Connexion wifi / TV : du jour au lendemain, après 3 mois de déconnexion toutes les heures, pouf ! Plus de problème de déconnexion. On a strictement rien fait. J'avais fait des MAJ de la TV mais ça n'avait rien changé, tout débranché / rebranché, non plus. Et là... ça fonctionne. Tant mieux, hein ! Mais j'aimerais bien comprendre pourquoi :mouais:

Perso, je découvre souvent des trucs soit en écoutant FIP, soit via Youtube qui tourne en fond. Il y a eu un moment où je découvrais aussi des trucs sur Track8 mais ça fait longtemps.

Mais très honnêtement, je n'ai plus le temps de me pencher à fond sur un opus et je le regrette bien, croyez-le. Quand je dis temps, c'est disponibilité pour une vraie écoute, pas juste en toile de fond en mode musique d'ambiance.

Les derniers albums que j'ai convenablement écoutés, c'est "Human II Nature" de Nightwish (pas mal du tout) et "Omega" de Epica (que je recommande chaudement by the way, il est vraiment bon !). Et aussi l'avant-dernier London Grammar "Truth is a beautiful thing" que j'ai beaucoup beaucoup aimé (par contre, j'accroche pas du tout au dernier).Hardcore ? Tu veux rire ! :mdr: Il y a aussi du Murray Head et du Iron & Wine, alors si ça c'est hardcore... XDDD

J'ai fini de lire le tome 1 des Rois-Dragons de Stephen Deas et c'était pas foufou. Me reste les deux autres (vu que j'ai l'intégrale) mais je ne déborde pas d'enthousiasme à l'idée de me plonger dans la suite. Il y a quelques bonnes choses, c'est globalement bien écrit, la narration est cependant trop bancale et approximative et les personnages sont insipides (à part 1 ou 2).

J'ai aussi terminé Happycratie de Cabanes et Illouz. Si on met de côté la sensibilité des auteurs un peu trop gauchiste pour moi  (sensibilité très légère tout au long du livre mais lourdement martelée dans la conclusion), l'opus est très intéressant notamment en ce qui concerne la perméation entre la doctrine de la psychologie positive et les politiques/l'économie et ses effets pervers. Bien que naturellement, je penche vers le concept du "aide-toi, le ciel t'aidera", il est toujours bon de lire quelques recadrages argumentés sur le fait que rien n'est évidemment aussi simple mais aussi et surtout de quelle manière la responsabilité individuelle a pris le pas sur la responsabilité collective depuis quelques décennies. Pour ma part, je suis plutôt en phase avec un mélange des deux, l'un n'allant pas sans l'autre et inversement de mon point de vue, mais je ne m'étais pas rendue compte du niveau de déséquilibre auquel on est rendu. Le plus édifiant toutefois, c'est vraiment de découvrir à quel point la PP a été financée / subventionnée par les politiques publiques qui ont vite compris tout l'intérêt qu'elles pourraient en retirer à terme. Au final,  des concepts qui peuvent aider certaines personnes sont dévoyés pour atomiser la société (en gros).

Un autre thème majeur abordé dans le bouquin est le fait que la PP se réclame de la science et d'une démarche scientifique au point de réifier le concept de "bonheur" et d'en avoir fait une marchandise. Bien entendu, ce sont des choses qu'on sait - le délire autour de coachs de vie, du marché du développement personnel, etc - mais décortiquer le processus qui a mené à ce résultat est une démarche fascinante.

D'une certaine façon, ce livre rejoint effectivement la dernière partie du "Développement (im)personnel" de Julia De Funès, avec la démonstration que le "bonheur" est aussi relatif qu'il y a de gens sur cette planète et que philosophiquement parlant, un "idéal" ne peut jamais être atteint, d'où le fait que les promesses du DD ne peuvent être honorées mais aussi et surtout que cela contribue à asservir encore plus l'individu à ce qui est devenu un modèle, lequel ne repose sur rien.

Une lecture que je ne regretterai pas.

En fait, trop de choix tue le choix. On passe trois plombes à essayer de trouver un truc à regarder, et souvent pour rien. C'est juste pénible.

De mon côté, j'ai regardé "Take your pills", documentaire Netflix sur la prise généralisée d'amphétamines aux USA, depuis les gamins traités pour TDA jusqu'aux sportifs de haut niveau et en passant (surtout !) par les étudiants. C'est sidérant. Et si ça se trouve, c'est pareil chez nous, j'en sais rien en fait. C'était plutôt sympa et bien fait, j'ai juste regretté que le documentaire ne mette pas plus l'accent sur les effets secondaires à moyen et long terme. Ils en parlent, mais vraiment à la fin. Limite j'ai trouvé qu'à certains moments, il y avait un peu de flottement en mode "c'est pas si grave".

D'ailleurs, si vous avez des recs de documentaires, je suis preneuse !

Mon mari a vu le Serpent et m'en a dit beaucoup de bien également (moi, je n'ai pas le temps, pas l'énergie).

AMV : anime music video. Le concept est d'utiliser des animes pour en "remonter" les images et coller le montage sur un titre musical. Et certains AMV sont très très bien fichus (bon rythme, bon choix de musique, etc) comme celui-ci. En ce qui me concerne, j'ai découvert Nightwish avec cet AMV. Il y en a un autre qui tourne, basé sur The Lost Canvas et "The bird and the Worm" de The Used qui est une petite tuerie dans son genre aussi.Oui, c'est fou !  Bon, après, la qualité de la vidéo n'est pas franchement top mais pour l'époque, c'était chouette :mdr:

BON.

J'ai vu les 3 saisons de SNK sur Netflix.

J'arrive donc après la bataille, je sais, et pire encore : j'ai tout regardé en VF. Pour la petite histoire, j'avais commencé à regarder l'anime il y a 3 ans en VOST et j'avais du m'arrêter à l'épisode 6, par manque de temps. Et je me suis rendue compte que je n'en avais rien retenu parce que trop concentrée sur les sous-titres, une partie de l'histoire m'avait échappée. Sachant que là, la VF était de qualité, je n'ai pas hésité et je ne le regrette pas une seconde : au moins j'ai pu me concentrer sur l'histoire et le worldbuilding (et retenir le nom des persos, accessoirement :o).

Et donc... J'ai a-do-ré ! Ca faisait des lustres que je n'avais pas pris autant de plaisir à regarder un anime, à être immergée dans l'histoire, à flipper pour les persos, à me poser mille questions, et à prendre plein les mirettes parce que c'est diablement bien fichu pour un anime : super bien animé avec un vrai sens de la mise en scène et une bande son excellente. Et, bien entendu, la qualité de l'histoire, le travail autour de la conception de l'univers dans les moindres détails, la complexité des sujets, l'aspect politique, la diversité des personnages et de leurs histoires, la mise en avant des uns et des autres... Bref, tout.

Et fait étrange, mais qui en dit long : je n'éprouve aucun besoin de fiquer le truc. Je veux dire... tout est si riche et foisonnant que je n'ai même pas envie d'aller combler des trous (sans mauvais jeu de mots :o), l'ensemble se suffisant à lui-même.


Bref, je veux voir la suite :o