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Sujet: Emmanuel Macron Président de la République (Lu 20626 fois) sujet précédent - sujet suivant

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #570
Concernant le cyclisme, comme l'athlétisme, il existe depuis 5-6 ans une double révolution :
- de la préparation physique, avec des améliorations énormes dans l'approche de la performance. Je peux pas rentrer dans le détail mais en gros, d'un point de vue nutritionnel, spécialisation de l'entrainement (surtout en cyclisme), ce qui se fait n'a plus rien à voir. En cyclisme, Andy Schleck, qui n'a pourtant que 39 ans et jeune, se considère amateur par rapport à la génération Vingegaard ou Pogacar.
- matériel. En athlétisme, les matériaux de pistes et surtout les chaussures sont révolutionnaires. Depuis 5 ans, les sprinteurs comme les fondeurs courent plus vite et ont augmenté sensiblement (et tous !) Leur performance. En cyclisme, les vélos sont devenus de vrais outils de compétition. Faut comparer ça avec l'ère EPO, notamment les contre à la montre. A l'époque, seuls Indurain et Boardman avaient de vrais vélos spéciaux et aérodynamiques. Et Boardman a réussi à exploser le record de l'heure d'Indurain grace à son vélo et sa position alors qu'il n'avait jamais battu Indurain sur un chrono long. Les vélos aujourd'hui permettent de rouler plus vite, mieux.

Quand tu rajoutes les deux, bah tu peux expliquer le fait que Pogacar monte plus vite que Pantani.. Sans prendre de substance illégale.
Bien sûr, le dopage est possible aussi. Mais ce qui se passe actuellement n'est pas choquant.
" En France, les peines d'argent durent plus longtemps que les peines
de coeur et se transmettent de génération en génération. "

 ( Silhouette du scandale )
Aymé, Marcel

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #571
En tout cas, il y a des députés en forme et qui ont de vraies priorités… (là aussi des substances? :hypocrite:):

https://www.lyoncapitale.fr/actualite/virginie-duby-muller-depose-une-proposition-de-loi-visant-a-interdire-lelection-dun-individu-fiche-s
https://www.lyoncapitale.fr/actualite/une-deputee-du-rhone-veut-interdire-le-port-de-l-echarpe-tricolore-lors-de-certaines-manifestations

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #572


J'ai vu ça sur twitter.
Ca fait plaisir de lire qu'une députée prépare une loi totalement anticonstitutionnelle et avec atteinte claire à l'Etat de droit. Ca sent la compétence.
" En France, les peines d'argent durent plus longtemps que les peines
de coeur et se transmettent de génération en génération. "

 ( Silhouette du scandale )
Aymé, Marcel

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #573
Je crois que tout est dit:
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/08/19/gouvernement-emmanuel-macron-doit-cesser-de-jouer-la-montre_6286028_3232.html

Plus de 40 jours après le scrutin, le président n'a pas encore trouvé le temps de nommer un premier ministre. Dans les démocraties parlementaires, le premier ministre est souvent nommé rapidement… même si ensuite la formation du gouvernement prend parfois du temps (ou que les gouvernements successifs sont balayés par une motion de censure faute de majorité).

Là, on se retrouve avec coup de force institutionnel où un gouvernement sans assise démocratique gouverne sans avoir à rendre compte devant le parlement.

Après, le plus rigolo, ce sont tout de même les réactions à la proposition de LFI d'aller vers la destitution. Tous les guignols du commentaire politique dans les médias s'accrochent à une lecture désespérément institutionnelle et montent en épingle des désaccords du NFP sur la question. Je pense que c'est totalement risible comme analyse: Mélenchon sait parfaitement qu'en l'état actuel, une destitution de Macron n'est pas faisable… mais en la demandant, il ne fait pas du constitutionnalisme, il fait de la politique pure et dure. Il renvoie politiquement à Macron la responsabilité du blocage et surtout, si le blocage perdure du fait du président et que la situation devient intenable, il pose une solution sur la table. Si la crise politique perdure elle pourrait à un moment s'imposer comme une évidence à de nombreux parlementaires pour en sortir. On n'en est pas là… pour l'instant.

