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Messages - Alaiya
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Anime et manga / Re : Dragon Ball
« le 9 Mars à 09:24 »
J'ai eu ma période DB, je suivais religieusement l'anime au Club Do mais j'ai fini par lâcher l'affaire quand on a sombré dans la surenchère aux combats interminables. Ceci étant, je garde un souvenir ému de l'ensemble, les personnages étaient attachants, il y avait de l'humour (certes un peu pipi caca mais quand on est ado, ça passe crème XD) et puis j'adore Vegeta :wub:.

Bref, DB c'était chouette et mourir à 68 ans c'est moche.



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- enfermer notre horizon dans le champ de l'IA et perdre ce qui fait notre force (notre imagination).
Par exemple, si l'IA peut produire à la chaîne à un coût imbattable des scénarii de films, des livres, des discours... on va se retrouver enfermés dans une "bulle". On va se recroqueviller, se rapetisser, se réduire, et là, pour le coup, vraiment s'abrutir.
Le fait est qu'on y est déjà, c'est exactement ce que font les algorithmes des réseaux sociaux, des sites de streaming, etc. Nous sommes déjà en voie d'enfermement dans notre bulle individuelle bien confortable, abreuvés H24 par notre biais de confirmation que les algorithmes caressent consciencieusement dans le sens du poil. Ce que tu décris est l'étape suivante qui a déjà commencé : franchement, quand je vois la production Netflix, je me dis qu'il ne sert plus à rien de payer des scénaristes, d'ailleurs si ça se trouve, il n'y en a peut-être déjà plus : les séries sont toutes montées sur le même modèle, obéissent toutes au même cahier des charges. Une IA convenablement entraînée est capable de pondre un scénario Netflix sans aucune difficulté.

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Comme quoi, le consentement, entre autres, est vraiment une notion variable à l'extrème gauche.
C'pas pareil :o L'extrême gauche sait que ce qui est bon pour toi :o Si tu dis non, au fond tu penses oui :o Elle sait ce que tu dois penser pour être moralement raccord avec tes camarades :o L'extrême gauche est une éternelle incomprise :o

La valse des extrêmes dans ce pays serait risible si ce n'était pas aussi affligeant. Ils ont la bouche tellement pleine de la boue de leur démagogie qu'ils en sont inaudibles.ED et EG, même combat, ils s'échangeraient leurs membres qu'on ne verrait pas la différence.

Vous me direz, ils n'ont pas le monopole de la démagogie mais ils n'ont pas le niveau intellectuel nécessaire pour s'y adonner avec finesse.

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c'est une réalité qu'il y a des enseignants qui ne sont pas remplacés, mais maintenant qu'elle est aux commandes, qu'est-ce qu'elle compte faire pour y remédier?
Sur ce sujet, il y a quand même un truc qui ne va pas : On a fini par considérer comme acquis que les enseignants sont trop souvent et trop nombreux à être absents. On ne parle même plus de cet absentéisme, seul compte désormais le fait de les remplacer. Ou comment soulager le symptôme sans en résoudre la cause.

Il me semble que le gouvernement ferait mieux de s'attaquer à la racine du problème parce qu'il y a absence et "absence". Il y a absence pour maladie, et il y a "absence" pour formation : d'ailleurs, l'enseignant est, dans ce dernier cas, a priori non considéré comme absent au sens strict du terme. Mais il est absent devant ses élèves. Quand il est en formation, il ne fait pas cours. Il me semble que ce point, qui relève strictement du fonctionnement actuel de l'EN, pourrait être étudié et résolu.

A mon sens, si on supprime ces "absences", les autres types d'absences ne seraient statistiquement pas beaucoup plus élevés que dans d'autres professions et il n'y aurait plus de sujet.
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Eh bien en fait, je me rends compte que 1/ j'avais déjà décrit peu ou prou le même sentiment il y a quelques années et  2// tu m'avais répondu peu ou prou la même chose :mdr:

Tu mets le doigt, en effet, sur le biais principal à savoir "l'expérience personnelle" qu'on peut faire chacun de son côté d'une situation sociale donnée. Je conçois tout à fait ce biais et merci de le rappeler. En fait je pense que mon cerveau ne peut pas s'empêcher de créer un lien entre le social et le politique. Par ailleurs, la société étant composée d'individus par définition tous différents les uns des autres dans leur histoire, leur expérience de vie, leur niveau de vie, etc, je confesse avoir du mal à me convaincre qu'on puisse en tirer des généralités (surtout qu'on ne cesse de nous seriner qu'il ne faut pas généraliser dès qu'il s'agit des êtres humains XD), voire des lois. En fait, j'ai du mal à me dire qu'on puisse faire de la science avec une matière aussi mouvante, imprévisible et disons-le tout net bien souvent irrationnelle, que l'humanité.

De fait, je ne suis pas forcément d'accord pour dire que cela pourrait être la même chose dans les sciences "dures" (moins non plus, je n'aime pas ce terme mais bon). Quand je lâche mon stylo et qu'il tombe, ben... il tombe. Je ne peux pas avoir d'expérience personnelle susceptible de nuancer ce constat :D  La loi de la gravité, c'est la loi de la gravité. Certes prise dans le référentiel Terre (pas pareil à l'échelle du cosmos), mais dans un référentiel précis, c'est la seule loi qui s'applique et elle ne souffre pas de contradiction (et gnagnagna les anomalies gravimétriques, qui ne changent pas la face de la planète pour autant).

[Alors, oui, les "platistes" et autres du même genre vont en appeler à leur "expérience personnelle" pour te dire que la terre est plate ou que le soleil tourne autour (je suis sûre qu'il y en a encore pour y croire, genre au fin fond de la diagonale du vide US)]

Ceci étant, j'entends ce que tu me dis et charge à moi de me convaincre que les sociologues s'appuient comme les scientifiques sur des jeux de données validés et acquis indépendamment de toute "tendance".
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Mine de rien, il y a aussi les collectivités locales qui vont en prendre plein la figure avec la baisse des droits de mutation et les premières touchées seront les départements: les routes, les collèges, l'aide sociale à l'enfance, l'aide personnalisée à l'autonomie etc, etc.
Comme le dit la sagesse populaire : "quand l'immobilier va, tout va". Mais quand l'immobilier s'enrhume, cela entraîne en effet une réaction en chaîne. Quand on a signé l'achat de notre maison au dernier trimestre, notre notaire nous a pointé du doigt la part du Département dans les droits de mutation qui représente le % le plus élevé et a eu la même remarque que toi : moins de transactions = moins d'argent pour les CD.
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En outre, les résidences services et autres vont probablement rapidement toucher leurs limites, car il faut trouver une clientèle solvable pour que ce modèle fonctionne. Même si la population vieillit, les personnes âgées connaissent actuellement des pertes de revenus plus fortes que les actifs, donc c'est pas bon pour les résidences seniors.
D'où l'importance d'être propriétaire de son logement une fois arrivé à la retraite. La vente du logement permet de financer une résidence sénior.  Pour ce qui me concerne, c'est ainsi que je vois les choses pour mes vieux jours en fonction de mon état de santé mais j'ai conscience de faire partie des privilégiés. Je ne sais vraiment pas comment les retraités en location peuvent s'en sortir financièrement...
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A Panazol (banlieue de Limoges), il y a 5 ans, projet immo en plein centre d'un immeuble avec du neuf "pinel" avec des apparts jusqu'à 260 000 euros, à 3000 euros le m2.
Ah oué quand même ! :sweatdrop: Y en a qui ne doutent de rien, dis donc. 3000 €/m² à Panazol, c'est... :roule:

Concernant l'aménagement du territoire, autant j'entends objectivement les arguments visant à "concentrer" les services et donc la population pour maîtriser les coûts, autant subjectivement, l'incitation à s'entasser les uns sur les autres m'insupporte au plus haut point.

Vivre "en grappes" à la façon d'une population de fourmis dans un terrier me fait horreur. Je suis partie à la campagne pour ne pas avoir de voisins. Pour ne pas avoir à supporter les nuisances générées par autrui, et notamment le bruit.  J'ai un vrai problème avec le bruit, surtout le bruit généré par l'être humain. Entendre tout ce que disent les voisins, les enfants qui crient pendant des heures (et les parents qui laissent faire), l'ouverture/fermeture de leurs poubelles, la musique d'à-côté, etc... Il y a des gens qui sont soucieux et respectueux de leur voisinage, et puis il y a les autres. Ceux qui n'en ont absolument rien à foutre, qui considèrent qu'à partir du moment où ils sont dans les limites de leur terrain, ils peuvent tout se permettre parce qu'ils sont chez eux. Avec les années, mon niveau de tolérance en est arrivé à tutoyer le zéro absolu sur cet aspect. Et comme ce sont toujours les plus gênés qui s'en vont...

Alors, oui, c'est vrai, il faut prendre la voiture pour tout, les temps de trajet son rallongés, l'organisation est différente. Mais rentrer chez soi avec la garantie de la tranquillité, ça n'a pas de prix.
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Bah moi je le trouve dangereux le Fourquet, c'est le mec de droite classique qui expose comme factuel sa propre construction mentale de la société et la fait passer pour réalité en faisant du cherry picking sur les données qu'il a envie de traiter sans faire du qualitatif.
Je pense qu'on doit pouvoir dire la même chose de son équivalent de gauche :mdr: D'un point de vue général, n'importe quel essayiste connoté politiquement traitera un sujet selon son point de vue et saura utiliser les "bonnes" données d'entrée pour étayer son propos.

Je trouve d'ailleurs assez compliqué de me forger un "juste" avis lorsque je lis des bouquins de sociologie par exemple, et j'ai tendance à rechercher des informations sur les auteurs pour connaître leur positionnement. Autant, pour les sciences "dures", je ne me pose pas ce genre de questions, autant pour les autres sciences, je trouve que c'est plus subtil.
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Clairement, le coût du logement neuf dans le secteur privé (hors social donc) était déjà sidérant avant la crise, du fait de marges scandaleuses. J'ai assisté à des réunions de lancement de DCE et heureusement que j'étais assise quand le directeur technique du promoteur lance à tout le monde en mode OKLM avec petit sourire en coin : "bon, on est bien d'accord ? On ne dépasse pas les 1500 €/ m²", sachant qu'ils allaient vendre les logements en question entre 3000 et 4000 € / m². Et pour la part de social de l'opération à rétrocéder en VEFA aux bailleurs sociaux, tu te doutes bien que le "niveau de prestations" n'était pas le même, donc ils sortaient en dessous de 1500 € / m² ("ah non, hein, pas de parquet ! du carrelage ou mieux, tiens, du PVC" - "Des volets électriques ? Mais vous êtes fous !").

Donc ils se sont joyeusement goinfrés sur la bête depuis quasi 20 ans et là, ils sont en train de se faire rattraper par la patrouille, comprendre : les prix de construction ont augmenté et le pouvoir d'achat des gens a baissé. En un mot comme en cent, on est simplement en train de revenir à un marché rai-son-na-ble. Sauf qu'ils ont eu le temps de perdre l'habitude. Et pas qu'eux : les agents immobiliers, les notaires, les propriétaires de foncier, etc.

Bref, il va y avoir du ménage et forcément de la casse. Bouygues Immo et Nexity ont mis en place des plans de départs volontaires par exemple, et d'autres vont suivre.

Dernier exemple en date : à Bordeaux, la Caisse des Dépôts a racheté 30 000 (si, si !) logements aux promoteurs qui n'arrivent pas à les vendre, et va les rétrocéder à Action Logement pour en faire du logement social. C'est toujours ça de gagné. Mais ça m'étonnerait que la CDC les ait achetés au prix fort...

Donc certains promoteurs se diversifient, certains le faisaient déjà d'ailleurs et s'en sortent mieux que leurs collègues : résidences services étudiants et séniors, programmes mixtes, bref on sort du tout logement parce que financièrement, ils n'équilibrent pas (enfin, tout dépend bien entendu de leur objectif de marge :shifty:)

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Ma foi, sur le principe qui relève de la loi, ça ne me choque pas du tout que l'Etat, via les préfets, se substitue aux maires lorsque ceux-ci refusent d'appliquer la loi en question. C'est normal, sain et logique.

Quant à l'article lui-même... le ton, le style et la sémantique desservent le sujet. 


EDIT: sinon, le monde de l'immobilier en ce moment n'est pas précisément en rut mais en PLS...
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Et voici la liste 2023 de mes lectures :D

« La fin d'une Ère » – La saga des Cazalet – Tome 5 – Elisabeth Jane Howard

3.5/5. Cet ultime tome de la saga, écrit de nombreuses années après le tome 4,  qui fait entrer en lice la nouvelle génération et nous parle de personnages qui jusqu'ici n'avaient pas été au centre du récit, était-il absolument indispensable ? Non. Est-ce que j'ai été heureuse de retrouver une dernière fois la plume si parfaite d'Howard ? Oui.

« La colère, cette émotion mal-aimée » – Carole et Serge Vidal-Graf

3/5. Cette lecture s'inscrit dans une démarche personnelle entamée l'année précédente pour des raisons qui n'avaient rien à voir avec ce sujet mais qui ont changé de direction à un moment donné. Les années passant, je me mets beaucoup (beaucoup) moins souvent en colère qu'avant mais on est ce qu'on est, et ma foi, cette lecture n'était pas inutile je pense.

« Djinn » – Jean-Louis Fejtaine

3/5. Fantasy historique. Mouais. C'était pas mal, je m'attendais à quelque chose de plus "fantastique" mais l'auteur a cédé à ses amours et a finalement pris pour prétexte cette histoire de démon pour nous faire un cours sur les croisades. Bien, j'ai appris des choses mais sur le fond, je suis restée sur ma faim.

« Tant que le café est encore chaud » – Toshigazu Kawaguchi

5/5. J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, malgré un raté au démarrage. J'avais commencé, j'ai trouvé ça trop bizarre dans les premières pages, j'ai laissé tomber puis j'ai redonné une chance au livre et j'ai bien fait. De belles histoires, de beaux personnages, j'ai été émue et j'ai même versé quelques larmes (l'homme atteint d'Alzheimer). C'est beau, c'est touchant, le concept est top. Foncez !

« Le tango de la vieille garde » – Arturo Perez Reverte

2.5/5. Perez Reverte, j'aime. Mais surtout pour ses polars. Donc, oui, c'est magistralement écrit, pas de souci. Mais bon sang, qu'est-ce que j'ai pu m'ennuyer ! Je pense par contre que les gens qui s'y connaissent en tango, en danse en général, peuvent adorer ce livre (parce que ce sujet prend beaucoup de place et contribue à l'atmosphère générale - il m'a manqué, je pense, la culture générale qui va avec). Par ailleurs, je n'ai pas accroché aux deux personnages principaux, que j'ai trouvés antipathiques de bout en bout.

« Cancel ! » – Hubert Heckmann

4/5. Biais de confirmation : checked. Ce petit essai me conforte dans tout le mal que je pense de la cancel culture sauvage démultipliée par les réseaux sociaux. Ou quand la culture de l'effacement mène à l'effacement de la culture. On ne pourra pas dire qu'on ne l'aura pas cherché, ni mérité.
 

« L'Institut » – Stephen King

2.5/5. Vraiment, mais alors vraiment pas son meilleur. Peu crédible, trop de personnages caricaturaux (King a lui aussi cédé au "cahier des charges") voire artificiels (quand on coche volontairement des cases pour faire plaisir, on se plante), un héros qui manque de consistance, une histoire tirée par les cheveux et dont la fin n'est vraiment pas convaincante. Après ça reste du King, c'est bien écrit, l'immersion est présente, la contextualisation aussi, ainsi que dans le lot, un ou deux personnages intéressants.
 

« Druide » – Olivier Peru

2/5. Med-fantasy. Je n'ai pas compris les critiques ultra positives, voire dithyrambiques. Globalement mal écrit malgré quelques jolies choses çà et là, un scénario convenu, un héros qui manque de robustesse dans sa caractérisation, des personnages féminins quasi inutiles (à ce compte-là, autant les supprimer parce que si c'est pour ce résultat...), et un travail d'édition à revoir.

« Le petit livre du lâcher-prise »
– Emilie Pernet

2.5/5. Rien qu'on ne sache déjà mais c'est toujours bon de se faire rappeler quelques évidences.

« Paris-Briançon » – Philippe Besson

4/5. Trèèès bien. Ca se lit tout seul d'une traite. Enfin, je retrouve du Besson qui arrête de se regarder le nombril. La plume est fluide, "facile" (mais tellement de travail derrière), au service d'une belle histoire tragique. Des rencontres qui se nouent l'espace d'un voyage en train de nuit. Délicates, fraternelles, sensuelles, pour le meilleur même si c'est pour aboutir au pire.

