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Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?

The WormLord

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Re: Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
« Réponse #420, le 16 Février 2013 à 16:32 »
Bon, môssieur me dit de répondre, alors je réponds. :P (non pas que je sois une femme soumise !!!)

On a effectivement le modèle ci-dessus. J'avais opté pour celui-là à l'époque parce que je ne voulais pas mettre une fortune dans un modèle haut de gamme. Le Thermomix est plus qu'un robot, il cuit également et peut être intéressant quand on n'a aucun appareil de ce genre, mais si on a un cuiseur à riz, un blender et 1 ou 2 autre(s) appareil(s) de ce genre, le Thermomix ferait doublon et je le vois beaucoup plus comme un gadget pour ménagère non avertie qu'un appareil nécessaire. Et moi qui suis habituée à cuisiner depuis longtemps, je me vois mal changer mes habitudes et utiliser souvent un appareil qui coûte 1000€. (si si !) En vrai robot multifonction, il y a le Kitchenaid qui est connu, mais aussi assez onéreux (400-500€ avec peu d'accessoires).

Pour ce qui est des modèles standards, j'ai lu beaucoup de critiques négatives sur les Kenwood qui sont maintenant en plastique et fabriqués en Chine (j'imagine que ce n'est pas le cas de leurs modèles haut de gamme), c'est pour ça que j'ai opté pour un Bosch. J'en suis assez satisfaite, il est excellent pour les utilisations basiques (liquides au blender, râpe, blancs en neige <= fonction planétaire), mais on sent que même s'il parvient à pétrir des pâtes, il peine un peu. Comme je ne l'utilise pour ça que 2-3 fois dans l'année, ça me convient tout à fait, mais si quelqu'un cherche un appareil qui pétrit bien et sera plus solide, opter pour un modèle plus haut de gamme. Pour un robot qui fait bien les fonctions de base, il est nickel. Après, il faut bien sélectionner les options qui seront réellement utilisées et acheter l'appareil complet de suite, sinon ça peut coûter plus cher. Certaines marques se font pas mal de sous en vendant justement les options à part. Perso, j'avais besoin de pétrir, râper et mixer et le Bosch me semblait correspondre. Par exemple, j'ai un vieil hâchoir qui fonctionne parfaitement et tiendra plus longtemps qu'un appareil récent, donc la fonction hâchoir ne m'intéressait pas.

Voili voilou pour les infos et le pâté descriptif. :D
Je vous sers un ver ?

Kamen

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Re: Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
« Réponse #421, le 16 Février 2013 à 17:21 »
Merci pour tout, une reponse detaillee comme celle-ci m'enchante parfaitement et m'aide beaucoup ! :D
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kgeg

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Re: Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
« Réponse #422, le 13 Mars 2013 à 13:46 »
Vu qu'on parle de bouffe

Voici une vidéo "intéressante"

Conférence de plus d'une heure mais qui vaut le coup


Bien sûr il n'y a absolument pas de contre argumentation et avec un seul son de cloche c'est facile d'adhérer bêtement MAIS je trouve que c'est intéressant, que ça mérite de faire écho dans notre petite tête - principalement si on se nourrit par habitude ou certitude...
Vous n'avez aucune passion.

Kamen

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Re: Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
« Réponse #423, le 14 Mars 2013 à 22:41 »
Bon.
Je sais que c'est mal de parler des choses AVANT qu'elles ne se produisent, mais...

Apres discussions, comparatifs, vos avis, etc. (merci de votre aide !), j'ai donc commande un Magimix 4200 XL assorti de diverses offres promotionnelles (disque a julienne, kit blender/shake). XL parce que maxi-goulotte dont on m'a vante les avantages. Il arrive demain. J'ai deja TELLEMENT d'idees pour l'utiliser, je deviens fou. :yahou:

Demain toujours, il y a un concours de patisserie. Ma vachasse de DRH, qui avait gagne le precedent (j'etais en France a ce moment) se pique de gagner a nouveau. J'ai donc sorti le grand jeu. Macarons de Nancy, macarons chevre-miel, macarons chocolat au lait-passion ET, comme cette peau de vache a oublie de me dire jusqu'a ce soir que les gens votaient pour UNE recette et non un patissier (et qu'elle allait realiser sa recette fetiche), je degaine ma marque de fabrique, le Chocolate Nemesis. Elle va me payer son outrecuidance. :o

Aussi, soiree coloc lundi, je tente un moelleux chocolat blanc et son nappage au caramel beurre sale. Ma soeur arrive le week-end prochain, j'ai prevu au moins un fondant de patate douce. Et surement une bordee de macarons, selon le parfum le plus reussi de ceux que je termine ce soir.

Et tout ca, avant l'arrivee du Magimix (sauf le fondant, j'ai besoin de la fonction "puree fine"). Imaginez ce que je vais faire APRES !  :w00t2:

Ah oui, lundi passe, anniversaire d'une de mes coordinatrices, j'ai fait un gateau basque facon Herme, c'etait savoureux et pas trop dur (a part naviguer entre les coupures de courant). Helas, j'ai "oublie" (enfin, je ne pouvais pas sans courant) prendre de photo (avec la webcam). Desolay. :sweatdrop: Je me rattraperai avec un supplement prevu lundi pour un autre anniversaire.

Aussi, kgeg, mon retour sur ta video sous peu (il me reste les 20 dernieres minutes a visionner). Enfin, celui de personnes plus versees sur la partie scientifique m'interesse, car c'est un terrain sur lequel je ne m'aventurerai pas. Par contre, sur le fonctionnement de l'argumentaire, j'ai bien des choses a repondre.

PS : et pour ceux qui voudraient tenter l'aventure culinaire, il faut faire le deplacement jusqu'a chez moi (ou alors, vous me laissez squatter une cuisine bien fournie).
Re: Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
« Réponse #424, le 22 Mars 2013 à 14:35 »Modifié le 22 Mars 2013 à 14:59 par Kamen
Bon, résultat du concours de pâtisserie, j'ai pas gagné. Les votes se sont éparpillés entre les macarons et le Nemesis. :o Et c'est heureusement ma collègue et amie qui sait cuisiner pour de vrai qui a gagné avec son cheesecake aux cerises amaratti. Pour lequel j'ai voté sans hésitation, tant il était bon et tant le niveau des autres desserts volait bas. Les gâteaux digestes comme une brique, les pavés au chocolat Cadbury, les blocs de sucre décorés, ça devrait être interdit. :sleeping:

Au moins, j'ai pu essayer de nouveaux parfums de macaron, et chèvre-miel est un délice. Dommage pour choco-passion, le gout du fruit n'était pas assez présent, j'augmenterai les doses la prochaine fois.

Le mœlleux chocolat blanc était un régal même si pas très fin, par contre la recette de la couverture caramélisée est une arnaque. Je tenterai la chose à nouveau en suivant une vraie recette de caramel mou.

                                                                     --------------------------------------------------------------------------------------------

Mon nouveau jouet... C'est la fusion homme-machine ! :wub:
J'ai fait des bâtons de maréchal hier soir, mes 100 g de noisettes ont été réduits en fine poudre en 30 s, en pâte au bout d'une minute ! Mon céleri ? J'enfourne un quart épluché directement dans la goulotte extra-large et 3 secondes plus tard je peux le sortir pour manger avec ma vinaigrette moutardée. Mon gâteau au chocolat de la semaine dernière ? De superbes blancs en 6 minutes pendant que je m'occupais de faire fondre le chocolat. Mon fondant de patates douces ? 30 secondes et j'ai ma purée fine. Je suis aux anges !!!
Il me reste de nombreuses fonctions à essayer (le trancheur, la râpe à fromage/chocolat, la fonction blender, la fonction pétrissage) mais chaque chose en son temps. Je réalise à peine le dixième des possibilités offertes par cette machine, il va falloir étudier cela de près.
Si vous aviez des suggestions d'ailleurs, je suis preneur. Car autant, côté dessert, j'ai des idées à revendre, autant côté cuisine, je n'ai aucune espèce d'idée. Peut-être parce que je considère les légumes comme un simple exercice de coupe et que, ne mangeant presque pas de viande, les recettes de ce type ne m'intéressent pratiquement pas ?

                                                                     --------------------------------------------------------------------------------------------

La vidéo... Elle est très intéressante à bien des points de vue (je me suis aussi tapé la séance de Q&R). J'avoue que les mauvais traitements infligés aux animaux dans l'industrie agro-alimentaire ne me surprennent guère, j'aurai envie de dire que je ne soupçonnais pas que cela était à ce point. Maintenant, à cause la proximité avec les mammifères, j'ai toujours eu du mal à manger de la viande en général. Ressentant moins d'empathie avec la gent ailée ou nageante, je n'ai par contre jamais eu de remords à avoir de la volaille ou du poisson dans mon assiette. Ahem. :peur:

C'est là où l'argumentaire de Gary me dérange parfois, le recours quasi-systématique à l'émotionnel. Des images insupportables, des histoires tire-larmes (j'ai EXACTEMENT la même chose pour la protection des ânes ramasseurs de déchet en Afrique, cf. https://spana.org/kadi), le recours à l'enfance idéalisée/la période idyllique où l'on ne mangeait pas de viande et où nous étions les amis des animaux. J'ai des doutes sur la seconde partie de la proposition, et à titre personnel, je mangeais absolument de tout (y compris des choses qui me font frémir maintenant) quand j'étais bébé. Était-ce un goût acquis que j'aurai perdu en grandissant ? En tout cas, cela me fait m'interroger sur ses propos. Le point intéressant qu'il soulève est toutefois que la consommation de viande et autres produits animaux devrait être stoppée pour des raisons éthiques et pas simplement utilitaristes. Intéressant. Toutefois, le fait que l'industrie agro-alimentaire existe sert aussi à libérer du temps pour ne pas avoir à chasser, car aussi bête que cela paraisse, il me semble que la consommation de viande n'est pas une mode des trois derniers siècles.

Concernant le procès du lait ! Ah, j'en ai lu, des choses à ce sujet. Il parle des alternatives (lait de riz, de coco, de noisette, de soja, d'amande, etc.) mais elles n'ont pas exactement les mêmes valeurs nutritionnelles. Aussi, je vous offre l'un des articles les plus intéressants que j'ai lus à ce sujet, notamment concernant l'évolution génétique humaine (car oui, à l'origine, la consommation de lait est une aberration) :

(cliquez pour montrer/cacher)
Citation
The Most Spectacular Mutation in Recent Human History
How did milk help found Western civilization?
By Benjamin Phelan|Posted Tuesday, Oct. 23, 2012, at 8:20 AM

To repurpose a handy metaphor, let's call two of the first Homo sapiens Adam and Eve. By the time they welcomed their firstborn, that rascal Cain, into the world, 2 million centuries of evolution had established how his infancy would play out. For the first few years of his life, he would take his nourishment from Eve's breast. Once he reached about 4 or 5 years old, his body would begin to slow its production of lactase, the enzyme that allows mammals to digest the lactose in milk. Thereafter, nursing or drinking another animal's milk would have given the little hell-raiser stomach cramps and potentially life-threatening diarrhea; in the absence of lactase, lactose simply rots in the guts. With Cain weaned, Abel could claim more of his mother's attention and all of her milk. This kept a lid on sibling rivalry—though it didn't quell the animus between these particular sibs—while allowing women to bear more young. The pattern was the same for all mammals: At the end of infancy, we became lactose-intolerant for life.


Two hundred thousand years later, around 10,000 B.C., this began to change. A genetic mutation appeared, somewhere near modern-day Turkey, that jammed the lactase-production gene permanently in the “on” position. The original mutant was probably a male who passed the gene on to his children. People carrying the mutation could drink milk their entire lives. Genomic analyses have shown that within a few thousand years, at a rate that evolutionary biologists had thought impossibly rapid, this mutation spread throughout Eurasia, to Great Britain, Scandinavia, the Mediterranean, India and all points in between, stopping only at the Himalayas. Independently, other mutations for lactose tolerance arose in Africa and the Middle East, though not in the Americas, Australia, or the Far East.


In an evolutionary eye-blink, 80 percent of Europeans became milk-drinkers; in some populations, the proportion is close to 100 percent. (Though globally, lactose intolerance is the norm; around two-thirds of humans cannot drink milk in adulthood.) The speed of this transformation is one of the weirder mysteries in the story of human evolution, more so because it's not clear why anybody needed the mutation to begin with. Through their cleverness, our lactose-intolerant forebears had already found a way to consume dairy without getting sick, irrespective of genetics.


Mark Thomas, an evolutionary geneticist at University College London, points out that in modern-day Turkey, where the mutation seems to have arisen, the warm climate causes fresh milk to rapidly change its composition. “If you milk a cow in the morning,” he says, “by lunchtime it's yogurt.”


Yogurt has plenty of benefits to confer, among them large testicles, swagger, and glossy fur—at least if you're a mouse—but most salient to our ancestors was that the fermentation process that transforms milk into yogurt consumes lactose, which is a sugar. This is why many lactose-intolerant people can eat yogurt without difficulty. As milk ascends what Thomas calls the “fermentation ladder,” which begins with yogurt and culminates with virtually lactose-free hard cheeses, ever more lactose is fermented out. “If you're at a party and someone says, 'Oh, I can't eat that—I'm lactose intolerant,' ” he says, “you can tell them to shut up and eat the Parmigiano.”


Analysis of potsherds from Eurasia and parts of Africa have shown that humans were fermenting the lactose out of dairy for thousands of years before lactose tolerance was widespread. Here is the heart of the mystery: If we could consume dairy by simply letting it sit around for a few hours or days, it doesn't appear to make much sense for evolution to have propagated the lactose-tolerance mutation at all, much less as vigorously as it did. Culture had already found a way around our biology. Various ideas are being kicked around to explain why natural selection promoted milk-drinking, but evolutionary biologists are still puzzled.


“I've probably worked more on the evolution of lactose tolerance than anyone in the world,” says Thomas. “I can give you a bunch of informed and sensible suggestions about why it's such an advantage, but we just don't know. It's a ridiculously high selection differential, just insane, for the last several thousand years.”


A “high selection differential” is something of a Darwinian euphemism. It means that those who couldn't drink milk were apt to die before they could reproduce. At best they were having fewer, sicklier children. That kind of life-or-death selection differential seems necessary to explain the speed with which the mutation swept across Eurasia and spread even faster in Africa. The unfit must have been taking their lactose-intolerant genomes to the grave.


Milk, by itself, somehow saved lives. This is odd, because milk is just food, just one source of nutrients and calories among many others. It's not medicine. But there was a time in human history when our diet and environment conspired to create conditions that mimicked those of a disease epidemic. Milk, in such circumstances, may well have performed the function of a life-saving drug.


