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Sujets - Jaxom
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Saint Seiya / Saint Seiya - Episode GA
« le 3 Avril 2014 à 14:50 »
Donc ce mois-ci Episode GA (A pour Assassins) commence dans le Red Ichigo avec la bénédiction de Papa Kuru puisque c'est lui-même qui a demandé à Okada de se remettre en piste pour une suite (comme conté sur le twitter d'Okada).

Cette nouvelle série débute dans le Red Ichigo, une revue encore plus pédo-érotico-lolicon-petite culotte que ne l'était le Champion Red.  :lac:
Au moins la couv est soft pour ce premier chapitre :



Attention mamie Ayaila a des vapeurs rien qu'en la voyant sur SSpedia...
Désormais Shura passe du rang de guest star à celui de main cast. Aiolia reste bien sur en main également.
Sinon Okada a encore modifié le design des armures et Shura se tape désormais des cornes de 3km de long sur chacune de ses deux épaules (elles étaient bien plus courtes et dans un style différent dans l'Episode G).



Visiblement l'histoire commence par un attentat mystérieux à la bombe à Shinjuku.
On nottera la présence d'un smartphone un peu incongru pour une histoire sensée se dérouler soit dans les années 70, soit dans les années 80 et aussi de la petite culotte de l'écolière soufflée par l'explosion (ça va avec le magazine j'imagine)...
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Saint Seiya / Saint Seiya - Saintia Shô
« le 18 Juin 2013 à 01:52 »
Bon, compte tenu du manque de réactivité d'AZB, autant poster les nouvelles infos puisqu'on a désormais un visuel de l’héroïne.

Donc, pour ceux qui ne le savent pas déjà, Episode G s’arrête sous peu (les raisons exactes ne sont pas connues, on sait juste que la sante d'Okada est a un niveau très préoccupante d’après ses messages Twitter). Une toute nouvelle série spinoff débutera sous peu a sa place dans le mensuel Champion Red a partir du numéro de septembre (qui parait mi-juillet).

Il s'agit de Saint Seiya - Saintia Shô qui sera dessiné par Chimaki Kuori, a priori une femme. Contrairement a Teshi, elle a déjà pas mal de manga a son actif dont entre autre l'adaptation manga de Gundam Seed Destiny. Elle a aussi la couverture du roman Mobile Suit Gundam High Streamer a son actif. Son style graphique est cependant assez proche de celui de Teshi.

Donc, le pitch est :
Citation de Archange, Saint Seiyapedia
Au sanctuaire, le bras d'un dieu maléfique menace Athéna ! Une belle jeune fille (ou jeune vierge) Saintia, protectrice d'Athéna apparaît alors.
Et on sait déjà que Shô sera Saintia/combattante sacrée de Pégase d’après son premier visuel :



Pour le moment, on ignore a quelle époque est sensée se dérouler l'intrigue. Le manga est catégorisé en Seinen comme l'Episode G mais c'est du au fait que le Champion Red (vous savez le mag qui a souvent des écolières dont on voit les boobs et la culotte en couverture  :peur:) entre dans cette catégorie.
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Coming soon dans tous les sushi bar du japon euh pardon, aux USA apparemment :

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Informatique & Multimédia / 12 jours gratuits d'iTunes
« le 26 Décembre 2011 à 05:53 »
Comme l'an dernier Apple a distribué via l'app store une application (gratuite) nommée les 12 jours de cadeaux (http://itunes.apple.com/fr/app/itunes-les-12-jours-de-cadeaux/id479672983?mt=8). Le principe c'est que durant les 12 jours suivant Noël (du 26 décembre au 6 janvier) Apple fourni gratuitement pendant 24h une app, un album, des clips, un livre, un film ou un épisode d'une série TV  aux utilisateurs de l'application. Ainsi l'an dernier, on a eut droit au port du jeu les Chevaliers de Baphomet, le film Fantomas avec De Funes, les derniers clips de David Guetta, un single spé-Noël de Michael Boublet, etc. etc.

Note : la dernière version de l'app les 12 jours nécessite une version récente de l'iOS, les périphériques les plus anciens ne sont donc plus supportés. De plus, certains cadeaux ne sont dispo que sur certains périph (ex : les Chevaliers de Baphomet fonctionne sur iPad uniquement). Cependant une fois activés sur le compte iTunes le contenu devrait être dispo plus tard si vous acquérez le périph en question je pense (à vérifier).

Avant-première => tous les gens ayant téléchargé l'application 12 jours avant Noël ont reçu l'app SoundHound ∞ (http://itunes.apple.com/fr/app/id284972998?mt=8)

Jour #1 (26 décembre) => single du live du concert de 2011 de Coldplay à Londres ! (cela inclus des morceaux musicaux, des enregistrements vidéo live et une partie numérique de l'album)
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Jeux vidéo / Star Wars - The Old Republic
« le 27 Novembre 2011 à 04:30 »
Ce week-end était donc l'occasion de tester l'un des plus récent MEUPORGs(1) du marché, le très attendu (parait-il) et néanmoins très en retard Star Wars the Old Republic qui sortira dans les contrées occidentales aux alentours du 20 décembre (et peut-être un jour dans les autres pays de la planète).

Il faut savoir qu'il existait déjà un MMORPG StarWars-ien sorti il y a déjà plusieurs années, nommé Star Wars Galaxies an Empire Divided. Ce dernier était édité et opéré par Sony et se déroulait durant la Guerre Civile Galactique soit à peu près aux alentour d'épisode V (l'Empire contre attaque). Mais le jeu n'a pas eut le succès escompté face à l'ogre World of Warcraft et malgré plusieurs extensions et une refonte complète de son gameplay (qui en fait a sonné le départ de bon nombre de joueurs peu satisfaits des changements opérés), Lucas Arts a décidé de définitivement le fermer cette année pour laisser la place à son nouveau champion.

Ce nouveau jeu est donc édité par Electronic Arts et opéré par Bioware, qui fort de ses succès sur les deux RPG action KOTOR (Knight of the Old Republic sur XBOX et PC) a décidé d'ancrer son nouveau jeu durant une des périodes les plus sombre de l'Ancienne République : le retour de l'Empire Sith depuis les confins extérieurs et l'exil de l'Ordre Jedi qui s'en est suivit.
Après 1.000 ans d'exil, les Sith sont donc revenus et se sont emparés de Korriban leur ancien monde (la cinématique dans laquelle le maître de Setele ainsi que l'ancien seigneur Sith trouvent la mort sert d'introduction au jeu) puis la guerre a été portée sur divers planète (la cinématique dans laquelle un soldat républicain et Satele mènent la guérilla contre les Sith sur Alderaan sert d'introduction au camps républicain) mais un coup fatal a été porté lorsque les Sith on attaqué Coruscant et détruit le temple Jedi (la cinématique du pillage du temple sert d'introduction au camps impérial). La République a été forcée de signer un fragile traité de paix avec l'Empire et les Jedi se sont exilé sur Tython, la planète d'où est originaire leur ordre et qui a été récemment redécouverte (Tython étant près du centre galactique, les voies hyperspatiales ne sont pas stables).
Tout le monde s'attend à ce que la paix ne dure pas que et qu'une nouvelle guerre à l'échelle galactique éclate sous peu. Les Jedi et les Sith entraînent de nouvelles recrues chacuns de leur coté, certains soldats républicains n'ont pas accepté l'armistice et doivent faire face à des mouvements sécessionnistes au sein de la République, l'Empire envoie ses espions pour rallier les systèmes neutres à sa cause (les Hutts) tandis que les chasseurs de prime (du côté impérial) et les contrebandier (du côté républicain - car les lois de la république et la corruption laisse un espace de liberté pour la contrebande tandis que l'Empire ne la tolère absolument pas) essaient de profiter de l'occasion pour faire de bonnes affaires.

Voilà, ça c'est pour le setting et le lore. Après d'aucuns qui ont déjà joué à un MMO savent très bien que ce genre de jeu n'a de RPG que de nom et n'offre que peu de rapport avec l'expérience d'un RPG ou RPG action solo. Ici, on oscille plutôt entre une course constante au stuff pour se la pêter auprès des autres joueurs et être accepté dans les sorties high level des power players, une sorte de gros chat 3D dans lequel il est parfois plus plaisant de discuter pendant des heures avec des inconnus que de monter un groupe pour essayer de faire un raid/donjon qui tourne en eau de boudin après 3 minutes ou encore le fait de devoir farmer des quêtes inintéressantes et au scénario pas franchement inspiré pendant des jours et des jours pour espérer gagner un peu d'XP et monter ainsi de niveau (et aussi du stuff un peu mieux).
On passera également sous silence le fait que souvent la population de ces jeux est généralement constituée d'enfants pré-pubères et d'ados boutonneux qui sèchent les cours (exactement comme pour les FPS compétitifs en ligne) et passent littéralement leur vie sur ce genre de jeux (genre 20h par jour). Celui-ci n'échappe pas à la règle et le channel général du chat est évidement squatté par quelques personnes qui n'ont rien de mieux à faire que de sortir des insanités comme peuvent en témoigner certaines captures.
En fait; la population qui pourrait se prêter à vraiment jouer ce genre de jeu comme un RPG (c'est à dire en incarnant son personnage et en le jouant comme on joue un rôle au théatre) est relativement faible et depuis longtemps ces titres se sont tournés vers les masses pour toucher un public bien plus large et amortir leur coût de production (en fait c'est même souvent gonflant de jouer avec des rôlistes quand on est pas sur un serveur spécialement prévu pour).

Il s'agissait d'un béta test et donc la population touchée est sensiblement bien moindre que celle qui achètera le jeu le jour de sa sortie, cependant, les files d'attentes sont bien au rendez-vous comme peuvent en témoigner certains écrans du début. Ainsi, Kotaku rapporte qu'il n'est pas rare de devoir patienter 8h pour pouvoir se connecter sur les serveurs US... ce qui est un poil étonnant compte tenu qu'il sera dispo le mois prochain et donc cela peu être signe d'une mauvaise estimation des ventes initiales et de la population des joueurs à venir (et aussi que la gestion du nombre maximal de joueur par serveur a peut-être été mal calculée par Bioware). D'un autre coté, dans leurs premières semaines d'activité, beaucoup de MMO (Aion, Rift, etc.) ont du fortement multiplier leur structure d'accueil (ce qui implique non seulement l'achat de hardware, la structure de sauvegarde, la location de l'hébergement des serveurs -location d'espace climatisé dans des data center- et aussi le prix de la location de la bande passante) pour faire face à un succès plus fort qu'escompté...  pour ensuite devoir en fermer et fusionner les mondes existants lorsque les joueurs se sont déplacés en masse vers d'autres titres*.
Comme le jeu n'est pas encore dispo sous toutes les contrées, les golds sellers et autres farmers chinois sont pour le moment absents, de même que les PKillers, ces joueurs (ou parfois des bots) qui ne font rien d'autre que de piéger les autres joueurs (souvent les débutants) de manière à les buter en boucle et éventuellement leur voler leur stuff (dans les jeux les plus anciens où ce genre d'activité n'était pas régulée).

*Un problème récurrent des MMO sortis ces dernières années est que leur contenu initial n'est pas suffisant pour maintenir captive la population initiale des joueurs assez longtemps (au-delà des 6 premiers mois voir de la première année) pour rendre le jeu viable. Dans les pays occidentaux, contrairement à il y a 10 ans quand ce genre de jeux était nouveau, de nos jours, les joueurs se dépêchent de finir le contenu, puis se lassent et vont voir ailleurs, ce qui fait que beaucoup de titres (Age of Conan, Warhammer, Aion, Rift, etc.) ont vraiment du mal à passer le cap de leur première année.
Souvent, un éditeur qui s'est engagé à fournir du contenu dans le jeu après sa sortie (il est courant que pas mal de fonctionnalités "sociales" ou de contenu "high level" ne soit pas complètement finalisé à la sortie du jeu ; sans parler de la correction de bugs,  du rééquilibrage des classes ou encore de la correction des exploits et cheats) arrive mal à mener de front le développement de ces updates gratuites et celui d'une grosse extension payante qui relancera (pour un temps) la popularité de son jeu.
La problématique est autre en Corée, pays roi des MMO, et aussi en Chine car les joueurs sont moins sujets à l'ennui et à la frustration face à des taches répétitives que les joueurs occidentaux (les MMORPG coréens sont d'ailleurs souvent assez gonflants à jouer pour un occidental à cause de ce genre de choses).

