Le complexe militaro-industriel russe n'est plus ce qu'il a été, c'est certain. Toutefois, le pays dispose encore d'un socle solide, avec des chercheurs sur des technologies de pointe et des usines. Ses faiblesses sont sur les équipements électroniques, mais sur une guerre telle qu'ils la mènent, ce n'est pas totalement crucial. Il est effectivement difficile d'évaluer le potentiel militaire et sa capacité de mobilisation. Cette dernière va dépendre très directement de la façon dont va se positionner la population russe. Je pense, sans en être totalement certain, qu'une certaine analogie (avec plein de limites) peut être trouvée avec la guerre d'Algérie (pas seulement avec le même déni du mot guerre) et l'envoi du contingent.
Il faut aussi bien voir que le black-out sur l'information ne tiendra qu'un temps. Le gouvernement russe fait le pari (un de plus) que tout sera fini (ou au moins le plus gros) avant que l'information percole. Et plus il y aura de soldats morts, moins le secret sera tenable car la réalité de la guerre sera perceptible dans toutes les villes et les villages. Et de toute façon, les soldats en permission diront des choses à leur famille.
Le gouvernement russe a en tout cas oublié ses classiques: en 1917, c'est la guerre qui a enfanté les deux révolutions…
Il faut aussi bien voir que le black-out sur l'information ne tiendra qu'un temps. Le gouvernement russe fait le pari (un de plus) que tout sera fini (ou au moins le plus gros) avant que l'information percole. Et plus il y aura de soldats morts, moins le secret sera tenable car la réalité de la guerre sera perceptible dans toutes les villes et les villages. Et de toute façon, les soldats en permission diront des choses à leur famille.
Le gouvernement russe a en tout cas oublié ses classiques: en 1917, c'est la guerre qui a enfanté les deux révolutions…