Me vient deux trucs sur ce point, la relation entre le bourgeois et le pauvre.
- Dans "La Blessure, la vraie" de Bégaudeau, une saillie qui m'a plié en deux :
"L'engeance bourgeoise déteste qu'on lui résiste, à la moindre contrariété elle se départ de sa bonhomie libérale pour mettre Hitler au pouvoir."
- le second truc, c'est notre beau Zola, et ce qu'il a dit des communards. Extraits non exhaustifs :
« les bandits vont empester la grande cité de leurs cadavres — jusque dans leur pourriture ces misérables nous feront du mal… »
Les protestataires parisiens, abondamment décrits sous sa plume comme autant de « têtes folles », « têtes mal construites », cerveaux « détraqués », « des « nains imitateurs », des « pygmées », des « brutes », des « bouffons », des « bandits », des « moralistes de doctrine nuageuse » ou des « intrigants éhontés »
Bref, la détestation que peut éprouver le bourgeois contre le pauvre pourrait faire l'objet d'une étude très intéressante.