Et pour ceux qui voudraient lire un movie-road sous forme de thriller, proche de Natural Born Killer et des premières scènes d'Une nuit en enfer, lisez "Pour adultes seulement" de Philip Le Roy (Points) ... 300 pages d'actions survoltées et de rebondissements effarants !
:DLos Angeles. Au cours d’une nuit de juillet, des policiers et des soldats de l’armée américaine font irruption dans une luxueuse villa de Bel Air et abattent la famille Kleinfeld. Venus, sept ans, et Julie, la fille au pair, une française de dix-neuf ans, sont les seules rescapées. Elles parviennent à fuir en voiture. Traquées par ces monstres surarmés qui ne reculent devant rien, elles fuient éperdument. A qui se fier ?
Commence alors une cavale sanglante à travers les déserts de l’Ouest américain...
Ce roman a reçu le Premier Prix du Polar en 1998 à Toulouse.
D's©
Posted on: Sunday 23 September 2007, 14:16:53
Reprise de mes activités littéraires avec Fernando Pessoa (l
e Banquier anarchiste, tout est dans le titre ... c'est une théorie absurde mais très bien menée) ainsi que Les Bienveillantes. Et ce dernier est prometteur par ses premières pages.
D's©
Posted on: Monday 29 October 2007, 17:45:19
Stand-by des Bienveillantes... pas assez de temps à lui consacrer une lecture à sa juste valeur. Quelques miettes entres quotidiens et manga :
A chaque fois que Dieu voit les hommes heureux, ça lui file la nausée. Jaloux du trop-plein de bonheur qu'il leur avait refourgué aux origines, il décide avec Saint Pierre de faire du paradis terrestre un enfer. Fini le bon cognac, place à de l'alcool dégueulasse pour garder le meilleur ! Finies les nuits tranquilles grâce à l'invention de la crampe ou du moustique ! L'homme en bave, Dieu jubile.
Un petit livre très rapide à lire et vraiment cocasse sur l'invention de petits riens de grandes choses qui pourrissent notre quotidien, pour la plus grande joie de son Créateur sadique et fier de l'être.
5 euros bien dépensés !
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Après un long séjour à l'hôpital, l'écrivain Sidney Orr reprend goût à la vie. Mais il est accablé par l'ampleur de ses dettes et par l'angoisse de ne pas retrouver l'inspiration. Un matin, il découvre une nouvelle papeterie au charme irrésistible. Il entre, attiré par un étrange carnet bleu. Le soir même, dans un état second, Sidney commence à écrire dans ce carnet une captivante histoire qui dépasse vite ses espérances. Sans qu'il devine où elle va le conduire, ni que le réel lui réserve les plus dangereuses surprises... Virtuosité, puissance narrative, défi réciproque de l'improvisation et de la maîtrise : La Nuit de l'oracle précipite le lecteur au coeur des obsessions austériennes, dans un face à face entre fiction et destin. Comme si l'imaginaire n'était rien d'autre que le déroulement du temps avant la mort. Ou pire encore, son origine.
Curieux et décousu. On apprécie volontiers la vision intérieure d'un écrivain, comment rédige-t'il une idée, comment un projet se construit dans son esprit, comment les thèmes lui viennent-ils le plus naturellement du monde ou pas. Décousu dans les trajectoires empruntées : suspense intense dans les premières pages du carnet portugais, vide métaphysique dispensable, reprise d'une action avec le projet ciné, les derniers malheurs et une fin plate, presque bidon... un roman d'appartement qui n'offre rien d'exceptionnel, sauf éventuellement une façon de coucher une idée sur du papier... et encore. Bref, à trop prendre pitié pour le héros, on a envie à la fois de le plaindre mais aussi de le secouer pour qu'il sorte de sa léthargie conservatrice.
Bref, Paul Auster n'est pas vraiment ma tasse de thé. J'avais aimé "je pensais que mon père était dieu" mais j'avais oublié qu'il n'en était pas l'auteur...
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Dans la plus parfaite tradition des slashers, Thomas Gunzig, en grand fan du genre, rend un hommage vibrant et plein d’humour à une sous-culture pour lui fondatrice dans un « roman didactique » codé où tout est référence, du plus surréaliste au plus gore, illustré par Blanquet, autre poète du genre.
Cinq étudiants vont passer un week-end dans un chalet perdu en forêt au bord d’un lac pour se détendre après leurs examens. À la nuit tombée, l’un des deux couples est dérangé pendant ses ébats par un bruit étrange. Ils aperçoivent par la fenêtre de la chambre une ombre en lisière du bois.
Laissant leurs amis dormir, ils sortent pour tenter de débusquer le voyeur… Le cauchemar ne fait que commencer et entraînera la petite bande jusqu’aux tréfonds de l’horreur.
C’est encore l’occasion de se régaler d’une galerie de personnages à la Gunzig, ridiculement drôles dans leur congénitale maladresse, et bien malgré eux capables de courage, voire d’héroïsme, dans les situations les plus extrêmes.
Simple à lire, kitsch et drôle, comme un de ces films des 80's. Des personnages très aisément identifiables dans leur dernier costume d'une existence sponsoriée par biactol (le faible, le bon ami, la fille naturelle, le connard, la pute).
De toute façon, Diable Vauvert est un de ces rares éditeurs incapables de me décevoir.
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Soon :
- Un Vauvert (peut-être le dernier Coupland ou le bouquin de Robinet) :
http://www.audiable.com/nouveautes/-
Corélie a adoré et trouve l'histoire mille fois moins gnangnantes et simplistes que Eragon, Narnia ou encore Stardust.
D's©