Un article traduit qui explique le succès de FIM et a quel point les bronys sont a coter de la plaques :Citation de "Simontheb"
Bonjour bonjour,
comme les gens ont été intéressés par le petit article que j'avais traduit il y a quelques temps, je récidive. Cette fois-ci, je me suis attaqué au fameux article de Headless Horse paru fin Juin sur The Round Stable: Love, Tolerance, and other myths. Il a fait pas mal de bruit quand il est sorti (en tous cas, Paleosteno en a fait une lecture sur sa chaîne) mais je ne pense pas qu'il ait été traduit ici (ou alors je l'ai loupé en cherchant). Je vous en livre donc une traduction qui vaut ce qu'elle vaut.
"(cliquez pour montrer/cacher) Amour, tolérance, et autres mythes
De plus en plus d'instances médiatiques s'intéressent à l'étrange culture d'une communauté d'adultes fans de My Little Pony: Friendship is Magic, et plusieurs documentaires sont en préparation. Il est quasiment inévitable qu'ils essaient de trouver une sorte de formule ou de slogan compréhensible sur lequel s'appuyer pour dépeindre le phénomène à leur audience. Certains journalistes prennent les "bronies" pour des bons à rien qui affichent un intérêt pour les poneys par ironie rebelle. D'autres se concentrent sur les racines numériques turbulentes du fandom, 4chan, pour le dépeindre comme une espèce de mème auto-dérisoire qui aurait mal tourné.
Mais pratiquement tous les exposés qui essayent de comprendre le fandom comme une communauté sincère et accueillante de fans d'une série sur des poneys roses cartoonesques se fixent sur un mantra récurrent qui a survécu jusqu'à aujourd'hui et n'a jamais été aussi présent: Amour et Tolérance. À entendre les fans, c'est LE message de FiM, et c'est pour ça que tout le monde aime tant la série.
Là, il faut que je pose la question: est-ce que ces gens regardent la même série que moi?
Le macro de propagande
Voici ce sur quoi tombent inévitablement les documentaristes et les journalistes de culture pop lorsqu'ils essaient de comprendre les origines du fandom poney grâce à de l'archéologie digitale ou à des interviews en bonne et due forme:
C'est sans doute l'image macro standard la plus connue datant des débuts du fandom poney né de 4chan, à l'époque où de tels macros était le principal moyen dont disposaient les tout nouveaux fans pour signaler aux autres qu'ils prêtaient un peu plus d'attention à My Little Pony que ce qui était nécessaire pour en faire quelques blagues visuelles sur internet. C'était à la fois un mécanisme de défense et un cri de ralliement pour les fans qui se révélaient au grand jour dans une étrange excitation rebelle ; et bientôt, traiter les invectives et les insultes avec "amour et tolérance" devint synonyme de la fanbase internet de la série au même titre que le terme autrefois spirituel "brony".
L'histoire qu'il y a derrière cette formule est fascinante: les fans de la première heure se rassemblèrent autour de son message de fraternité inconditionnelle et y puisèrent suffisamment de force pour repousser les moqueries de leurs pairs, que ce soit sur le net ou non. Les "trolls" étaient reçus avec des sourires indulgents. Les invectives et les insultes ne parvenaient qu'à se faire pardonner. Une nouvelle ère de paix et de respect s'annonçait sur internet, tout ça grâce au puissant et irrésistible message d'Amour et de Tolérance prêché par la série de Lauren Faust.
Il y a juste un petit problème: la série n'a rien à voir avec ça.
Avec toute la place que prend "amour et tolérance" dans le discours des fans qui essayent d'expliquer leur intérêt pour la série, on pourrait penser que la formule apparait partout, épisode après épisode, un message constamment assené comme l'étaient les rappels de sécurité à la fin des dessins animés G.I. Joe des années 80. Mais ce n'est pas le cas. Les poneys ne s'aiment pas inconditionnellement les uns les autres. Ils ne se font pas un devoir d'accepter les différences des autres. Le mot tolérance n'apparait même jamais, dans aucun épisode.
