Envie d'un slife mâture sans romcom qui ne dévie pas de son sujet principal ?
Aki no Kanade
JC Staff.
L'histoire de déroule dans une petite ville. Un jour, Aki, 9 ans, entend un son étrange qui très vite la fascine et ne la quittera plus : le son du taiko. Et pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le taiko :
A l'âge de 18 ans, elle quitte sa ville natale et se rend à Tokyo pour y devenir joueuse professionnelle. Mais cela reste un rêve, une passion qui ne lui permet pas d'en vivre. Entretemps, la pratique du taiko se perd de plus en plus dans la ville. Un jour, son ancien professeur de taiko la contacte pour revenir y donner des cours et faire revivre cette musique.
Je n'en dis pas plus sur le plot mais ce fut très très agréable. Déjà, on parle taiko de A à Z. Ensuite, même si une partie du film narre la jeunesse de la protagoniste, il y a une maturité bien ajusté dans les propos et les ambitions des personnages. Pas de "i wanna be you bitch queen of taiko" et autres kyaaaaterie "kakoi/sugooooiii desuuu" insupportables. L'animation n'est pas en reste et les chorégraphies sont bien retranscrites. Graphiquement, rien de sensationnel, ça reste bien calibré (Aki ado/adulte est ultra-mimi) avec de magnifiques décors. Les autres personnages sont essentiellement des appuis dans ses projets comme ses copines d'enfance.
L'autre point fort : tu veux du taiko ? T'es servi ! On veut promouvoir le taiko ? Pas de problème ! Tu veux en écouter les yeux fermés ? Reste sur l'ending ! C'est une pratique musicale que j'ai découvert avec d'abord Akira (comme beaucoup) et ensuite avec deux représentations à Paris : ça te prend aux tripes et, comme le dit la protagoniste, tu cales ton rythme cardiaque au son des tambours et tu rentres directement en transe. No bullshit !
Autre point très intéressant : montrer certains effets de la déruralisation. La ville natale d'Aki fusionne avec la commune voisine et du coup, il faut tout changer, à commencer par le nom de la nouvelle ville. Du coup, ça provoque une forme de déracinement car le nom de la ville d'Aki disparaît. Une autre conséquence est abordée vers la fin mais je n'en dis pas plus car elle fait partie de la conclusion.
Point légèrement faible :(cliquez pour montrer/cacher)
Pas un chef-d’œuvre mais une vraie belle surprise que je recommande sans sourciller.
D's©
Aki no Kanade
JC Staff.
L'histoire de déroule dans une petite ville. Un jour, Aki, 9 ans, entend un son étrange qui très vite la fascine et ne la quittera plus : le son du taiko. Et pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le taiko :
A l'âge de 18 ans, elle quitte sa ville natale et se rend à Tokyo pour y devenir joueuse professionnelle. Mais cela reste un rêve, une passion qui ne lui permet pas d'en vivre. Entretemps, la pratique du taiko se perd de plus en plus dans la ville. Un jour, son ancien professeur de taiko la contacte pour revenir y donner des cours et faire revivre cette musique.
Je n'en dis pas plus sur le plot mais ce fut très très agréable. Déjà, on parle taiko de A à Z. Ensuite, même si une partie du film narre la jeunesse de la protagoniste, il y a une maturité bien ajusté dans les propos et les ambitions des personnages. Pas de "i wanna be you bitch queen of taiko" et autres kyaaaaterie "kakoi/sugooooiii desuuu" insupportables. L'animation n'est pas en reste et les chorégraphies sont bien retranscrites. Graphiquement, rien de sensationnel, ça reste bien calibré (Aki ado/adulte est ultra-mimi) avec de magnifiques décors. Les autres personnages sont essentiellement des appuis dans ses projets comme ses copines d'enfance.
L'autre point fort : tu veux du taiko ? T'es servi ! On veut promouvoir le taiko ? Pas de problème ! Tu veux en écouter les yeux fermés ? Reste sur l'ending ! C'est une pratique musicale que j'ai découvert avec d'abord Akira (comme beaucoup) et ensuite avec deux représentations à Paris : ça te prend aux tripes et, comme le dit la protagoniste, tu cales ton rythme cardiaque au son des tambours et tu rentres directement en transe. No bullshit !
Autre point très intéressant : montrer certains effets de la déruralisation. La ville natale d'Aki fusionne avec la commune voisine et du coup, il faut tout changer, à commencer par le nom de la nouvelle ville. Du coup, ça provoque une forme de déracinement car le nom de la ville d'Aki disparaît. Une autre conséquence est abordée vers la fin mais je n'en dis pas plus car elle fait partie de la conclusion.
Point légèrement faible :
C'est très court. La fin m'a surpris. C'est abrupt (on ne sait pas si l'enjeu initial va pouvoir restaurer la pratique du taiko en ville, est-ce que Aki va rester ou repartir à Tokyo, quid du festival, etc.) et judicieux (les rêves d'Aki reprennent forme avec la présence du père, la nouvelle génération est soucieuse de l'importance des traditions "nous sommes des enfants de *nomdelavillequej'aipasretenu* !", le bonheur individuel au service du collectif, etc.)
Pas un chef-d’œuvre mais une vraie belle surprise que je recommande sans sourciller.
D's©