Ah? Pour moi c'était très bien passé... Comme dans un pays normal. Pour le retour, je n'avais pas pris l'avion, mais le ferry a Pusan, pour rallier Shimonoseki en une nuit, et la aussi, absolument pas de problème. Par contre a Shimonoseki, les douaniers japonais ont été très strict: la Corée est un tuyaux très connu pour renouveller un visa touristique de travailleur au noir...
Ce n'est pas que cela c'est si mal passe que cela. Disons que le type etait aussi aimable qu'une porte de prison (et rouillee la porte, en plus, vu sa rapidite
:mdr: ).
Bon, la suite de Lost in Translation... In Seoul!
Partie 2: le jour le plus longUne journée bien chargée en visites. Et surtout, une occasion de faire tomber une grosse illusion que j’avais sur les Coréens. Je pensais qu’ils étaient très à l’aise en anglais, et que Séoul était une ville beaucoup plus facile à visiter que Tokyo pour un étranger. Et bien... Grosse erreur ! Les Coréens ne sont pas capables d’aligner deux mots dans la langue de Shakespeare, et le réseau du métro, bien que moderne, est presque entièrement signalé en Hangoul, avec quelques rares panneaux, perdus au milieu du reste... Prendre le métro, ou commander à dîner devient une expérience méritant beaucoup de concentration et d’imagination… (Heureusement, il reste toujours le langage universel des signes… !
:vertag: Nan, mais tu la vois la station, la!).
J’ai aussi bien arpenté le métro, qui mérite bien sa réputation de réseau le plus encombré au monde. Les rames de métro n’ont rien à envier à la ligne Chuo ou la ligne Odakyu a Tokyo.
De 8h30 du matin, à 9h30 du soir ( !), j’ai eu l’occasion de visiter de nombreux sites, du Nord de Séoul au Sud, en passant par l’Ouest… ! Et de me perdre dans le metro...
:unsure:Palais Changdeokgung
Ce monument classé dans le patrimoine mondial par l’UNESCO ne se visite que par tours organisés, et ceux anglais étant rares, je n’ai pas pu le visiter (mais ai volé quelques prises de vue par-dessus le mur, en visitant le Jongmyo, son voisin). Construit entre 1405 et 1412, les bâtiments ont été de nombreuses fois réduits en cendres et reconstruits. Il fut le centre du pouvoir de 1618 à 1898.
Palais Changgyeong ; originalement construit à la fin du 15ème siècle par les rois de la dynastie Joseon, ce palais est de taille modeste et doté d’un très beau jardin et d’un étang. Comme la plupart des palais de Séoul, celui-ci a souffert de l’occupation de l’armée japonaise au début du siècle, en devenant… Un zoo !
Palais Unhyem
De taille modeste, ce palais a la particularité d’avoir été le berceau du régent Heungseon Daewongun, qui restera dans l’histoire de la Corée comme celui qui isola son pays du reste du monde à partir de 1863, le faisant surnommé le « Royaume Hermite ». Le Palais est très bien conservé, et des mannequins vêtus de vêtements d’époque agrémentent les salles, et mettent en scène la vie de la Cour d’alors.
Palais Gyembok et Korean Folk Museum
Certainement le plus beau Palais que j’ai eu l’occasion de visiter durant ce séjour… Et un symbole du contentieux historique qui existe entre le Japon et la Corée…
Construit en 1395, par le fondateur de la dynastie Joseon, il servit de Palais Principal du Roi et de la Cour jusqu’en 1592, lorsqu’il fut brûle par l’armée japonaise. Il resta à l’état de ruine durant près de 300 ans, jusqu'à ce que le régent Heungseon Daewongun décide de le reconstruire. Noble décision, mais qui mit en banqueroute le pays ; Daewongun dut se tourner vers l’ancien ennemi, le Japon, pour rechercher des fonds.
30 ans plus tard, la reine et épouse du roi Gojong fut assassinée par des assassins japonais, dans ses appartements. Le roi se réfugia durant un an dans les murs de la représentation russe, avant de regagner le Palais Deoksungung, situe près d’autres représentations étrangères.
Durant la colonisation japonaise, 300 des 330 palais du Gyembok furent détruits ou transportés dans d’autres lieux de Séoul. Enfin, le Palais du Gouverneur Japonais fut construit devant le Gyembok, afin de cacher à la vue du peuple coréen cet important symbole de la royauté.
Les travaux de réhabilitation du Gyembok sont en cours, et on commencé avec la destruction du Palais du Gouverneur en 1998. Ils devraient se poursuivre jusqu’en 2020, et incluent la reconstruction ou restauration de la plupart des 300 palais. Séoul pourra alors révéler au reste du monde une cité Palais qui risque de rivaliser avec la Cité Interdite de Pékin.
Deoksungung Palace : originalement une villa, celle-ci devint Palais en 1593 lorsque le roi Seojo s’y installa, après que tous les autres Palais aient été détruits par les invasions japonaises. Ce Palais fut également la demeure du roi Seonjong (le dernier de la dynastie Joseon), de 1897 à 1919, jusqu'à ce qu’il doive abdiquer devant les Japonais.
C’est également dans un de ses pavillons que fut signé en 1905 le traité par lequel les Coréens perdirent leur indépendance au profit des Japonais. Il contient également un jardin, un étang, et des pavillons aux architectures variées, coréennes ou occidentales.
L’une des attractions les plus notables est le spectacle de la relève de la garde, qui a lieu de 14h00 à 15h30. Celui-ci se tient devant la porte du Palais, Daehanmum, et fait revivre l’apparat militaire de la Cour de Joseon.
Namdaemun ; la « Grande Porte du Sud » faisait partie des huit portes géantes de la Forteresse de Séoul, et fut construite en 1398. Désignée comme Trésor National numéro 1, elle a été fréquemment rénovée depuis. Ses environs immédiats abritent le Namdaemun Market, marché ou plutôt souk ouvert quasiment 24/24, et vendant tout (ou presque tout, y compris et surtout des contrefaçons) dans un désordre de couleurs et de senteurs si chères à l’Asie.
Séoul Tower ; achevée en 1975, la Tour de Séoul trône fièrement au sommet de la colline Nam Sam, en plein centre de Séoul. L’ascension jusqu’au sommet peut se faire par bus, taxi, cable-car, mais j’avais choisi pour ma part d’y aller à pieds, voulant tester ce qu’était la promenade favorite des séoulites.
J’ai mis environ une heure à atteindre le sommet, m’arrêtant aux différents paliers ou quelques retraités jouaient au tennis ou s’entrennaient sur des machines de sport, gracieusement mises à disposition et en plein-air par la municipalité.
La vue en haut vaut très largement l’effort, offrant un panorama à 360 degrés sur les rives Nord et Sud de Séoul, la rivière Han et les montagnes environnantes. Il est de plus possible de rester pour dîner, car la tour possède de nombreux restaurants aux 5ème, 4ème et 3ème étages. Le food-court n’est pas mal non plus, et surtout fréquentés par les Coréens. Quant à la redescente vers Nandaemun, je n’ai qu’une chose à dire : c’est MA-GNI-FI-QUE !
:w00t2: :w00t2: :w00t2:Quelques photos:
1. Une vue du Gyeongbokgung.
2. Les mannequins de cire du Unhyem
3. Une vue de Seoul by night depuis le Parc Nam San
4. La Porte Sud; Namdaemun by night
Et si cela ne vous suffit pas, suivez la piste:
Seoul . Je me suis encore lachee sur les photos et les videos
:mrgreen: