Odyssey.
Commencé pendant le confinement, mais mis un peu de côté.
Parceque je pense avoir raté un choix à un moment donné pour ne pas avoir la conclusion de l'histoire qui m'intéressait et aussi que c'est au final le genre de jeux dont on ne voit jamais le bout si veut le faire jusqu'au bout.
En fait j'ai l'impression que le "Open World" est à cette génération de consoles ce que le FPS était à la précédente, le genre incontournable (même God of War y est plus ou moins passé). Même s’il est vrai que je n'ai pas touché à Assassin's Creed depuis le Black Flag, j'ai été surpris de voir qu'on est passé ici à un vrai Open World qui permet d'explorer (quasiment) chaque recoin de la Grèce. Il faut dire que sur ce coup-là, Ubisoft s'est pas foutu de notre gueule. Un problème d'échelle mise à part, ils ont tout mis (ou tenté de tout mettre), du ptit bout de corail au fond de la mer à l'arbre séché en haut de la montagne et donnerait presque envie d'y aller (enfin d'y retourner).
La reconstitution historique est également réussie (du moins des dires d'une experte qui a été spectatrice une partie du temps).
J'ai été surpris également du fait que le jeu partait dans une direction semi-rpg avec des arborescences de choix avec leurs conséquences, que ce soit au niveau du déroulement de l’histoire qu’au niveau des « romances ». L’histoire en elle-même est plutôt sympa par rapport aux autres Creed auxquels j’ai joué car on donne vraiment un background au personnage principal qui n’est pas là que pour mener des missions d’assassinat avant de tomber sur un gros complot. J’ai donc bien aimé cette histoire de famille spartiate explosée par des forces occultes (même si à un moment, ça part un peu trop loin).
Autre changement notable (c’était peut-être déjà le cas pour les épisodes précédents), mais j’ai trouvé qu’on est plus parti sur du « hack and slash » plutôt que l’infiltration/exécution discrète (ce qui était pourtant la marque de fabrique de la saga). Preuve en est le nombre, toujours plus importants d’ennemis à affronter et certains boss fights (Deimos… c’était limite du Ninja Gaiden…). Ça donne plus de rythme à l’action même si là encore, il est toujours intéressant d’alterner les deux.
Là où je pense que le jeu a très bien été pensé, c’est au niveau de la progression et la gestion de la difficulté. Les quêtes, qu’elles soient principales ou annexes voient leur difficulté adaptée en fonction du niveau du perso. Cela permet de jongler habilement et naturellement entre suivre l’histoire et déborder sur les quêtes annexes et évite surtout qu’on se retrouve bêtement à faire du level up (comme la majeure partie des RPGs ou le dernier God of War) pour une quête annexe après avoir tracé l’histoire principale trop facile.
Je trouve par contre que les quetes annexes sont trop nombreuses et, dans le fond, similaires. Ce qui a participé à la lassitude que j’ai pu éprouver au bout de 84 heures de jeu.
Même si mon avis parait timoré, ça reste un jeu très réussi dans l’ensemble mais qui, je pense, a essayé d’en faire trop (ou alors c’est moi qui ai moins de patience). J’y reviendrai après avoir fini Last of Us 2.