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Messages - Kamen
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Télévision / Re : La loi des séries
« le 9 Avril 2018 à 00:59 »
Merci pour les précisions !
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Télévision / Re : La loi des séries
« le 8 Avril 2018 à 17:31 »
Science fantasy? Tiens donc! C'est quoi?
Altered Carbon, c'est du (post) cyberpunk (futur où la technologie améliore l'humain, et des grosses zentreprises gèrent le monde).
Post parce qu'on ne suit pas des marginaux, mais que lesdites technologies profitent à tous.
La vraie SF, c'est genre I, robot, ou Star Trek? (Les trucs auxquels je n'accroche pas). Et puis, il y a le merveilleux fantastique, où on prend une technologie et on la rend complètement dingue, le reste étant crédible. Typiquement, Maurice Renard, et je dirais Black Mirror en série?
Désolé du hors-sujet.
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Bon, je viens de finir Still Alice, et j'ai une boule dans la gorge... Superbe Julianne Moore, le film est très, très dur. Fait se poser la question sur comment nous réagirions à sa place, interroge sur la réaction de la famille, et... Vraiment très, très dur. :pleure:
Posté : 5 Avril 2018 à 00:25

Bon, ça va un peu mieux, je peux donner un avis un peu plus intelligible maintenant que je peux voir l'écran...
Sensationnelle performance de Moore, donc, qui présente la descente dans la démence avec beaucoup de retenue (ce n'est pas un tire-larmes gratuit). De même, le point de vue est le sien, pas celui de la famille. On évite ainsi le pathos facile, et on assiste avec effroi à la désintégration de soi-même devant ses yeux. La scène des pilules m'a arraché le cœur. :pleure:
La famille, d'ailleurs, est intéressante : le mari carriériste, la petite dernière un peu rebelle, tout sonne très juste. Et certaines remarques font mouche : "je préfererais avoir le cancer. Au moins, les gens défileraient pour moi avec un ruban rose." En effet, Alzheimer constitue aussi une mort sociale à petit feu. Le speech à l'association, en parallèle avec les cours de haut niveau donnés au début du film, forment un contraste terrifiant.

Bref, un excellent film, extrêmement dur, qui ne sombre pas dans le chantage émotionnel et sonne tellement vrai.* C'est cela le plus tragique de l'histoire.

*Après recherche, les réalisateurs sont en couple, et l'un deux souffre d'une maladie dégénérative, ce qui n'est sûrement pas étranger à la justesse du ton.
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Télévision / Re : La loi des séries
« le 5 Avril 2018 à 00:51 »
Si tu as lu le livre, fuis ! En tout cas, c'est ce que je retiens de la video que j'ai postée.
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Télévision / Re : La loi des séries
« le 4 Avril 2018 à 19:10 »
Citation de Battou le 4 Avril 2018 à 18:06
Aftercarbon : le white-washing justifié par le scénario.
Ou comment on a le candidat malheureux à la présidentielle houseofcardienne dans la peau d’un terroriste japonais qui menace l’ordre établi d’un futur, encore une fois, à la fois bien gris et plein de néons. La base de l’histoire, à savoir l’enquête sur le « meurtre » de « Jean-Michel super citoyen immortel, est, à la base pas sotte et intéressante.  Sauf que j’ai la désagréable impression qu’on complexifie à outrance cet univers futuriste dans le simple but de le complexifier, alors qu’on pourrait aller plus à l’essentiel. Lâché après 3 épisodes.

Sinon Kamen, toi qui a tenu jusqu'au bout. La femme du magnat fini par se taper le héros ou pas ? :o
Dommage, tu as lâché juste avant que les clichés ne viennent rendre l'affaire plus simple (en vrai, les idées intéressantes passées au broyeur du Grand Formatteur). Et puisqu'il s'agit du pire catalogue de clichés (virant à la fan-fic de mauvais goût pour les épisodes 7-10), tu as déjà ta réponse.

(cliquez pour montrer/cacher)
Évidemment qu'ils couchent ! En simple d'abord, en partouze après, parce qu'il se tape tous ses clones à la fois. :o
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Télévision / Re : La loi des séries
« le 4 Avril 2018 à 17:18 »
Altered Carbon

Une Netflixerie, une fois n'est pas coutume, qui a accroché mon regard. 10 épisodes pour une intrigue complète, cela commence bien. Aussi, il faut dire que l'univers dystopique, tout droit inspiré de Blade Runner, a de quoi mettre en appétit. Le budget est à l'avenant, et le plaisir visuel est décidément au rendez-vous.

Côté scénario, nous parlons d'un futur où des piles corticales contiennent toutes les données d'une personne, ouvrant d'infinies possibilités tant que lesdites données sont conservées : immortalité pour les plus riches, qui peuvent se racheter un corps ; fluidité de l'identité, puisque le corps n'est plus l'essence de la personne, mais seulement un vaisseau, etc. Cela ouvre les horizons à bien des questions sur le fait d'être humain, la notion d'âme, la gestion de la criminalité (détruire les piles ? Geler le téléchargement des données pendant X années ?) et j'en passe. L'univers est riche de concepts tous plus intéressants les uns que les autres.

Dans cet univers de science fort avancée, un richissime magnat est mort (avec un plan de rechange, bien sûr), aussi il fait dégeler un mercenaire pour enquêter sur ce qu'il estime être un meurtre, là où les autorités compétentes ont conclu au suicide (en fait, tentative dans les deux cas). Intrigue policière sur fond de cyberpunk, avec visuel alléchant, il y a de quoi réjouir les foules, d'autant que le suspense va crescendo jusqu'au formidable épisode 3 (le bal est un modèle de décadence).

Hélas, trois fois hélas... Ladite intrigue principale prend des vacances assez rapidement, et est conclue presque par remords au deuxième tiers de la série. Les acteurs sont discutablement doués. Le découpage sent la série à plein nez. Les concepts intrigants sont à peine abordés avant d'être relégués au fond du décor. La femme-flic, personnage unidimensionnel échappé de NCIS, est irritante au-delà de toute mesure. Surtout, le scénario prend une direction absurde à partir de l'épisode 7 (je ne peux dévoiler ce qui se passe, mais c'est VRAIMENT débile), sans parler de nous asséner les poncifs de la romance.
Le pire, une fois les renseignements pris, est que les éléments pénibles sont des rajouts de la série ! J'insiste, on prend le con-sommateur pour un veau. La preuve par l'image, bourrée de spoilers.


Au final, je n'ai pas perdu mon temps, car cela m'a donné envie de lire le roman, mais je trouve vraiment dommage de mettre tant de moyens et d'afficher tant d'ambition pour la version SF d'un épisode glauque de série policière lambda. :sleeping:

Bref, on ne m'y reprendra plus !
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Pour Villeneuve, on m'a conseillé les mêmes, plus Sicario, dont l'ambiance sonore est étouffante (à voir sur grand écran, me dit-on. Pas de souci avec ma salle ciné. :mrgreen:)

Still Alice, j'avais vu la bande-annonce il y a quelques temps, l'idée avait l'air intéressante. J'y jetterai un œil, si vous en dites du bien.
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Altered Carbon, c'est pratiquement la seule série que j'ai regardée (je suis décidément allergique à ce format), et si je ne le regrette pas, j'ai bien du mal à en dire.
Je me motive pour lancer la discussion plus tard dans la journée.

Pour Arrival, je ne l'ai vu que maintenant non par manque d'envie, mais par difficulté d'accès. :sweatdrop: Pour le coup, je vais continuer à éplucher la filmo de Villeneuve, car on me dit que le reste est à l'avenant. :wub:
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Tripotée de films pendant le weekend de Pâques, c'est l'heure du debriefing !