Bon assez de théorie, revenons au jeu. Le client offre des graphismes assez colorés, proches de ceux d'un KOTOR mais avec un je ne sais quoi de plus cartoon. Le moteur semble être apparenté à celui de Dragon Age II avec cependant bien moins d'effets graphiques. Bien que proposant nettement moins de détails que Dragon Age: Origin ou Dragon Age II (en prenant pour référence sa version PC avec le pack de textures HD), il reste poussif et on voit assez régulièrement des textures apparaître après le début d'une scène compte tenu d'un chargement asynchrone. De la même manière, le nombre de polygones semble bien moins haut que celui de ses deux ancêtres. Sur le champs de bataille, les PNJs sont toujours aussi statiques que ceux d'un village et comme dans tous les MMO à zone commune, le repop des créatures et bestioles est assez rapide (mais comme dans tous les jeux de ce type, si trop de joueurs sont dans les mêmes zones ils entrent en compétition les uns avec les autres pour effectuer leurs quêtes, il est donc courant de devoir attendre les repops ou devoir activer un truc sous le nez d'un autre joueur pour devoir finir une quête). Par certains côté ça m'a aussi rappelé Champions Online dans le fonctionnement.
Ah oui, il est bon de  noter que le jeu gère le passage d'un environnement public vers une instance privée (souvent un lieu oû des PNJ privés donnent des quêtes ou liés à l'avancement du personnage dans l'histoire) et inversement sans temps de chargement ce qui est une bonne chose.
Les bruitages sont bons et identiques à ce qu'on pouvait trouver dans les KOTOR (bruits de blasters, etc) et la musique est directement reprise ou inspirée de celle des films.

La gestion d’inventaire, compétences et autres talent est similaire à ce qu'on peut trouver auparavant dans KOTOR ou dans d'autres titres du marché (Rift lui-même copié de World of Warcraft).  Bien que le nom des 8 classes soient différents et que probablement les pouvoir de haut niveau ne soient pas identiques d'un camp à l'autre, au démarrage on retrouve kif-kif la même chose dans chacun des deux camps. Les combat sont assez statiques à ce niveau et je me suis contenté de cliquer sur les compétences de la barre sans trop bouger (là aussi ça me rappelle Champions Online) d'une part à cause du peu de vélocité du moteur graphique et d'autre part à cause d'une légère latence. Grosso-modo mis à part une plus grande importance sur l'histoire du personnage par rapport à des jeux plus anciens (un effort de ces dernières années par la plupart des MMO récents pour s'efforcer d'offrir une expérience de jeu plus proche de celle d'un RPG solo) à grand coup d'instance privée, de cinématiques et de dialogues (tous oraux), je n'y a rien vu qui sorte de l'ordinaire. A noter que les dialogues sont souvent à 3 choix avec une roue de dialogue inspirée de Mass Effect et Dragon Age II même si globalement ils ne semblent pas avoir grande différence dans certains choix du moins au début, (des vidéo sur YouTube montre que plus tard coté Sith il est possible de tuer un PNJ par exemple pour le punir d'une de ses actions). Egalement parfois (rarement) certains choix moraux permettent d’engranger des points de lumière ou obscur pour s'approcher d'une des extrémités de la Force (comme dans KOTOR) sans que je sache vraiment ce à quoi ça serve pour le moment. Encore plus rarement, il est possible d'user de ses charmes sur un PNJ. Mais bon c'est le début du jeu, je pense que ça doit être plus marqué une fois sorti du didacticiel.

Egalement pas testé là, mais après quelques niveau on gagnera un (des ?) compagnon qui nous servira de petit chien chien à sa mémère et qu'on pourra bonifier ou maltraiter à sa façon. C'est principalement destiné à ceux qui jouent solo (là aussi quelques chose devenu assez courant dans les MMO ces dernières années - entre autre à cause de certains points négatifs mentionnés plus haut). Mais bon, je ne suis pas arrivé jusque là au cours de mes tests.

Outre les humains (et leur variante les cyborgs), plusieurs races sont disponibles donc certaines exclusives à  un camp (ex: les Chiss -la race de l'Amiral Thrawn- et les Sith -le seigneur Sith à la peau rouge qu'on voit dans l'intro- sont propres à l'Empire Sith) et certaines races ne peuvent pas occuper certaines profession. La personnalisation des personnages est plutôt restreinte avec un choix de 4 carrures, une 20 aines de forme de visage et de teinte (rides + sourcils), les cheveux, la barbe, la cicatrice et d'éventuels tatouages, ce qui fait qu'on a pas des masses de choix pour personnaliser son perso comme on l'entend.
On ne tiendra pas trop compte des vêtements fournis de base puisque notre apparence changera assez rapidement en fonction des pièces d'armure que l'on lootera sur les ennemis, dans les coffres et en récompense de quêtes.
Comme dit plus haut c'est kif kif pareil au niveau des classes au début, par contre l’ambiance est assez différente si on commence chez les Sith (chacun pour soit et tout le monde se déteste voir se méprise en se faisant des coups fourrés), chez les Jedi (bisounours land et non-interventionnisme, on ne change pas les recettes qui fonctionnent), les soldats (tous pour la République), les espions (infiltration) ou encore les contrebandiers et chasseurs de prime ($$$$$$$$$$$$$$$$ d'abord). Pour le reste quelque soit le départ choisi on sent dès le générique (voir screens) qu'on est un être d'exception, même si assez rapidement notre sergent instructeur/mentor chasseur de prime/maître Jedi/entraineur Sith nous rappelle qu'on a jamais fait nos preuves quoi que les rapports et rumeurs en disent.

Conclusion : un MMO aux mécanismes trop classiques affligé d'un moteur graphique accusant au moins 3 ans d'âge. Comme c'est une licence, il aura surement un gros succès au lancement mais de là à détrôner World of Warcraft ?
D'un autre côté, le roi des MMO accuse près de 10 ans d'âges et la démographie de ses joueurs a considérablement changé ces dernières années (les premiers joueurs ayant depuis fini leurs études, fondé une famille et disposant de moins de temps pour jouer - sans parler de ceux qui ont enfin décrochés du grosbillisme assuré du jeu) couplé aux changements plus ou moins drastiques et pas toujours appréciés des dernières extensions ce qui fait que pour la première depuis des années sa population diminue (quoi que dans des limites très raisonnables pour le moment). Comme on l'aura vu, sortir un MMO qui fait que les gens quittent WoW pendant 1~6 mois est devenu assez classique depuis 2 ans mais globalement, il y reviennent toujours après compte tenu du fait que tous leurs potes y sont restés et du manque de contenu initial intéressant dans l'autre jeu. A voir donc si SWOTOR gagne son pari.
En tout cas moi comme annoncé, je ne m'y lancerai pas. Outre le fait que je trouve les graphismes quelconques, je n'ai jamais accroché à la mécanique WoWienne et donc ce type de MMO ne me plait guère. Sans parler du fait qu'il faille payer un abonnement mensuel en plus de l’achat du jeu bien sur. Cependant ça ne m'empêchera pas de continuer à jouer gratuitement aussi longtemps que j'aurais accès au beta-test.

Galerie d'images hébergée sur Google+. La galerie est en accès public et donc il n'y a pas besoin d'avoir un compte Google+ pour voir les images. Prévenez moi si jamais vous avez des difficultés.

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Cinématique "Return" (l'introduction du jeu)


Cinématique "Hope" (l'introduction au camp républicain)


Cinématique "Deceived" (l'introduction du camp impérial)
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Voyages & découvertes / If you're going to San Francisco...
« le 6 Novembre 2011 à 00:48 »
♪ ... be sure to wear some flowers in your hair... ♪



Un petit résumé photo de mon voyage à San Francisco. Il ne s'agissait pas d'un voyage d'agrément mais d'une mission pour assister à la conférence JavaOne 2011 tenue par Oracle début octobre. Plus d'info sur la partie Java du voyage ici.



Après 3h d'avion vers Auckland puis 13h d'avion vers la Californie, mon vol est arrivé samedi vers 10h et j'ai rejoins le centre-ville via la ligne jaune du BART (le RER) puis ai traîné mon sac de voyage en remontant Powell Street jusqu'à mon hôtel. J'ai passé l'après midi sur le bas de Market Street au Moscone Center West pour m'enregistrer à la conf avant de remonter m'écrouler à l'hôtel (le décalage horaire).
Le dimanche était une journée avant-première de la conf réservée aux rencontre communautaires et donc j'en ai profité pour prendre le cable-car pour aller me promener sur Fisherman's Warf. J'ai fait une courte halte à Lombard Street (la rue en colimaçon) avant de faire une longue marche aller-retour vers le terminal des ferry et le pied du Bay Bridge (grand pont gris plus long mais moins connu que le Golden Gate) qui traverse la baie en enjambant Treasure Island.
La conf s'est étalée du lundi au jeudi midi et a été clôturée par une garden party sur le coup de 16h30 au Yerba Buena Garden près du mémorial de Martin Luther King. Le groupe Berlin a donné un concert qu'ils ont terminé en chantant "Take My Breath Away" leur hit qui a servi de chanson au film Top Gun.
Le vendredi, j'ai repris le cable-car et ai pu me balader de Fisherman's Warf jusqu'au Golden Gate (et en ai profité pour chopper un coup de soleil) aller-retour avant de revenir au centre-ville vers 16h, de chopper mes bagages et d'aller prendre le BART jusqu'à SFO (aéroport international de San Francisco) histoire de reprendre l'avion vers 20h45. Le temps m'a manqué pour visiter d'autres endroits de la ville tel que Mission ou Castro ou encore traverser le Golden Gate à vélo ou à pied ou prend le train jusqu'à Oakland ou Berkley ; ça sera probablement pour une autre fois. Je suis passé près de Chinatown en cable car mais n'ai pas trouvé ça exceptionnel et donc je n'y suis pas descendu (ça doit être mieux quand il y a des fêtes de rue).

L'Oracle Racing AC-45, le catamarant futuriste en fibre de carbone du PDG d'Oracle qui trônait dans le Moscone Center West.


Le jour de mon arrivée, Union Square était occupé par... le festival annuel de la culture arabe... avec ses stands de pâtisseries arabes (ça donnait envie mais j'avais pas trop faim suite à mon vol), ses femmes à foulard, ses deux stands pour signer des pétitions contre l'occupation/pour la reconnaissance de la Palestine et son stand de l'école Coranique de San Francisco (!)... :mdr:


J'ai eut une pensée pour Kamen : en sortant de la station de BART on tombait sur un gros panneau de pub qui annonçait fièrement : "This is Bear Country!" (en référence au drapeau de l'Etat de Californie qui montre un ours).


Le terminal de cable-car de Powell Street, sert de point de départ pour deux lignes : Powell-Hyde et Powell-Mason qui vont toutes les deux à Fisherman's Warf (prendre Powell-Hyde pour arriver sur le haut de Lombart Street).


Lombard Street
 





Le terminal de cable-car de la ligne Powell-Mason.




Fisherman's Warf


AZB en train de faire le tapin !


Le terminal des Ferry près du bout de Market Street et le pied du Bay Bridge


La ville accueillera la prochaine America's Cup et Louis Vuitton's cup en 2012 et 2013


Le leftorium de Ned Flanders et autres trucs remarquables sur le Pier 39 !
Le pier 39 est la partie la plus touristique de Fisherman's Warf. C'est plein de restaurants avec, à côté, une colonie de lions de mer qui s'y est établie dans les années 80.

Hum quelques chose me dit que leurs mouettes sont nourries aux hormones... elles sont genre 3 fois plus grosses que celles de Nouméa :S



Les abords des quais hébergent un Liberty Boat (les navires ravitailleurs) et un sous-marin de la seconde guerre mondiale


Le Musée Mécanique (in French dans le texte), une grande collection d'automates de foires du 19 et 20ème siècle ainsi que de vieilles bornes d'arcades des débuts des jeux vidéo (Pong, Miss Pacman, etc.)
Featuring... The Love testing Grand'pa !




La route vers le Golden Gate passe dans un quartier de marina et de réserve pour la faune sauvage nettement moins touristique que Fisherman's Warf.


The Exploratorium, un énorme bâtiment (remarquez le tout petit couple chinois sous la coupole dans une des photos) de style romain antique datant d'une exposition universelle du siècle dernier servant de musées des beaux arts et de réserve pour la faune sauvage


Au pied du Golden Gate !




Something Wicked this Way cometh!


Le Yerba Buena Garden




Le dernier jour de la JavaOne marquait le début de la Fleet Week, une semaine de festivités pour marquer le retour de la Flotte du Pacifique à San Francisco. On a eut droit à un show aérien jeudi et vendredi... pile poil au dessus de la ville... et croyez moi, voir un B-747 passer en rase motte au dessus des maisons ça fout les jetons... sont tarés ces ricains. Enfin, un superbe show des Blue Angels (l'équivalent de la patrouille de France) et de pas mal de pilotes amateurs.




Bon ceci dit je n'ai pas vraiment vu les gens gentils avec des fleurs dans les cheveux (les hippies) dont parle la chanson, mais il faut dire aussi que le lieu de SF qui est réputé pour être squatté par les hippies est après le Golden Gate et donc je n'ai pas poussé jusque là.
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Jeux vidéo / Gamer's Aligment
« le 8 Février 2011 à 01:44 »

Ou l'on ressort la bonne vieille grille d'alignement pour categoriser les gamers (principalement pour les jeux en reseau).

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Bon alors en fait pour moi ca depend des jeux :
  • Mass Effect/Dragon Age/Never Winternights et autres JDR solo ou en ligne : loyal bon
  • Guild Wars,  Unreal Tournament (assaut) : loyal neutre
  • Quake, Doom et Borderlands (coop) : loyal mauvais
  • Far Cry et divers autres shooters (free for all) : neutre neutre
  • Quake, Unreal Tournament (free for all) : chaotique mauvais
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Voyages & découvertes / AlohaʻOe ou une visite au pays du surf
« le 7 Février 2011 à 10:37 »

Bon j'ai du temps libre cet après-midi et n'ai pas trop envie de mettre le nez dehors cause je suis toujours en train de récupérer du gros travail physique (pour des informaticiens) qu'on a fait vendredi et samedi dernier (bosser 3 à 5h sous un soleil de plomb pour continuer de monter une barrière chez un pote -et on a toujours pas fini d'ailleurs-). Ca faisait quelques temps donc que je voulais faire un petit compte rendu de mon bref voyage marathon du 12 au 17 décembre dernier (retour à Nouméa le 19) à Honolulu, sur l'île d'Oahu, capitale de l'état d'Hawaï,  l'état le plus récemment intégré aux USA (1959).

Comme on est dans le forum public, je passerai sur certains détails et j'éviterai également de trop médire sur le collègue que j'accompagnais  :whistling2:. Enfin bref, le but principal de ce voyage c'était de présenter l'état d'avancement d'un projet financé par le Pelagic Fisheries Research Program du département de sciences marines de l'université d'Hawaï. Ce projet m'accapare depuis fin 2009 (début de la phase préliminaire avant acceptation de la proposition de projet) et jusqu'à fin 2011 (fin de l'an 2 du projet). En plus ce voyage me tenait à cœur pour plusieurs raisons :
  • Je n'avais pas voyagé hors du territoire depuis ma croisière avec des copains de fac en Polynésie en novembre 2007 ; toujours pour la raison habituelle que de manière générale personne ou presque ne me propose de voyager avec eux lorsque les gens vont passer su bon temps en Australie ou Nouvelle Zélande. Ca couplé au fait que coté poids c'est toujours pas génial et donc que le voyage sur de longs trajets en avion ressemble assez à un très très long ballet de casse-noisettes compte tenu de l'étroitesse légendaire des sièges de la classe économique.
    (cliquez pour montrer/cacher)
    C'est brise-couilles pour ceux qui ont du mal à comprendre.
  • Contrairement à mes collègues qui font des duty travel, conférences, symposium, workshops et autre field trip ou tagging trip parfois plus de 4 fois par an, en 10 ans ils ont fait de sacré économies sur mon dos puisqu'ils n'ont jamais été foutu de m'envoyer nulle part (et pourtant il y a pas mal de conférences informatiques auxquelles j'aurais aimé assistées). Donc l'occasion était trop belle puisqu'il pouvait s'agir à la fois du 1er et du dernier étant donné que mon renouvellement de contrat était en suspend (et l'est toujours à ce jour d'ailleurs).
  • La seule et unique fois que j'avais mis les pieds aux USA c'était en 1986 lors d'un voyage familial durant lequel nous avions été visiter Los Angeles avec un bref détour par San Diego pour voir entre autre Disneyland, les studios Universal, Hollywood Boulevard et Seaworld.

Commençons par un grand bon en arrière : l'ensemble du voyage a été très mal planifié et monté totalement à l'arrache... des rumeurs vaguement vagues circulaient fin juin mais début juillet j'ai un peu frappé du poing sur la table car ok d'accord c'est bien sympa de m'avoir fait le coup plusieurs fois par le passé, notamment pour des voyages à Toulouse mais étant donné qu'ici il s'agissait des USA, il me fallait prendre des précautions à l'avance : c'est à dire tout simplement refaire complètement mon passeport qui datait de 2002 et donc n'était plus du tout susceptible de me permettre de rentrer sur le territoire américain puisque non-biométrique. Alors bon je passerai sur mes collègues qui disaient que c'était bon, la chargé de voyage de l'organisation qui me disait que c'était bon, soit disant après avoir consulté l'ambassade US de Fidji. Et donc je dépose quand même une demande d'ESTA (Electronic System for Travel Authorization - http://www.cbp.gov/xp/cgov/travel/id_visa/esta/ demande de VISA électronique pour les USA) sur mon vieux passeport. Toujours est-il que je ne les ait pas écouté et que j'ai quand même fait refaire le bestio... et j'ai bien fait... retrait du dossier de passeport aux alentours du 15 juillet, une fois toutes les pièces réunies je téléphone lors de la première semaine d'août pour prendre rendez-vous pour le dépôt (ce qui inclus la photo numérique et la prise d'empreintes) et là le bat blesse...

Impossible d'avoir un rendez-vous avant le 28 octobre (!  :oo:)... ce qui implique une livraison du passeport aux alentours du 15 novembre... sachant que le voyage était initialement prévu pour le 12 novembre...  :pleure:
Bon bref, pendant ce temps là j'enchaine les semaines surchargées et les prises de tête en septembre pour avancer le plus le logiciel et faire face manque chronique de coopération de mes collègues (qui chapotent le projet et sont sensés me servir de testeurs en plus). Bref ça stresse, ça stresse au plus haut point... Coup de théâtre, le meeting est repoussé d'un mois et aura désormais lieu en décembre ! Yeah !  :w00t2:
Je vais donc d'un pas confiant déposer mon dossier à la mairie à 7h30, et faire prendre mes empreintes et photo, ai un petit pincement de cœur quand le fonctionnaire me prend mon ancien passeport (j'étais pas à l'abri d'une grève ici ou en métropole qui aurait pu retarder l'arrivé du nouveau). Il me confirme cependant qu'on ne m'aurait pas laissé prendre l'avion en direction des USA avec un passeport aussi ancien puisqu'il ne contient aucune information biométrique. L'ensemble de la procédure prend moins de 10 minutes... à ce demande pourquoi il faut prendre rendez-vous presque 3 mois à l'avance.
3 semaines plus tard je reçois un SMS me disant que mon nouveau passeport est prêt et je vais à la mairie le récupérer... et là je ne sais pas... j'ai poireauté 3h dans la salle d'attente... à voir les fonctionnaires municipaux arriver encore la tête ensommeillée se réunir lentement autour de la machine à café, discutant de leur soirée précédente... bref une expérience, limite caricaturale, démonstratrice de la totale inefficacité des services publiques et à l'opposée totale du dépôt de dossier le mois précédent (et pourtant j'étais bien au même endroit). Evidement le numéro de passeport étant différent, j'ai du refaire une demande d'ESTA et entretemps ils ont décidé d'instaurer des frais de dossier de 14 USD...

Enfin bref, on confirme la résa des billets d'avion Nouméa-Sydney-Honolulu et Honolulu-Sydney-Nouméa avec un stop over d'une nuit à Sydney sur le retour. Je demande des renseignements à mes collègues pour la résa d'un hôtel à Sydney et ces dernier me conseillent le site Wotif (http://www.wotif.com/) ainsi que le Holiday Inn situé près de l'aéroport (l'horaire tardif d'arrivée et matinal du départ empêchent tout hébergement en ville) mais le montant de la chambre se révèle supérieur au montant du per diem (frais de mission) alloué par l'organisation. Finalement la collègue chargée de réserver les billets d'avion me dit qu'elle, elle passe par Hotel Club (http://www.hotelclub.com/) quand elle va en vacances et effectivement j'arrive à trouver une chambre au Holiday Inn à un prix correct.
Coté Hawaï les choses se passent un peu moins bien : le PFRP a fait un deal avec l'hôtel Ocean Castle Resort à Waikiki (http://www.castleresorts.com/Home/accommodations/ocean-resort-hotel-waikiki) et bien qu'ayant faxé la resa je n'ai pas de confirmation de leur part. Apres de multiples essais de contact, ils répondent et avouent enfin qu'ils n'arrivent pas à débiter ma carte de crédit...
Ah oui il me faudrait préciser à ce moment là qu'en juillet ma banque, la Société Général a soudainement décidé de bloquer toute transaction vers les USA me bloquant ainsi de nombreux achats sur Steam ou encore Amazon.com et m'obligeant à passer par PayPal pour me payer les DLC des jeux Bioware... après avoir gueulé avec ma gérante de compte, on m'avait certifié que tout devait rentrer dans l'ordre en fin d'année avec la levée du ban... que nenni aucune de mes carte de crédit ne passe sur des sites US, hotel, Amazon, la boutique EA, la boutique Bioware... rien... >< c'est génial...  :oh: tandis que du coté australien aucun problème, tout est débité directement sur mon compte.  :lac:
Bref, stress, stress, stress.....  :peur: C'est sympa les mecs pourquoi ne pas m'avoir averti dès la réception du fax ??! Ah le fameux Pacific Time tant décrié par les anglais (similaire au "Casse pas la tête man" de la Jamaique)....

Les deux semaines avant le départ passent comme une comète, préparation du portable qu'on m'a prêté pour le voyage, transfert d'une copie de l'arborescence des fichiers de dev du projet, génération d'un installeur sur CD/cle USB, etc, etc...
Choc le vendredi avant le départ, en rentrant chez moi après le repas de Noël de l'organisation : il pleut dans le garage... je veux dire, de l'eau dégouline fort du plafond à un emplacement sous lequel une voiture est normalement garée... et juste au-dessus de cet emplacement c'est... mon appart....  :peur: Le gardien de la résidence passe, on fait le tour de mon appart, et on ne trouve rien, pas de fuite, pas de tache, rien de rien, l'eau ne vient donc pas de chez moi mais de plus haut et dois passer par des conduites techniques... 
Dimanche 12 au matin, j'ai fini mes bagages, je passe le mop (une espèce de serpillère) et j'attends qu'on vienne me chercher.
10 minutes avant le pick up, je vais au toilettes et découvre... que ca pisse la flotte par une fissure du plafond !  :sweatdrop: Il ya une grosse fuite d'eau en provenance de l'étage supérieur ! Vite, vite je préviens le gardien qui passe, on essaie de contacter le voisin mais celui-ci n'est pas là ; de même impossible de laisser un message à la gestionnaire des appart de l'organisation pour lui dire ce qui se passe et qu'elle réagisse dès lundi : le serveur de courrier du boulot est en rade. En désespoir de cause je jette quelques serpillères sous la fuite et vais prendre la navette.

Bien qu'il ne fasse pas beau ce dimanche 12, la température tourne encore aux alentours de 28°; les semaines précédentes ont été particulièrement ensoleillées mais un flux d'alizées constant fait que la température n'est pas encore trop montée en ce début décembre. On est loin des très grosses chaleurs anormales et hors-saison qu'on avait pu avoir fin août et début septembres.
Arrivé à l'aéroport de la Tontouta, c'est le bordel ! Je passerai sur les travaux d'extension de l'aéroport qui ont déjà pris 1 an de retard et sont loin d'être fini, le fait que les vols vers Sydney et Tokyo sont presque à la même heure et que bien sur un truc quelconque est cassé quelque part à l'enregistrement ce qui ralenti la procédure pour tout le monde. Une fois passé la police et la douane, je termine de changer quelques XPF contre des USD pour pouvoir payer au moins la bouffe si jamais ma CB ne passe pas du tout. Coté AUD j'ai aussi de la réserve mais j'ai plus d'espoir que cela passe. Je profite également du WiFi dans la salle d'attente pour envoyer un message concernant mon appartement (le serveur de courrier fonctionne à nouveau) via mon iPod Touch 2G. Bref l'avion décolle un peu en retard aux alentours de midi 30 ; au lieu d'un avion d'Air Calédonie International c'est finalement un avion de Qantas, un vieux Boeing 767 en fin de vie et sous-équipé donc pas d'installation multimédia personnelle (tant mieux les sièges en sont d'autant plus larges) et des TV en tête d'allée (et moi je souffre du syndrome "y a toujours un abruti d'australien stupidement grand qui me cache la moitié voir les 3/4 du moniteur"). Le voyage se passe rapidement sans truc notable, sauf peut-être qu'à bord il y avait un des gagnants du concours NRJ pour aller voir le concert de U2 apparemment ; à l'arrivée le pilote nous gratifie d'un majestueux et très lent tour à 360° au dessus du fiord de Sydney... avec de part et d'autre de l'ouverture du fiord, Manly et Bondi, les deux plages à surf de la ville. Tout simplement magnifique dans le soleil diminuant d'une fin d'après-midi (il est aux alentours de 16h30 lors de l'atterrissage).

J'avoue ne pas du tout avoir reconnu Kingsford Smith, l'aéroport de Sydney... depuis mon dernier passage en 2003, l'aéroport a été transformé en une sorte de supermarché de luxe géant... un espèce de méga-mall. Je veux dire que dans les années 80 et 90, on profitait de nos passages à Singapour pour acheter de l'électronique (baladeurs, consoles à cristaux liquides Nintendo, etc...) mais là... il ya vraiment des gens qui prennent l'avion avec des boites de Wii, des PS3 ou des écrans LCD 40" Sony sous le bras ???  Au milieu du hub trône un mini-Apple Store avec des iPod Touch 4G et des iPad (mais pas d'iPhone).

Mon collègue qui disait crever la dalle, fait le tour de tous les restaurants et fini par d'arrêter au moins cher... le Mac Café du Mac Do de l'aéroport... ah oui il faudrait que je parle d'un truc dont j'était au courant avant mais qui m'a sacrément exaspéré en en étant témoin : l'abus des per diem... Lors des missions, le service paie donc des indemnité sensées couvrir les frais d'hébergement, de bouche et de déplacement en rapport avec la mission. Hors cas exceptionnel, ces frais sont fixés à l'avance (on va pas se pointer avec nos reçus et tickets de caisse) et varient en fonction de la destination. Ainsi Honolulu et Sydney étant chacun des capitales d'état (Hawaï et les New South Whales) le barème y est plus élevé que la normale pour couvrir des tarifs qui y sont plus élevé que par exemple dans un trou paumé en pleine campagne. Donc bien sur, certains (en fait tout le monde et pas que dans notre organisation) ont appris à profiter du système : et vas-y pas que je bouffe au resto le plus cheap et dégueux du coin, que je prends l'hôtel le moins cher, que je me fais inviter le plus possible par les gens que je vais visiter histoire de manger gratos, quitte à loger chez eux ou des potes que j'ai dans le coin, tout ça pour récupérer le maximum de fric sur le dos du service et me faire des 13ème voir 14ème mois via les per diem... Je trouve ça honteux ! Mais que font-ils tous de leur argent ??!

Enfin bref passons sur cette interlude, une fois le temps d'attente passé, nous embarquons à bord d'un second avion de Qantas, un autre Boeing 767 bombé encore plus vieux et mal équipé que celui qui nous a amené de Nouméa... waah c'est la crise ou l'achat des A-380 qui a plombé comme le budget de la compagnie ? Vol à destination des USA oblige, on a droit à des mesure de sécurité additionnelle et de nouvelles règles additionnelles à bord comme par exemple l'interdiction de se mettre à parler à des gens près des toilettes ou des portes...  :shifty: Alors que d'habitude je dors mal en avion, le fait d'être coincé dans mon siège n'arrangeant rien, là je me suis effondré et ait roupillé durant les 10h du vol. Le seul truc gênant de ce voyage en fait... c'est qu'on perds facilement 6h d'avion inutilement : en effet le vol Sydney-Honolulu passe pile... au dessus de Nouméa et de la Tontouta... ouai c'est les joies des correspondances et des liaisons aériennes mal fichues du Pacifique sud...

Le lendemain matin, mais encore le dimanche 12 décembre grâce au décalage horaire et à la magie de la ligne de changement de date, nous arrivons en vue d'Oahu alors que le soleil vient de se lever ! Tandis que l'avion s'aligne avec la piste une grande baie parsemée de navires de guerre attire mon attention... oui elle est parfaitement reconnaissable ! Nous sommes en train de survoler Pearl Harbor à l'embouchure duquel se trouve l'aéroport international d'Hawaï !  :w00t2:

http://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&q=Pearl+Harbour,+Ewa,+Comt%C3%A9+d%27Honolulu,+Hawa%C3%AF,+%C3%89tats-Unis&aq=&sll=46.75984,1.738281&sspn=12.166364,33.815918&ie=UTF8&geocode=FZvWRQEdlr-V9g&split=0&hq=&hnear=Pearl+Harbour,+Ewa,+Comt%C3%A9+d%27Honolulu,+Hawa%C3%AF,+%C3%89tats-Unis&ll=21.344706,-157.97842&spn=0.129188,0.264187&t=h&z=13 (Intégration désactivée, limite atteinte)

Après un passage de la police de l'air et des frontières similaire à ma session dépôt de passeport (mini-interview habituelle et prise de photo et d'empreinte des 10 doigts pour les comparer à celles contenues dans la puce du passeport), nous récupérons nos bagages et sortons de l'aéroport.  Il fait chaud, presque autant qu'à Nouméa, dans les 26 à 27° et le temps est au beau fixe. Même si c'est la saison fraiche dans l'hémisphère nord, Honolulu est sur la face d'Oahu qui est protégée du vent. Nous prenons un shuttle bus touristique à destination de Waikiki ce qui est légèrement moins cher que de prendre un taxi même si USA oblige il nous faudra laisser 15% du prix en pourboire au chauffeur (racket !!! et moi de me souvenir qu'il me faudra le faire pour tout ce qui est transport ou restauration...). Arrivé à l'hôtel rapidos, mon collègue a sa chambre mais moi je dois attendre 15h pour avoir la même... arrive la grande sueur du moment du paiement de la chambre via la CB... et tout passe ! Ouf un grand poids est enlevé de mes épaules... bon désormais il va me falloir trouver quoi faire de mes billets verts moi hé hé hé hé hé hé...

Je profite de la chambre de mon collègue pour rapidement me doucher et me changer, prend mon appareil photo et fait faire un long tour sur Waikiki et le long de Kalakaua Avenue la grande rue qui longe le bord de mer en  provenance du centre-ville.

http://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=waikiki+honolulu&aq=&sll=46.950262,1.73584&sspn=12.242604,33.728027&ie=UTF8&hq=&hnear=Waikiki,+Honolulu,+Comt%C3%A9+d'Honolulu,+Hawa%C3%AF,+%C3%89tats-Unis&ll=21.276178,-157.824526&spn=0.033632,0.065875&t=h&z=15 (Intégration désactivée, limite atteinte)

Waikiki est donc l'endroit touristique d'Honolulu, la grande baie au sud de la ville ; l'endroit où on croisera le plus d'américains en provenance du continent et de touristes japonais et chinois au Km². 
Plus tard dans l'après-midi, je suis retourné à l'hôtel où il avait rencontré qqun d'autre venant assisté à la conférence et on a diné à un diners à coté et puis on est retourné sur la plage où ils ont été faire du surf tandis que je zonais là (gros coup de chaleur et de fatigue). J'aurais du aller me baigner ce jours-là car c'est en gros le seul jour de libre dont on a disposé... J'ai pu récupérer ma chambre après coup elle était situé juste un étage plus bas et un peu plus sur la droite par rapport à celle de mon collègue donc je voyais un peu plus la mer. Le niveau de la chambre était correct sans plus, plus vieillot que sur la photo sans doute photoshoppée qu'on trouve sur le site de l'hôtel. A noter que là-bas ils font tourner la clim à fond à fond à fond... les économies d'énergie c'est vraiment pas le fort des ricains... et c'est pareil pour tout d'ailleurs gaspillage sur l'eau, l'énergie, la bouffe, etc. L'important pour eux ça ne semble pas être de préserver mais de consommer le plus possible.

La plage est jolie et bien aménagée mais sans plus ; en fait, à l'exception de zones de bain aménagées  et peu profondes, il est impossible d'aller bien loin dans l'eau car le sable fait vite place à des rochers noirs volcaniques coupant. Comme l'eau est peu profonde, le seul moyen de passer dessus d'avoir une planche de surf sous soit. Les vagues ne sont pas non plus énormes puisque la ville est protégée du vent même si, comme ici, une brise côtière se lève en fin d'après-midi. Donc se que font beaucoup de gens c'est prendre leur planche, passer les rochers et puis passer le reste de l'après-midi à papoter en grillant au soleil au large de la plage... les gens qui surfent réellement sont soit des accros soit des touristes. Tous les 500 mètres on reconnaitra les cahutes des sauveteurs même si les couleurs ne sont pas exactement les mêmes que celles de Malibu. Et plantée devant chaque cahute : une planche de surf et souvent le sauveteur de services en train de scruter la mer à ses côtés ou au poste de garde. Et il n'est pas rare de croiser des surfeurs planche sous le bras dans la partie urbaine de Waikiki aussi !


 
Par contre, au pays de la liberté le nombre de règles et d'interdits n'en fini plus. Sur des panneaux placardé tous les 20 mètres coté plage, la liste des trucs interdits et passibles d'amande ou d'un séjour en prison. Sont interdits sur la plage : les fêtes, le camping, les animaux, la bouffe, les mendiants, la musique, les feux d'artifice, les vélos, les rollers, les skates, etc. etc. etc. la plage est fermée de 1h à 5h du mat, etc. etc. etc. Il y a des agents de polices partout partout (quoi que certains d'entre eux se plaisent à jouer les guides touristiques) et un commissariat se trouve au bout de la plage avec devant des voitures prêtes à passer à l'action (ouai j'ai fredonné le générique de Hawaï Five-O en passant devant :P). Ben oui il faut souvent qu'il voyage à l'étranger pour que le français moyen se rende compte que les démocraties anglo-saxonnes sont souvent bien plus strictes et punissent bien plus facilement que la République... mais en contrepartie les gens suivent bien plus souvent les règles, ici tout est propre et bien entretenu... l'Anse-vata ne tient guère la comparaison avec ses mégots, morceaux de bouteilles de verre et autres reliefs de repas et poubelles débordantes car ramassées uniquement une fois par semaine (et encore) qui trainent de partout...

L'avenue est bordée de commerces de luxes et la partie nord est constituées de blocs d'hôtels géants qui font un ou deux pâtés de maison : Sheraton, Hilton, etc. Et autour des commerces de luxe habituels, Cartier, Dior etc. et divers tour operators.  Il n'y a guère que deux boutiques Quiksilver (ils célébraient d'ailleurs la 10ème victoire de Kelly Slater ainsi que commémoraient la mémoire d'un surfeur mort en fin d'année) qui font un peu couleur locale et le seul magasin d'électronique qu'on y trouvera est un Apple Store (au quel je suis retourné le lendemain pour acheter un iPod Touch 4G et un iPhone 4*). D'autres commerces un peu moins chics se trouvent le long de Kuhio Avenue et plus on s'éloigne de la mer plus les hôtels font place à des maisons. Nous, notre  hôtel est situé dans la partie sud de la baie, le dernier bloc avant le parc botanique, c'est plutôt des restaurants et diners ainsi que des convenience stores de la chaine abc (un par pâté de maison) qu'on trouve dans la zone. Le soit disant marché traditionnel d'Hawaii est bouré d'échoppe chinoises toutes identiques les unes aux autres proposant la même quincaillerie made in china... on repassera pour trouver les trucs locaux. Coté population locale justement beaucoup de chinois et de japonais qui tiennent tous les commerces et beaucoup d'américains blancs aussi (j'ai vu très peu de noirs et encore moins d'hispaniques sur Honolulu même) et un nombre important de soldats et marins (puisque Pearl Harbor n'est pas loin). Les polynésiens sont quasiment totalement inexistants, je n'en ai guère vu qu'au port sans compter les enfants et ados qui se baignaient sur la plage.

 

Si la mendicité est interdite coté plage de l'avenue, il n'en est pas de même coté terre. Ce fut d'ailleurs assez choquant pour moi. Je veux dire, à Nouméa on trouve bien sur des clodos et des gens désœuvrés (principalement des mélanésiens) dans la rue, des gens qui glandent rien de leur journée et qui essaient de soutirer de l'argent pour acheter un carton de vin, de la bière ou pouvoir aller au nakamal du coin (bar à Kava) ou se payer leur cannabis. Trainer le soir près du Mc Do au centre-ville est assez malsain d'ailleurs puisqu'un nakamal situé juste à coté draine une foule pas très nette. Cependant, il n'y a guère de mendicité "à l'européenne", c'est à dire des gens qui vendent des breloque et bricoles pour survivre ou qui en sont carrément à mendier avec des bouts de cartons indiquant qu'ils sont au bout du rouleau à coté. A Honolulu, c'est légion (principalement des blancs)... et c'est d'autant plus étrange qu'on est dans le temple des commerces luxueux.  Bref c'est quelques chose à laquelle je n'étais plus habitué depuis que j'avais quitté Bordeaux.

C'est d'autant plus bizarre que, sorti des commerces de luxe, le cout de la vie est proportionnellement 3 à 4 fois moins cher qu'à Nouméa. Le prix de la nourriture est bien plus bas (et les portions bien plus grosses) de même que le prix des vêtements. Mais bon je ne me fais pas d'illusions, le salaire moyen américain doit être bien plus bas aussi, surtout dans les petits métiers et la précarité de l'emploi est bien plus importante que dans le système français sans parler de l'absence d'aide sociale.

Au niveau bouffe justement... ok ca coute moins cher  par contre... c'est au niveau accompagnement que le bat blesse.  Ils misent sur la bouffe hyper protéinée et le light, j'ai mangé bien plus de produit verts (salade, haricot verts et autres) là-bas qu'ici MAIS ils ne peuvent pas s'empêcher de tout napper de quantités astronomiques de sauces tomate ou barbecue HYPER SUCREES... sans parler des proportions bien sur qui sont jusqu'à 3 fois plus grosses que ce à quoi on est habitué. Et puis l'eau, ils ne connaissent pas (l'eau n'est disponible qu'en bouteille d'eau minérale ou de source assez chères)... c'est soda ou rien... donc ça inonde de soda en tout genre, souvent à volonté dans les diners. A ce propos leur Coca light a le gout du Coke Zero ici.

J'ignore si c'était parce qu'on était durant la période de Noël ou si c'est tout le temps comme cela mais la totalité des commerces était encore ouvert à 22h le soir et le flot de touristes  ne faiblissait guère (pas l'habitude puisqu'à Nouméa passé 17h30 tout est fermé et la ville est quasiment morte). Aux mendiant de la journée s'ajoutent des artistes de rue, magiciens et autres mimes, dessinateurs et portraitistes ambulants. On y trouve aussi des recruteurs du Gun Club d'Hawaii... au début je pensais qu'il s'agissait d'extrémistes du NRA ou autre mouvement libertaire (me fait pas d'illusions les membres doivent en faire parti) cherchant à recruter de nouveaux adhérents mais non, ils ne ciblaient avec leurs prospectus ni les américain continentaux ni les touristes européens ou australiens... ils ciblaient... les japonais ! En effet apparemment le japonais de base qui va à Hawaï pour ses vacances semble vouloir assouvir un désir profondément enfoui en lui : jouer les cowboys et tel John Wayne, dégainer son colt et plomber tout ce qui passe, chose qu'ils ne peuvent pas faire au Japon (restriction du port d'arme ou le coût tout simplement ?). Et donc le Gun Club est là pour répandre la bonne parole : rediriger le touriste japonais moyen vers la shooting gallery la plus proche ou l'inscrire à un safari de tir sur cible pour toute la durée de son séjour... étonnant... Oo...

Dernier truc bizarre (à mon sens) : c'est sous les tropiques comme ici donc niveau neige on repassera, par contre Noël c'est comme aux States continentaux, décoré et illuminé de partout (pitain les pauvres décorations de Noël de Nouméa à coté ça fait pitié...) avec des chansons de Noël dans tous les hôtels, restaurants, boutiques, à la fac, les labos du batiment des sciences marines et autres... A la fin du séjour entendre "Santa is coming to town tonight" et autres "Jingle Bells" me sortaient par les trous de nez :D... remarquez que je me suis encore tapé du "Santa is coming to town tonight" en arrivant à Sydney sur le retour mais bon eux étaient plus soft au niveau déco...

 

Le boulot et les choses sérieuses ont repris le lendemain et un contact qui vient souvent en consultant à Nouméa est venu nous chercher pour nous amener à la fac. Ca fait du bien de remettre les pieds sur un campus depuis le temps que j'ai quitté Bordeaux 1, l'atmosphère y est toujours différente et bien plus calme que le monde extérieur même si on m'a expliqué qu'ils étaient tous en train de passer leur partiels (eux les passent AVANT les vacances de Noël). Quelques différences avec les campus français par contre : énormément de magasins sur le campus ; outre un magasin de livre électronique, pas mal de restaurant, un coiffeur/barber etc. plus les classiques qu'on voit dans les films américains tels que les bureaux de recrutement de l'armée, les bureau de divers fraternités ou clubs d'étudiants etc. Tandis que le lundi, mon collègue peaufinait sa présentation, mardi il a présenté le logiciel au PFRP (s'en est suivit une séance de débogage test intense comme on en a jamais fait à Nouméa, ce que j'ai souligné dans mon rapport) puis NOAA (l'équivalent américain de Météo France) et dans l'après-midi nous sommes allés au centre-ville dans les bureau de la commission des pêches du pacifique centre-ouest situés dans un gratte-ciel. On a fini la soirée chez notre contact qui habite perché sur les hauteurs qui dominent le campus nous offrant ainsi une large vue sur tout Honolulu et son énorme centre-ville (finalement Waikiki n'est que ce qui apparait à l'extrême gauche des photos) :



La conférence a débuté le mercredi dans le centre de conférence de la fac (apparemment une fondation privée destinée à faciliter les relations entre l'orient et l'occident) et on a pas mis le nez dehors de la journée à part pour le bref repas de midi. J'ai passé toute la journée à écouter vaguement les intervenant d'une oreille tout en programmant sur mon portable pour intégrer des suggestions qui avaient été faite la veille. Le soir, une des société privée qui sponsorisait la conférence (Wildlife Computing qui fourni des tags et autres instruments de marquage) a donné une réception (pareil bouffe hyper sucrée, y compris les sushis). A force de discuter avec nos contacts, le PFRP et divers autres personnes ici et là, il semble que dans les milieux étudiants, scientifiques et généralement intellectuels, les américains ont plutôt une image amicale de la France (et encore plus de sa bouffe et son vin d'ailleurs), bref c'est plutôt dans les milieux des blue collar et chez les politiques qu'on passe pour des pêtes-couilles et des emmerdeurs de première....  :niark:


Le jeudi matin on s'est levée à 5h du mat pour aller voir la criée au port de pêche d'Honolulu. Evidement ce n'est guère comparable en taille au marché des poissons de Tokyo que j'avais visité en 2006 mais ça m'a rappelé de bons souvenirs. On a bien sur pris le breakfast sur place en mangeant une omelette... au poisson frais pris du jour... hum miam ! Ensuite retour à la conférence. Normalement elle aurait du se finir à midi et quelqu'un devait m'amener à un grand mall au nord de Waikiki pour que je puisse faire des achats de Noël mais au dernier moment mon collègue a mis un workshop sur le logiciel en plein milieu de l'après-midi et j'ai du rester sur place (et les quelques personnes qui se sont présentées au workshop n'avaient pas le requis pour faire tourner le truc donc...). Bref j'ai été coincé là-bas jusqu'à la clôture du meeting suite à quoi j'ai demandé à ce qu'on m'appelle un taxi et je suis rentré à l'hôtel en plantant mon collègue sur place histoire d'au moins me baigner une fois avant le coucher du soleil.  Puis j'ai passé toute la soirée dans l'avenue jusqu'à 22h pour acheter qq souvenirs.



Le lendemain (vendredi) à 7h je prenais la navette pour l'aéroport. L'aéroport d'Honolulu est presque aussi peu intéressant au départ qu'à l'arrivée et il faut bien marcher pendant 20 minutes pour atteindre la salle d'embarquement à destination de Sydney (au moins ça m'a réveillé). Le vol retour (toujours sur le même vieux coucou) c'est plutôt bien passé à défaut d'être agréable, en effet difficile de dormir durant un vol de jour d'autant plus qu'une bande de sales chiomes de l'autre coté de l'allée martyrisait leurs parents qu'ils avaient réduit à l'état de loques obéissantes moins qu'humaines... Le clou du spectacle ?! Passer pile au dessus de Lifou et de Païta... argh et c'était impossible de faire sonner l'arrêt de bus en demandant un parachute et de faire suivre les bagages car je descend à cet arrêt... non décidément les dessertes aériennes de la Calédonie sont totalement à revoir... ><...
Arrivé à Sydney en fin de journée du samedi, on traverse à nouveau un duty-free (et quand je dis on traverse c'est on passe pile au milieu, pas juste à coté) avant de pouvoir récupérer ses bagages.

J'ai pris la navette jusqu'à l'hôtel qui m'a agréablement surpris au niveau qualité par rapport à celui d'Hawaï cependant là pas d'Internet gratuit dans les chambres... autre grosse différence avec Hawaï, ici partout dans la salle de bain des conseils épinglé sur de petites étiquettes sur comment économiser l'eau ou l'électricité par exemple en indiquant qu'on ne veut pas que les draps soient changés tous les jours, etc. etc. Décidément l'Australie ce n'est pas tout à fait la même philosophie que les USA (même s'ils sont aussi gros pollueurs quand même). Enfin bon j'ai pris un long et bon bain chaud avant de descendre piquer dans le buffet huitres et crevettes du restau de l'hotel puis que m'écrouler dans le lit en regardant Iron Chef à la TV (une émission japonaise, un espèce de jeu télé de cuisine doublée en très mauvais anglais - ca m'a fait penser à l'épisode de Futurama où Bender essaie de faire la cuisine qui en est directement inspiré... malgré l'excentricité des recettes italiennes adaptées par les chefs japonais, ça avait l'air très bon). À nouveau debout à 5h le lendemain (3ème jour d'affilée) et direction Kingsford Smith. Un fois passé l'enregistrement et la police on arrive... dans le mall où je me trouvais 7 jours plus tôt, mais cette fois-ci carrément au milieu d'une boutique... décidément trop forts ces australiens... Cette fois-ci vu que j'avais mucho AUD en stock j'ai craqué, j'ai pris un iPad en passant par l'Apple Store... Puis direction l'avion en faisant un stop au magasin qui vend les goodies de la future coupe du monde de rugby de Nouvelle-Zélande. Le vol fut rapide et court car on avait un fort vent de derrière ce qui a enlevé 1h de trajet.

Au retour plusieurs chocs :
  • Déjà choc climatique à la descente d'avion : là où il faisait 28° et couvert le jour du départ, il fait désormais grand ciel bleu avec plus de 35° et surtout sans vent, une canicule qui durera jusqu'au 1er janvier d'ailleurs.
Plusieurs chocs "culturel" ensuite :
  • Des français dans une salle d'attente, ça ne peut pas s'empêcher de râler et pester, haut et fort en plus, contre la bouffe à bord, la lenteur de livraison des bagages, les agents en service, etc. etc. etc.
  • Là où les policiers et douaniers américains et australiens sont rapides et efficaces pour traiter le flux de voyageurs arrivant et toujours souriant bien sur, ici c'est dimanche après-midi donc les agents sont en sous-effectifs, prennent leur temps et font bien sur la gueule. Les douanier en sont même encore à calculer les taxations sur une feuille de papier avec une calculette (oui j'ai bêtement décidé de déclarer mes iMachins en arrivant et puis la pochette duty free de l'iPad trônant sur mon caddie était une bonne indication que j'étais un pigeon potentiel de toute manière).
  • Je ne me souvenais pas qu'il n'y avait pas de gratte-ciels à Nouméa et que le centre-ville est finalement ridiculement petit...
  • On est dimanche... tout est fermé bien sur et la ville est complètement déserte... :/

première réaction en déposant mes valises chez moi... J'VEUX REPARTIR !
Enfin bon... on se calme, on ferme toutes les fenêtres, on met la clim à fond et on fait le tour de l'appartement pour constater et surtout photographier les dégâts des eaux sur les murs (4 pièces à repeindre au final).

Woala c'était court et très orienté boulot mais sympa même si je n'ai pas trouvé ni Higgins ni Magnum :P
J'espère que si je suis repris à mon boulot, j'y retournerai en cette fin d'année :D !

* Ce que je déconseille au final d'ailleurs pour l'iPhone car les iPhone GSM sont vendu lockés chez AT&T aux USA (même quand on les prend sans abonnement) et ni Apple ni AT&T ne fait l'unlock... Et comme mon iPhone était fourni de base avec le dernier iOs (4.2.1) j'en suis encore à attendre le jailbreak et l'unlock pour pouvoir l'utiliser en tant que téléphone... enfin bon je suis patient et je savais à quoi m'attendre de toute manière... c'est juste dommage que l'Apple Store de l'aéroport de Sydney n'en vendait pas...
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Informatique & Multimédia / RIA : My Internet is Rich
« le 5 Septembre 2010 à 01:14 »
Sensé démontrer les futures possibilité de scripting d'HTML 5 et d'intégration de flux vidéo et d'animations vectorielles 2D , cette page (oubliez IE et Firefox*, ça ne fonctionne correctement qu'avec Chrome pour le moment) http://www.thewildernessdowntown.com/ vous propose de générer un clip multimedia en utilisant des prises de vue Google Street View (mieux vaut avoir le bon goût de vivre dans une ville qui en offre, pas comme moi ici à Nouméa. J'ai du recommencer une seconde fois en tapant Bordeaux et une 3ème en tapant Paris à la place).

Sinon petit point personnel sur la maîtrise des RIA (Rich Internet Application) :

- Pas le temps de m'auto-former à Flash et au boulot ils ne croient pas en les formations payées par la boite**.

- Pareil pour Silverlight avec en plus la restriction que ça ne fonctionne que sur PC et sur Mac (franchement installer Mono sous Linux relève du parcours du combattant si on a pas un distrib Suse).

- le SDK Objective-C pour iOS est payant et requiert, en plus, un Mac pour develloper. De plus la license du dernier iOS 4 interdit désormais de proposer sur iPad / iPhone / iPod Touch des programmes écrits sous d'autres toolkits (il existait des convertisseurs pour transformer des programmes Flash develloppés sur Windows en programmes Objective-C pour iOS). De plus au final, si on veut se la jouer réglo, l'app ne peut être distribuées sur les périphériques qu'après validation d'Apple et uniquement à travers l'app store.

- Pas envie de develloper sous Android car si c'est bien compris ça reste du Java de bas niveau proche de Java2D comme j'en bouffe depuis des années.

- Ca fait maintenant presque 2 ans que je fais du JavaFX mais force est d'avouer que tout comme Java en son temps, API toujours limitée et buggée, lenteurs des updates, le manque de moyen investis par Sun (désormais Oracle) pour produire des outils appropriés (cf Flash Studio d'Adobe), le manque de focus dans l'orientation de la platforme (outre le desktop, et l'intégration au navigateur, ils essaient de s'orienter vers le mobile et la TV, or il n'y a actuellement presque aucun de ces périphériques là de dispo pour les utilisateurs mais bon cela perturbe le devellopement de la platforme) et d'autres limitations stupides genre la license qui interdit de redistribuer les runtimes et le fait que le déploiment ne peut se faire que via Java Web Start (qui a eut droit à tout un série d'upate buggées successives depuis Java 1.6.0_12)... bref ça ne semble mener à rien pour le moment.

- Le support de HTML 5 est encore trop restreint pour s'y lancer je pense.

*Devrait fonctionner avec la dernière version de Firefox cependant. IE ne supportera HTML5 que dans IE 9. Devrait fonctionner sous Safari sur Mac (pas testé sous Windows et ni iOS).

**"z'êtes sensés être des spécialistes dans votre domaine et des spécialistes ça n'a pas besoin de formation"
Vi mais l'informatique et la prog ça chance sans cesse du con et faut se garder à jour et se former aux nouvelles technologies et paradigmes du marché.
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Télévision / Les Penguins, soldat Kowalski au rapport !
« le 11 Janvier 2009 à 21:01 »
Le retour du commando de Penguins déjantés de Madagascar (ainsi que d'autres bestioles des deux films) sous forme d'une série TV d'une cinquantaine d'épisodes.
http://www.comingsoon.net/news/tvnews.php?id=51839

Si c'est dans le même style que l'épisode spécial Noël (réalisé peu après le 1er Madagascar) que RFO nous a passé hier soir juste avant Mulan... c'est top  :w00t2:
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Anime et manga / Les sagas Macross et Robotech
« le 18 Octobre 2008 à 10:59 »


Le Squekk m’a demandé de lui fournir un petit topo sur l’univers de Macross depuis le temps que je le bassine avec mes histoire de maquettes de Battroid et de Valkyries à chaque fois qu’il vient chez moi et que je lui dit que dans Le Macross Zero, c’est comme dans le cochon tout est bon et que Macross Frontier si on fait abstraction des chanteuses et des amourettes d’ado c’est pas mal également et surtout ça poutre bien au niveau des combats spatiaux.  Donc je vais vous faire un topo global et ensuite vous lister les accroches des séries par ordre de la chronologie de l’univers (en indiquant leur dates de sorties quand même) et je reviendrai probablement plus tard pour compléter chaque série avec leur conclusion en spoilers (parce que c’est long à taper tout ça et que je n’ai pas que ça à faire ce week-end… quoique…). Comme j’imagine que certains d’entre vous connaissent déjà la série n’hésitez pas à corriger en cas d’erreur.

Justement certains doivent la connaitre en français comme étant la première partie de la série  Robotech qui était diffusée sur la 5. Il faut donc rappeler que Robotech est une série américaine montée à partir de 3 séries japonaises non liées entre elles dans laquelle les noms des persos ont été modifiés et le scénario réécrit (entre autre justement pour faire coller les 3 séries ensemble). Mais Macross est en fait une série japonaise à part entière avec un scénario différent de celui de Robotech et un univers complètement différent qui se poursuit grâce à des séries portant toutes le nom de Macross. Sinon la première série Macross elle-même n’est jamais sortie en français comme la plupart des séries suivantes hormis Macross II et Macross Plus ; une intégrale collector de la série d’origine est cependant dispo en VJ STF chez Declic Images

Graphiquement la série a connu des hauts et des bas surtout dans ses débuts, mais les productions plus récentes font toutes état d’une très bonne réalisation ainsi que de design plutôt réalistes dans leur mecha (comparé à d’autre *cough*), ont sent que les designers sont issus du monde du design industriel. Coté musique c’est bien sympa aussi si on omet la série d’origine où elle est de piètre qualité (je trouve) mais attention pour les réfractaires, il y a pas mal de Yoko Kanno inside dans les séries récentes. Coté chanson, c’est un peu l’overdose je dois dire puisque cela fait parti du concept de la « formule Macross », après il est clair que c’est principalement une question de gouts et si je ne peux pas piffrer certaines parties de la saga (ceux qui connaissent suivez mon regards vers un chanteur aux yeux dorés ainsi qu’une chanteuse aux cheveux bleus très neuneu), dans les parties plus récentes, je dois dire que ça pulse plutôt pas mal même si certaines sont encore un peu chouppies une fois le texte traduit. Au moins deux séries, dont la dernière en date, a été l’occasion de sortir pas mal de CD vu le nombre important de compositions qui sont interprétées au cours de l’histoire.

Puisqu'on en parle,  la « formule Macross » consiste généralement en trois ingrédients :
  - Des combats aériens ou spatiaux avec des avions capables de se transformer en des robots géants.
  - De la chanson, beaucoup de chanson, qui sert généralement d’une manière ou d’une autre de véhicule pour la résolution de l’histoire.
  - Un ou plusieurs triangles amoureux impliquant les personnages principaux entre eux et qui se trouvent résolus (mais pas toujours) quant vient le dernier épisode.

Grosso-modo, toutes les séries, OAV et films parus à ce jour appliquent la formule en en accentuant parfois une composante par rapport aux autres. Généralement, les séries TV sont orientées grand public et font intervenir des ados tandis que le sujet des OAV peut-être considéré comme plus matures et ces derniers font intervenir des adultes.

Il n’y a pratiquement pas de géopolitique dans la série, par contre les machinations de complexes militaro-industriels sont plus courantes depuis les années 90 mais ces éléments sont toujours relégués en toile de fond et interviennent généralement peu ou prou dans le déroulement de l’histoire principale. Malgré tous les ennuis, embuches et ennemis qui leur tombent dessus régulièrement, la série dépeint les humains sous un jour volontairement optimiste, où ceux-ci n’hésitent pas à se lancer dans les étoiles et sont curieux d’y découvrir de nouvelle lieux, merveilles et d’autres peuples. Bien que remplies de merveilles technologiques qui facilite la vie de tous les jours, la série quand même sent bon l’esprit pionnier à pas mal d’endroit. De même malgré l’omniprésence des forces militaires de l’UN (l’UN-Spacy –UN Space Agency- pour être précis, on voit rarement les autres), la série prône souvent un gouvernement démocratique civil fort dans un monde unifié ou chaque citoyen est libre comme le vent de faire ce qui lui plait (bref, si quelqu’un veut renforcer les pouvoir des militaires et instaurer l’état d’urgence, il y a fort à parier que c’est un méchant).

Passons au petit cours d’histoire :

1999 – Contact : l’acte fondateur de l’univers
Courant 1999, un énorme vaisseau spatial s’écrase sur l’île d’Antarie du Sud (quelques parts au sud du Japon) et l’humanité découvre soudainement qu’elle n’est désormais plus seule dans l’univers. La carcasse de l’ASS-1 (Alien StarShip One) provoque une myriade de nouvelles découvertes scientifiques telle que l’anti gravité, l’holographie, de nouveaux alliages… ou le Fold qui permet les voyages sur de longues distances dans l’espace. Les scientifiques entendent pour la première fois parler de la Protoculture, un empire qui aurait autrefois régné sur la galaxie et qui serait peut-être à l’origine de l’espèce humaine. Mais l’épave montre aussi une réalité plus que troublante : le navire était équipé pour être manœuvré par des êtres humanoïdes près de 10 fois plus grands que les êtres humains. Effrayés, plusieurs des gouvernements de la planète décident de collaborer et de s’unir pour exploiter le vaisseau, mais aussi pour se préparer pour un premier contact dont tout le monde sait qu’il est désormais inéducable. Mais tous les pays ne se rallient pas à cette initiative, ce qui provoque le déclenchement de la Guerre d’Unification qui décimera plusieurs régions de la planète et qui verra les humains s’affronter entre eux pendant les 10 ans à venir.


2008 - Prélude au désastre : Macross Zero (5 OAVs, 2002)
Après près de 10 ans de guerre, l’UN et les anti-UN sont désormais à bout de force et de ressources ; d’une manière ou d’une autre l’issue de la guerre est proche et les deux camps recherchent désespérément un avantage qui mettra fin au conflit dévastateur tout en leur conférant la victoire décisive.  Quelques parts dans le Pacifique Sud, alors qu’ils rentraient d’un affrontement victorieux contre des Mig ennemis, l’escadron de F-14 de Shin Kudo est complètement décimé par un mystérieux engin capable de se transformer en un robot humanoïde de taille imposante. Alors que leur flotte de support se fait détruire par une force de frappe inconnue, Shin Kudo et son copilote Edgard LaSalle sont finalement abattus par l’ennemi et leur avion vient s’abimer dans la mer.

