Actualités liées à l'industrie Anime / Manga

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Re: Actualités liées à l'industrie Anime / Manga
« Réponse #1010, le 10 Août 2013 à 19:48 »
Un petit article du Monde:
(cliquez pour montrer/cacher)
Goldorak, héraut du manga
Le Monde | 08.08.2013 à 16h33 • Mis à jour le 10.08.2013 à 15h50 | Par Frédéric Potet

L'été en séries : Œuvres cultes... 5/8.

Le premier épisode de "Goldorak" a été diffusé le 3 juillet 1978 sur Antenne 2. Le dessin animé japonais était alors totalement absent des écrans occidentaux.
Le pire et le meilleur a été dit et écrit sur Goldorak quand ses aventures crevaient les écrans de télévision français, à la fin des années 1970. Il décervelait les petites têtes blondes, qui ne juraient que par lui... Il véhiculait une vision totalitaire du monde... Il incarnait la volonté du Japon de se rapprocher des Etats-Unis sur le plan militaro-stratégique... En revanche, une thèse s'est peu fait entendre à l'époque : le robot géant aux cornes dorées oeuvrait comme un cheval de Troie, envoyé en Occident par l'industrie du divertissement japonais.

Trente-cinq ans plus tard, cette analyse mérite qu'on s'y attarde. Non content d'être lui aussi "piloté" de l'intérieur, le colosse haut de 30 mètres a ouvert la voie, en Europe, à quantité d'autres séries et licences issues de la "pop culture japonaise". "Dragon Ball", "Naruto", "One Piece", "Super Mario", "Sonic", "Zelda", "Pokémon", "Hello Kitty" - pour ne citer qu'eux - se seraient-ils implantés avec autant de ferveur dans l'imaginaire de plusieurs générations si Goldorak n'avait pas débarqué un beau jour de juillet 1978 au milieu de l'émission "Récré A2", présentée par Dorothée ?

OVNI DANS LE CIEL DU PAF

Drôle d'après-midi au demeurant que ce 3 juillet où apparut cet ovni dans le ciel du PAF (paysage audiovisuel français). La télévision ne compte alors que trois chaînes. Les programmes destinés à la jeunesse alternent entre productions françaises et feuilletons américains aux diffusions multiples. Le choc est violent quand surgit cette créature venue d'un pays totalement absent des radars occidentaux, alors qu'il est un des plus grands producteurs mondiaux de films d'animation. "Il traverse tout l'Univers / Aussi vite que la lumière / Qui est-il ? / D'où vient-il ? / Formidable robot / Des temps nouveaux", scande le générique, écrit par un certain... Pierre Delanoë.

L'histoire est celle d'Actarus, un prince originaire d'une planète lointaine, Euphor, dominée par une dynastie du mal appelée "les forces de Véga". Réfugié sur Terre, le jeune héritier, à l'aspect humain, a dérobé dans sa fuite le robot volant indestructible Goldorak. Les milices de Véga, aux intentions belliqueuses, attaquent donc la Terre. Actarus et Goldorak vont leur opposer puissance de feu et discours pacifistes, cela pendant 74 épisodes de vingt-six minutes.

UN VENT D'EXOTISME CHEZ LES 7-14 ANS

Le scénario fleure le manichéisme, l'animation paraît vraiment minimaliste - même au regard des standards de l'époque -, les valeurs mises en avant - le courage, l'amitié, la loyauté... - semblent tout droit sorties d'un manuel scout : peu importe. Avec ses armes aux noms tarabiscotés - cornofulgure, rétro-punch, fulguro-poing... -, Goldorak fait souffler un vent d'exotisme chez les 7-14 ans. Deux mille lettres de fans arrivent bientôt chaque semaine à Antenne 2, certains épisodes battent les records d'audience, et le robot du prince Actarus fait bientôt la couverture de Paris Match et illustre un calendrier de la poste.

Etonnant destin que celui de ce titan mutique aux débuts contrariés. Conçu en 1974 sous la forme d'un manga, Grendizer, de son vrai nom, est au départ une commande d'un fabricant de jouets, Bandai, qui souhaitait développer une production de robots. Au Japon, les héros pour la jeunesse connaissent d'habitude une existence programmée : d'abord sur papier, avant d'être adaptés en film d'animation, puis déclinés en produits dérivés. Le créateur de Goldorak, le dessinateur et scénariste Go Nagai, n'aurait, de son propre aveu, jamais beaucoup aimé ce golem raide sur pattes à qui le public japonais réserva d'ailleurs un accueil mitigé.

SUCCÈS CONTAGIEUX

La série est néanmoins transposée en feuilleton télévisé par Toei Animation. Puis vendue à l'export, à un prix défiant toute concurrence : 20 000 francs l'épisode, alors que "les dessins animés tournés par la télévision française revenaient à l'époque à 30 000 francs la minute", comme l'explique Jacques Canestrier, le distributeur de la série dans les pays francophones. A ce tarif-là, pourquoi se priver ?

Aussi imprévisible que fulgurant, le succès français de Goldorak (nom-valise fabriqué à partir de Goldfinger et de Mandrake !) va très vite s'avérer contagieux. Candy, autre création japonaise, une petite orpheline américaine hantée par la vision d'un "prince des collines", fait son apparition dans "Récré A2" deux mois après, en septembre 1978. Puis Albator, un héros taciturne et romantique voyageant dans l'espace à bord du vaisseau spatial Arcadia, débarque en janvier 1980. Des dizaines de feuilletons made in Japan suivent au fil des années - "Les Chevaliers du Zodiaque", "Olive et Tom", "Sailor Man", "Lady Oscar", "Cat's Eyes"... - à la faveur d'une guerre des programmes sans merci que se livreront la Cinq, lancée en 1986 sous l'égide de la Fininvest de Silvio Berlusconi, et TF1, privatisée en 1987 - où Dorothée va bientôt créer son célèbre club.

STRATÉGIE COMMERCIALE EFFICACE

Nul ne s'en rend vraiment compte alors, mais les germes du phénomène d'engouement qui va suivre - le manga - sont déjà en route. La bande dessinée nippone repose en effet sur une stratégie commerciale efficace, construite pour captiver des segments d'âge et de sexe ciblés. ""Goldorak" n'est finalement rien d'autre qu'un shonen, une série destinée aux jeunes garçons, et "Candy" un pur shojo, une histoire pour filles", souligne Yvan West Laurence, ancien rédacteur en chef de la revue spécialisée AnimeLand. Quant à "Albator", il pourrait presque s'apparenter à un seinen, un récit pour jeunes adultes, en raison de son propos plus mature. "Les principaux genres du manga étaient bien présents dès le début, mais sans que cela ait été décidé de manière délibérée. Si ces séries ont été diffusées en France, c'est d'abord parce qu'elles ne coûtaient pas cher", insiste Yvan West Laurence.

Il faudra attendre douze ans après "Goldorak" pour que survienne la deuxième révolution de la BD japonaise. En 1990, la maison d'édition Glénat publie le premier grand manga traduit en français : "Akira", une série postatomique mettant en scène une bande de jeunes gens désoeuvrés et agités. Nouveau choc. A une nuance près : autant "Goldorak" peut mériter certains des procès en médiocrité qui lui ont été intentés, autant cette épopée de 2 200 pages de Katsuhiro Otomo tient de l'oeuvre accomplie.

BASCULEMENT DANS LE MANGA

Il n'en faut pas plus au jeune public français, nourri de bandes dessinées franco-belges, pour basculer dans le manga. Tout comme avec les dessins animés dix ans plus tôt, un nombre grandissant de séries japonaises envahit le marché. Une autre saga donnera ses lettres de noblesse au genre et le propulsera : "Dragon Ball", d'Akira Toriyama, publié en France à partir de 1993.

Rien ne peut dès lors arrêter la déferlante japonaise. D'autres fronts s'ouvrent simultanément : jeux vidéo, cinéma, cartes à collectionner, figurines, mode... Autant de pans d'une même industrie culturelle dont on peut régulièrement mesurer la vitalité à l'occasion de la Japan Expo, le rendez-vous annuel de l'entertainment ("divertissement") japonais.

COMBLER UN VIDE ÉNORME

Créée il y a quinze ans dans un garage par un petit groupe d'amateurs éclairés, la manifestation a attiré 230 000 personnes pendant quatre jours en juillet, soit davantage que le Salon du livre ou le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. Le manga y a chaque année une place de choix, et pour cause : une bande dessinée sur trois vendues en France est désormais une importation japonaise, ce qui représente 14 millions de volumes par an, ou encore 26 % du chiffre d'affaires du 9e art.