Arrival
Oui, après avoir été bassiné par tous pour que je voie ce film, à commencer par Battou et Urumi, enfin, j'ai enfin sauté le pas. C'est peu dire que c'est un chef d'oeuvre. Sur un thème rebattu (premiers contacts avec des aliens), Villeneuve sert une histoire étourdissante, aux ramifications visuelles et psychologiques entre Inception et Rencontre du 3e type, et à la narration complexe de Memento, en plus digeste. L'univers sonore est stupéfiant, les acteurs excellents, les moments de bravoure visuelle ne manquent pas (l'entrée dans la navette !). Surtout, pour un linguiste, le rôle joué par la communication et son pouvoir ne pouvait que me faire vibrer. Bref, superbe et très ambitieux moment de SF, abordant les thèmes de l'autre, de soi, du langage et du temps.

Annihilation
SF toujours, par Mr. Garland cette fois, le talentueux réalisateur d'Ex-Machina, déjà encensé en ces lieux. Envoyé au goulag du Direct-to-Netflix à part dans quelques territoires choisis, voilà la énième preuve que les pontes de la distribution sont des boeufs et le public, des veaux.
Une étrange barrière lumineuse apparue à la suite d'un impact météorique coupe le monde d'une petite portion de territoire américain. Ladite barrière ne cesse de s'étendre, et après une douzaine d'expéditions toutes soldées par des disparitions, les autorités décident d'envoyer une équipe uniquement constituée de femmes, histoire de varier le protocole. Natalie Portman, dont le mari est le seul rescapé de ces missions-suicides, est plus ou moins commise d'office, aux côtés de Jennifer Jason Leigh (performance incroyable) et deux autres scientifiques badass. L'expédition promet de n'être pas de tout repos : les participantes ont toutes un petit quelque chose, à commencer par Natalie qui dissimule son lien avec le soldat survivant, et la "bulle" réserve bien des surprises, dont son propre registre de lois (une flore littéralement chimérique dès les premiers instants)...
C'est intense, c'est beau, c'est terrifiant (le mur ou l'ours sont dignes de figurer au panthéon des cauchemars), et la scène finale est complètement déjantée, visuellement, musicalement, artistiquement. L'épilogue risque de faire se poser des questions, même si cela ne me paraissait pas absolument nécessaire.
Personnellement, une sacrée claque, et la critique des distributeurs et du public-test (film trop intello) me hérisse au plus point. Heureusement que Garland a eu le dernier mot pour sortir le film comme il l'entendait ! À voir absolument.

Hidden Figures
Tranche d'histoire aux multiples implications, le film narre le destin de 4 femmes noires d'exception travaillant à la NASA comme calculatrices. La course URSS/USA pour la conquête spatiale, la ségrégation des Noirs, le statut des femmes, l'entrée des ordinateurs dans la recherche, on en apprend énormément tout au long de cet aimable divertissement, servi par un quatuor de talentueuses actrices, amplement récompensées par la profession. Hélas, l'approche divertissement justement ne m'a pas passionné, et je retiens plus les éléments appris que la qualité du moment cinématographique. Le format film était-il nécessaire ?

Fantastic Mister Fox
Wes Anderson rencontre Roald Dahl en stop-motion. Une adaptation d'un classique britannique de la littérature pour enfants. Si le travail d'animation est stupéfiant, et quelques moments sont fort drôles (l'oppossum !), le temps est un peu long. Pour le coup, Isle of Dogs est supérieur en tout point.

The Grand Budapest Hotel
Wes Anderson encore, pour une histoire d'hôtel déjantée. Un concierge réputé est accusé du meurtre d'une riche douairière, bonne cliente et amie "de coeur". S'ensuivent de rocambolesques aventures où il devra prouver son innocence, aidé de son jeune apprenti Zero, dans une Europe centrale années 30 fantasmée, sorte de carte postale recolorisée des ors du XIXe finissant (la dédicace à Stefan Zweig n'est pas vaine). C'est beau, c'est cinglé, c'est bourré de tics visuels et de détails, j'ai pensé à Jean Jeunet, Woody Allen, Kenneth Brannagh (son très oubliable Crime de l'Orient Express), voire Hitchcock ou Kubrick pour des références plus anciennes. La narration elle-même est en poupées russes, et chapitrée une fois dans le passé, le format de l'image changeant pour signaler le niveau de narration. La ribambelle d'acteurs est à donner le tournis : Ralph Fiennes dans le rôle principal, Adrian Brody, Harvey Keitel, Mathieu Amalric, Jeff Goldblum, Willem Dafoe, Jude Law, Léa Seydoux, Jason Schwartzmann, Tilda Swinton, et j'en passe ! Les dialogues sont hilarants et compassés, Fiennes est IMPECCABLE, je ne cache pas mon plaisir, mais peux comprendre que le film ne parle pas à tout le monde tant il est artificieux.

J'ai un dernier film en tête (fantastique ?) dont le nom m'échappe, hélas. La mode de ces titres en un seul mot me hérisse au plus haut point. Comment s'en souvenir s'il s'agit d'ouvrir le dictionnaire au hasard ? :sleeping:

Posté : 3 Avril 2018 à 23:55

Aussi, j'ai vu tout un tas de choses sur Netflix ces derniers mois, peu connues mais en vrai très intéressantes (plutôt SF/horreur/fantastique, souvent à petit budget). Ça intéresse des gens que je donne des retours ?
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Cinéma / Re : On se re-fait un cinoche ^^
« le 3 Avril 2018 à 11:05 »
Isle of Dogs
Le Wes Anderson nouveau en stop-motion (comme le précédent, et bien gonflant Fantastic Mr. Fox) est arrivé, et quelle claque ! Outre la prouesse technique (des fourrures animées en stop-motion, des effets de vent en permanence, notamment avec un ventilateur), c'est bien la prouesse artistique qu'il convient de saluer... Mais d'abord, l'histoire ! En peu de mots, dans un futur pas si lointain, un conglomérat japonais d'amateurs de chats crée de toute pièce une épidémie afin de metre en quarantaine les chiens sur une île-dépotoir. Le jeune Atari Kobayashi, pupille du maire au coeur de ladite conspiration, part sur l'île à la recherche de son chien.

Que dire ? Animation au poil, littéralement. Séquences ahurissantes de réalisme (ce qui rend la chose pas forcément conseillée aux enfants, cf. la transplantation) ou de poésie (les sushis). Musique très rythmée, mix de rythmes japonais, jazz obsessionnel et remix de classiques comme Lieutenant Kijé, le mélange fonctionne étonamment bien, comme les paysages (un dépotoir géant !) ne manquent jamais de poésie. Le casting vocal est ahurissant (Bill Murray, Scarlett Johanson, Edward Norton, Jeff Goldblum, Tilda Swinton, Yoko Ono, etc.). Les voix, parlons-en. Les chiens parlent en anglais, les personnages japonais... en japonais, sans sous-titre ! Au public de devinier ce qui est dit ou écrit, parfois avec l'aide de panneaux en anglais ou d'un personage servant de traducteur en simultané (les combinaisons sont multiples et intéressantes, un peu comme dans The Shape of Water pour le LSI). J'ai lu à ce sujet des critiques d'une bêtise PC affligeante, comme quoi le jeune Atari n'a que des dialogues simples à deviner, et le Japon représenté est fantasmé et abêtissant. Je pense qu'un jeune garcon de 12 ans, parlant à des chiens, ne s'exprimerait pas différemment dans la vraie vie. Ensuite, comprenant tout ce qui est dit, j'ai trouvé que la performance des acteurs japonais était passionnante et vraiment idéale.
Multiples références au cinéma japonais, aux westerns, mélange des genres (animation traditionnelle pour les séquences filmées en camera diégétique), humour des situations (l'imagination de Chief quand il parle avec Nutmeg !) et des dialogues à la Anderson, enfant décalé mais attendrissant, il y en a pour tous les goûts, et l'on ne s'ennuie pas un instant. Chaudement recommandé !
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Politique / Re : Faits divers et compagnie
« le 28 Mars 2018 à 08:46 »
Herta sera bientôt de la partie! Puisqu'on prend le public pour des jambons.
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Pour la remarque de Tinou sur les capacités de presentation que l'on peut envier aux Anglo-Saxons, j'avoue m'interroger sur la qualité (au sens de de "fabrique") de l'éducation d'un pays à l'autre, et à quell point elle s'est délitée.
Je constate que, dans ma boîte où je côtoie des Allemands, des Anglais, des Espagnols, des Français, des Italiens et des Japonais, les Français ont une bien meilleure tendance à l'autonomie, à la rapidité, à clarté de l'expression, à grimper les échelons aussi. Et les origines géographiques sont variées, les âges aussi (de 24 à 40 ans). Alors, mon échantillon est peut-être biaisé, et la boîte a recruté des gens au profil identique ; ou bien, j'ai un parti-pris nationaliste, éventuellement dû à un début de sénilité, mais le système français n'a pas engendré que du mauvais.
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Merci encore pour ce sujet absolument passionnant, et les nombreuses interventions, toutes plus enrichissantes les unes que les autres (celles de Tinou visant plutôt à donner les cours de la Bourse, et ça peut rapporter gros. :mrgreen:)

