"Et ben ma vieille, c'est Beyrouth ton bureau!" ou les remarques sympathiques de mes collègues en ce qui concerne mon sens inné du rangement, qui reviennent régulièrement chaque semaine.
Marrant.
Quelque chose me dit que cette expression va devenir des plus politiquement incorrecte dans les mois, si ce n'est dans les semaines à venir.
J'avais 6 ans quand, collée devant la télévision sans télécommande de mes parents, je voyais ces images jaunâtres et marronnasses, heurtées, fouillies auxquelles je ne comprenais pas grand chose si ce n'est qu'il existait visiblement quelque part des immeubles avec plein de petits trous dans les murs, tout cassés de partout, et des gens qui couraient dans tous les sens en criant des trucs incompréhensibles, en ayant l'air pas vraiment content.
Ce soir, en regardant le JT, j'ai comme eu une impression de déjà-vu et de déjà-entendu. La litanie s'égrène. Une famille décimée, un grand-mère survivante, l'exode, les réfugiés, 10 morts par ci, 50 blessés par là. 1000 blessés. 300 morts. Liban. Israël.
Alors quoi? Enjeux politiques? Economiques? Militaires? OU plus simplement, la connerie humaine?
L'écoeurement m'étouffe. La consternation aussi. La colère.
Faut-il avoir la mémoire si courte que l'on puisse à nouveau regarder, et laisser faire? Visiblement oui. Et y a pas de quoi être fier.
Marrant.
Quelque chose me dit que cette expression va devenir des plus politiquement incorrecte dans les mois, si ce n'est dans les semaines à venir.
J'avais 6 ans quand, collée devant la télévision sans télécommande de mes parents, je voyais ces images jaunâtres et marronnasses, heurtées, fouillies auxquelles je ne comprenais pas grand chose si ce n'est qu'il existait visiblement quelque part des immeubles avec plein de petits trous dans les murs, tout cassés de partout, et des gens qui couraient dans tous les sens en criant des trucs incompréhensibles, en ayant l'air pas vraiment content.
Ce soir, en regardant le JT, j'ai comme eu une impression de déjà-vu et de déjà-entendu. La litanie s'égrène. Une famille décimée, un grand-mère survivante, l'exode, les réfugiés, 10 morts par ci, 50 blessés par là. 1000 blessés. 300 morts. Liban. Israël.
Alors quoi? Enjeux politiques? Economiques? Militaires? OU plus simplement, la connerie humaine?
L'écoeurement m'étouffe. La consternation aussi. La colère.
Faut-il avoir la mémoire si courte que l'on puisse à nouveau regarder, et laisser faire? Visiblement oui. Et y a pas de quoi être fier.