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #574

Plus de 40 jours après le scrutin, le président n'a pas encore trouvé le temps de nommer un premier ministre. Dans les démocraties parlementaires, le premier ministre est souvent nommé rapidement… même si ensuite la formation du gouvernement prend parfois du temps (ou que les gouvernements successifs sont balayés par une motion de censure faute de majorité).

Nous avons voté en Belgique le 9 juin et nous n'avons pas encore de premier ministre. Le Roi a nommé un formateur qui deviendra premier ministre s'il parvient à négocier un ACCORD DE GOUVERNEMENT. S'il échoue, alors c'est quelqu'un d'autre qui sera chargé de la formation du gouvernement. On ne peut pas présager de l'identité du premier ou de la première sans avoir cet accord entre les partis susceptibles de former une majorité absolue.
En région wallonne et à la Fédération Wallonie-Bruxelles, les deux partis qui étaient en mesure d'avoir une majorité absolue au parlement se sont mis autour de la table pour négocier une déclaration de politique régionale/communautaire. Une fois celle-ci rédigée, les membres du gouvernement ont été désignés par leurs partis respectifs, y compris le Ministre-Président wallon et la Ministre-Présidente FWB. Ce processus a eu lieu en tout dernier lieu, juste avant la conférence de presse et leur prestation de serment le lendemain.

Bref, où est l'accord de gouvernement chez vous ? Le NFP a-t-il pu former une coalition avec d'autres partis afin d'avoir une majorité absolue ? Si non, comment peut-il prétendre nommer un premier ou une première ministre ? Regardant tout cela de très loin, j'ai juste l'impression que tout le monde gesticule et s'offense sur du vent, mais que jamais rien de concret ne ressort.

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #575


Plus de 40 jours après le scrutin, le président n'a pas encore trouvé le temps de nommer un premier ministre. Dans les démocraties parlementaires, le premier ministre est souvent nommé rapidement… même si ensuite la formation du gouvernement prend parfois du temps (ou que les gouvernements successifs sont balayés par une motion de censure faute de majorité).

Nous avons voté en Belgique le 9 juin et nous n'avons pas encore de premier ministre. Le Roi a nommé un formateur qui deviendra premier ministre s'il parvient à négocier un ACCORD DE GOUVERNEMENT. S'il échoue, alors c'est quelqu'un d'autre qui sera chargé de la formation du gouvernement. On ne peut pas présager de l'identité du premier ou de la première sans avoir cet accord entre les partis susceptibles de former une majorité absolue.
En région wallonne et à la Fédération Wallonie-Bruxelles, les deux partis qui étaient en mesure d'avoir une majorité absolue au parlement se sont mis autour de la table pour négocier une déclaration de politique régionale/communautaire. Une fois celle-ci rédigée, les membres du gouvernement ont été désignés par leurs partis respectifs, y compris le Ministre-Président wallon et la Ministre-Présidente FWB. Ce processus a eu lieu en tout dernier lieu, juste avant la conférence de presse et leur prestation de serment le lendemain.

Bref, où est l'accord de gouvernement chez vous ? Le NFP a-t-il pu former une coalition avec d'autres partis afin d'avoir une majorité absolue ? Si non, comment peut-il prétendre nommer un premier ou une première ministre ? Regardant tout cela de très loin, j'ai juste l'impression que tout le monde gesticule et s'offense sur du vent, mais que jamais rien de concret ne ressort.


Votre Etat est fédéral, y'a beaucoup de choses qui ne sont pas du ressort de l'Etat fédéral. Les services publics (notamment) sont donc moins dépendants. Donc il y a un temps disponible mécaniquement plus important. Sans parler du timing (coucou LOLF qui arrive).

Finalement, le problème demeure Macron avant tout.
Il convoque des Législatives en urgence pour des raisons politiques qui lui sont propres. Aux résultats (qu'il n'a pas anticipé), il met méchamment le frein à main et décide de laisser le gouvernement en place ALORS que le sens même d'une dissolution, c'est, quelque soit le résultat, c'est de permettre la mise en place d'un nouveau gouvernement... Sans délai car personne n'a imaginé en 1958 qu'un Président serait assez con pour dissoudre l'assemblée en douce et irresponsable pour donner rendez vous six semaines plus tard.

