Dernièrement j'ai enfin, presque 15ans après fini par voir la fin du premier "mangasse" qui a marqué mon enfance, une série de super robots mais pas tellement, Tôsho Daimos
Topic un peu fourre tout niveau vieux DA qu'on regardait enfants, qu'ils aient gardé leur magie ou pas.
Histoire :
La Terre est sous le coup d'une invasion extraterrestre. La cause ? La planète de ces aliens (enfin ce sont des humains ailés, faut pas déconner) a été détruite et ils sont à la recherche d'une nouvelle pour accueillir les millions (milliards ?!) de survivants à ce cataclysme et qui attendent en hibernation, sur un satellite artificiel en orbite autour de Jupiter.
Le héros, Kazuya, est le fils du Dr Ryuzaki qui a été assassiné lors d’une conférence de paix avec les responsables Bahamiens (L’empereur Leon du « Peuple de Baham » y a aussi trouvé la mort, c’est d’ailleurs ce qui a été à l’origine de l’escalade de la violence entre les deux peuples) où il a été mandaté en tant que médiateur. Kazuya revient d’un long voyage dans l’espace dont le but était de ramener sur Terre une source d’énergie inédite et inépuisable nommée dans la VF « Lumière de Cristal », sur laquelle son père faisait des recherches. Après un atterrissage des plus houleux car happé dans une embuscade ennemie, il apprend du Dr Izumi, meilleur ami et collaborateur de son père, que la « Lumière de Cristal », servira en fait de source d’énergie à un robot que les deux scientifiques avaient pensé en cas d’échecs de négociations, Daimos.
Lors du « vol inaugural » de la bestiole, Kazuya qui rencontre une jeune et belle amnésique nommée Erika. Sous le charme, il décide de la prendre sous sa protection le temps quelle retrouve la mémoire…
Et donc ?
En fait c'est la troisième série de la "Romantic Triology" créée par Tadao Nagahama (qu'on connaît plus pour Lady Oscar ou Ulysse 31), les deux autres étant Combatlter V, Voltes V. On retrouve d'ailleurs un certains nombre de similitudes entre les trois séries, du moins dans les très grandes lignes de l'histoire (un peu comme les Gundam), chacun se focalisant sur un point précis.
Dans le cas Daimos, c’est une love story « contre vents et marrées » dans le pur style Romeo et Juliette qui y est contée et qui sert de colonne vertébrale à l’histoire (et non de gadget comme Actarus/Venusia ou AsuCaga*). A cela vient s’ajouter une psychologie des personnages plus travaillée que ce qu’on a l’habitude de voir (Richter, Aizan, Leila dans le camp des extra terrestres, Kazuya, Kyoshiro chez les terriens) dans les séries de super robots, et un manichéisme moins flagrant. Certes, il y’a toujours d’un côté comme de l’autre des extrémistes bien méchants près à tout pêter ou à dominer le monde bwahahaha, mais comme dit plus haut, toute la guerre est partie d’un attentat qui a saboté une négociation de paix. On apprend ensuite qui est derrière tout ça et dans quel but.
Bref, « à la Gundam SEED » (pour prendre des références connues), on aura donc 3 camps, les terriens (Natural), les Bahamiens (Coordinator) et ceux qui sont au milieu qui recherchent à joindre les deux bouts (la héros-team… du moins une partie de la héros team) et recherchent continuellement paix et tolérance. L’histoire vacille entre le dur (tortures, esclavagisme, génocides, et ça aurait pu être pire si les scénaristes avaient voulu jouer la carte de la destruction massive jusqu’au bout) et le plus naif (la love story très jolie au départ mais qui prend du plomb dans l'aile et lasse avant regagner en intéret sur la fin). La série s’achève sur un happy end poire coupée en deux vu l’hécatombe qu’il y a eu dans les précédents épisodes et surtout parceque s’achève sur une scène ambiguë qui tranchera l’opinion entre les « happy endistes jusqu’au bout » et les « ah ouais quand même, ça peut pas être Disney tous les jours».
Un dernier mot sur les méchas eux même… on oscille entre le bon et le mauvais.
Si les premiers robots énemis montrent une diversité non déplaisante que ce soit niveau design ou armement, plus on avance, plus on tombe dans un certain conformisme Golgothien...
Niveau baston, Daimos est loin d’être intouchable, on le montre à plusieurs reprises où il s’en sort sur un coup de chance et revient au bercail et sale état. Par moments on a par contre l’impression qu’il domine trop son sujet et qu’on a placé la « baston » juste pour satisfaire à un quota. Faut se dire aussi que la série n’est pas construite avec des épisodes avec schémas prédéfinis avec baston au bout, on a d’ailleurs quelques épisodes vierges de confrontations de méchas, preuve une fois de plus de cette de varier les tons.
Au final :
Donc, même plus de 15 ans après j’ai pris un certain plaisir à voir/revoir la série dont 37 des 44 épisodes sont inédits en France. La chose a bien vieilli, ça se voit surtout dans les scènes de méchas mais ça reste regardable dans l’ensemble. Seul regret, un univers qui aurait mérité d’être plus travaillé sur le fond et un scénario qui aurait du être écrit avec un peu plus de rigueur car en proie à pas mal de raccourcis et facilités. Quoique la version que j’ai vue étant la « doublée US », si ça se trouve ça vient de là (d’ailleurs prendre Jupiter pour une étoile, c’est déjà assez fort ^^’). Mais ça reste quand même bien mieux que" l'épisode unique répété 50 fois mais on change juste le nom du Golgoth" qui sert de scenar à Goldorak"
Quelques passages humouristiques parsèment la série histoire de détendre un peu l'atmosphère, ça marche.
La série en France n'existe que sous forme de 2 VHS sorties en 84-85 et un long metrage nommé "Oppération Planète terre" qui condense tout ça... je n'ai qu'un vague souvenir et ça m'a l'air surtout d'être un remontage du DA avec doublage merdique (car oui, à ans, moi aussi je pleurnichais après les changements de cast...) et desnoms francisés (bon là sur le coup ça m'a surtout embetté parceque j'avais du mal à m'y retrouver). Le reste de la série est donc inédite sur nos terres, peu être parcequ'à l'époque la Frabce était encore sous le joug du géant cornu, du coup je pense pas que ça soit suffisemment connu pour qu'on sorte un jour des dvds à tout prix, quitte à ce que les auteurs ne touchent pas un centime dessus...
Topic un peu fourre tout niveau vieux DA qu'on regardait enfants, qu'ils aient gardé leur magie ou pas.
Histoire :
La Terre est sous le coup d'une invasion extraterrestre. La cause ? La planète de ces aliens (enfin ce sont des humains ailés, faut pas déconner) a été détruite et ils sont à la recherche d'une nouvelle pour accueillir les millions (milliards ?!) de survivants à ce cataclysme et qui attendent en hibernation, sur un satellite artificiel en orbite autour de Jupiter.
Le héros, Kazuya, est le fils du Dr Ryuzaki qui a été assassiné lors d’une conférence de paix avec les responsables Bahamiens (L’empereur Leon du « Peuple de Baham » y a aussi trouvé la mort, c’est d’ailleurs ce qui a été à l’origine de l’escalade de la violence entre les deux peuples) où il a été mandaté en tant que médiateur. Kazuya revient d’un long voyage dans l’espace dont le but était de ramener sur Terre une source d’énergie inédite et inépuisable nommée dans la VF « Lumière de Cristal », sur laquelle son père faisait des recherches. Après un atterrissage des plus houleux car happé dans une embuscade ennemie, il apprend du Dr Izumi, meilleur ami et collaborateur de son père, que la « Lumière de Cristal », servira en fait de source d’énergie à un robot que les deux scientifiques avaient pensé en cas d’échecs de négociations, Daimos.
Lors du « vol inaugural » de la bestiole, Kazuya qui rencontre une jeune et belle amnésique nommée Erika. Sous le charme, il décide de la prendre sous sa protection le temps quelle retrouve la mémoire…
Et donc ?
En fait c'est la troisième série de la "Romantic Triology" créée par Tadao Nagahama (qu'on connaît plus pour Lady Oscar ou Ulysse 31), les deux autres étant Combatlter V, Voltes V. On retrouve d'ailleurs un certains nombre de similitudes entre les trois séries, du moins dans les très grandes lignes de l'histoire (un peu comme les Gundam), chacun se focalisant sur un point précis.
Dans le cas Daimos, c’est une love story « contre vents et marrées » dans le pur style Romeo et Juliette qui y est contée et qui sert de colonne vertébrale à l’histoire (et non de gadget comme Actarus/Venusia ou AsuCaga*). A cela vient s’ajouter une psychologie des personnages plus travaillée que ce qu’on a l’habitude de voir (Richter, Aizan, Leila dans le camp des extra terrestres, Kazuya, Kyoshiro chez les terriens) dans les séries de super robots, et un manichéisme moins flagrant. Certes, il y’a toujours d’un côté comme de l’autre des extrémistes bien méchants près à tout pêter ou à dominer le monde bwahahaha, mais comme dit plus haut, toute la guerre est partie d’un attentat qui a saboté une négociation de paix. On apprend ensuite qui est derrière tout ça et dans quel but.
Bref, « à la Gundam SEED » (pour prendre des références connues), on aura donc 3 camps, les terriens (Natural), les Bahamiens (Coordinator) et ceux qui sont au milieu qui recherchent à joindre les deux bouts (la héros-team… du moins une partie de la héros team) et recherchent continuellement paix et tolérance. L’histoire vacille entre le dur (tortures, esclavagisme, génocides, et ça aurait pu être pire si les scénaristes avaient voulu jouer la carte de la destruction massive jusqu’au bout) et le plus naif (la love story très jolie au départ mais qui prend du plomb dans l'aile et lasse avant regagner en intéret sur la fin). La série s’achève sur un happy end poire coupée en deux vu l’hécatombe qu’il y a eu dans les précédents épisodes et surtout parceque s’achève sur une scène ambiguë qui tranchera l’opinion entre les « happy endistes jusqu’au bout » et les « ah ouais quand même, ça peut pas être Disney tous les jours».
Un dernier mot sur les méchas eux même… on oscille entre le bon et le mauvais.
Si les premiers robots énemis montrent une diversité non déplaisante que ce soit niveau design ou armement, plus on avance, plus on tombe dans un certain conformisme Golgothien...
Niveau baston, Daimos est loin d’être intouchable, on le montre à plusieurs reprises où il s’en sort sur un coup de chance et revient au bercail et sale état. Par moments on a par contre l’impression qu’il domine trop son sujet et qu’on a placé la « baston » juste pour satisfaire à un quota. Faut se dire aussi que la série n’est pas construite avec des épisodes avec schémas prédéfinis avec baston au bout, on a d’ailleurs quelques épisodes vierges de confrontations de méchas, preuve une fois de plus de cette de varier les tons.
Au final :
Donc, même plus de 15 ans après j’ai pris un certain plaisir à voir/revoir la série dont 37 des 44 épisodes sont inédits en France. La chose a bien vieilli, ça se voit surtout dans les scènes de méchas mais ça reste regardable dans l’ensemble. Seul regret, un univers qui aurait mérité d’être plus travaillé sur le fond et un scénario qui aurait du être écrit avec un peu plus de rigueur car en proie à pas mal de raccourcis et facilités. Quoique la version que j’ai vue étant la « doublée US », si ça se trouve ça vient de là (d’ailleurs prendre Jupiter pour une étoile, c’est déjà assez fort ^^’). Mais ça reste quand même bien mieux que" l'épisode unique répété 50 fois mais on change juste le nom du Golgoth" qui sert de scenar à Goldorak"
Quelques passages humouristiques parsèment la série histoire de détendre un peu l'atmosphère, ça marche.
La série en France n'existe que sous forme de 2 VHS sorties en 84-85 et un long metrage nommé "Oppération Planète terre" qui condense tout ça... je n'ai qu'un vague souvenir et ça m'a l'air surtout d'être un remontage du DA avec doublage merdique (car oui, à ans, moi aussi je pleurnichais après les changements de cast...) et desnoms francisés (bon là sur le coup ça m'a surtout embetté parceque j'avais du mal à m'y retrouver). Le reste de la série est donc inédite sur nos terres, peu être parcequ'à l'époque la Frabce était encore sous le joug du géant cornu, du coup je pense pas que ça soit suffisemment connu pour qu'on sorte un jour des dvds à tout prix, quitte à ce que les auteurs ne touchent pas un centime dessus...