Re: [Festival] Les gros concert de l'hémisphere sud
Reply #12 –
Il est 10h du matin et dans la gare centrale de Sydney règne une ambiance inhabituelle. Il suffit de regarder pour voir que les gens qui fréquentent ce lieu ne sont plus les éternels working man ou girls habillé en costume trois pièces. Non en ce dimanche nuageux, les personnes qui se dirigent vers les quais arborent des t-shirts de Slayer, Anthrax, Metallica, Motorhead et autres grand noms du rock métal. Et face à ce raz de marée humain la gare de Sydney c’est mis à la page. Pas moins de cinq quais sont dédiés pour desservir en train le site de l’Olympic park. Un train part toutes les cinq minutes pour amener sur place les quelques 250 000 personnes attendus (la population de l’ile d’à coté c'est-à-dire la nouvelle calédonie).
Et arrivé sur place l’ambiance donne le ton. Il fait une chaleur écrasante malgré la couverture nuageuse. Comme chaque année le festival est réglé comme du papier à horloge. Les aficonados des guitares saturés n’attendent pas pour entrer dans le lieu sacré saint de la grande communion du rock n roll !!! Pour cette année les organisateurs n’ont pas lésiné sur la place. Ils se sont appropriés l’ANZ Stadium (capacité gradin et pelouse 114 000 personnes) et le Sydney Showground (capacité gradin et pelouse 50 000 personnes). Mais en plus de ces deux grands stades, qui accueillent les scénes 1 & 2. L’équipe du Soundwave a aussi disposé quatre autres scénes sur l’ensemble du park. Ces dernières en cumulés peuvent accueillir plus de 100 000 personnes. Oui c’est çà la démesure australienne. Mais bon c’est bien beau de parler du décor. Mais sur scéne qui était donc les têtes d’affiches de cette septieme édition. Et bien cette année ce fut de l’old school mais quel old school. Metallica, Blink 182, A perfect Circle, Garbage, Paramore, Anthrax, Slayer, Sum 41, Cypress Hill, Bring me The Horizon, Tomahawk, Red Fang, DragonForce, Billy Talent, Bullet for my Valentine, The BlackOut, Offspring, Duff Mckagan Loaded, MadBall… Oui ce n’est pas de la demi mesure. Et tout çà va s’enchainer pour les douze heures qui vont suivre.
Dés l’arrivé mon attention se pose sur Red Fang. La bande de Aarow Beam ouvre les festivités pour un set de 45 minutes bien burné pour faire vibrer le dancefloor. Le public est déjà dans la place et il est réactif. Malgrés les interdictions de pogotter et de slammer les australiens bravent les interdits pour bouger aux rythmes violent des breaks de John Sherman. Le set est propre et carré, la mise en bouche fait plaisir. Cependant il est temps de partir sur la scéne 1 pour assister à la fin du set de the Blackout. Les Gallois n’ont pas leurs langues dans la poche. Ils savent qu’ils ont la dure tache d’ouvrir les festivités dans l’ANZ Stadium qui est pour le moment désert. Et oui le public n’est pas encore à son maximum et les australiens errent entre les différentes scènes. Cependant leur public est là et il répond présent sur les différents hits du combo. Néanmoins la foule arrive. Mais cette dernière est faites de bon trentenaires qui sont là que pour une chose. Le Show de Anthrax, malgré le départ récent de Rob Caggiano, l’un des groupes des big four annonce la couleur du spectacle à venir. Et les fans ne vont pas être déçut. Le show commence avec Caught in a mosh, le ton est donné et la foule jumpe sous les riffs accrocheur de Scott Ian. Aucune minute de répits n’est proposé. Et pour accentuer la chose Joey Belladonna s’amuse avec les cameramans qui suivent le concert. Ces derniers ne sont pas maitre de leurs choix. Dés qu’il peut Joey les bouge pour qu’ils filment le public. Le public est ravis voir même conquis. Et là quand le troisiéme titre s’annonce la fibre française se reveille. C’est Antisocial, le hit de Trust repris à la sauce americaine. Bon les quelques frenchis présent dans la fosse l’ont chanté en Français. Mais pas assez fort pour se faire entendre. Mais le show ne s’arrette pas là. Pour remercier les fans australiens, le groupe se lance dans un hommage à AC DC en reprennant le titre T.N.T. Et oui nous sommes en plein milieux des années 80. Mais cela fait plaisir surtout quand le groupe se donne à son maximum pour éléctriser une foule qui se forme en vu des prochains shows.
Cependant pas le temps de souffler ou de se désalterer au stand biere que la nouvelle bande de Mike Patton débarque sur scéne. C’est l’heure de Tomahawk. Et à ce moment là les nuages deviennent menacant. Mais pour le groupe californien la réplique est simple. Le soleil est présent dans les tatouages des australiens et sans plus attendre les titres du groupe se succédent sur scéne avec dés l’introduction avec God hates a Coward issu de leurs premiers efforts. Le groupe est un habitué de la scéne australienne. Et ils savent séduire !!! Car malgrés l’arrivé de la pluie, et par ici ce n’est pas du crachin, la foule reste compact pour se délécter des ambiances sensuelles et explosives des quatres efforts du groupe. Sur Stone letter la foule danse comme si elle voulait accentuer la pluie et rendre hommage aux inspirations du groupe. Et malgrés cet aléas de la météo, le public du soundwave est plus que présent.
Anthrax
Néanmoins des échos se font entendre de la part des organisateurs. La violente dépréssion qui a touché l’ensemble de la région de Brisbane et du nord de Sydney a mis à défaut certains camions qui étaient chargé d’emenner le materiels des differents groupes. Pour le moment le public ne ressent pas de changements mais il est possible que le programme soit remanié. Mais pour le moment l’ambiance devient Cressendo, et le public en redemande. Toujours sur la scéne une les têtes d’affichent se succédent. A peine remis du show magistral et planant de Mike Patton et ces boys que c’est au tour de Bullet for my Valentine de tenir le haut de la scéne. Les gallois qui viennent en plus de sortir leurs quatriéme effort ont de quoi remuer les foules. Certes le coté Heavy du début à changer pour passer à un pseudo émocore. Mais l’alchimie est là ! Dés les premieres secondes les bases sont mises et les boys ne sont pas là pour rigoler. C’est lourd, très lourd mais c’est propre. Matt joue avec sa voix pour exciter la foule. Et le combo basse batterie fait des merveilles. A ce moment là vaut mieux ne pas être à la place de la Pearl Diamond Burst de Moose. La double pédale rayonne à travers le stadium et les titres comme Breaking Point, Temper Temper, 4 words appellent la foule à bouger. Là ou sur Tomahawk l’ambiance était à la dance et à l’atmosphère planante. Ici c’est le pogo et les jumps qui font leurs lois. Mais bon il est temps de s’abreuver et de voir ce qu’il se passe sur les autres scénes.
Ainsi après un passage rapide au stand biere et hamburger, j’arrive face à la scéne 3 ou le mot halluciner est faible. Sur le programme il était noté special Guest. Et là sur cette petite scéne se trouve le groupe Puscifer. Oui la nouvelle formation de James Maynard joue les troubles fêtes. Un set de six titres sont envoyé pour les curieux qui n’en reviennent pas. Le dieu Maynard est là il enchaine les titres des deux albums du groupe. Nous sommes dans une ambiance qui est à des années lumieres de ce qui se passait dans le Stadium. Ici c’est ambiance campus. Le public est sur l’herbe et il reprend en chœur les titres Dozo, Vagina Mine ou encore Man Overbord. Et là dans la tête du public c’est l’hallucination car dans a peu prés deux heures il sera de retour dans une toute autre ambiance.
Maynard
Suite à cet interlude hors catégorie j’arrive sur la scéne 2 ou un certain Billy Talent fait mouiller l’ensemble des petites culottes de la jeunesse australienne. Le canadien sait comment s’y prendre. Et il faut dire que ici l’ambiance est bien différente. Nous sommes plus dans une ambiance teenagers. La moyenne d’âge est proche de la vingtaine. Malgré les interdictions au moins de dix huit ans la fosse est bien remplis et les succés du groupe sont repris. Et Benjamin fait monter la sauce (blanche) pour annoncer la venue de ces amis Sum41. Mais c’est à ce moment là que l’organisation du Soundwave est mise à l’épreuve. Le matos des canadiens n’est pas encore arrivé. La batterie de Steve est absente. Oui un des camions du groupe est encore sur la route du site. Pour expliquer la chose, la veille le soundwave se tenait à Brisbane. Et il y a une distance de 730 kilomètres entre les deux sites. Et là la pluie de la nuit n’a pas arrangé le traffic routier déjà assez dense. Et le pire est à venir. Un des organisateurs se presentent pour calmer la foule qui s’en prend après Sum41 qui n’est pas encore là pour annoncer le nouveau programme. Et là douche est froide pour certains, bien froide. Car sur la scéne 2 était prévu Sum 41, Cypress Hill, Paramore, Garbage, Offsrping et Blink 182. Et là le programme est repris à zéro. Sum 41 aura 20 minutes de retard, le camion est dans le site, il s’apprete à livrer son materiel. Cypress Hill fera bien son show, cependant le camion de Garbage est encore bloquer sur la route de Brisbane, donc le groupe annule sa prestation. Pour Paramore c’est une autre histoire. Le camion est à deux heures de Sydney. Le groupe devient donc headliner et devra faire face à Metallica qui sera sur la scéne 1. Le groupe Shark jouera le groupe tampon en l’absence de Garbage pour permettre à Blink 182 de jouer quand la nuit tombera qui sera ensuite suivit de Offsrping. Oui une annulation de groupe, et un changement majeur pour le jonglage des scénes. Parmi les annulations il est à noté que Garbage n’est pas le seul groupe à subir les affres du temps. Killswitch engage a été obligé d’annuler sa prestation pour les même raisons.
Les vingts minutes se passent et Sum 41 arrive sur scéne. Bon là c’est du retour au lycée. Mais le retour est violent Deryck arrive sur scéne complétement shooté et saoul. Avec le soleil qui brise la couche nuageuse, le fronteman du groupe a du mal à tenir. Ca ne l’empeche pas de jouer les hits du groupe. Mais sa prestation scénique est déplorable. Cependant le public n’en tient pas compte et saute et pogotte sur les titres du groupe. A mon grand étonnement le groupe a sut garder son public. Arrive le titre Into Deep, le hit en puissance du début des années punk californien 2000. Et là la fosse change de visage. C’est un pogo général qui est lancé. Les slams sont de la partie malgrés l’interdiction. Du jamais vu depuis le début des festivités. Il est bientôt 16h et le public est devenu chaud comme de la braise. Hallucination mais qui laisse songeur avec les futurs groupes qui arrivent.
Car la suite s’annonce differente avec Cypress Hill qui vient nous livrer son hopcore acide. Sur une scéne minimaliste. B real et Dj Muggs tiennent la foule en joue avec leurs hits en puissance. Ce changement de ton apporte de la nouveauté mais aussi permet de faire redescendre la temperature des fosses. Cependant meme si les pogos se sont tus le public est toujours là à chanter avec le groupe les hits de plus de vingts ans de carrieres.
Mais il est temps pour moi de quitter la scéne 2 pour migrer vers la scéne 1. Oui j’ai rendez vous là bas avec l’homme du SoundWave. Il s’agit de James Maynard qui va officier sa messe avec A Perfect Circle. Le groupe superstar se présente sur une scéne minimaliste. Mais ce n’est pas le décor qui fait foi. Annihilation ouvre le bal suivit par Imagine. Billy Howerdel fait rêver avec son jeu particulier tout comme James Iha qui prend le piano par moment pour accentuer l’ambiance de A Perfect Circle. Et à ce moment de la journée l’ANZ stadium est full. Tout le public migre vers la grande scène pour être aux premieres loges. Et A Perfect Circle donne le la. Les titres s’enchainent et la foule australienne s’en délectent avec une allégresse sans nom. C’est agréable de voir autant de personne prendre autant de plaisir à voir la bande de Maynard se déchainer sur scène. En fait le groupe joue dans la simplicité hormis Howerdel et Matt McJunkins qui bougent sur scène Maynard et Iha restent sur leurs socles. Mais leurs présences et leurs charismes en impose à eux seuls. Le jour commence à diminuer et cette ambiance à des envolée magiques. Oui A Perfect Circle marque ici un retour en grande pompe. Et pas besoin d’artifice pour tenir un public. Et c’est sur d’énorme « encore » in french chez les australiens que le groupe quitte la scène. Une heure de pure folie ou nos oreilles n’en croient pas leurs yeux.
Suite à autant de perfection, la suite est glaciale… Linkin Park prend possession du stade pour une heure. Bon pour être rapide c’est propre, carré et net. Oui c’est du David Guetta pour ado énervés. Le guitariste passe son temps à faire coucou tandis que Joe Hahn pianote sur son clavier 4 touches. Oui hormis Chester qui saute et qui chante toujours la même chose Linkin Park fait son show. Il le fait tellement bien qu’à un moment Chester arrête le concert car une personne est tombée. Super Chester fait dans l’humanitaire et bloque pendant plus de cinq minutes le shows. Bon est utile de s’attarder ? Je ne pense pas. Surtout que la nuit tombe et que le public n’a qu’un mot à la bouche METALLICA.
METALLICA
Il est 20h30, le panneau du stade demande au gens de remonter dans les gradins. La fosse est fermée, l’ANZ Stadium est complet. Le public en appelle après les four horsemens. Et l’attente prend fin avec l’introduction du bon la brute et le truand. Attention, là on ne rigole plus. Nous sommes passé dans la case célestocosmique. Nous sommes en orbites autour des dieux. Ecstasy of gold de Ennio Morricone s’achéve et c’est Hit the Lights qui prend la releve. Ca y est le chaos est sur terre. Le public saute, chante et le groupe impose de sa présence. Au premiers abords j’hallucine devant le jeu de drums de Lars Ulrich. J’ai l’impression qu’il a changé sa façon de frapper. Et je remarque que je ne suis pas le seul à me faire cette remarque. Car de nombreux fans australiens relevent aussi se détail. Et au final c’est agréable, car les morceaux qui étaient déjà excellent prennent là plus de saveurs. Je ne soulignerais pas que ces frappes cumulées au jeu de basse de Rob Trujillo. Oui le stade tremble et les public en redemande. James Hetfield impose de son jeu sur la scéne dépouillé d’artifice hormis un écran géant. Les grands titres s’enchainent avec Master of Puppets ou le public scande le Master tout comme sur sanitarium. Nous sommes dans une autre dimension aux frontières du réel. Metallica est ici chez lui. Et c’est avec grande aisance que le groupe discute avec le public. Les anecdoctes fusent tout comme les clins d’œil. Pour exemple James s’amuse à mettre en avant le médiator avec lequel il joue. Il s’agit ni plus ni moins d’un médiator aux couleurs de l’Australie. Et rien que cette image, c’est une explosion de joie dans le stade. Qui aurait crut ?
Puis c’est l’explosion, la scéne s’enflamme des coups de canons retentissent c’est One qui arrive avec un James qui nous enchante par cette introduction haute en couleur. Le spectacle est saisissant, nous somme tous portés par les riffs de Kirk Hammet qui embrase l’ensemble du stadium. Oui ce n’est pas un spectacle comme les autres. C’est Metallica au sommet de son art !!!
Nothing else matters et Enter Sadman cloture le set de plus de une heure et demi de riffs et de break en tout genre. Le public est en transe et il scande le nom de Metallica à en faire vibrer les structures métallique du stade. C’est un instant unique en son genre. James revient au micro pour remercier l’Australie et la grande famille des fans de Metallica. Il demande au plublic de rendre hommage à Rob qui fête cette année ces dix ans en tant que bassistte. Le public est en extase et joue le jeu Rob apparait et offre un solo de plus de cinq minutes à la basse. Les cordes vibrent et le sol tremblent sous les pas d’un public impatient d’une telle prestation. Lars revient derriere les futs et accompagne le bassiste sur sa prestation. Creeping Death est lancé et le stade exulte c’est du jamais vu c’est completement hors normes. Les titres se suivent et le final arrive avec Seek & Destroy ce titre est dédié au public !!! Les four horsemens se lachent et donne tout ce qu’ils ont dans cet outro. C’est la folie le stade est aux abois. James reprend le micro et remercie de tout son cœur cette aventure fantastique et la dédie au public, car c’est grace à lui que le groupe est ce qu’il est devenu aujourd’hui. Le show prend fin et les organismes de sécurités font leurs entrées.
Mais en final il n’y avait pas que Metallica. Car sur les autres scénes se jouaient des shows d’une autre envergure avec Bring me the Horizon qui eut aussi ont fait un show tout feu tout flamme. Tout comme sur la scéne 2 avec Paramore qui a gagné en prestance et en puissance. Le groupe de Hayley a réussi à tenir tête face au mastondonte qu’est Metallica. Et ils ont proposé pendant plus d’une heure l’ensemble de leurs hits. De Monster à Misery Bussiness en passant par Now, la rousse sulfureuse à réussi à tenir en haleine un public en manque de sensualité. Et il faut dire qu’elle ne c’est pas caché pour électriser la foule.
C’est avec ces images pleins la têtes et les oreilles bercés par les guitares saturées des plus grand groupe que le Soundwave festival tire sa reverence à Sydney. Et je resterais toujours scotché face aux talents des organisateurs. Ils arrivent à faire évacuer plus de 250 000 personnes en un clin d’œil. Pas de temps d’attente on sort de l’enceinte du festival . Des agents de sécurités nous guident vers la gare ou les parkings. Et hop en moins d’un instant nous voilà au centre de Sydney assis autour d’une table a siroter un Guiness bien fraiche et à se remémorer les instants de ce fucking Festival
paramore
Nota les photos sont pas de moi. J'attends les photos d'un pote mais je vous ais mis celle des photographes officiels.