« Les Jardins de la Lune » – Le livre des Martyrs – Tome 1 – Steven Ericksson

3/5. Dark Fantasy. Ouf ! Une brique. Très dense et surtout très exigeant. Trop sans doute. Critiques positives amplement méritées, le travail derrière est Titanesque (avec un T majuscule, oui). L'auteur a créé un univers il y a longtemps, qu'il a enrichi au fil des années, ça se tient, c'est cohérent, c'est immense, c'est complexe. Le lecteur est immergé sans préalable. Sur la forme, je suis cliente. Mais ici, le trop est l'ennemi du bien, l'absence d'explications est un vrai problème. IL y en a 9 autres comme ça, et là... je ne le sens pas.

« Du domaine des Murmures »
– Carole Martinez

5/5 : THE coup de coeur de cette année ! J'ai adoré ce livre, c'était superbe. La plume est magnifique, l'histoire est tragique, terrible, cruelle et en même temps d'une grande beauté. J'ai été avec Esclarmonde du début à la fin, et la fin a été un crève-coeur bien que prévisible, du moins s'en rend-on compte avec le recul. Foncez bis !

« Lore » – Alexandra Bracken

3/5. Un pitch vraiment intriguant, de la mythologie grecque à tous les étages, j'achète. C'est du YA mais je ne le savais pas. Bon, ça se lit bien, au niveau du scenario, il y a de bonnes choses, des idées vraiment intéressantes mais le côté YA revient trop souvent au galop et j'ai passé l'âge en fait : les atermoiements existentiels d'adolescents ne me passionnent pas. Ceci étant, l'histoire en elle-même était sympa (et soyons justes : j'ai bien accroché à deux personnages secondaires qui étaient adorables ensemble :3)


« La grâce des Rois »
– Tome 1 – Ken Liu

2/5. Med-fantasy (enfin, il paraît). Je me suis royalement ennuyée à la lecture de cette brique de 900 pages qui s'est avérée être un traité de stratégie militaire. Personnages bien campés et consistants mais ça ne suffit pas. Fantasy quasi absente.

« Noyade » – JP Smith

4/5. Polar. Plusieurs années plus tôt un animateur abandonne un gamin paniqué par l'eau au milieu d'un lac sur une plate-forme en lui imposant de nager jusqu'à la rive s'il veut rentrer. Le gamin disparaît, on ne le reverra jamais. Aujourd'hui, l'animateur est devenu un promoteur fortuné et tout lui sourit jusqu'à ce que... Eh ben c'était pas mal du tout, et la fin est exactement comme elle doit être.
 

« Les Promises » – Jean-Christophe Grangé

3.5/5. Polar. Histoire intéressante, des personnages bien campés et cohérents, pas forcément des gens sympathiques mais on s'y attache. Suspens et fausses pistes. Après ça reste du Grangé, hein donc forcément, ça vire glauque (mais j'aime bien :3). Par contre, quand on choisit de raconter son histoire dans l'Allemagne Nazi, du point de vue nazi, eh bien faut assumer. Sauf que Grangé, il n'assume pas et ne peut s'empêcher d'asséner à toutes les pages ou presque à quel point les nazis sont des gens pas sympas. Ou quand l'auteur se mêle de sa propre histoire. Ca m'a beaucoup agacée, d'où le 3.5/5.
 

« L'histoire la plus incroyable de votre vie »
- Chitra Banerjee Divakaruni

3.5/5. Bien aimé le concept - des gens ensevelis après un séisme, décident de partager des moments de leur existence en attendant les secours et pour éviter de penser qu'ils vont mourir - des histoires parfois tristes, d'autres joyeuses mais ça ne me laissera pas un souvenir impérissable. Et la fin se termine en queue de poisson donc bof, quoi.

« La leçon du mal » – Yusuke Kishi

4.5/5. Dans son genre, magistral. Un prof parfait sous tous rapports est en réalité un foutu sociopathe. C'est japonais, je ne vous ferai donc pas l'affront de vous dire comme ça se finit, vous devez vous en douter. J'ai vraiment aimé... mais j'ai fait des cauchemars. Et pourtant, il m'en faut. Pas pour les âmes sensibles donc.

« Petits meurtres à Endgame » – Alexandra Benedict

2.5/5. Mon premier cosy Mystery et pas forcément le meilleur choix. Personnages non crédibles, des problèmes de rythme et on a du mal à y croire. Beaucoup de noeuds au cerveau pour pas grand-chose.

« La moitié d'un roi »
– La Mer Eclatée – Tome 1 – Jon Abercrombie

4/5. Chouette découverte en cette fin d'année. Je n'avais jamais lu Abercrombie avant, eh bien j'aurais dû ! Plume incisive, dialogues aux petits oignons, ça défouraille sec et c'est sans concession.  Reste 2 tomes, et cette fois ce sont des volumes de taille raisonnable.
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Citation
le montage et le débit de mitraillette (qui déteint d'ailleurs dans les médias traditionnel)
Mais tellement... :sleeping: Quand on regarde Quotidien  - à savoir de moins en moins parce que c'est devenu tellement répétitif, nombriliste et dans l'entre-soi - la Chalumeau, j'ai juste envie de la "chalumer". On sent qu'elle essaye de se contrôler depuis quelques mois mais c'est insupportable. Et elle n'est pas la seule. La pire, c'est (Sophie ?) Dubois, la journaliste politique. Alors elle... :nono:

En fait, ça va avec les réseaux sociaux. Les gens sont tellement habitués à zapper en permanence, et à scroller, qu'il faut parler très très vite pour ne pas qu'ils décrochent et aillent voir ailleurs.

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Intéressant, en effet ;-) Bon, clairement, j'étais passée à côté de cette histoire de "texte volé" par contre (je ne sais même pas si ça a été évoqué sur SSP ? Sûrement).

Sinon je ne regarde / n'écoute jamais de vidéos de youtubeurs et au cas où j'aurais oublié pourquoi, maintenant je me rappelle : ce genre de montage est juste insupportable, ça me fatigue au bout de 10 secondes.

Et Tinou : tu ne nous as toujours pas dit pourquoi que tu avais trouvé la BD d'Alquié aussi nulle :D
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Citation de tinou le 30 Novembre 2023 à 08:12
Vite feuilleté, j’ai vomi. Tous ces trucs là (goldorak etc?) sont illegaux non? Ils ont les droits ou les accords des auteurs pour faire de telles “oeuvres”?
Tu te doutes bien que oui, sinon ce serait impossible de vendre quoi que ce soit.

Le projet d'Alquié/Dollen a été validé et adoubé par Kurumada qui valide à peu près tous les spin off d'ailleurs, ce n'est pas pour autant qu'il en tient compte dans son StS à lui.

Donc oui, tout est légal et validé par les Japonais.

Question : qu'est-ce que tu n'a pas aimé ? Tu es le premier que je vois détester TO, en fait :sweatdrop: Certains n'aiment pas plus que ça mais sans aller jusqu'à le vomir XD
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Comme quoi, les goûts et les couleurs... Pour ma part, je l'ai trouvé très sympa ce tome 2 :D J'ai particulièrement apprécié l'histoire autour de la soeur d'Aphrodite et le traitement de Shun qui est vraiment très respectueux du personnage et met en avant  ses principales qualités. Pourtant, Shun, c'est paaaaaas franchement mon perso préféré, hein XD Mais j'ai trouvé l'approche vraiment bien menée.

Puis, j'ai bien aimé tout ce qui tourne autour de la chaîne d'Andromède.

Bref, c'était chouette.

EDIT : j'ai moins apprécié l'autre Heure, et le côté "artificiel" de son background. Finalement, c'était plutôt inutile (nota : si tu as lu la version non collector, tu n'as pas eu le flaskback. Mais bon, comme dit, c'est dispensable)
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Informatique & Multimédia / Re : Problèmes software
« le 13 Août 2023 à 16:40 »
Merci messieurs, je vais suivre votre recommandation ! :jap:

@Tinou : arf, merci pour l'info concernant la marque Oppo :oh:  C'est bien dommage, ils sont vraiment chouettes ces appareils avec un super rapport qualité / prix et ils font de belle photos (c'est un peu pour ça que j'étais partie sur cette marque). Non parce que mettre plus de 350/400 € dans un smartphone, ça me dépasse et quitte à ce qu'ils soient fabriqués en Chine et dans les mêmes usines, hein... :mrgreen: