La fin de True Detective: en effet, je m'attendais à un truc "énorme" mais en fait, non, même si ça laisse quelques questions en suspend. Après, je pense qu'il faut aussi et surtout voir le truc comme une quête initiatique pour les deux personnages et surtout pour Rust Cohle dont cette histoire a secoué les convictions. Sur la toute fin, perso:
J'ai pas aimé que, justement, les convictions de Cohle vacillent "à l'américaine": le mec, il ne croyait en rien depuis le début et paf, ça y est, il a "vu" l'après, et le fait que potentiellement, il y a quelque chose ou quelqu'un. C'est tellement tellement américain, dieu, patin couffin, que ça m'a énervée.
J'ai aimé ce que devient la relation entre Cohle et Hart, parce que je suis une indécrottable fangirl dont le cas est parfaitement désespéré :o
Sinon,
Orphan Black Saison 1: mais comment c'est bon ce truc! Il me reste le dernier épisode à voir (la saison 2 est commandée), mais je peux déjà dire que franchement, c'est une très chouette découverte! D'abord, il y a du rythme, c'est dense et il se passe toujours quelque chose. Bon point. L'histoire, si elle part d'un pitch classique - l'héroïne découvre qu'elle est un clone et qu'il y a des tas d'autres filles comme elle - est bien menée, avec de bonnes idées, et des rebondissements en permanence, des interactions avec tous les persos, même les secondaires, et surtout, surtout, l'incroyable performance de l'actrice qui joue jusqu'à 6 rôles différents, avec assez de maestria pour qu'on oublie que c'est la même actrice à chaque fois et qu'en plus, on s'attache à chacun des clones en question (ou presque).
Aucun personnage n'est laissé de côté, même les secondaires, et chacun est caractérisé avec soin, c'est quelque chose que j'aime beaucoup et qu'on ne voit, finalement, pas si souvent que ça.
Après, sur le sujet de la "diversité": à titre personnel, j'ai horreur de la diversité faite pour être vue et destinée à répondre à des quotas afin de contenter toutes les minorités. Il faut bien reconnaitre que cet état d'esprit n'est pas totalement absent de la série *mais* c'est suffisamment bien fait pour qu'on fasse très rapidement abstraction et qu'on cesse vite de réduire le personnage à sa sexualité par exemple: non parce que le piège est présent et bravo aux scénaristes d'avoir réussi à s'en sortir. Il y a clairement une volonté de diversité, mais qui n'est in fine pas réductrice et qui sert aussi le propos: des clones d'accord, mais des personnalités uniques malgré tout.
Bref, je recommande vivement, ça passe tout seul.