Je m'excuse par avance du style sûrement décousu et des anecdotes pas forcément pertinentes, mais j'espère qu'une remarque au moins sera intéressante.

Je suis avec intérêt ce que vous écrivez, étant pourtant complètement déconnecté de ces réalités. Je vis et ne fréquente que des gens issus de milieux culturels élevés de par mon travail, et de milieux sociaux très aisés par mes loisirs (mes amies de pole dance sont avocates d'affaire ou banquières, mon coach appartient à la caste des sportifs de haut niveau/très riches). À côté de cela, je vois les titres de la presse à gros tirage locale, et c'est absolument affligeant de voir les injures gratuities, voire carrément anti-démocratiques (les opposants au Brexit traités d'ennemi de la nation !), l'usage des majuscules sur les mots agressifs ou violents (Farage SHREDS XXX, Juncker SLAMMED by XXX, etc.), et j'en passe. Sans parler des bandeaux putaclics, en V.O. comme en V.F., du coup, lorsque je surfe sur mes sites de musique classique en français. Et de me demander : il y a un public pour ça ? Il y a vraiment des gens qui cliquent ? Et je suppose que oui, sûrement des gens jeunes qui n'ont aucune idée de la portée des messages et des manipulations grossières auxquelles ils sont soumis (les "vous ne devinerez jamais que...", les "Le secret jalousement gardé de XXX", et j'en passe). Il n'y a aucun appel à la réflexion, uniquement de l'affect, ce que les caisses de résonance comme Twitter ou Facebook vont amplifier. Aucune mesure ou modération, d'ailleurs, et les rumeurs les plus folles peuvent ainsi aller bon train (ah, ce que je lis sur l'industrie du JV, et ma marque en particulier, je m'en tiens les côtes quand je ne ris pas très jaune.).

À côté de ça, j'ai une fenêtre sur le monde des ultra-riches par mon coach, et c'est incroyable comme il s'agit vraiment d'une caste qui vise à sa reproduction. Lui-même est très aisé, mais pas autant que sa clientèle habituelle de milliardaires.* Lesdits milliardaires ont leurs business angels, qui organisent des goûters d'anniversaire entre enfants de milliardaires, pour qu'ils puissent créer leur carnet d'adresse le plus tôt possible, à priori pour organiser un monde meilleur (me dit-on). Le réseautage dès le plus jeune age, ce qui ne va pas arranger la déconnexion de cette caste d'avec reste du monde. Les vidéos que j'ai vues d'un goûter, dans le sous-sol d'un palace (?), m'ont laissé sans voix. Piste de bowling et dance floor... Et c'est dans la "maison" de la gamine. On croirait voir Richie Rich, en vrai (Ricky ou la belle vie en VF, je crois ?).
De la même façon, des parents ultra-riches voulaient donner à leur fils le sens des valeurs, donc ils prenaient l'avion pour se rendre sur leur île privée pendant les vacances. Le gamin se plaindra après coup que c'était bien long, et qu'il aurait fallu faire comme ses amis, y aller en jet privé. Bref, le contexte social, c'est quelque chose. :peur:

*Je me demande d'ailleurs pourquoi il bosse avec moi, pour des tarifs pharaonniques, mais très loin de ceux qu'il demande normalement.