Le malaise du Robobrol : putain, à quel moment l'équipe a cessé d'activer son cerveau en se disant que ce serait une bonne idée de mettre un jeu en scène ?
Les costumes : tout le monde se braquait sur celui de Lancelot mais les autres, on en parle ?
Les scènes d'action : on est dans un opéra ou un film de fantasy ? La façon dont les Saxons déboulent, c'est risible. Le duel Arthur/Lancelot, c'est zéro
Les dialogues : pas drôles. Même Perceval est chiant quand il l'ouvre.
Les absents sans la moindre mention : Yvain, Ygerne ou encore le maître d'armes. Par contre, pour nous coller une indigestion avec les phrases du Roi Burgonde, là, no problem). Et puis ça enchaîne les personnages qui apparaissent aussitôt et disparaîssent aussitôt, avec le moins de lien possible : Gauvain, la Dame du Lac, le Duc d'Aquitaine
Les nouveaux : J'ai retenu que la très petite et bonne prestation de Cornillac, les autres c'est osef/20 comme les mineurs, le fils d'un pécore, le mec qui jardine en Carmélide ou la soeur de Léodagan
Arthur : il a fait quoi entre Rome et sa séance d'esclavagisme ? Et à son retour, à part dire "tiens, on pensait que vous étiez mort", personne ne veut savoir ce qu'il était vraiment devenu tout ce temps. Niveau émotion, c'était zéro. Niveau explication, c'est zéro. Alors pour pondre des moments dont on se fout pour soi-disant retrouver l'humour K (les 200 pas que j'ai PAS DU TOUT trouvé drôle tant c'est lourd de chez lourd), ça y va mais pour donner de la constance au scénario, là, on peut aller se faire foutre.
Lancelot : Un tyran ??? Pardon ??? Il est ridicule, à des années-lumières de sa prestation dans la fin du livre IV et surtout le V. Et sa fuite à la fin du combat, pitié, que c'était nul !
Loth : le disque des citations latines est complètement rayé, stop maintenant. Le comique de répétition est catastrophique ici, et ça concerne tout le monde.
Flashback : mouais, ça meuble mais OSEF total de son amour d'ado. Papinius, on a bien pigé qu'il était là (quel intérêt d'insister sur sa présence ?) mais quid de Manilius ? Ah, et son escapade pour buter une meuf et revenir tranquillou alors que tout le monde l'attendait depuis des heures (sans chercher à la rattraper), c'est complètement con.
Carmélide : l'idée d'un château sans arme, c'est original mais j'ai loupé quelque chose ou Elias qui est censé être un magicien puissant est ici ultra useless ? Il pourrait très bien trouver un moyen de réarmer le royaume
Le duo Perceval et Karadoc : ça ne marche plus. Pire, je trouve que Perceval a un comportement de connard du même niveau que Karadoc, et ça me fait bien chier.
Le château : j'avoue, le voir était sympa mais putain, l'aspect carton-pâte durant les dialogues lourdinges des traîtres (Père Blaise, tu fous quoi avec eux ???) devant les assauts burgondes, c'était pas la peine. Et c'est la le gros problème du film : faire un mix film fantasy sérieux et humour absurde. Ouais mais non, la sauce prend pas ici et ça m'a fait sortir trop souvent du film
Excalibur : je vois la flamme bleue comme celle de l'amour qu'il a finalement (à moitié) consommé avec Guenièvre pour reprendre sa place
Le roi Ban : c'est sympa comme apparition
Méléagant : alors lui, je l'avais complètement oublié mais c'était une bonne surprise de le voir !