Kuroko No Basket
Le collège Teiko était réputé avoir une équipe de basket ball extrêmement forte. Dotée de 100 membres, elle a produit notamment 5 joueurs incroyables surnommés "génération des miracles". Toutefois un sixième joueur inconnu du public est reconnu comme membre de cette génération par les cinq autres. Aujourd'hui dispersés dans différentes équipes lycéennes, ils vont s'affronter pour la première fois.
Cette série est centrée sur Tetsuya Kuroko, le sixième membre inconnu qui est à l'exact opposé des héros de mangas sportifs : il parle peu, a peu d'expressions faciales, a une absence totale de charisme et est incroyablement mauvais dans son sport. Il ne sait ni dribbler, ni shooter et a une condition physique déplorable. Il possède toutefois la faculté de détourner l'attention de lui sur un terrain et de pouvoir faire des passes et des interceptions incroyables sans que personne ne s'en rende compte. Il se définit comme une "ombre", ayant pour but de faire briller sa "lumière", soit un joueur très talentueux.
Deuxième série à s'attaquer au basket depuis Slam Dunk, il n'y a aucune comparaison possible entre les deux. Là où Slam Dunk avait laissé tomber les techniques impossibles et était un minimum "réaliste" dans la représentation du jeu, là on est clairement dans le manga sportif de base avec des shoots ou des actions sortis de nulle part et l'impression de regarder saint seiya dans les duels (grand renfort d'aura, d'yeux qui balancent des éclairs, etc...).
Je la trouve néanmoins très bien construite et les évolutions parallèles de "l'ombre" et de sa "lumière" sont progressives et bien amenées. Avec des personnages secondaires improbables, peu courants et ayant beaucoup de présence et d'importance dans l'histoire, ce manga mérite qu'on s'y intéresse. Il sera jamais parmi les plus grands du genre, mais reste bien sympathique.