Ils ont refusé leur constitution européenne, en gros ^^
Bon, on va voir comment les démocrates vont s'y prendre pour remettre ce gros c.... sur le droit chemin. Sont-ils si différents ?
Ils ont refusé leur constitution européenne, en gros ^^
Les organisateurs de la campagne démocrate ont délibérément choisi des candidats au profil centriste, au grand dam de la base du parti.
DEPUIS quatre ans qu'elle dirige le groupe démocrate à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi a joué avec art la carte d'une opposition radicale à la Maison-Blanche. C'est même l'une des explications de la victoire : en imposant la discipline de vote à ses troupes, elle a forcé les républicains modérés à en faire autant et à s'aligner sur les leaders d'un parti à la botte du président. Mardi, ils ont payé leur soutien aveugle à la guerre en Irak et les coups portés aux libertés civiles au nom de la lutte antiterroriste.
Pressentie pour devenir le nouveau speaker (président) de la Chambre basse, Mme Pelosi a promis « d'être juste » et de faire participer la nouvelle minorité républicaine aux travaux de l'Assemblée, contrairement à la pratique antérieure. Elle devrait y être poussée par un arrivage de nouvelles têtes qui ressemblent assez peu à la vieille garde démocrate. Le phénomène n'a rien d'accidentel : plus d'un an avant le scrutin, les deux organisateurs de la campagne dans le camp des vainqueurs, Charles Schumer (sénateur de New York) et Rahm Emmanuel (député de Chicago), ont délibérément recruté des profils « centristes », dont ils pensaient qu'ils avaient de meilleures chances de séduire les indépendants, les indécis et les républicains déçus. La tactique avait choqué la base du parti lors des primaires, en particulier les militants pacifistes et les associations féministes. Mais elle a fonctionné, permettant de conquérir bon nombre de circonscriptions « modérées ».
« L'équipe de nettoyage »
La nouvelle majorité sortie des urnes apparaît ainsi nettement moins « libérale » (de gauche) que l'ancienne minorité démocrate. Elle compte dans ses rangs d'anciens militaires peu enclins au « défaitisme » sur les enjeux stratégiques, des adversaires déclarés de l'avortement, des défenseurs du port d'arme et de la peine de mort, des champions de la liberté d'entreprise. Le Wall Street Journal les a récemment classés en quatre catégories : « l'aile militaire », « les conservateurs ruraux et sociaux », « les candidats pro-business et conservateurs fiscaux » et enfin « l'équipe de nettoyage », déterminée à moraliser la vie parlementaire. Au total, une trentaine de nouveaux venus qui pourraient tendre la main à George W. Bush pour atteindre certains objectifs communs : une sortie progressive et en bon ordre d'Irak, une réforme globale de l'immigration, la réduction du déficit budgétaire ou la nomination de juges modérés.
Jim Web (en tête en Virginie) et Chris Carney (élu en Pennsylvanie) ont servi dans des administrations républicaines avant de changer de camp. Brad Ellsworth, ex-shérif élu dans l'Indiana, a signé un engagement à voter contre toute hausse d'impôt auprès du néoconservateur Grover Norquist. Jon Tester, 50 ans, en tête dans la sénatoriale du Montana, n'a critiqué le Patriot Act que parce qu'il permet au gouvernement de savoir qui possède des armes. Bob Casey, 46 ans, nouveau sénateur de Pennsylvanie, a fait campagne sur son opposition à l'avortement et son soutien aux juges nommés par George Bush à la Cour suprême. Gabrielle Giffords, 36 ans, PDG d'une entreprise familiale en Arizona, a promis d'oeuvrer à la limitation des dépenses publiques. Tim Walz, 42 ans, ancien militaire et professeur du Minnesota, a préconisé l'interdiction des voyages offerts aux élus...
Ces nouveaux risquent de ne pas faire très bon ménage avec certaines figures de la gauche, comme Ted Kennedy. Mais il faut désormais compter avec eux : ils indiquent peut-être la voie à suivre pour remporter la présidentielle en 2008.
"Je suis ouvert à toutes les idées et toutes les propositions qui nous aideront à atteindre notre objectif, qui est de vaincre les terroristes et de faire en sorte que le gouvernement démocratique irakien réussisse", a-t-il dit.
M. Bush a tendu la main aux démocrates, qu'il a plus ou moins ignorés pendant presque six ans. Il a exprimé sa volonté de trouver avec eux "des terrains d'entente". Jeudi, il a déjeuné avec Nancy Pelosi et un autre haut responsable démocrate, Steny Hoyer.
M. Bush et Mme Pelosi ont ensuite reconnu qu'ils ne seraient "pas d'accord sur tout". Mais "nous avons tous deux tendu la main de l'amitié, du partenariat", a dit Mme Pelosi. M. Bush a insisté sur la "responsabilité" qui incombait à présent aux démocrates.
A la question : Les Etats-Unis peuvent-ils gagner la guerre en Irak ?
Robert Gate, qui remplace Donald Rumsfeld, répond : No, sir.
Il ya eu une interview de Bush hier.Il est fort ce bush quand même, on dirait qu'il est tout content de s'être pris une "raclée". Limite maintenant que le congrès est démocrate, c'est à eux de régler ça, et que à eux.Citation "Je suis ouvert à toutes les idées et toutes les propositions qui nous aideront à atteindre notre objectif, qui est de vaincre les terroristes et de faire en sorte que le gouvernement démocratique irakien réussisse", a-t-il dit.
M. Bush a tendu la main aux démocrates, qu'il a plus ou moins ignorés pendant presque six ans. Il a exprimé sa volonté de trouver avec eux "des terrains d'entente". Jeudi, il a déjeuné avec Nancy Pelosi et un autre haut responsable démocrate, Steny Hoyer.
M. Bush et Mme Pelosi ont ensuite reconnu qu'ils ne seraient "pas d'accord sur tout". Mais "nous avons tous deux tendu la main de l'amitié, du partenariat", a dit Mme Pelosi. M. Bush a insisté sur la "responsabilité" qui incombait à présent aux démocrates.
Source : http://news.fr.msn.com/Article.aspx?cp-documentid=1240428