Comment expliquer un tel succès ? Le marché des mangas s'est trouvé, sans le vouloir, dans la situation de combler un vide énorme, laissé par la bande dessinée européenne destinée aux jeunes lecteurs. Ce n'est sans doute pas un hasard si le succès de "Goldorak", "Dragon Ball" et les autres titres est survenu peu de temps après le lancement de plusieurs journaux de BD pour adultes : L'Echo des savanes (1972), Métal hurlant (1975), Fluide glacial (1975), (A Suivre) (1977)... Historiquement confinée dans un registre juvénile, la bande dessinée franco-belge n'avait alors qu'une idée en tête : s'émanciper. Conséquence ? Elle laissera sur le bord du chemin ceux à qui elle s'adressait majoritairement jusque-là : les jeunes adolescents.

TOUS LES GRANDS THÈMES DE L'ADOLESCENCE

Or, s'il est un secteur qui a toujours fait la part belle à cette tranche d'âge, c'est bien le manga. Vie au collège, premiers flirts, conflits avec les parents, débuts de la puberté, soif d'absolu... Tous les grands thèmes de l'adolescence ont été traités au Japon sous forme de séries au long cours. "L'industrie du manga a eu l'intelligence de mettre en scène des héros qui ont l'âge de leurs lecteurs, indique Stéphane Ferrand, éditeur chez Glénat. Tintin et Spirou ont beau paraître éternellement jeunes, on voit le premier tirer au pistolet et le second conduire une auto, la Turbotraction. Aucun héros européen, à part Titeuf peut-être, ne parle jamais de la complexité et de la problématique de l'adolescence, comme l'a fait formidablement Toriyama avec "Dragon Ball". On voit même dans cette série le corps du héros changer avec le temps. Toriyama savait que son public vieillirait."

Dans "Goldorak", les deux principaux personnages, Actarus et Alcor (l'ingénieur de la NASA au tempérament impulsif), ont certes dépassé le stade de l'adolescence. Mais leurs visages imberbes et sans aspérité ne laissent planer aucun doute sur la stratégie d'identification imaginée par les promoteurs de la série. Vu d'Europe, "Goldorak" a encore préfiguré l'avènement d'une esthétique extrêmement codifiée, faite de héros à grands yeux et petits nez, de décors ébauchés et de lignes de vitesse dessinées au kilomètre. Une esthétique dynamique. Jeune. "Et facile à copier, explique Stéphane Ferrand, chez Glénat. Goldorak est d'une grande simplicité graphique. Les enfants l'ont tous dessiné, et ce d'autant plus volontiers que les parents le trouvaient moche."

PRÉCURSEUR MALGRÉ LUI

Inutile de chercher trace de Goldorak dans les allées de la Japan Expo, gigantesque foire kitsch que de nombreux fans visitent déguisés dans le costume de leur personnage préféré. Le "merveilleux génie de l'infini", comme disait le générique des années 1970, se trouve cantonné à un rôle de vétéran, dont le seul mérite est d'avoir été un précurseur malgré lui. Revoir "Goldorak" aujourd'hui - ce qui est possible grâce à une réédition sortie en juin chez AB Vidéo - n'est pas inutile pour autant. Notamment pour qui veut comprendre comment s'est mise en place ce que Tokyo allait plus tard appeler la politique du cool Japan, sorte de diplomatie douce par le biais des produits culturels.

Cool ? Les premiers pas de "Goldorak" ne le furent pas tout à fait. La série et la plupart de celles qui ont suivi ont dû subir, à leurs débuts, les foudres répétées d'associations parentales, de pédopsychiatres ou encore de médias ne voyant dans ces productions que violence, mauvais goût et mièvrerie. "Art ou japoniaiseries ?", titrera un hebdomadaire. "Gueule de rat", se moquera Guy Bedos. Une chercheuse au CNRS, Liliane Lurçat, publiera une enquête au titre alarmant réalisée auprès d'enfants : A cinq ans, seul avec Goldorak (Syros, 1981).

"LE SENTIMENT DE TOUCHER À QUELQUE CHOSE D'INTERDIT"

L'une des plus virulentes détractrices de la "japanmania" reste toutefois Ségolène Royal, alors jeune députée des Deux-Sèvres et auteure, en 1989, d'un essai appelé Le Ras-le-bol des bébés zappeurs (Robert Laffont). Pour la future candidate à l'élection présidentielle, les dessins animés japonais se résument à des concours de "coups, meurtres, têtes amochées, corps électrocutés, masques répugnants, bêtes horribles, monstres rugissants" - une allusion plus que probable à "Ken le survivant", une série aux airs de Mad Max, bien maladroitement diffusée par TF1 en plein après-midi - mais que penser alors des contes des frères Grimm ?