Oh, bien sûr, il y a plein d'amitié dans la série. Il y a des Éléments d'Harmonie. Il y a une chanson "Smile". Mais un journaliste qui ignore tout de la série ne peut pas voir que ce que les fans reconnaissent comme des innovations rafraichissantes aidant à établir les personnages n'a rien à voir avec le genre de morale didactique et cynique de tolérance qui infeste tant de dessins animés aux sermons "éducatifs" depuis les dernières décennies, vidant le concept lui-même de sa substance au milieu des années 90.
Les fans qui perpétuent le mème « amour et tolérance » ne se rendent pas compte à quel point FiM est profondément différent de ces vieilles séries. Et au passage, ils donnent l'impression à ceux qui cherchent à comprendre pourquoi elle passionne les adultes qu'il s'agit juste du dernier né d'une longue série de dessins animés « à message » agressivement moraux, qui cherchent maladroitement à apprendre aux enfants les bienfaits de la tolérance et de l'ouverture d'esprit grâce à une « discrimination positive » de pure forme et à des intrigues répétitives sur les méfaits du préjugé. Pour quelqu'un qui interroge des fans afin de comprendre ce qui est si attirant dans un dessin animé sur des poneys, découvrir que c'est apparemment « amour et tolérance », c'est comme entendre qu'une série de divertissement éducatif moderne maladroitement déguisée, dans la veine de Captain Planet ou The Magic School Bus, est d'une manière ou d'une autre, sans raison particulière qui la rende unique, parvenue à transcender son genre et à entrer dans une telle résonance avec la nostalgie des enfants des années 80 qu'ils organisent maintenant des conventions à travers le pays et s'y rendent par milliers.
J'aimerais dissuader les bronies potentiels et les journalistes de faire cette déduction. Si quelqu'un que vous interrogez essaie de vous dire qu' « amour et tolérance » est une sorte de thème central dans My Little Pony : Friendship is Magic, demandez-lui ce que ce message a à voir avec la série. Demandez des exemples précis. Je parie que vous n'allez pas recevoir des réponses très convaincantes.
Ne jugez pas une série par ses fans
Je ne vais pas argumenter sur le fait que les fans ne suivent pas le précepte « amour et tolérance » comme ils le prétendent, ou me demander s'il est hypocritement appliqué aux interactions du fandom avec seulement certaines cultures internet adjacentes et pas avec d'autres. Certains trouveraient de l’intérêt dans une telle discussion. Mais ce que je veux, moi, c'est faire remarquer que le slogan, pour admirable qu'il puisse être, n'a qu'un lien ténu avec la trame de FiM – pas plus fort qu'avec celles de dizaines d'autres dessins animés produits dans les 30 dernières années, ou avant.
Beaucoup d'encre a coulé, ici et ailleurs, sur ce qui attire irrésistiblement les fans vers la série – que ce soit l'animation, les personnages, ou plus généralement l'idée qu'une série résolument « pour filles » puisse être d'une qualité telle que la regarder engendre une sorte d'excitation subversive en lieu et place d'une honte assez forte pour en détourner le spectateur. Mais une chose est sûre, ce n'est pas un concept aussi flou et peu convaincant que celui de tolérance qui serait au cœur de la série.Soyez honnête : est-ce que cette image vous inspire, ou est-ce
qu'elle provoque chez vous un involontaire sourire sarcastique?
En vérité, utiliser le mot tolérance aujourd'hui est un moyen sûr de pousser votre audience à lever les yeux au ciel. C'est un slogan, pas une philosophie. C'est du domaine de la parodie et du sarcasme, et personne ne le prend au sérieux.
Pire, élever la tolérance au rang d'étendard sincère n'aide pas vraiment les fans à convaincre les autres qu'ils sont exigeants et veulent de la qualité, et par extension que la série FiM sort du lot et est vraiment bonne. Cela suggère plutôt au néophyte que l’intérêt des fans ne peut pas venir de la série elle-même – qu'il vient plus probablement de la communauté en ligne ou du contenu artistique produit par celle-ci. Dire que l’intérêt vient d' « amour et tolérance » ne fait que pousser le non-fan à douter du goût et du jugement de son interlocuteur.