Alors oui, on peut dire qu'il faut prendre le temps pour émerger une gouvernance durable... Mais il fallait :
- reunir les partis dès le  lendemain des élections.
- respecter l'usage et demander au NFP de de démerder à faire une coalition et à proposer un chef de gvt.

Il n'a rien fait de tout ça. Au contraire il a laissé les partis, dont le sien, poser leurs conditions, exclu des partis politiques de l'équation gouvernemental justement pour créer le bordel et laisser la possibilité d'infuser ce que LUI veut :
Rester le maître du temps, et la Macronie gouverner en dominant une aile gauche socialiste et une aile droite LR.

On est pas dans le même contexte. Le roi Belge n'intervient pas en politique de cette façon.
" En France, les peines d'argent durent plus longtemps que les peines
de coeur et se transmettent de génération en génération. "

 ( Silhouette du scandale )
Aymé, Marcel

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #576

Votre Etat est fédéral, y'a beaucoup de choses qui ne sont pas du ressort de l'Etat fédéral. Les services publics (notamment) sont donc moins dépendants. Donc il y a un temps disponible mécaniquement plus important. Sans parler du timing (coucou LOLF qui arrive).

Le fait d'être un état fédéral n'a rien à voir là-dedans. Beaucoup de services publics essentiels dépendent du fédéral. Et si le résultat des élections en région avait été moins clair, la constitution d'un gouvernement prendrait plus de temps. Tant que le nouveau gouvernement n'est pas en place, le gouvernement actuel reste en affaires courantes, ce qui ne met pas en péril le fonctionnement du pays (mais empêche toute réforme).

Citer
On est pas dans le même contexte. Le roi Belge n'intervient pas en politique de cette façon.

Pourtant, tu viens de décrire très exactement le rôle du roi au lendemain de l'élection :

Citer
Alors oui, on peut dire qu'il faut prendre le temps pour émerger une gouvernance durable... Mais il fallait :
- reunir les partis dès le  lendemain des élections.
- respecter l'usage et demander au NFP de de démerder à faire une coalition et à proposer un chef de gvt.


Je ne souhaite pas défendre Macron (je m'en fiche un peu beaucoup d'ailleurs), je ne fais que souligner l'absurdité la plus totale, de mon point de vue belge, de voir tout le monde gesticuler en jetant en pâture des noms de premiers et se scandaliser qu'ils ne soient pas retenus alors que les bases ne sont pas établies, à savoir une coalition qui a la majorité suffisante pour pouvoir gouverner autour d'un accord précisant les grandes lignes de l'action gouvernementale pour la prochaine législature. Toujours de mon point de vue, c'est mettre la charrue avant les boeufs.

D'ailleurs, la RTBF avait recyclé son petit jeu au lendemain des élections françaises : https://www.rtbf.be/article/arriverez-vous-a-former-une-majorite-a-l-assemblee-nationale-francaise-faites-le-test-avec-notre-simulateur-de-coalitions-11401688

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #577
Disons que la constitution française laisse (juridiquement. politiquement, c'est pas la même chanson) globalement les mains libres au président mais après une élection législative il y a deux options "raisonnables" pour le chef de l'État:

  • Il nomme premier ministre la personne choisie par le groupe ou la coalition arrivée en tête (de mémoire, constitutionnellement, ça se passe comme ça en Espagne)… À charge pour elle de trouver une majorité et de constituer un gouvernement. Si elle échoue, il nomme la personne choisie par le groupe arrivé en deuxième position, etc, etc. Ce qui n'empêche pas d'être intelligent et si une coalition majoritaire se forme et propose un nom, rien n'empêche de la nommer directement ;

  • Avant de nommer un premier ministre, il considère qu'il faut une coalition et que c'est son rôle de la faire émerger. Donc dès le résultat des élections, il consulte les différents groupes de l'assemblée… bref, négocie. Et une fois que les négociations ont aboutie, il nomme le premier ministre.



Dans le premier cas, le président ne se mêle pas formellement aux négociations de coalition (en sous-main, par contre…). il peut donc s'afficher dans un rôle de sage. Un éventuel échec des partis à s'entendre ne sera pas le sien, mais en revanche il se retrouve de fait impuissant, réduit à son stricte rôle protocolaire.
Dans le second cas, vu qu'il organise les négociations, il se retrouve de fait comptable de leur succès ou leur échec, mais il est au centre du jeu politique et du coup peut desserrer un peu l'étau de la cohabitation pour la suite de son mandat.

Macron semble, après avoir laissé passer beaucoup de temps, ce qui accroît mécaniquement le risque d'échec, vouloir faire un mix des deux options: il consulte puis, si j'ai bien compris, une semaine après, il nomme un premier ministre sans aucune certitude d''une quelconque coalition, ni d'un quelconque accord de gouvernement (au contraire, même, à mon avis. Ce genre de discussions, le meilleur moyen de les planter est justement de fixer une échéance). Il est en train de se préparer à cumuler les inconvénients des deux choix… De toute manière, vu ce qui s'est passé, dès qu'il aura nommé un premier ministre, quel qu'il soit (même Attal… je dirais même, encore plus si c'est Attal), son omniprésidence sera définitivement finie et bien finie, même si le gouvernement ne vit que quinze jours. N'importe quel chef de gouvernement n'aura de cesse de lui couper les ailes pour rogner tout ce qui n'est pas juridiquement prévu dans son "domaine réservé". Le "maître des horloges" risque de trouver le temps long jusqu'à son départ.

Ceci dit, les différents partis sont visiblement pas malins: la "trêve olympique" était le moment idéal pour avancer sur la constitution d'une coalition et d'un programme de gouvernement. J'ai pas l'impression qu'ils en ont profité.

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #578
Ils n'ont pas tous été de leur petit courrier "Je veux bien qu'on s'arrange un peu mais pas le gros méchant du fond" ?

Je ne comprends vraiment pas cette volonté de précipitation ou, pire encore de hold-up sur une élection qui n'a laissé aucun vainqueur clair. Vraiment.

Un gouvernement NFP à qui LFI ne laissera aucune marge d'ouverture (regardez comment l'hystérique de Soudais a serré d'un coup le collier de la pauvre Castez à peine avait-elle osé évoqué un assouplissement de certaines mesures) sautera à la première motion de censure car n'osera jamais demander la confiance (ce qui était reproché aux gouvernements post-2022, tiens tiens).

Et après quoi ?
Stupid snake ! You won't be having Jesus Christ Lizard today, will you ? Shame on you ! :o

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #579
Ben oui, Manu' n'a pas daigné lancer des consultations très vite (dès le lendemain des résultats). Du coup, faute de discussions organisées et chacun voyant midi à sa porte, tous les petits chefs ont cru malin d'étaler publiquement des pseudo "lignes rouges" plutôt que de discuter. (Y'a pas que le NFP ou LFI qui s'est agité sur le sujet: Ensemble, le Modem, Horizons, LR… tous y ont été de leur chansonnette et montrer qu'ils savaient eux aussi pisser le plus loin.)

Donc résultat des courses, on est sur un blocage qui va encore durer pour tenter de faire oublier cette phase avant que certains acceptent de se renifler le cul… se parler. Dans cette affaire, le NFP avait largement les moyens de coincer Macron; il fallait faire une ouverture tout de suite en direction de ses alliés (Horizon et Modem) tout en laissant planer l’ambiguïté sur l'acceptation de discuter avec REM/Ensemble. Je pense qu'avec une stratégie comme ça, la toujours minorité présidentielle aurait rapidement pété en morceaux, voir aurait dealé sans état d'âme, car comme dans tous les groupes, un ministère ou un secrétariat d'État, ça attire toujours des vocations.

Si la situation actuelle perdure, de toute manière, le RN ayant à la fois été écarté par les autres et restant aussi volontairement à l'écart, il risque de capitaliser méchamment pour la suite… et ça, ceux qui visent 2027 commencent probablement à bien le comprendre. Ils vont donc devoir choisir quel est le meilleur moyen pour leurs ambitions: soutenir une coalition viable ou s'y opposer… et ça s'applique aussi bien à Mélenchon, qu'à Faure, Roussel, Darmanin, Philippe, Attal, Braun-Pivet, Wauquiez, Bertrand… et j'en oublie.

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #580

Dans cette affaire, le NFP avait largement les moyens de coincer Macron; il fallait faire une ouverture tout de suite en direction de ses alliés (Horizon et Modem) tout en laissant planer l’ambiguïté sur l'acceptation de discuter avec REM/Ensemble.


Hein ? Jamais de la vie. NFP = LFI en termes de ligne. Y a qu'à voir les Universités d’Été, ce parti de révolutionnaire bourgeois acoquiné aux islamistes (comme l'ont été les communistes iraniens avec le résultat que l'on sait) pour quelques voix phagocyte tout.

Les autres membres du NFP auraient eu leur chance d'exister s'il n'étaient pas vassalisés derrière Mélenchon.

Aucun parti modéré autre que ceux qui lui sont déjà assujetti n'acceptera jamais rien avec LFI et JLM.

La blague de dimanche sur la destitution les rend encore moins crédible et n'étonne personne.

Quant à la suite, ce n'est pas loin vendredi.
This is ma jolie signature

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #581
Mélenchon fait de la politique, et il fait plutôt bien.
Là, en laissant entendre qu'un gouvernement NFP sans LFI serait possible, il renvoie Macron à sa duplicité : en vérité, son problème, c'est pas LFI, son problème, c'est le fait qu'une gauche (aussi modérée soit-elle) puisse gouverner.
Et à écouter les macronistes, c'est clair : pas de gouvernement NFP si abrogation de la contre-réforme des retraites ou augmentation du SMIC.

Autrement dit, Macron ne veut pas de gauche du tout, LFI ou pas.

(bon, on s'en doutait un peu).

On est un peu sur une forme de violence démocratique. Peut-être pas la même que celle de Trump qui refuse le résultat et prend d'assaut le Capitole. Pour l'instant...

On notera qu'il y avait urgence à ne pas laisser de temps à la campagne des législatives, mais qu'il y en a pour nommer un 1er ministre.

Une sinistre bouffonnerie.

A votre avis, tout ce bazard, ça va redonner envie aux français de voter ? A quoi bon...


... et Omni me fit pourvoyeur en anus fruités :classe:

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #582



On est un peu sur une forme de violence démocratique. Peut-être pas la même que celle de Trump qui refuse le résultat et prend d'assaut le Capitole. Pour l'instant...



J’imagine en effet tout à fait le macroniste moyen saisir son M16 et prendre d’assaut l’Assemblée nationale ou l’Elysée, le pull noué par les manches sur les épaules, en chemise bleu oxford,  chino beige et mocassins. :)

En covoiturage organisé sur Klaxit, including arrêt à l’épicerie du Bon Marché pour “les san’ouiches” il va sans dire :D

"Honey badger don't care"

 

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #583
Citer
On notera qu'il y avait urgence à ne pas laisser de temps à la campagne des législatives, mais qu'il y en a pour nommer un 1er ministre.


Ah mais c'est plus que clair. Macron est le plus mauvais perdant de la Ve République. Il multiplie les erreurs politiques, refusant de les reconnaître, il les enterre par une nouvelle bévue politique qui a des incidences démocratiques assez sévères.

L'énorme problème qui demeure pour lui... C'est que la seule chose laquelle les Macronistes, LR et le RN sont d'accord, c'est de censurer la gauche.
" En France, les peines d'argent durent plus longtemps que les peines
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 ( Silhouette du scandale )
Aymé, Marcel

Re : Emmanuel Macron Président de la République

Répondre #584




On est un peu sur une forme de violence démocratique. Peut-être pas la même que celle de Trump qui refuse le résultat et prend d'assaut le Capitole. Pour l'instant...



J’imagine en effet tout à fait le macroniste moyen saisir son M16 et prendre d’assaut l’Assemblée nationale ou l’Elysée, le pull noué par les manches sur les épaules, en chemise bleu oxford,  chino beige et mocassins. :)

En covoiturage organisé sur Klaxit, including arrêt à l’épicerie du Bon Marché pour “les san’ouiches” il va sans dire :D

D’ailleurs, quel serait l’équivalent macronien du QAnon Shaman ? :mouais: