Vu et adoré avec une pointe de masochisme. POur décortiquer mes impressions, rien de mieux qu'un petit débat avec notre écureuil 
On est ici avec les survivants donc ok, on voit ce qui se passe donc ok, on se veut réaliste alors là pas du tout les cliches sont present tout comme les situation rocambolesque.
Ah non, il n'y a rien de rocambolesque, c'est du pur survival mêlé à un sentiment d'amour extrêmement fort. Tout est reptilien dans leurs gestes : sauver et se sauver.
Ensuite l'attraction qu'est le monstre, on le suggere, on l'entrevoit c'est nickel, mais apart ca moi aussi je peux faire la meme chose avec mes legos.
T'exagères. On le voit suffisament pour rester en appétit jusqu'au bout.
New York se fait faire un ravalement de facade par une bestiole qui ne vient ni d'adam ni d'eve et qui est là juste pour dire voilà il y a blair wicht versus Godzilla tout simplement.
A la rigueur, je dirais que "c'est frais mais c'est pas grave" 
Donc commencons par le début avec l'effet camera. Principe exellent, j'avais adore ce style pour Blair Witch et adapter cet angle de vision pour un film de monstre ca ne devait être que de tout bonheur. Et bien non grave erreur, le style est là mais l'effet film est un peu trop bordelique à mon gout tout comme le montage, car on retrouve en plein mileu des videos de vacances comme pour attenuer l'effet suspence. Ce type de proceder on enregistre sur le film des vacances de meme, je l'ai trouvé lourd, chiant et sans interet.
Oui et non.
- Oui, le principe de montagne est un peu bordélique mais quoi, on est dans un contexte on ne peut plus réaliste ! Le gars filme ce qu'il voit, la peur au ventre et le tête bourrée d'interrogations. Il n'a pas le temps ni la force de faire des travelling Spielbergien ou des cut scorcesien. L'immédiateté de l'urgence est entière et on ne peut pas cracher sur JJ Abrahms qui a su parfaitement contenir les personnages dans ce rôle de victime ignares contre leur gré.
- Non, l'effet cut avec le séjour des deux lovers n'est pas nul : cela sert d'abord pour montrer que Jason est un type comme un autre qui se fout de savoir si la K7, qui ne lui appartient pas, a déjà été utilisé. C'est d'autant plus cocasse que les deux lovers sont restés secrets jusqu'à la soirée du 22 mai. Enfin, ces petites inclusions offrent une pause pour les spectateurs qui bouffent déjà pas mal dans l'ensemble de la catastrophe. Et puis, les dernières images sont très belles et bouclent la destinée de Rob et Beth.
Ensuite le monstre, entierement sugerré c'est un exellent point, mais ils auraient du aller plus loin en ne montrant que des partis du corps et non en le devoilant dans ce pseudo happy end ou on te remercie d'avoir regarder le film ou plutot d'avoir perdu ton temps.
Nous avons été ravis, bien au contraire. A vrai dire, je ne saisi pas le fait que tu puisses croire qu'il y a eu perte de temps :
- Notre équipe découvre qu'un monstre a surgit
- Elle décide d'abord de s'échapper, paniquée
- Elle se trouve une première fois face audit monstre mais l'attaque des militaires les prend entre deux feux. Pas le temps de jouer le reporter, une balle perdue est si vite logée entre les deux yeux. Le métro, seul issue de secours. On se tourne rapideos, curieux qu'on est et on détale avant de se faire bouffer par "Croustibat, qui peut te battre"
- Dans le tunnel du métro, les rejetons de croustibat attaque. Panique totale, on ne voit pas grand-chose car pour le moment, une seule chose importe : survivre.
- L'immeuble de beth est sur le point de s'écrouler. Croustibat est en face, en train de déguster des missiles de chasseurs. Pas le temps de filmer non plus, faut se casser de cette immeuble qui pourrait s'effondrer d'une minute à l'autre.
- L'hélico : on peut jouer au reporter, prendre le temps de le regarder car on se sent en sécurité.
- Chute de l'hélico : le monstre surgit. Là, c'est fini. Tétanisation des membres et du cerveau. Fuir ? Le monstre à des bras de 30 mètres de long ! Alors ? Ne plus bouger et espérer qu'il passe son chemin. On filme avec zoom, on tremble, on se sent hyper mal et c'est naturel.
Je ne regrette absolument pas les vues proposées.
Ensuite c'est comme lost on est parti pour en attendre parler rien que pour savoir d'ou vient la bestile qu'est qu'elle veut, qu'elle est son parfum de glace prefere et porte t elle des calecons meletonnés.
On verra bien. Mais une suite me tente grave. J'aimerai bien que le second soit un film vu à travers les yeux du monstre, ça ferait une vision qui contrebalancerait bien avec celle des victimes.
Les heros, enfin les gamins qui se la jouent super heros car, la donzelle elle se prend un tige de beton de par et d'autre de l'epaule, on lui enleve cette dit tige à la mode rambo/taliban de la papouasie et elle ca ne lui fait rien, elle sent tellement rien qu'elle arrive à courrir et à porter son ami choqué.
Mais c'est du survival. On s'accroche à la vie, tellement on en revient pas de ce qui se passe autour de soi. Et c'est pareil dans le métro, on ne réfléchit plus, on agit pour survivre.
Ok c'est pas la premiere fois qu'on voit ca mais là pour le concept film docu on repassera, toute comme les gamines qui se tappent des sprint s en talon aiguilles, soit elles sont ultra fortiche soit depuis toujours on m' a menti dessus.
J'ai pas fait attention à ce détail. Marlène portait des bottes par contre.
Apres l'histoire au lieu d'avoir une pagaille generale c'est Roméo et Juliette contre grosse bebete.
Pas d'accord. C'est une panique mais à taille humaine. N'oublions pas que tout est filmé autour d'une équipe sauf sur le pont et lors de la première vague d'évacuation. On est pas là pour voir d'un hélico des foules se faire bouffer par croustibat ou des missiles qui tombent partout.
La fille que j'ai plaqué mais que j'aime toujours et au coeur de manathan je dois aller la sauvé car l'armée c'est des incapables.
Non, non, non. Ils ne sont pas incapables, ils sont débordés. Et ils ne vont pas se diviser pour s'occuper de trois loustics alors qu'il y a fort à faire autour. Et c'est une séquence que j'ai apprécié : le militaire est aussi humain que la victime et comprend bien qu'il ne peut pas tout résoudre et que l'amour ou l'amitié peuvent déborder sur nos peurs.
Et pour lutter j'ai un pote qui film un fille pseudo grunge qui expert en kickboxing et une pouffe en talon aiguilles.
Mais noooooonagir sans réfléchir aux actes est un réflexe primaire quand il s'agit de survivre.
Bref de la serie Z mal fait
Bref, de la série B bien faite.
Pour l'aspect maso, c'est surtout que j'ai été pris de nausées, un peu comme en voiture : j'ai donc du fermer les yeux pendant 10 minutes (séquence dans l'immeuble détruit), desserrer ma ceinture et souffler pour faire paser tout ça.
En revanche, à la fin du film, si j'avais encore des nausées, elle avait une dalle d'enfer "il m'a donné faim ce monstre" 
D's©