Les polémiques passeront. Mais pas l'incompréhension des adultes, accentuée par la découverte de ces petites BD imprimées dans le sens de lecture oriental, de droite à gauche. "Les parents se sont trouvés dans l'incapacité totale de lire des mangas, s'en amuse aujourd'hui Yves Schlirf, le directeur général de Kana, une filiale de Dargaud spécialisée dans l'édition asiatique. Leurs enfants jubilaient. Ils avaient le sentiment de toucher là à quelque chose d'interdit."

FIÈVRE ÉDITORIALE

D'interdit, donc d'irrésistible. D'autant que cette fièvre éditoriale va se répandre sur la base d'une stratégie économique à triple entrée : des livres de petit format, faciles à glisser dans un cartable ; des prix bas correspondant à de l'argent de poche (entre 6 et 8 euros le volume) ; et des séries de plusieurs centaines de pages découpées en épisodes paraissant tous les deux mois. Bref, l'inverse de cette bonne vieille BD franco-belge avec ses albums grand format, onéreux, formatés et publiés aléatoirement.

"Le fait d'être dans un pays de bande dessinée a malgré tout aidé le manga, analyse Thomas Sirdey, l'un des fondateurs de Japan Expo. Les parents ont accepté relativement vite que leurs enfants en lisent, car la BD n'est pas si mal vue. Ma mère a été rassurée de me voir passer du dessin animé japonais au manga : "Au moins, il lit", disait-elle. Le marché a alors bénéficié de la prescription des enfants et de l'autorisation des parents. Il ne pouvait être qu'explosif."

"GOLDORAK GO ! / RÉTROLASER EN ACTION, GOLDORAK GO !"

Un dernier facteur a accéléré l'engouement pour la culture manga : un mode de narration n'ayant pas grand-chose à voir avec ce qui existe en Europe. Sous nos latitudes, l'ellipse a beaucoup d'importance. Dans "Tintin", le capitaine Haddock peut apparaître en haut d'un escalier avec un lacet défait à sa chaussure et, dès la case suivante, se retrouver quelques mètres plus bas avec les quatre fers en l'air : entre les deux vignettes, le lecteur aura imaginé la dégringolade, la réception douloureuse, les injures... Ce procédé n'est pas prohibé dans la bande dessinée asiatique, mais on lui préfère une description linéaire et détaillée de chaque action, au plus près des personnages. Pensé comme un produit de consommation courant qu'on jette après l'avoir lu, chaque fascicule, au Japon, doit se parcourir à toute vitesse, comme on regarde un film.

Ancien libraire, Yves Schlirf se souvient des temps immémoriaux du manga, il y a vingt-cinq ans, juste avant "Akira", quand les premières séries arrivaient en France et en Belgique en version originale non traduite. "On voyait des ados les acheter alors qu'ils ne parlaient pas un mot de japonais, c'était fascinant, raconte-t-il. Cela ne les empêchait pas de comprendre ce qui se passait. Il y avait, certes, pas mal d'informations qui circulaient entre fans permettant de saisir la trame des histoires. Mais les dessins se suffisaient à eux-mêmes."

On dira la même chose de "Goldorak", "Candy" et consorts dans leur version animée. Combien fûmes-nous, ces années-là, à avoir dû couper le son de la télévision, tel mercredi, pour éviter de casser les oreilles à des adultes qui n'y comprenaient décidément rien ? "Goldorak go ! / Rétrolaser en action, Goldorak go ! / Va accomplir ta mission / Dans l'infini / Des galaxies / Poursuis ta lutte infernale / Du bien contre le mal", chantait alors en sourdine le générique.

On connaît la suite...

Suis-je le seul a trouver cet article médiocre et enfilant tous les poncifs? :shifty:
Probablement pour ne pas heurter la partie la plus âgée du lectorat…
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Kianouch

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Re: Actualités liées à l'industrie Anime / Manga
« Réponse #1012, le 11 Août 2013 à 07:57 »
Tout à fait d'accord avec Kian, l'article ne semble pas s'adresser au spécialiste, qui dans tous les cas sait tout, voire plus. Au contraire, je trouve l'article très intéressant dans le sens où il explique au servum pecus à la fois le développement du bousin, les diverses tensions ayant pu existé et l'état des lieux.

C'est Le Monde, quand même. Je trouve ça assez chouette qu'ils pondent un article relativement positif sans trop de niaiseries. Ca montre un changement de paradigme, c'est déjà pas mal.
On est tous le con de quelqu'un d'autre

Un appendice ne sert pas forcément à rien. Chez moi, TOUS les appendices servent  :classe:


Mise a jour du blog le 27/12/06

iDam

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Re: Actualités liées à l'industrie Anime / Manga
« Réponse #1013, le 11 Août 2013 à 11:49 »
C'est pas un article si médiocre que cela, il fait un historique correct et pose des bases connues des fans et surtout fait intervenir des acteurs de l'implantation du média en France (YWL et Ferrand qui ne sont pas du caca en conserve) donc tout n'est pas à jeter ou à corriger.
Citation
"Sailor Man"
:mdr:
Citation
"Art ou japoniaiseries ?", titrera un hebdomadaire.
Oooh, allez, balance le nom, des couilles ! Non seulement j'ai le mag' en question mais le plus drôle est que je l'ai acheté à sa sortie dans une expo consacré à Murakami et aux mangas à la Fondation Cartier...
Citation
Une chercheuse au CNRS, Liliane Lurçat, publiera une enquête au titre alarmant réalisée auprès d'enfants : A cinq ans, seul avec Goldorak (Syros, 1981).
Ah tiens, je ne savais pas !
Citation
L'une des plus virulentes détractrices de la "japanmania" reste toutefois Ségolène Royal, alors jeune députée des Deux-Sèvres et auteure, en 1989, d'un essai appelé Le Ras-le-bol des bébés zappeurs (Robert Laffont).
Cela aurait été bien de rajouter qu'elle n'a pas lâché l'affaire durant la campagne de 2007...

Après, le plus "amusant" à lire sont les réactions, notamment celle d'un Thomas qui considère les goldofans comme des ploucs casaniers qui ont ruiné leur enfance entre 4 murs...

Et puis pour finir, des articles positifs dans la presse, il y en a depuis presque 10 ans. Pour moi, le dernier torchon est Télérama en 2003 (En 2004, le fusil change d'épaule avec une couv' et un dossier sur Miyazaki).

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Re: Actualités liées à l'industrie Anime / Manga
« Réponse #1014, le 11 Août 2013 à 18:55 »
Citation de iDam le 11 Août 2013 à 11:49
Citation
"Art ou japoniaiseries ?", titrera un hebdomadaire.
Oooh, allez, balance le nom, des couilles ! Non seulement j'ai le mag' en question mais le plus drôle est que je l'ai acheté à sa sortie dans une expo consacré à Murakami et aux mangas à la Fondation Cartier...
Chut! Il fallait pas le dire, c'est un journal du groupe Le Monde. :mdr:

Sinon, c'est vrai qu'à la relecture, c'est moins pire que si ça avait été plus pire… Mais on ne dit pas manga, on dit anime, non mais.Le Monde, un journal de ploucs?… :harhar: :yes:
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Kianouch

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Re: Actualités liées à l'industrie Anime / Manga
« Réponse #1016, le 12 Décembre 2013 à 12:00 »
Si je me fie à ma source, Animeland (passé en bimestriel depuis septembre dernier) ne finira pas l'année 2014 en kiosques. Olivier Fallaix a été licencié économiquement.

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Re: Actualités liées à l'industrie Anime / Manga
« Réponse #1017, le 12 Décembre 2013 à 15:38 »
Citation de iDam le 12 Décembre 2013 à 12:00
Si je me fie à ma source, Animeland (passé en bimestriel depuis septembre dernier) ne finira pas l'année 2014 en kiosques. Olivier Fallaix a été licencié économiquement.
Je vois qu'on a les même sources  :shifty:

Qui achète encore ces magasines de nos jours, en effet ? Ce ne serait pas étonnant.

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Re: Actualités liées à l'industrie Anime / Manga
« Réponse #1019, le 12 Décembre 2013 à 17:33 »
Citation de iDam le 12 Décembre 2013 à 12:00
Si je me fie à ma source, Animeland (passé en bimestriel depuis septembre dernier) ne finira pas l'année 2014 en kiosques. Olivier Fallaix a été licencié économiquement.
Triste, mais hélas plutôt prévisible. Ils sont allés sur des formats de plus en plus "grand public" en entrant finalement en concurrence frontale avec internet. Je me rappelle des notes à contre courant publiées à une époque. Cette tentative de relever le niveau a été bien vite balayée.

Le papier n'a d'avenir que s'il apporte une valeur ajoutée et fait sens. Plus personne n'a envie de payer pour retrouver des copier-collés d'infos que l'on a trouvé partout sur internet un mois avant. Ce qui veut dire un vrai boulot de journaliste spécialisé capable par ses connaissances d'apporter une plus-valu… Difficile, dans ces conditions de trouver l'équilibre économique en supportant un coût d'impression et des charges fixes incompressibles.
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