodo, Takafumi Horié, 33 ans, ancienne superstar du monde des affaires, a été prié lundi en début d'après-midi de se présenter volontairement dans les bureaux du procureur, où il a été longuement interrogé avant de se voir signifier son arrestation.
Les trois autres dirigeants avaient été interrogés dès vendredi.
Par ailleurs, un ami et proche collaborateur de M. Horié a été retrouvé mort la semaine dernière à Okinawa (sud du Japon) après s'être apparemment suicidé dans une chambre d'hôtel.
Le "choc Livedoor", qui choque l'opinion publique japonaise après avoir fait vaciller la Bourse de Tokyo la semaine dernière, avait éclaté il y a exactement une semaine avec une perquisition surprise au siège du groupe, dans les locaux de plusieurs filiales ainsi qu'au domicile de M. Horié.
Peu de détails ont officiellement filtré sur l'enquête.
Selon les médias, Livedoor est soupçonné d'avoir diffusé en 2004 de fausses informations visant à faire grimper artificiellement le cours de son action, et d'avoir falsifié les comptes la même année pour dissimuler une perte.
Le groupe est également soupçonné d'avoir acquis plusieurs sociétés à l'aide de mécanismes financiers illégaux.
Avant d'être arrêté, Takafumi Horié a nié à deux reprises --évasivement sur son blog-- ces accusations.
Selon Kyodo, le directeur financier Ryoji Miyauchi, arrêté lundi en même temps que M. Horié, a reconnu les faits, mais il conteste leur caractère délictueux et nie que son PDG ait été au courant.
Le scandale avait semé une pagaille sans précédent à la Bourse de Tokyo mercredi dernier. Submergé par les ordres de vente émanant de particuliers affolés, le marché avait dû fermer avec vingt minutes d'avance de crainte que son système informatique ne craque sous l'avalanche de données.
Porté aux nues par la presse il y a tout juste un an, lorsqu'il avait tenté sans succès la première offre publique hostile de l'histoire du Japon, Takafumi Horié est aujourd'hui vilipendé par les mêmes médias et traité en paria par le monde économique.
La puissante organisation patronale Nippon Keidanren, qui avait déjà affirmé la semaine dernière qu'elle regrettait d'avoir admis Livedoor en décembre, a de nouveau fustigé lundi le groupe et son trop médiatique PDG.
"Ce genre de jeu d'argent sans aucune morale ne devrait pas être pratiqué", a affirmé le président du Keidanren, Hiroshi Okuda, évoquant les opérations qui sont reprochées à Livedoor.
Le Premier ministre libéral-populiste Junichiro Koizumi, qui avait parrainé lors des élections législatives de septembre 2005 le parachutage raté de M. Horié dans une circonscription de Hiroshima (sud), s'est lui aussi démarqué de son ancien poulain.
"Si des pratiques d'affaires illégales sont établies lors de l'enquête, il faudra les réprimer sévèrement", a déclaré le Premier ministre, selon qui "même en cette époque nouvelle, il est important de respecter les règles".
Les déboires actuels de M. Horié et sa candidature aux législatives "sont des choses différentes", s'est-il dédouané.
"Ce genre de jeu d'argent sans aucune morale ne devrait pas être pratiqué", a affirmé le président du Keidanren, Hiroshi Okuda, évoquant les opérations qui sont reprochées à Livedoor.