There are no written records from the period when humans invented agriculture, but if there were, they would tell a tale of woe. Agriculture, in Jared Diamond's phrase, was the “worst mistake in human history.” The previous system of nourishment—hunting and gathering—had all but guaranteed a healthy diet, as it was defined by variety. But it made us a rootless species of nomads. Agriculture offered stability. It also transformed nature into a machine for cranking out human beings, though there was a cost. Once humans began to rely on the few crops that we knew how to grow reliably, our collective health collapsed. The remains of the first Neolithic farmers show clear signs of dramatic tooth decay, anemia, and low bone-density. Average height dropped by about 5 inches, while infant mortality rose. Diseases of deficiency like scurvy, rickets, beriberi, and pellagra were serious problems that would have been totally perplexing. We are still reeling from the change: Heart disease, diabetes, alcoholism, celiac disease, and perhaps even acne are direct results of the switch to agriculture.


Meanwhile, agriculture's alter ego, civilization, was forcing people for the first time to live in cities, which were perfect environments for the rapid spread of infectious disease. No one living through these tribulations would have had any idea that things had ever been, or could be, different. Pestilence was the water we swam in for millennia.


It was in these horrendous conditions that the lactose tolerance mutation took hold. Reconstructed migration patterns make it clear that the wave of lactose tolerance that washed over Eurasia was carried by later generations of farmers who were healthier than their milk-abstaining neighbors. Everywhere that agriculture and civilization went, lactose tolerance came along. Agriculture-plus-dairying became the backbone of Western civilization.


But it's hard to know with any kind of certainty why milk was so beneficial. It may have been the case that milk provided nutrients that weren't present in the first wave of domesticated crops. An early, probably incorrect, hypothesis sought to link lactose tolerance to vitamin D and calcium deficiencies. The lactose-intolerant MIT geneticist Pardis Sabeti believes that milk boosted women's fat stores and thus their fertility, contributing directly to Darwinian fitness, though she and others allow that milk's highest value to subsisting Homo sapiens may have been that it provided fresh drinking water: A stream or pond might look clean yet harbor dangerous pathogens, while the milk coming out of a healthy-looking goat is likely to be healthy, too.

Each of these hypotheses makes rough-and-ready sense, but not even their creators find them totally convincing. “The drinking-water argument works in Africa, but not so much in Europe,” says Thomas. He favors the idea that milk supplemented food supplies. “If your crops failed and you couldn't drink milk, you were dead,” he says. “But none of the explanations that are out there are sufficient.”


The plot is still fuzzy, but we know a few things: The rise of civilization coincided with a strange twist in our evolutionary history. We became, in the coinage of one paleoanthropologist, “mampires” who feed on the fluids of other animals. Western civilization, which is twinned with agriculture, seems to have required milk to begin functioning. No one can say why. We know much less than we think about why we eat what we do. The puzzle is not merely academic. If we knew more, we might learn something about why our relationship to food can be so strange.


For the time being, the mythical version of the story isn't so bad. In the Garden, Adam and Eve were gatherers, collecting fruits as they fell from the tree. Cain the farmer and Abel the pastoralist represented two paths into the future: agriculture and civilization versus animal husbandry and nomadism. Cain offered God his cultivated fruits and vegetables, Abel an animal sacrifice that Flavius Josephus tells us was milk. Agriculture, in its earliest form, brought disease, deformation, and death, so God rejected it for the milk from Abel's flocks. Cain grew enraged and, being your prototypically amoral city-dweller, did his brother in. God cursed Cain with exile, commanding him to wander the earth like the pastoralist brother he'd killed. Cain and agriculture ultimately won the day—humans settled into cities sustained by farms—but only by becoming a little like Abel. And civilization moved forward.

http://www.slate.com/articles/health_and_science/human_evolution/2012/10/evolution_of_lactose_tolerance_why_do_humans_keep_drinking_milk.html

Autre chose qui me dérange, le recours à plus d'agriculture autour du soja, par exemple. Certes, libérer des terres pour ne plus avoir à nourrir des bestiaux, c'est bien dans l'absolu, mais... Il y a quelque chose qui me dérange, des trucs qui commencent par Mon et finissent par Santo, ou des acronymes comme OGM...
Aussi, que faire des animaux de boucherie ? On les relâche dans la nature ou on s'offre une dernière orgie carnivore ?

Bref, c'était vraiment intéressant mais je ne suis loin d'être convaincu que l'homme soit strictement végétalien. Je crains de continuer à consommer des œufs et du lait (ne serait-ce qu'en pâtisserie !) et un peu de viande, aussi. Mais en faisant attention à ce que je consomme (lecture des étiquettes) et en continuant à me documenter sur le sujet. Mon comportement est terriblement égoïste de ce que je continue à sacrifier des animaux pour mon alimentation, mais du moins M. Yourofsky m'aura donné envie de goûter les spécialités qu'il défend (certaines choses ont l'air savoureuses !). Et qu'il soit content, mon fondant de patates douces est une recette végétalienne (lait de noisette, je n'ai pas trouvé de lait de riz).
Re: Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
« Réponse #426, le 25 Mars 2013 à 18:51 »
Ayant eu l'occasion de discuter de ce sujet avec des gens avertis ce week-end, j'ai quelques éléments à apporter en sus de ce que j'ai déjà écrit. Ce sera un peu en vrac, je m'en excuse, mais j'ai trouvé ces considérations intéressantes.

L'homme n'est pas un carnassier (car sa mâchoire peut se déplacer latéralement et non simplement de haut en bas) :
l'implantation des yeux (sur le devant et non sur les côtés) milite en faveur du contraire.

Le contexte du discours de Gary reste les Étas-Unis, où la consommation de laitages et de viande atteint des proportions absurdes.

Le problème du régime alimentaire actuel est de placer la viande comme plat principal à tous les repas et dont on ne varie que les accompagnements. La viande était un "luxe" et la surconsommation actuelle implique de devoir utiliser le minerai de viande ou des mélanges aux origines douteuses (ah, les bonnes lasagnes !) pour répondre à une demande (réclamant des prix bas). Sans aller jusqu'au régime végétalien, de la bonne viande moins souvent serait une avancée.

La cruauté envers les animaux : puisque les poulets par exemple sont privés de pattes et de bec, les porcs de tout mouvement, etc., bref que les animaux sont réifiés dès leur naissance, pourquoi ne pas fabriquer de la viande de synthèse ? Étant traités comme des objets, autant avoir des objets dès le départ.

Puisqu'on est ce qu'on mange, consommer les fonds de poubelle de la viande industrielle a un impact non négligeable sur la santé. Aussi, si on arrivait à convaincre les gens de s'alimenter correctement au lieu de se baffrer de substances indicibles (et littéralement impossibles à prononcer), on aura fait un grand pas.

                                                                     --------------------------------------------------------------------------------------------

J'ai testé le fondant de patates douces et les bâtons de maréchal, ce fut un succès !  :D
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Kianouch

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Re: Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
« Réponse #427, le 25 Mars 2013 à 20:17 »
Citation de Kamen le 25 Mars 2013 à 18:51
Ayant eu l'occasion de discuter de ce sujet avec des gens avertis ce week-end, j'ai quelques éléments à apporter en sus de ce que j'ai déjà écrit. Ce sera un peu en vrac, je m'en excuse, mais j'ai trouvé ces considérations intéressantes.

L'homme n'est pas un carnassier (car sa mâchoire peut se déplacer latéralement et non simplement de haut en bas) :
l'implantation des yeux (sur le devant et non sur les côtés) milite en faveur du contraire.
Oui l'homme n'est pas un animal carnivore mais omnivore.
Citation
La cruauté envers les animaux : puisque les poulets par exemple sont privés de pattes et de bec, les porcs de tout mouvement, etc., bref que les animaux sont réifiés dès leur naissance, pourquoi ne pas fabriquer de la viande de synthèse ? Étant traités comme des objets, autant avoir des objets dès le départ.
Ben, on sait pas faire ?

Kamen

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Re: Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
« Réponse #428, le 25 Mars 2013 à 23:18 »Modifié le 25 Mars 2013 à 23:31 par Kamen
Citation de Kian le 25 Mars 2013 à 20:17
Oui l'homme n'est pas un animal carnivore mais omnivore.
Dans la video, ca explique le contraire en utilisant le determinisme morphologique (la machoire, donc) comme l'un de ses arguments.
En fait, c'est ce que je reproche au monsieur, il fait feu de tout bois pour convaincre les gens (meme s'il y a beaucoup d'emotionnel en fait). Le registre affectif (cruaute a epargner), l'emotionnel (vous mangez des tendons et du vomi, cf. le miel), scientifique, etc.
C'est peut-etre une bonne strategie d'essayer de toucher a plusieurs niveaux, mais ca fait vraiment trop VRP.
Citation de Kian le 25 Mars 2013 à 20:17
Ben, on sait pas faire ?
Ben, on commence a, et ce serait bien (mieux ?) d'y arriver. Je me souviens d'un burger de merde (litteralement, pas ceux de Mc Do et ses concurrents), le probleme est le cout de production. J'ai du poster ca ici quelque part il y a un an ou deux.
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Re: Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
« Réponse #429, le 25 Mars 2013 à 23:53 »
Citation de Kamen le 25 Mars 2013 à 23:18
Ben, on commence a, et ce serait bien (mieux ?) d'y arriver. Je me souviens d'un burger de merde (litteralement, pas ceux de Mc Do et ses concurrents), le probleme est le cout de production. J'ai du poster ca ici quelque part il y a un an ou deux.
Ça me rappelle un fake dans le film The Yes Men.
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Kamen

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Re: Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
« Réponse #431, le 26 Mars 2013 à 12:17 »
Des photos du fondant de patates douces.

Et pour ceux que ça intéresse, la recette.

(cliquez pour montrer/cacher)
Fondant de patate douce

Ingrédients : 500 g patate douce (550 g non épluchée environ), 2 cas de jus de citron, 2 g d’agar-agar, 80 g sucre blond, 2 pincées de vanille en poudre, 240 ml lait (riz, noisette, etc.)

1) Éplucher la patate et la débiter en cubes pour la faire cuire a la vapeur pendant 15 a 20 mn (au fond d'une casserole avec un peu d'eau si pas de cuiseur vapeur). Égoutter, écraser en purée et verser le jus de citron.

2) Dans une casserole, mélanger l’agar-agar, le sucre, la vanille et le lait. Porter a ébullition sans cesser de remuer. Puis, baisser à feu moyen pendant 30 sec.

3) Mixer au mixeur la purée avec le lait sucré. Verser dans des coupelles ou dans un moule et mettre au frigo pour 3 heures minimum.

 IMG_20130323_105904.jpg - 439.84 ko, 2592x1936, vu 98 fois.

 IMG_20130323_105934.jpg - 388.52 ko, 2592x1936, vu 98 fois.

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Urumi

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Re: Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
« Réponse #432, le 26 Mars 2013 à 23:36 »
Qu'est-ce qu'on mange ce soir en dessert ? Un 2000 feuilles de chez Hermé.  :wub:

Pour le reste, je suis à 100 % d'accord avec Kamen.

Kamen

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Re: Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
« Réponse #433, le 27 Mars 2013 à 00:20 »
Citation de Urumi le 26 Mars 2013 à 23:36
Qu'est-ce qu'on mange ce soir en dessert ? Un 2000 feuilles de chez Hermé.  :wub:
C'est divin, n'est-ce pas ? :wub: :wub: :wub:
(Par contre, v'la le temps que ca demande pour etre fait "maison" :peur:)
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Urumi

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Re: Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
« Réponse #434, le 27 Mars 2013 à 09:50 »
Par contre, c'est un peu costaud pour un dessert, on n'a pas réussi à le terminer.  :sweatdrop: