Il semble que ce soit moins affirmatif que dans ton post.
Et j'en reviens au coeur du problème déjà soulevé par Flavien précédemment : la "lecture".
Rappelons d'abord que la constitution de 58 a été élaborée dans un contexte très particulier : un contexte de guerre, au terme d'un putsch d'un général né au 19ème siècle qui a traversé deux guerres mondiales.
On sera d'accord pour estimer le liquide amniotique dans lequel ce bébé a baigné très... particulier. Il pourrait donc pas être inutile de faire une chtite mise à jour...
Cette constitution a donc ses racines plongées dans un bain sensiblement différent de 2024 et faite pour un personnage qui n'avait pas vraiment le profil de notre Micron 1er.
Rappelons que le président n'est élu au suffrage universel direct que depuis 62. Dans cet article Wikipedia, il est écrit :
"La Constitution de 1958 accorde un poids institutionnel très important au président de la République. Toutefois, elle ne remet nullement en question le caractère parlementaire du régime"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Constitution_fran%C3%A7aise_du_4_octobre_1958
Plus loin, on souligne précisément ce qui est rappelé depuis quelques posts et qui est le coeur de l'inquiétude de certains (dont je fais partie), c'est, outre l'élection au suffrage universel direct de 62, la pratique qui modifie le régime (toujours dans le même article) :Citation Citation Pour conclure, oui, on peut être inquiet au regard de ce qui précède, de la direction que va faire prendre à cette constitution la pratique d'un Président médiocre et psychologiquement soumis à des pulsions inquiétantes (du genre, je dissous vite à l'arrache en juin, puis j'emmerde le monde en ne nommant aucun 1er ministre).
J'ajoute qu'il est évident que les tenants du pouvoir ont tout intérêt à conserver cette constitution puisqu'elle permet de se passer du peuple, comme en ce moment.
Et j'en reviens au coeur du problème déjà soulevé par Flavien précédemment : la "lecture".
Rappelons d'abord que la constitution de 58 a été élaborée dans un contexte très particulier : un contexte de guerre, au terme d'un putsch d'un général né au 19ème siècle qui a traversé deux guerres mondiales.
On sera d'accord pour estimer le liquide amniotique dans lequel ce bébé a baigné très... particulier. Il pourrait donc pas être inutile de faire une chtite mise à jour...
Cette constitution a donc ses racines plongées dans un bain sensiblement différent de 2024 et faite pour un personnage qui n'avait pas vraiment le profil de notre Micron 1er.
Rappelons que le président n'est élu au suffrage universel direct que depuis 62. Dans cet article Wikipedia, il est écrit :
"La Constitution de 1958 accorde un poids institutionnel très important au président de la République. Toutefois, elle ne remet nullement en question le caractère parlementaire du régime"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Constitution_fran%C3%A7aise_du_4_octobre_1958
Plus loin, on souligne précisément ce qui est rappelé depuis quelques posts et qui est le coeur de l'inquiétude de certains (dont je fais partie), c'est, outre l'élection au suffrage universel direct de 62, la pratique qui modifie le régime (toujours dans le même article) :
Le rôle politique central du président de la République semble toutefois résulter beaucoup moins du texte initial de la Constitution de 1958 que de deux éléments majeurs :
- la pratique institutionnelle insufflée par le premier président de la Ve République, Charles de Gaulle, dont l'aura politique et le poids historique sont considérables à la différence de ceux de ses prédécesseurs ;
- l'élection du président de la République au suffrage universel direct à partir de 1962, laquelle a très fortement élargi le poids politique du chef de l'État (jusque-là élu au suffrage indirect), donnant naissance à la notion de « majorité présidentielle », inconcevable en 1958.
Certains constitutionnalistes, tels que Maurice Duverger, concluent à ce titre au caractère « semi-présidentiel » des institutions de la Ve République qui, sur le plan formel, établissent pourtant un régime parlementaire.
Ce qualificatif s'avère hasardeux, la République française se présentant davantage comme un « système parlementaire à captation présidentielle », puisque le chef de l'État, élu directement par le Peuple, peut capter les ressorts du parlementarisme majoritaire à son profil politique.
C'est en fait dans les rapports au sein du pouvoir exécutif que la Constitution de 1958 instaure un système politique à géométrie variable, selon que l'on soit en période de concordance des majorités présidentielle et législative ou, au contraire, de cohabitation. En période de concordance, l'Assemblée nationale, le Premier ministre, le Gouvernement et le président de la République, sont du même bord politique : le président exerce alors une autorité importante qui limite l'exercice des attributions constitutionnelles du Premier ministre. À l'inverse, ce sont paradoxalement les périodes de cohabitation qui se rapprochent le plus de la lettre et de l'esprit originels de la Constitution de 1958 : le Premier ministre y joue seul le rôle de chef de majorité (parlementaire), puisqu'il n'existe pas de majorité présidentielle. À cet égard, le président de la République François Mitterrand, confronté par deux fois à ce cas de figure (1986-1988 et 1993-1995), disait que « la cohabitation c'est la Constitution, rien que la Constitution mais toute la Constitution »
J'ajoute qu'il est évident que les tenants du pouvoir ont tout intérêt à conserver cette constitution puisqu'elle permet de se passer du peuple, comme en ce moment.