C'est particulièrement dommage car la véritable trame de la série, elle, est convaincante si elle est décrite avec un vocabulaire plus approprié. Je pense vraiment que la plupart des fans le comprennent implicitement : ce n'est pas la détermination des personnages à accueillir dans leur cercle d'amis les poneys de toute forme, couleur, taille et personnalité qui les rend intéressants et convaincants. Au contraire. Ce sont en fait leurs conflits très humains qui résident au cœur de l’intérêt qu'ils engendrent, les incompatibilités relationnelles qu'ils apprennent à gérer plutôt qu'accepter sans poser de question.
Pour la série, ce serait simple, trop facile en fait, de transmettre aux gosses le message qu'ils devraient apprendre à simplement « bien s'entendre » avec leurs camarades de classe, qu'ils peuvent être amis avec tout le monde, indépendamment de l'apparence extérieure. Ce ne serait pas vraiment innovant pour une série destinée aux enfants. Des générations entières ont été abreuvées de ce message, et d'autres tout aussi creux, avec des résultats pour le moins mitigés. Ce à quoi les enfants n'ont pas été exposés jusqu'à maintenant, cependant, c'est une série qui les met au défi d'apprendre comment réagir à ceux de leurs pairs qui pourraient ne mériter ni amour ni tolérance. Car nous, en tant qu'adultes, pouvons être d'accord sur le fait que de telles personnes existent.
En considérant que FiM est, au fond, une série « à conseils pratiques », qui cherche à donner aux enfants des leçons de vie effectives à appliquer dans la cour de récréation, il n'est pas étonnant que les leçons type « ne jugez pas par les apparences » - comme celle centrée, sans surprise, sur Zecora - soient l'exception et non la règle, occupant seulement une petite partie de la série à proportion de la fréquence dont de telles leçons se révèlent utiles dans la vraie vie. À la place, la série choisit de consacrer son temps à des leçons plus subtiles et plus intéressantes, telles que distinguer un véritable ami de quelqu'un qui est seulement en train d'essayer de vous amadouer pour obtenir quelque chose de vous, ou apprendre où sont vos limites et laisser vos amis vous aider quand vous les dépassez. Ce sont des sujets compliqués, souvent plus applicables à la vie d'un adulte qu'à celle d'un enfant - et on est loin du message superficiel de « tolérance » qui se trouverait partout dans la trame du dessin animé, comme pourrait le supposer un observateur extérieur qui ne connaît la série que par l’intermédiaire d'images macros et n'a pas pris le temps de regarder un seul épisode.
Cela fait partie de ce qui est innovant, « post-moderne » même, dans FiM. Une série traditionnelle « tolérance à tout prix » assénerait ce message en informant l'audience que s'il y a quelque chose qui vous dérange chez un nouvel arrivant bizarre, alors c'est votre problème, c'est votre faute – jamais celle du nouvel arrivant. C'est en partie ce qui a rendu la société si cynique envers ce genre de messages aujourd'hui : ils nous critiquent, ils nous font la leçon, ils nous mettent sur la défensive. Mais FiM procède très différemment. La série délivre aux enfants dans l'audience un message entièrement différent, en leur disant que ce sont eux qui méritent amour et tolérance et qu'ils ne doivent pas changer sous prétexte que quelqu'un d'autre leur demande, et cependant qu'ils doivent tout de même travailler à éliminer leurs inévitables défauts au fur et à mesure qu'ils en prennent conscience. C'est un message d'affirmation de soi, mais également éthique, qui établit un standard élevé de comportement social vers lequel tendre. La série veut montrer à ses spectateurs qu'ils peuvent travailler à devenir de meilleurs individus, elle donne aux enfants des références pour se juger eux-même ainsi que des outils pour s'améliorer, et elle dépeint ces nouveaux arrivants (comme Gilda et Trixie) qui ont un mauvais comportement, ou n'acceptent même pas d'essayer de le corriger, comme des représentants du mal, et non de pauvres âmes incomprises qui ont juste besoin qu'on leur donne leur chance. Il faut le mériter pour avoir d'aussi bons amis que Twilight et sa bande.
Beaucoup d'histoires parmi les plus convaincantes de la série sont celles où les poneys sont obligés de travailler dur sur leurs défauts, souvent par peur d'être rejeté ou de perdre la confiance et l'estime de leurs amis proches. L'arc scénaristique du personnage de Fluttershy, par exemple, détaille la façon dont elle gagne peu à peu de l'assurance et de la confiance en elle au cours des deux premières saisons, souvent sous l’œil exaspéré de sa vieille amie Rainbow Dash. Ce qui nous parle tant dans ce récit inachevé, et ce qui le rend captivant, n'est pas que Rainbow la tolère ; c'est ce à quoi on s'attendrait le moins. C'est la menace très réelle que Rainbow en ait finalement assez de Fluttershy et la laisse pour mener sa propre vie. On a l'occasion de voir à quels enjeux et à quelle pression doit faire face Rainbow Dash, habituée qu'elle est aux prouesses d'héroïsme et de bravoure, et elle ne peut pas toujours se permettre de faire des concessions à Fluttershy si elle est elle-même en difficulté. C'est une possibilité tout à fait plausible que Fluttershy ne puisse tout simplement pas satisfaire aux standards de Rainbow, ce qui rend sa longue lutte pour atteindre ces standards si poignante et ses succès si gratifiants.
Ce n'est pas de la tolérance. C'est l'opposé. C'est la nature humaine.
Nous ne sommes pas faits pour être tolérants ; nous sommes faits pour apprécier ceux autour de nous qui peuvent nous être utiles et mériter qu'on les connaisse, particulièrement dans le monde adulte exigeant et sans merci. Toute tentative des médias populaires modernes de nous convaincre de tolérer ceux qui ne satisfont pas à nos standards ne provoque aucune impulsion innée d'approbation chez nous, elle constitue au contraire une contrainte artificielle imposée à nos esprits.
My Little Pony sait cela. Et la série est parvenu à gagner une telle audience adulte grâce à cette compréhension profonde de la façon dont fonctionne l'esprit humain, et grâce à sa capacité à exploiter cette compréhension – pas parce qu'elle suit le même script usé jusqu'à la moelle selon lequel nous sommes censés apprendre à ignorer nos instincts et à donner aux gens le bénéfice du doute.
Chaque fois que nous voyons Twilight se forcer à devenir plus sociable au nom de ses nouvelles amitiés, ou Rarity et Sweetie Belle faire chacune des concessions afin de se réconcilier, cela nous rappelle ce qui a cours dans le monde des poneys: les standards réalistes d'un environnement social adulte. Et quand une nouvelle tête se montre à Ponyville, comme Cranky Doodle Donkey, la série nous donne une nouvelle perspective rafraîchissante sur la façon dont les personnages se présentent. Pinkie Pie, tolérante vis à vis d'une faute (comme on l'a vu dans sa tentative de justifier le comportement de Gilda), ne devient rien d'autre que la méchante de l'épisode dans lequel elle harcèle le pauvre âne jusqu'à mettre en danger sa santé mentale, tout ça pour conserver son record de nombre d'amis. Lorsque l'épisode se conclut, Pinkie a quasiment dépassé les limites de notre tolérance (et de celle de Cranky) envers elle.Vous savez sûrement que « tolérer » quelque chose est l'approuver sans condition.
Ainsi, « tolérance » est de nos jours un terme creux, trop utilisé, vidé de sa substance, quelque chose que les gens se contentent de supposer bénéfique à cause de son omniprésence dans notre société et notre culture pop. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit – être accueillant et ouvert est quelque chose de merveilleux, et je ne suis en aucun cas en train de suggérer que les gens devraient avoir des préjugés envers les étrangers d'allure inhabituelle. Mais il faut faire attention à nos définitions. Il y a bien une raison pour laquelle un épisode de South Park s'est centré sur le « camp de la mort Tolérance », une satire acerbe visant à faire réfléchir au fait que la tolérance n'implique pas, et ne devrait pas impliquer, l'approbation automatique – et qu'avoir du succès dans un monde social implique bien plus de compétences que simplement apprendre à ne pas se méfier des autres à cause de leurs différences. Parfois, il faut changer, et parfois il faut insister pour que d'autres changent, car – comme FiM l'illustre si bien avec les exemples de Gilda, Trixie, Diamond Tiara, et d'autres – certains comportement ne sont tout simplement pas acceptables. Les tolérer ne fait qu'empirer les choses.
Le narrateur peu fiable
Quand on connaît bien la série, entendre des fans en parler comme si sa grande trame révolutionnaire était son message d'amour et de tolérance envers son prochain devient franchement bizarre. C'est pourquoi, alors que chercheurs et journalistes de tout le pays commencent à converger vers le fandom poney pour comprendre comment il marche, et maintenant qu'Hasbro lui-même commence à incorporer des mèmes créés par les fans dans ses propres produits, j'aimerais rappeler à ceux qui cherchent à comprendre de regarder eux-même la série avant d'interroger des fans. J'aimerais les voir décider de manière indépendante, par des observations de première main, si les réponses qu'ils obtiennent sur l’intérêt de la série leur paraissent logiques. Que les fans soient enclins à réciter un slogan trompeur en le présentant comme l'essence même de la série, suggérant par là qu'ils l'apprécient à un niveau semi-ironique et contextuel (c'est à dire qu'un soi-disant message d' « amour et tolérance » les aide à gérer les moqueries qu'ils reçoivent des autres sur internet ou au campus), ou qu'ils aient une réponse plus cohérente, plus fermement ancrée dans la réalité de la série, est une distinction importante à faire pour comprendre la série et sa place dans le paysage de l'art audiovisuel. Au bout du compte, que les fans parviennent ou non à cerner pourquoi ils aiment tant la série et à en articuler une réponse convaincante est un point intéressant en lui même. Peut-être qu'à ce jour, après deux saisons complètes, la série demeure toujours un inexplicable mystère même pour ses fans les plus dévoués.
Mais je digresse. Ce que je veux ré-affirmer plus que tout, c'est simplement que si le message de My Little Pony : Friendship is Magic était vraiment « amour et tolérance », la série serait loin d'être aussi spéciale qu'elle l'est. Ce qui la rend si spéciale, en effet, c'est la façon dont elle rejette une telle philosophie et s'engage sur un chemin que nous avons trop peu vu, pas juste parmi les dessins animés pour enfants, mais parmi tout ce qui passe à la télévision de récente mémoire.
Cela nous a tous pris plusieurs épisodes pour en arriver petit à petit à comprendre quel genre de série nous regardions, alors que nous tentions encore de nous persuader que n'étions pas en train d'en devenir fan. Ça ne ressemblait certainement à rien de ce que nous avions connu par le passé, et à ce jour, il demeure un mystère de savoir quelle inspiration et quel coup de génie sans précédents sont à l'origine de la conception de la série. Pour beaucoup de fans, c'est toujours une expérience surréelle. Il n'est pas étonnant que nous soyons prêt à nous accrocher à quelque chose, n'importe quoi, de reconnaissable qui nous aide à comprendre la série ou qui nous permette de la présenter à des amis ou collègues inquisiteurs d'une façon qu'ils puissent comprendre.
Mais quoi qu'il en soit, ce serait une terrible erreur de la part de ceux qui cherchent à comprendre le phénomène du fandom poney de conclure que la raison pour laquelle la série est si bonne est qu'elle se contente de faire ce que toutes les autres séries des 30 dernières années ont essayé de faire.
"Alors, qu'en pensez-vous?