Quelle liste ? :P
Murat se représente ?
Murat se représente ?
Hier matin, Patrick Devedjian, député des Hauts-de-Seine, secrétaire général de l’UMP accompagne le candidat officiel. Et lui ouvre la voie. Dans le marché bio qu’ils sont censés inaugurer, c’est Devedjian la star. Lui qui baratine le vendeur de couscous, bio donc. Lui qui est capable d’enchaîner une conversation sur les mérites des Oméga-3 ou de la cuisson à l’étouffée, sans rire. A sa droite, David Martinon essaie de s’intéresser. Chez le poissonnier, Devedjian achète du cabillaud. Faisant plaisir au vendeur. Martinon n’achète rien. Quand on lui demande pourquoi, alors que généralement les commerçants sont fans de ce genre d’attention, il répond : «Ben, ma compagne a déjà fait les courses. Et puis, vous avez déjà fait campagne avec deux cabas ?»
Dernières candidatures en date, une liste people, menée par Lili Gion, scénariste qui se présente avec l’ex-épouse de Patrick Bruel, Amanda Sthers, et le metteur en scène Ariel Zeitoun. Lucienne Buton, pour le PS, enchaîne sa cinquième candidature, sans aucune illusion. Mais en riant de l’imbroglio à droite et en se félicitant du débat qui fait irruption dans la ville.
Jean Sarkozy, future maire de Neuilly-sur-Seine ? :mdr:
Interrogations sur la candidature de David Martinon à Neuilly
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 09.02.08 | 18h37 • Mis à jour le 09.02.08 | 18h49
Tout a commencé par un "confidentiel" publié dans Le Figaro, samedi. Selon le quotidien, le porte-parole de l'Elysée David Martinon serait sur le point de renoncer à être tête de liste dans le fief de Nicolas Sarkozy.
Le quotidien évoque un sondage non rendu public qui placerait David Martinon à 40 % des voix au premier tour derrière le candidat divers droite Jean-Christophe Fromantin, à 45 %. Et affirme que la numéro de la liste, la conseillère générale Marie-Cécile Ménard, pourrait prendre la tête de la campagne.
Interrogé dans la matinée par l'AFP, M. Martinon s'est refusé à tout commentaire -"je n'ai pas envie de réagir tout de suite"- avant de faire savoir par son entourage, à la mi-journée, qu'il tiendrait une conférence de presse à 14H30 à son QG de campagne. Changement de tactique une heure plus tard, le point presse étant finalement "reporté sine die"... Et, chez M. Martinon, toujours motus et bouche cousue. Mme Ménard a "tenu à préciser" qu'elle n'avait "aucune responsabilité dans la commande et la divulgation de quelque sondage que ce soit" et qu'elle "reste loyale" à la tête de liste.
MARTINON CHAHUTÉ
Un proche du chef de l'Etat joint par l'agence Reuters a confirmé l'existence de ce sondage, en affirmant que "c'est à David Martinon et au président de voir ça". "Je sais que c'est difficile pour David Martinon, s'il se retire c'est un échec pour lui et indirectement pour Nicolas Sarkozy (...) et ce n'est pas bon. Donc je ne vois pas pourquoi David Martinon n'irait pas jusqu'au bout, ce n'est qu'un sondage", a déclaré à Reuters un autre proche de M. Sarkozy.
Depuis le début de sa campagne, David Martinon rencontre des difficultés à Neuilly. Localement, l'UMP lui aurait préféré l'élu local Arnaud Teullé, mais Nicolas Sarkozy était venu lui-même installer son protégé dans sa ville. Accueilli par des "Martinon non non", le porte-parole de l'Elysée avait dénoncé les "coups bas" de la campagne, y compris dans son propre camp. Le fils cadet du président, Jean, est venu à sa rescousse il y a quelques semaines, battant campagne à ses côtés.
Son principal challenger espère bien tirer profit de ce nouvel épisode en la jouant profil bas : "je reste en dehors de tout ça, moi je n'aspire pas à devenir une star internationale", a déclaré M. Fromantin.