Ayant miraculeusement survécu au crash, Shin se réveille sur l’île Mayan, une île dont la population indigène vit coupée du monde. Une jeune femme, Sara Nome agit en tant que guide spirituelle de son peuple et garant de sa culture face à cet intrus, mais sa jeune sœur, Mao Nome est quant à elle fortement attirée par l’étranger et la promesse de nouvelles découvertes au-delà de l’horizon de l’île. Au large de l’archipel, tandis que le pilote UN top-ace Roy Focker réceptionne le nouveau prototype de chasseur VF-0 transformable basé sur les technologies de l’ASS-1, il est surprit de rencontrer Aries Turner, une de ses ex, qui est arrivée à bord du porte-avion pour mener à bien des recherches dans la région sur la mystérieuse Protoculture.

Non loin de là, la force expéditionnaire anti-UN se préparer à faire de même, confiante dans les performances de son nouveau chasseur conçut à partir de technologies extra-terrestres volées à l’UN, le SV-51.


2009 – 2012 Extinction : The Super Dimension Fortress Macross (36 épisodes, 1982)
Sur l’île d’Antarie du Sud, le grand jour est enfin arrivé : depuis près de 10 ans, les scientifiques et les techniciens du monde unifié ont réparé et remis à niveau les circuits de l’ASS-1 qui désormais est connu sous le nom de SDF-1 (Super Dimension Fortress One) et dont on prépare l’inauguration du premier vol avec un équipage humain. Dans la ville qui s’est crée sur l’île autour du vaisseau c’est la liesse et on prépare de grandes festivitéss. Roy Focker se prépare à embarquer avec son escadron de pilotes du nouveau chasseur VF-1 à bord de la forteresse volante et reçoit la visite du jeune Hikaru Ichijyo qui a quitté le cirque volant de son père pour venir assister à la cérémonie.

C’est le moment que choisit une flotte Zentradi (des humanoïdes géants) pour sortir du Fold à proximité de la Terre, leurs instruments leur ayant en effet indiqués que le croiseur de l’armée de Supervision qu’ils poursuivaient s’y est écrasé quelques années plus tôt. Mais la planète est habitée et le commandant Vrlitwhai Kridanik et son conseiller Exsedol Folmo qui dirigent la flotte hésitent à enfreindre l’ordre millénaire qui interdit de s’approcher des planètes de la Protoculture. Tandis que les forces humaines se mettent en alerte à l’approche de la flotte extra-terrestre, un ordre caché dans le système informatique du SDF-1 provoque un tir du canon principal du vaisseau auquel les Zentradis répliquent immédiatement, croyant que le vaisseau est toujours sous le commandement de l’armée de Supervision.

Dans le chaos qui s’en suit, les civils gagnent les abris fortifiés sur l’île tandis que les militaires tentent tant bien que mal de mettre en route les circuits jamais testés de la forteresse. Réussissant à prendre les commandes d’un chasseur VF-1 d’entrainement, Hikaru sauve la jeune serveuse Lin Minmay des attaques des géants. Cependant, après la perte du système anti-gravité, le commandant du SDF-1, Bruno J. Global, épaulé par ses aides Misa Hayase et Claudia Lassale, décide d’utiliser le Fold pour éloigner le vaisseau et éviter plus de dégâts sur l’île. Mais la procédure se complique et, outre le SDF-1, c’est toute l’île ainsi que deux navires humains qui se retrouvent téléportés dans le vide en orbite près de Pluton. Son moteur Fold volatilisé, une fois les civiles mis en sécurités à bord et après avoir récupéré les épaves des deux croiseurs (les équipages étant morts bien sur), le SDF-1 commence son long voyage de retour vers la Terre. À bord les civiles tentent quand bien que mal de se reconstruire une vie ordinaire sans se douter qu’ils sont peut-être la clé du conflit.


2012 – Saut dans l’inconnu : Macross Flashback 2012 (1 OAV, 1987)
Le second SDF, le Megaroad-01, dont la construction a commencé sur la lune en 2003 est enfin terminé. Commandé par Misa Hayase et sous la protection du Skull Squadron mené par son mari Hikaru Ichijyo, il marque la première étape de l’exploration humaine de la galaxie à grande échelle. Mais avant son départ, Lin Minmay, qui sera elle aussi du voyage, donne son concert d’adieu à Macross City.


2031 – Mémoire du passé : Macross Do You Remember Love? (1 film, 1984)
20 ans après la fin de la Space War 1, un film est réalisé dans le but de commémorer les hauts-faits de la guerre dans une version plus condensée, romanesque et un peu modifiée des faits. À bord du SDF-1 et malgré les constantes attaques des extra-terrestres Zentradis, le jeune Hikaru Ichijyo ne sait pas se décider d’entre le tempérament fougueux de la jeune pop idol Lin Minmay et Misa Hayase, plus mature, une des bridge bunny du vaisseau spatial.


2040 – I.A. : Macross Plus (4 OAV, 1 film, 1994)
Les humains se répandent désormais à travers la galaxie ; non loin de la Terre ils ont trouvé la planète Eden et l’ont colonisé. Sur la base de New Edwards, l’UN-Spacy organise une compétition entre deux compagnies privées pour savoir quel sera le prochain chasseur qui sera mis en service au sein de ses forces en remplacement du vieillissant VF-11 : le projet Super Nova. Le pilote casse-cou Isamu Alva Dyson revient pour la première fois sur la planète de son enfance s’étant retrouvé affecté au programme de test du YF-19 et découvre que son adversaire, le pilote du prototype concurrent YF-21, n’est autre que son ancien ami d’enfance, le métis humain-Zentradi Guld Goa Bowman.

De plus, la population d’Eden est également en émoie car la nouvelle pop star galactique, l’I. A. Sharon Apple est en tournée sur la planète accompagnée de son manageur Myung Fang Lone, avec qui ils ont grandi, ce qui a pour effet de raviver l’animosité entre les deux hommes et de mettre en péril le programme de test. Pendant ce temps l’I.A. de Sharon Apple semble avoir développé une intelligence et une autonomie propres et qui ne semblent pas se révéler bénéfique.


2045 – La colonisation spatiale : Macross-Seven (49 épisodes, 3 OAVs, 1 film, 1 manga, 1994)
Jadis au bord de l’extinction, l’humanité et ses nouveaux alliés ont décidé de se disséminer dans les étoiles pour éviter que cette catastrophe ne se reproduise, et, les unes après les autres, les flottes coloniales quittent la Terre et Eden. Les années passant les vaisseaux sont de plus en plus évolués et ce sont de gigantesques îles disposant d’un écosystème capable de reproduire les conditions de vie terrestres qui arpentent désormais les étoiles. La 37ème flotte coloniale, la 7ème à utiliser le nouveau vaisseau de la classe Macross, Macross-7 est l’une d’entre elle : tractée par le vaisseau de combat Battle-7, l’île City-7 est une gigantesque ville sous cloche dans laquelle on trouve air, eau, montagne, prairies et forêts.


Mais l’espace est un endroit où l’on peut faire de mauvaises rencontres et outres les nombres flottilles Zentran et Meltran non-civilisées qui parcourent encore la galaxie, il existe de nombreux dangers non-répertoriés. Tandis qu’un ennemi inconnu jusqu’alors s’en prend à Macross-7, des espèces de vampire psychiques qui volent la force vitale de leurs proies et les laisse dans un état végétatif, le rock band Fire Bomber et leur chanteur vedette Basara Nekki essaie de percer sur la scène. Mais l’ennemi s’est infiltré à bords de City-7 et semble vouloir détourner l’île pour procéder à une étrange moisson. Pendant ce temps, la flotte Macross-5 a trouvé une planète qui semble être propre à la colonisation.


2047 – Chasse à la baleine blanche : Macross-7 Dynamite (4 OAVs, 1997)
Un an après la défaite des Protodiables, Basara Nekki a quitté la flotte de Macross-7 et parcours la galaxie accompagné uniquement de sa fidèle guitare. Sur la planète Zola, peuplée d’aliens alliés aux humains, il s’immisce dans un affrontement entre les forces de police locales et un groupe de braconniers prêts à tout pour exterminer les baleines de l’espace qui croisent régulièrement au large de la planète. Sentant que Mylène Flage Genius et les Fire Bomber dépriment depuis le départ de leur chanteur, Gamlin Kizaki quitte lui aussi la flotte à la recherche de la Pop idol.


2059 – Unifier la galaxie : Macross Frontier (25 épisodes, 2 film Macross Frontier: the False Songstress and Macross Frontier: the Wings of Goodbye, 2007~2009)
Plus le temps passe, plus les flottes de colonisation humaines s’éloignent de la Terre rendant difficiles les communications avec la planète mère mais également entre les flottes elles-mêmes. La chanteuse Sheryl Nome, originaire de la flotte Macross-21 (dite Macross-Galaxy), termine sa tournée galactique en passant par la flotte Macross-25 (dite Macross-Frontier) avant de rentrer chez elle, sur Galaxy, les deux flottes étant temporairement voisines l’un de l’autre près du centre de la Voie Lactée. Pendant ce temps, Alto Saotome, héritier d’une grande famille d’acteurs de Kabuki et ayant rompu avec la tradition familiale dans l’espoir de devenir pilote, se prépare pour un boulot de cascadeur dans l’accompagnement de ce premier concert de Sheryl à bords de Frontier. Ailleurs, dans la réplique de San Francisco qui occupe une partie du vaisseau, Ranka Lee, une jeune fille métis humaine-Zentradi termine son boulot de serveuse dans un restaurant chinois et se prépare à aller assister à la représentation.


Au même moment, un VF-171 de reconnaissance se fait abattre dans un champ d’astéroïdes voisin par une créature insectoïde bio-mécanique nommée Vajra. Les forces du NUNS (New United Nation-Spacy) sont rapidement défaites par ces choses disposant d’une énorme puissance de feu et qui se rapproche dangereusement du reste de la flotte et de l’Ile-1, passant aisément au travers des défenses automatisées et surclassant largement les pilotes humains. Tandis que le NUNS n’a d’autre choix que de déployer les forces réservistes de la firme privée SMS qui sont en train de tester le nouveau chasseur VF-25, le Skull Squadron d’Ozma Lee, le frère adoptif et tuteur de Lanka, se retrouve engagé sur le terrain. Alors qu’un Vajra s’introduit sous le dôme de l’Ile-1, un pilote de SMS se fait tuer près d’Alto et ce dernier n’a d’autre choix que de prendre les commandes du VF-25 abattu pour sauver Ranka des griffes de la créature.


2089~2092 – Parallèles : The Super Dimension Fortress Macross II Lovers, Again (6 Oavs, 1992)

Notes : ces OAVs sont hors-continuité et ne font pas partie de l’univers principal.

Défaits au court de la Space War I, la majorité des Zentrans et les Meltrans sont désormais civilisés et ont été intégrés à l’humanité ; cependant pour éviter des attaques meurtrières à l’encontre de la Terre et de ses colonies, les hommes ont disposé des barrières sonores aux confins des territoires qu’ils contrôlent et ce pour éviter les incursions des dernières flottes non-contrôlées. Au fils des ans ces dernières se font de plus en plus rares et jusqu’à présent aucune attaque Zentradie n’a réussit à percer les barrières sonores Minmay. Cependant encore régulièrement le vieil SDF-1 qui repose au cœur de la ville décharge son canon principal vers l’espace comme pour prévenir de l’arrivée d’un danger.

Sous les pressions de l’armée qui censure et contrôle toute la vie de Macross City, le jeune reporter de scoops à scandale Hibiki Kanzaki a été mis sur la touche par son rédacteur après avoir réussit à découvrir un rendez-vous secret entre la pilote top ace Silvie Gena et un des pontes de l’UN-Spacy. Mis au placard, il est affecté en tant que pilote d’un reporter vétéran passablement imbibé, et doit se rendre sur le champ de bataille pour couvrir la dernière tentative d’invasion en cours. Sur place, les choses sont en train de mal tourner pour les humains, en effet bizarrement les Zentradis adverses ne sont pas affectés par les barrières sonores et, de plus, une sorte de chant semble les motiver et les rendre plus féroces et acharnés au combat. Profitant d’un trou béant sur les flancs d’un croiseur adverse, Hibiki y introduit son chasseur et y découvre effaré, une miclone, une émulatrice Marduk nommée Isthar qu’il ramène sur Terre à l’issue de tous.

Voilà, je crois que c’est tout pour cette fois-ci… on verra la prochaine fois (je ne sais pas quand) sur un complément d’info et mon avis perso sur Macross Zero. Pis même si je n'ai pas d'appareil photo correct pour le moment, je posterai quelques photos plus anciennes de mes maquettes.

See You Next Deculture!
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Le Comptoir / La fin du futur
« le 22 Septembre 2008 à 08:55 »
J’avoue avoir été plutôt élevé avec le regard optimiste (mais parfois cruel) des romans de SF et d’anticipation des années 50 où le monde futuriste est souvent représenté par un futur automatisé ultra-bright fraicheur Golgate dents blanches dans lequel la science, la technique et l’intelligence humaine se sont alliées pour former des futurs meilleurs pour l’humanité (existe aussi en variante dictatoriale avec contrôle des sentiments et/ou de la pensée, en variante où l’humanité a disparu au profit des singes et/ou des robots, en variante eugénisme génétique style GA•TA•CA, etc…). Bref d’une vision bien plus proche d’un Coruscant ou d’un Naboo des épisodes I, II et III que d’un Tatooine des épisodes I, II et IV, d’un futur bien propre où l’humanité est (généralement mais pas toujours) meilleure façon Star Trek The Next Generation (existe aussi en variante Deep Space 9 et Voyager).

Or ces derniers temps, tant mon évolution personnelle dans la vie que l’état général politico-économico-écologico-technologico-social de la planète me présentent de plus en plus souvent des alternatives… « sales » on va dire dans lesquelles ça va aller beaucoup beaucoup plus mal avant d’aller (un petit peu) mieux. Le comble ayant été atteint par deux films vus récemment, un cet après-midi au cinéma et un autre sur lequel je suis tombé par hasard hier sur la chaine australienne Showtime ; deux films aux visions plus que similaires :

WALL•E
Le nouveau Pixar-Disney vient de sortir, et à probablement tellement eut de tapage médiatique qu'il est à peine nécessaire de le présenter. Sous les dehors Disney-iens très propres habituels, et même s'il reste généralement politiquement correct, il montre pas mal de choses qui peuvent pousser à réfléchir un peu... Pour ceux qui ne l'ont pas vu (attention spoilers!) :
(cliquez pour montrer/cacher)
Dans le futur, l'hyperconsommation, sous la bannière de la firme Buy'N Large (dont le CEO est également président des USA/de la Terre) a provoqué la pollution complète de la planète au point de la rendre inhabitable. Les humains sont donc forcés de quitter le sol pour vivre dans les étoiles à bord de vaisseaux spatiaux automatisés entièrement sponsorisés, pourvus et équipés par Buy'N Large, passant leur journée à s'occuper à leur loisirs ; toutes les taches étant effectuées par des robots et IAs programmés par la Buy'N Large.

La croisière qui devait au départ ne durer que 5 ans, le temps de dépolluer la planète, fini par prendre plus de 700 ans. Une durée si longue que, les générations, l'inactivité et la routine faisant, les humains à bords sont devenus des blobs amorphes qui ne font que rester vautré toute la journée dans leur fauteuil, à consommer, regarder l'holoprojecteur inclus dans leur siège sans tenir compte de ce qui se passe autour d'eux et à suivre bêtement  n'importe quel avis qui est suggéré par l'IA Buy'N Large gérant le bien être de la cargaison humaine (par bien des côtés, on peut parler de bétail humain).

Sur Terre, WALL•E, le dernier robot de dépollution encore en marche continue inlassablement sa tâche : compresser les ordures et les entasser en tours de cubes dans les ruines de New York accompagné de son fidèle cafard. Un jour, il découvre par hasard qu'une plante à réussi à pousser dans ce désert de pollution vide de toute vie ou presque et peu de temps après débarque EVE, une sonde d'analyse, envoyée par le plus luxueux des vaisseaux, l'Axiome, et chargée de conduire l'évaluation annuelle de l'état de la Terre.

Les choses s'enchainant les unes aux les autres, WALL•E, EVE et la plante se retrouvent sur l'Axiome et chamboulent le quotidien des robots et humains du bord en y introduisant une touche de chaos à tel point que l'IA autopilote pette les plombs et, dans un remake du comportement d'HAL dans 2001, l'Odyssée de l'Espace, décide de prendre les choses en main pour empêcher les humains de retourner sur Terre en prétextant suivre une directive cachée.

Idiocracy
Ce film sorti en catimini aux US en 2006 présente une version plus MTV-trash des choses qui est bizarrement TRES TRES similaire à celle de WALL•E (certains visuels sont tellement proches dans les deux films que ça en fait peur) :
(cliquez pour montrer/cacher)
Le film part du postulat que, de nos jours et grâce aux progrès et surtout grâce aux défauts de la société moderne, plus on est stupide et crétin, plus on a de chances de se reproduire (et en grand nombre) ; alors qu'au contraire plus on est intelligent, malin ou que l'on fait partie de l'élite, plus on a de chances de mourir sans laisser de descendance. Mathématiquement, au bout de quelques siècles, les crétins et les imbéciles règneront sur la planète... Bref que la sélection naturelle a cessé de fonctionner comme elle devrait et que cela conduira l'humanité vers un destin… pas très brillant...

De nos jours un soldat (Luke Wilson) plus que moyen sous tous rapport (QI, physique, emploi, volonté, relations sociales...) est choisit par l'armée pour participer à une expérience de cryogénisation en compagnie d'une "contractuelle du secteur privé" (une pute pour faire simple, la raison du pourquoi étant bien sur le sujet de quelques gags à l'humour douteux) qui doit durer 1 an. Suite à quelques problèmes, l'expérience est complètement oubliée et ce n'est que 500 ans plus tard que suite au « grand éboulement d'ordures de 2505 », leurs caissons cryogéniques se retrouvent libérés des immondices dans lesquels ils se trouvaient et que les deux héros sont lachés dans un monde complètement transformé.

Les grandes firmes règnent désormais en maître sur la planète, et abusent de leur monopole étant à la foi les seuls fournisseurs d'emploi et de biens de consommation. La pub se trouve sur tout ou presque (pire qu'une F1 ou qu’une équipe de foot), l'hyperconsommation est le mode de vie de tout un chacun, les firmes occupent tous les secteurs (Starbucks est devenu une chaine de bordels par exemple). Les gens guères intelligents à la base (ce sont des gros cons) sont devenus complètement stupides et se contenter de faire leur boulot sans réfléchir car ce dernier leur permet d'avoir suffisamment d'argent pour consommer et faire leurs 3 seules activités favorites : regarder les programmes débiles de la TV, manger et déféquer (et si possible faire les 3 en même temps en étant avachis chez eux dans d'énormes sièges-pouf avec toilettes intégrées).

Une bonne partie des activités qui demandaient un poil de jugeote sont désormais réalisées par des machines, ordinateurs ou IAs dont les concepteurs sont morts depuis longtemps et que plus personne ne sait réparer. La société est entièrement tournée vers l’accomplissement des désirs (très basiques) de chaque individu. Le langage lui-même a dévolué pour n’être plus qu’une suite de mots, d’argo ou de language SMS non-articulés à tel point que lorsque le héros parle l’anglais actuel, plus personne ne le comprend et les gens le prennent pour quelqu’un d’efféminé. Le niveau culturel ambiant est si bas que plus personne ne sait ni lire, ni écrire et que par exemple les présentateurs de la chaine d'info Fox sont des catcheurs populaires, de même que les juges dans les tribunaux ou encore... le président des USA.

Coté environnemental c'est encore plus catastrophique : l'hyperconsommation fait que les déchets s'accumulent sans pouvoir être recyclés (et là le visuel est identique à celui de WALL•E sauf que les humains nagent encore dedans). De plus à force de boire des boisons énergisantes, les hommes en sont venus à oublier ce qu’est l’eau et en sont arrivés à arroser même les plantes avec (l’eau pure est réservée pour l’écoulement dans les chiottes) faisant complètement dépérir toute la végétation de la planète. Bref, le monde court à sa perte.

Et le héros qui était à la limite du crétinisme au XXème siècle se retrouve propulsé au poste de personne la plus intelligente sur Terre… Une fois encore ici c’est une simple plante qui permettra à l’humanité de survivre (et au héros de sauver sa peau) et de revenir un peu (mais pas trop) dans le droit chemin (la fin n’est pas aussi optimiste que dans WALL•E et reste quant même du niveau d’une comédie simpliste de type MTV).

Mon dieu, où va-t-on si les Amerloques se mettent désormais à réfléchir à notre futur et aux effets de leur propre culture? Mais est-il déjà trop tard ?
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Musique / Mon précieux... l'enregistrement complet
« le 8 Juillet 2008 à 22:02 »
Liens pour Tinou qui ne semble pas connaitre :

La Communauté de l'Anneau, 3 CD-A + 1 DVD-A: http://www.amazon.com/Lord-Rings-Fellowship-Complete-Recordings/dp/B000BNI90O/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=music
Les Deux Tours, 3 CD-A + 1 DVD-A : http://www.amazon.com/Lord-Rings-Towers-Complete-Recordings/dp/B000IZJZIK/ref=sr_1_3?ie=UTF8&s=music
Le Retour du Roi, 4 CD-A + 1 DVD-A double face : http://www.amazon.com/Lord-Rings-Return-Complete-Recordings/dp/B000V6BE6M/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=music

Donc tout est là y compris les musiques des versions longues. En fait à priori la seule chose qui manque c'est un enregistrement de Use Well The Days, la chanson de fin chantée par Annie Lenox qui a finallement été remplacée à la sortie du film par Into The West et n'apparait donc que dans le DVD-V présent dans la BO normale du Retour du Roi.
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Livres & BD / The Art of...
« le 17 Avril 2008 à 06:50 »
Amazon US vient de m'expedier bien plus vite que prevu et par l'Allemagne (comme c'est le cas depuis desormais 4 ans, ca fait moins cher a payer pour le port mais aussi a la reception -quand j'en profite pour commander des CD-audio-), mes nouveaux art books de films/DA que je viens de commander. Au menu, pour changer j'ai donne dans le film CGI avec :

- The Art of Ratatouille.
- The Art of the Incredibles (Les Indestructibles en francais).
- The Art of Surf's Up  (les Rois de la glisse en francais).

Ils iront rapidement rejoindre The Art of Star Wars (episodes I, II et III -j'aimerai bien une reedition hardcover de ceux des episodes IV, V et VI-), the Art of the Lord of the Rings (un livre sur la Communaute, un livre pour les Deux tours, un livre pour le Retour du Roi et un quatrieme qui reprendre d'autres elements communs a la trilogie) ainsi que le TRES imposant The Art of the Matrix (j'attend toujours ceux pour les deux autres films...). Apres j'ai egalement The art of Hellboy et The art of X-2 (qui a une section pour le premier film X-Men egalement) mais ils sont bien moins interressants.

Etant au boulot et dans un cubicle, et comme ces livres tout fraichement debales sont assez imposants je n'ai guere eut encore le temps de les feuilleter a part celui de Ratatouille... mais ce que j'en ai brievement vu m'a l'air bien sympa : etudes des personnages, notamment sur la bande de rat de maniere a les rendre tous uniques, croquis preparatoire sur la brigage de la cuisine, dessins pour instiler la Paris' Touch dans les elements et decors du film, couvertures des magazine presentant Gusteau (ce qu'on voit juste pendant 5sec dans le film), etc, etc, etc ...  :wub:.

Je me suis longtemps tate pour savoir si je commandait le bouquin sur le monde de Nemo mais je pense que je le prendrai plus tard s'il est encore dispo, quant a celui de Cars, vu l'interret que je porte au film, c'est pas demain la veille...