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Messages - tinou
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Moi en rap, j'avoue que Menelik et son Style defile pendant que le temps file en clip sur m6 entre California de Mylene et California de Mylene m'avait seduit. Mc Solaar de la vieille epoque aussi, j'accrochais dans les boum en 4 eme ou en colo.

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Musique / Re : J-Music
« le 18 Août 2005 à 12:33 »
J'ai trouve ca sur un blog, ca rejoins un peu ce que disais Damien sur le concert de Dir en Grey:
Citation de "http://japon.canalblog.com/archives/2005/07/26/682214.html"
Dimanche 24 juillet 2005, DIR EN GREY, LE groupe de métal japonais est en concert à l'Olympia. Pour beaucoup c'est un rêve de plusieurs années qui se réalise enfin mais ce qui devait être un véritable évènement, à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire de la musique japonaise en France, ne sera pas aussi réussi que ce à quoi on s'attendait.

Le flyers!!!!!

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A l’origine de la venue en France de ce groupe, on trouve de multiples actions de la part des fans : pétitions, sites web, mails … faisant pression sur les personnes gérant leurs tournée; bref un vrai travail de lobbying !
Free Will, la société qui organise la tournée de Dir en Grey en Europe avait initialement pensé au Bataclan mais devant le nombre de billets prévendus, c’est l'Olympia qui est finalement retenue, salle mythique s’il en est à Paris. La venue du groupe s’annonçait sous les meilleures auspices.

Avant le concert : l’attente !
Samedi soir, à 22H30, je me suis promené devant l'Olympia pour prendre en photo les lettres du groupe en lumière orange sur fond noir. A ma grande surprise une bonne dizaine de personnes étaient déjà présentes, campant fièrement devant l'entrée de la salle. Ont-elles dormi ici? Aucune idée puisque je suis rentré chez moi mais dimanche à 11H30 c'était déjà une bonne trentaine de passionnés qui étaient présents.

Samedi soir

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Dimanche matin

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Personnellement je suis venu à 15H00, pour une ouverture des portes à 17H30 et début de la première partie à 19H00. La file d'attente fait 50 mètres, je me place sagement en bout de file, attendant patiemment que les quatre heures d'attentes s'écoulent :-) C'est alors le théâtre de scènes amusantes :
      - des gamines de 14, 15 ans derrière moi critiquant chacune des filles passant à côté de nous ( t’as vu ses fringues, t'as vu son maquillage … )
     - les habitants du quartiers, certains trés étonnés d'autres à moitié scandalisés de la faune présente devant le music hall ; certaines dames avaient même un air hautain devant cette jeunesse
     - les touristes prenant quantité de photos des goths lolitas
     - des jeunes et moins jeunes arborant leurs plus beaux atours et paradant sur le trottoir
     - deux japonaises super lookées ( dont une avec une mini couronne ), prises en potos par de nombreux spectateurs
     - deux filles semblant échappées des livres Fruits et Fresh Fruits ( voir ce lien :
http://japon.canalblog.com/archives/2005/07/02/652325.html ) dont les costumes bariolés donnent une touche de couleur bienvenue à notre assemblée majoritairement en noir
     - deux fillettes de 12 ans déguisées en goth lolitas
     - une gamine en bas résille et jean déchiré, assise sur le trottoir pendant une heure ( qui ou qu'attendait-elle, mystère!! )
     - un mec drapé d'un drapeau japonais
     - une distribution massive de flyers pour les prochains concerts de jmusic
     - des cris dans la foule quand un membre japonais du staff nous filmait

De nombreuses photos, superbes, de la file d'attente sur le site http://www.silveric.com/. Merci au photographe, j’avais pas pris mon appareil car je voulais pas le laisser au vestiaire ( ils étaient en effet interdits par le groupe )!!!!!

Beaucoup de pays sont représentés : russie, pologne, italie, espagne, angleterre, portugal, france bien sur j'en passe et des meilleurs. Quant aux looks : gothique, métal, normal, indéfinissable, cosplayeuses, n’importe quoi, ridicule ...
Quelques mecs ont fait des efforts mais ce sont surtout les filles qui brillent ce jour là, en bien ou en mal : certaines sont super bien habillées, avec beaucoup de classe, d'autres sont fringuées n'importe comment genre gamine gauche qui se déguise en goth et qui a tout faux : allez en soirée gothique ( il y en a au moins une par semaine à Paris ) et là vous verrez des filles de 20 ans qui ont une classe naturelle et qui ont un vrai goût dans le choix de leurs vêtements et le maquillage. Je sais, je sais, c’est pas beau de se moquer du physique des gens ou de la façon de s’habiller mais plusieurs ont confondu ce concert avec Mardi gras ou Halloween donc pas de pitié!!!!!

Le temps était assez froid, quelques gouttes de pluie et des éclaircies vers 17H00, rien de grave donc :-)

A 18H00 j'entre enfin à l'Olympia, la fosse est déjà remplie au tiers mais j’arrive à me faufiler à l'extrème droite, troisième rang et c'est reparti pour une heure d'attente :-)

La première partie : ETHS
Le groupe de métal marseillais ETHS a l’honneur d’ouvrir pour DIR EN GREY et aussi d’avoir été choisi par le groupe comme première partie. Jouer dans une salle comme l’Olympia est une immense chance et ils ne l’ont pas laissé passer même si une partie du public leur était franchement hostile, une autre indifférente et la dernière secouée par leur fougue scénique.
Extraits en mp3 et vidéos sur leur site http://www.eths.net

Photos trouvées surle web

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Cette formation de cinq membres a pour particularité d’avoir une chanteuse, et non pas un chanteur, possédant une voix extrèmement rauque dont elle usera à merveille lors de ce set. Le groupe aura joué 40 minutes, de 19H00 à 19H40, avec des titres comme Samantha, Je vous hais, A la droite de Dieu... Mention spéciale sur une chanson où la chanteuse Candice, couchée par terre, hurle de longues minutes comme si on écorchait son âme : trés impressionnante sa voix gutturale. Malheureusement du fait de ma place à deux mètres des enceintes, difficile de saisir les textes et d’apprécier pleinement la musique.

C'est pour moi une découverte, je ne m'attendais à rien de précis et j'ai été conquis par la prestation du groupe. Candice semble enragée, hargneuse même et le groupe s'éclate sur une si grande scène;  une prestation impressionnante et j'ai hâte des revoir sur Paris.
Quand la chanteuse a dit qu'il ne restait que deux chansons, les hystériques de DEG étaient bien contentes mais cette fin était trop tôt pour moi.

Toutes mes félicitations au groupe, vous avez conquis de nombreux fans ce soir là !

A tous ceux qui n'ont pas aimé, je rappelle que c'est DIR EN GREY eux mêmes qui ont souhaité ce groupe en première partie, alors vous auriez pu respecter leur choix. On notera malheureusement l'attitude déplorable d'une minorité de groupies de DIR EN GREY, des gamines malpolies, qui gueulaient "Casse toi", "Ta gueule" et ne voulant que le départ du groupe de scène, comme si ça aurait pu faire jouer DIR EN GREY plus tôt ou plus longtemps; LAMENTABLE !!!!!

On notera les premiers évanouissements lors de la première partie : gens compressés dans les premiers rangs, manque d’alimentation pour certaines qui attendent depuis des heures…

Le concert de DIR EN GREY

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A 20H10 DIR EN GREY arrive enfin sur scène attaquant avec Merciless Cult et la salle explose sous un déluge de décibels et de hurlements.

Une partie de la Set list : Merciless Cult, Dead Tree, The Final, Obscure, Child Prey, Garbage, Dead Tree, The IIIrd Empire …

Ce sont surtout les deux derniers albums, Vulgar et Withering to death, qui sont représentés; on notera l’absence de Kigan et Jessica ( ma préférée ). La set list me semble trop sélective et ne donne pas un bon aperçu de leur carrière et de leur diversité musicale; ce soir c’était métal, point!
L’imagerie visuel kei est définitivement enterrée, chaque membre portant des costumes normaux; dommage! Interdiction de prendre des photos, dommage aussi !

Les lumières sont à dominante violet, pourpre, c’est agréable.
On aura bien sur droit à Kyo se déchirant la poitrine, se frappant le coeur avec le micro, se griffant l'intérieur de la bouche ( mais le sang qui coulera de sa bouche semble faux ). Le minimum est pourtant assuré, il ne faut pas décevoir les fans.

Le public est bien sur hystérique, c’était prévisible, avec une minorité de groupies-gamines post-pubères hurlant au moindre signe de kyo, kaoru, Toshiya, Die ou Shinya. Les guitares se croisent : hurlements, kyo se renverse un seau d'eau sur la tête : hurlements, kyo monte sur une enceinte : hurlements ... Et s'il s'était récuré le nez en public : hurlement aussi? Réfléchissez avant de hurler, vous n’êtes pas comme les chiens de Pavlov !!
J’ai eu la désagréable impression que ces groupies se moquaient pas mal de la musique et qu’elles étaient ici uniquement pour voir en vrai les membres de DIR EN GREY mais absolument pas pour assister à un concert; si le groupe n’avait pas joué mais fait une conférence de presse on aurait eu exactement le même cirque!!!!!

Images en vrac :  projection d’images psychédéliques genre années 70 sur un écran lors d’un morceau, puis ensuite des images de l’armée japonaise,  l’effondrement de 40 personnes au milieu des premiers rangs suite à un stupide mouvement de foule, un blanc de 30 à 40 secondes entre plusieurs chansons, c’était frustrant, ça cassait complètement le rythme et ça énervait le public qui avait vraiment pas besoin de ça.

Il y aura deux rappels trés courts de 3 chansons avec 15 minutes d’attente entre chaque rappel, c'est long, très long, le public trépignait et frappait le sol qui tremblait de tout son saoul ( impressionnant ).

Quelques mots de Kyo au public, un peu en français mais j'aurais apprécié la même chose des autres membres. Tout le monde connait les musiciens mais en général il y a à la fin du concert une présentation du band; j’ai toujours trouvé ce moment trés sympa et intense car le public se lâche encore plus, chaque musicien faisant un petit solo et récoltant l’admiration du public mais il n’y a rien eu ce soir !

A la fin du concert, Kyo crache de l'eau sur les premiers rangs : je trouve ça limite mais certaines ont du tomber en pâmoison puis il remplit un seau, se le renverse sur la tête et le jette au public.
La dernière image : la batterie de shinya, trônant en solitaire et superbement éclairée de blanc. C’est curieux mais c’est une des images que je retiendrai de ce concert, ce bel instrument éclatant de lumière était presque émouvant.

J'ai passé la majeure partie du concert appuyé contre un mur, à droite, vers le 15ème rang. Là au moins il y avait peu de monde, on voyait tout le groupe, on pouvait respirer et on n’était pas agressé par des gamines de 1m50 qui pleurnichent parce qu’elles sont petites et qu’elles voient pas bien etc etc.

Conclusion : son moyen, lumières sympas mais pas transcendentales, costumes quelconques, pas les grands succès du groupe, attitude du public déplorable, membres autres que le chanteur assez statiques ( jeu de scène pas terrible ), peu de solos pour apprécier la technique des musiciens, temps trop long entre les morceaux à plusieurs reprises... Ce concert n'était pas franchement une réussite. Ca manquait de pêche, d'implication des autres membres, concert mal maîtrisé. Beaucoup ont dû être déçu ce soir là.
Un début d'explication dans l'nterview accordée après le concert par Kaoru et Shinya sur le site : http://www.jmusiceuropa.com/fr/jamefiles/jamefiles.php?id=165
On retiendra les points suivants assez inquiétants rétrospectivement : "Mais  nous avions un petit problème, cela faisait deux mois que nous n'avions pas fait de concert, le dernier c'était à Berlin. Nous avions peur d'être un peu rouillés". "C'était fantastique sur les deux, trois derniers titres, on était au niveau où nous sommes d'habitude." En clair, le reste du set était de leur aveu même de piètre qualité! Il parait pourtant que ce concert était mieux que celui de Berlin; ils ont du être sacrément frustrés les allemands!

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Les groupies
Une minorité mais malheureusement trés audible, une caricature des fans de musique japonaise donnant une trés mauvaise image du mouvement en France et à l'étranger, voilà ce que sont les groupies de DIR EN GREY, des gamines mal élevées de 13, 18 ans en pleine crise d'adolescence. Des hystériques n'ayant aucun respect pour les gens, ni pour le premier groupe. Elles n'aiment pas la musique, elles n'aiment pas les concerts, elles n'aiment pas les gens, elles font seulement une fixation sur leur groupe du moment, le consomment et passent à un autre. Si DIR EN GREY n'avait pas joué mais seulement donné une conférence de presse, c'aurait été le même bordel.

Marre des Kyooooooooooooooooo, marre des Shinyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa je t'aime!!!!!
Ces personnes ne connaissent pas les us et coutumes des concerts : on vient pour ECOUTER les chansons, pas pour faire le concours de la sirène la plus aigüe! Dans tous les concerts de métal, rock, pop que j'ai fait, et ce depuis 17 ans, voici comment se comportent les gens qui aiment la musique : on crie AVANT le concert, on applaudit ENTRE chaque chanson, on applaudit les solos, on crie pour le rappel et on s'explose la gorge lors de la présentation des membres mais on écoute PENDANT les morceaux, on ne s'égosille pas comme si on était assise sur un cactus!!!!!

Ces gamines ont transformé DIR EN GREY en boys band japonais, c'est pitoyable! Vous croyez qu'ils vont revenir après cet accueil digne d'une foire? La musique japonaise va devenir un sujet de plaisanterie, de rigolade à cause de ces personnes, du genre "Tu écoutes du visual kei, comme les groupies qui étaient devant l'Olympia? Ma pauvre, écoute donc de la vraie musique, ces groupes c'est juste pour les minettes." Les groupies de DIR EN GREY vont-elles remplacer les blondes dans l'imaginaire collectif comme la neuneu de service?

Leur seule excuse : ce sont des étrangères ou des françaises avec x heures d'avion, de train, de métro, de bus, et d'attente dans les jambes, on peut comprendre que ça leur soit monté à la tête mais quand même, en arriver à de telles extrémités, quel manque d'éducation.

Conclusion : ce qui devait être un concert fabuleux se révéla trés moyen et moi je pars revisionner mon DVD de 5 ugly kingdoms, tranquillement chez moi !

Pour l'anecdote, un article de libération http://www.liberation.fr/page.php?Article=312922
5073
Le Comptoir / Re: Flood !
« le 17 Août 2005 à 16:30 »
Citation de "Damien, l'ange du Visual Key"
et j'aime le visual-angura-chok-kei-metal-goth d'abord
Oui, mais tu es Force Bleue.

5074
Le Comptoir / Re: Flood !
« le 17 Août 2005 à 16:27 »
Non je disais ca en rapport a vos couleurs de logs sur le forum...

5075
Le Comptoir / Re: Flood !
« le 17 Août 2005 à 16:24 »
Damien--> Je suis Force Bleue
KiaN--> Je suis Force Rouge
Mister R Ouf--> Je suis Force Rose

...

Et le reste on est des forces noirs, les plus classes, mysterieux, visual, kei, punk rock, goth, cure, independant, bad, underground...
5076
Le seul titre rap 100% que j'ai jamais pu ecouter fut "La fievre" de NTM.

Sinom etant petit j'adorais RATM : "Killing in the name", "Snakecharmer", "Bulls on Parade" (ressemblant au titre phare des Beck dans Beck l'anime), "People of the sun", "Bombtrack" etc.

Le mot a la mode a l'epoque : fusion! (ca correspondait avec les manga dragon ball en plus :mdr2:)
5077
Voyages & découvertes / Re : Histoire des Civilisations
« le 17 Août 2005 à 16:06 »
On va continuer dans la joie et la bonne humeur:

L’Histoire des Aïnous 


L’histoire du peuple aïnou n’est pas encore bien connue : beaucoup de pistes sont encore à explorer, de matériaux à étudier et à resituer dans une perspective historique, que ce soit au niveau de l’ethnologie, de l’archéologie ou de l’anthropologie. Nous l’avons déjà dit plus haut, le rôle des Aïnous dans l’histoire du Japon est encore flou, et il en va de même pour les origines du peuple japonais lui-même. Dans cette partie, nous allons essayer de restituer ce qui semble être à peu près sûr aujourd’hui : les faits historiques, mais aussi les réflexions, les analyses qui ont découlées de ces recherches. En remontant vers le présent, nous essaierons par la suite de présenter la vie des Aïnous aujourd’hui, au Japon. ?


Premières traces des Aïnous dans l’Histoire

Il faut remonter au début du 8ème siècle de notre ère et l’écriture du Kojiki, l’encyclopédie de tous les mythes et légendes racontant l’origine du Japon, et plus simplement le premier ouvrage de littérature japonaise, pour entendre parler des Aïnous, lesquels sont parfois considérés comme les descendants des Emishis. Si l’on creuse un peu plus, on s’aperçoit que plusieurs théories sont en présences quand à cette descendance. Les Emishis sont un peuple qui vivait dans le nord du Tôhoku et le sud-ouest de Hokkaidô. En fait plusieurs tribus, peuples et cultures différentes semblaient cohabiter à l’époque dans la région : Emishi (nord de Honshu, sud de Hokkaidô), Ashihase (nord de Hokkaidô) etc. Les Emishis ont sans doute été les premiers, de par leur position géographique, à avoir eu des contacts avec le Japon des Wajin, celui de l’Empereur etc. Repoussés, ils ont du s’étendre sur Hokkaidô où ils ont dû entrer en contact avec les autres cultures déjà sur place, comme les Ashihase, qui “seraient” eux descendus depuis Sakhaline, et devenir les Aïnous que nous “connaissons” (culture Satsumon)… D’autres traces suggéreraient que les quelques Emishis restés sur Honshu, auraient été absorbé culturellement par le Japon de l’époque Yayoi (plus spécifiquement entre les 5ème et 7ème siècle)…
D’autres hypothèses sont également envisagées, mais ce qu’il faut surtout retenir à ce stade (et dans l’optique du texte) concerne plus la pluralité des peuples et des cultures qui cohabitaient dans les régions du Tôhoku, de Hokkaidô, de Sakhaline et plus généralement de toute cette portion d’Asie du nord-est.
A partir du 8ème siècle, nous pouvons considérer que le peuple aïnou se répartissait de la façon explicitée sur le schéma 1. Une distinction est faite entre les Aïnous des îles Kouriles (Chishima), ceux de Hokkaidô, alors appelé Ezochi ou Ezogashima (terre des Aïnous), et ceux de Sakhaline (Kita Ezochi).


Schéma 1 - Aïnoumoshir, le monde des Aïnous

Au 12ème siècle de notre ère, par des contacts avec d’autres régions, comme la région de la rivière Amur, ou?bien évidemment le Japon, le métal est introduit et rend possible tout ce que la céramique de la culture Satsumon ne permettait pas : haches, armes, bijoux, outils en bois etc. Ces nouveautés entraînent une expansion économique et militaire ainsi qu’une intensification des échanges entre les trois principales régions alors habitées par les Aïnous. Au 13ème siècle, les Aïnous de Kita Ezochi se confrontent aux Nivkh, venus depuis la côte toute proche. Les Yuan venus aider les Nivkh entreront également en contact avec les Aïnous. De manière générale, les Aïnous de Kita Ezochi avait un mode de vie assez différent des Aïnous de Hokkaido : influencé par les cultures dominantes de la Mandchourie, du bassin de la rivière Amur, et par les Russes. Leur subsistance se rapprochait plus de celle des peuples de Sibérie, vivant des ressources des forêts boréales. Quant aux Aïnous des îles Kouriles, le manque de bois de leur milieu (notamment les îles du nord) les obligeait à échanger des ressources comme des peaux de phoques, des plumes de faucon ou d’autres produits maritimes contre des ressources logistiques venant de Ezochi et de Kita Ezochi.

Au 15ième siècle, les Wajin (nom donné aux Japonais non autochtones) établissent une petite base économique dans le sud-ouest de Ezochi : c’est à partir de là que les premiers vrais échanges entre Aïnous et Wajin ont lieu, échanges qui vont se transformer en conflits puisque les Wajin ne sont pas là que pour les richesses de la terre d’Ezochi, mais bien pour Ezochi elle-même.


Les Aïnous et le Japon de l’après-Sekigahara

1604 : le vainqueur de la bataille de Sekigahara, le Shogun Tokugawa Ieyasu, donne au clan Matsumae le monopôle du commerce avec les Aïnous de l’île d’Ezochi. S’ensuit une période d’accélération des échanges, mais aussi d’échauffements entre les deux peuples. Les Aïnous ne sont pas non plus d’accord entre eux, et des batailles ont lieux entre les clans Shibechari et Hae (1648). En 1669, Shakushain, leader des Shibechari, mènent tous les Aïnous de Ezochi contre les Wajin dans ce qui restera le plus effroyable conflit entre les deux peuples. Lors des négociations pour la paix, le clan Matsumae empoisonne Shakushain, ce qui met finalement un terme a la guerre. Les Wajin ont ainsi gagné une énorme mainmise sur les richesses des Aïnous.
1789: les Aïnous de Kunashiri Menashi (Iles Kouriles) se rebellent contre des marchands japonais qui les forçaient à travailler dans un port de pêche dans des conditions inacceptables. 37 chefs Aïnous sont exécutés par les soldats du clan Matsumae, qui vont par la suite contraindre par la force les Aïnous a céder leur terres au Japon. Le Shogounat des Tokugawa va par la suite (fin du 18ème siècle) prendre le contrôle de Ezochi, transférant les Matsumae dans le Tôhoku, avant de la leur rendre en 1821. Les Russes ont commencés à se montrer en effet très intéressés par les contrées reculées de leur empire, qui n’avait alors jusque là pas de frontières bien précises, et avaient commencé à envahir dès 1730 le nord des îles Kouriles et de Sakhaline (Kita Ezochi).

 
Figure 1 - Les Russes approchant les îles Kouriles (auteur et date inconnue)

Cette rapide prise en main du Shogun va se traduire par le début d’une violente politique assimilationniste des Aïnous au peuple japonais, et ce dans le but de démontrer aux Russes qu’Ezochi est bien japonaise.

Le dessin de la frontière sera chose faite en 1854, avec le traité de Shimoda, qui prévoit de partager le Japon et la Russie entre les îles d’Urup et d’Etorofu. Pour garder les îles Kouriles, le gouvernement Japonais a pour la première fois prétextée que les Aïnous qui vivaient là étaient des Japonais, et que donc ces terres étaient japonaises. Quand à l’île de Sakhaline, alors appelée Kita Ezochi, elle sera désignée comme un territoire commun où Japonais et Russes pourront vivre ensemble.
Voir le schéma 2 :

 
Schéma 2 - Les nouvelles frontières du Japon (1)

Sitôt le traité signé, le Japon a accéléré la japonisation du nord du pays. Ceci s’est traduit par des politiques d’éducation de la population aïnou à la langue et à la culture japonaise, ainsi que par le contrôle direct du gouvernement sur les terres des Aïnous. En 1869, Kita Ezochi est rebaptisée Karafuto, et Ezochi devient Hokkaidô. La Commission de Colonisation est établie et les japonais vont commencer à s’installer massivement sur l’île, si bien que les Aïnous deviendront rapidement minoritaires, renforçant du même coup l’assimilation forcée. De nombreuses traditions et coutumes aïnous sont interdites : le tatouage des femmes, les boucles d’oreilles des hommes, l’incinération de la maison et le déménagement de la famille à la mort d’un de ses membres…

Les Aïnous pendant l’ère Meiji

En 1875, un nouveau traité avec la Russie prévoit le rattachement de toutes les îles Kouriles au Japon, en échange de Karafuto, devenant Sakhaline (voir le schéma 2). Les Aïnous de Sakhaline sont, pour la plupart, expatriés sur Hokkaidô. On pense que des maladies telles la vérole, ont fait beaucoup de dégâts sur Sakhaline, et donc à la population aïnou de cette île. Les populations aïnous de Hokkaidô sont relogées dans des réserves ; on envoie les enfants dans des écoles différentes des écoles traditionnelles japonaises, et ce, afin de mieux contrôler le peuple aïnou. On interdit aux Aïnous de parler leur langue, et les pratiques traditionnelles ont donc disparues peu à peu, car l’héritage aïnou se transmet uniquement par voie orale (pas de système d’écriture), via des chants, des récits et des poèmes…
Cependant, en 1878, la Commission de Colonisation commence à employer le terme “anciens aborigènes” pour désigner les Aïnous. Plus tard, dans les années 1890, des tentatives pour faire passer une loi de protection des aborigènes de Hokkaidô au gouvernement échouent, puis réussissent en 1899, avec un pacte visant à apporter l’aide nécessaire au développement des gens les plus pauvres de Hokkaidô, et qui se trouvent être en majorité des Aïnous, en s’axant notamment sur l’agriculture. Mais les terres attribuées aux Aïnous se révèleront incultivables, les meilleures étant réservées ou déjà occupées par les Japonais. Ne pouvant plus chasser, ni pêcher par décret gouvernemental, les Aïnous se retrouvent sans ressources, ruinés. Ce pacte de 1899 est vu comme le coup de grâce porté aux autochtones du nord du Japon.
Assimilés par la force (et par la loi) à la population japonaise, beaucoup d’Aïnous se résignent, et s’intègrent dans la société japonaise, meurent même sous le drapeau japonais ; les multiples révisions (1919, 1937, 1946) du pacte de 1899 n’aident finalement pas beaucoup les premiers habitants de Hokkaidô à relever la tête, le mal était déjà fait.

Le réveil, au lendemain de la 2nde Guerre Mondiale

Les choses changent au lendemain de la seconde guerre mondiale : d’une part les frontières du pays (voir le schéma 3), et d’autre part, le système politique du pays, qui bascule, sous le contrôle américain, dans la démocratie.


 
Schéma 3 - Les nouvelles frontières du Japon (2)

Les îles Kouriles sont depuis 1945 et jusqu’à aujourd’hui toutes aux mains de la Russie, qui en a fait un rempart militaire stratégique contre les Américains pendant la Guerre Froide. Les Japonais revendiquent depuis cette date la possession de Etorofu, Shikotan, Kounashiri et les îlots Habomai, où des Aïnous, puis des Japonais ont vécus.

1946 : la démocratisation du pays et l’article 13 de la Constitution rendent illégales la discrimination et l’assimilation du peuple aïnou. Les Aïnous obtiennent les mêmes droits que les Japonais. Une prise de conscience de l’identité aïnou s’opère, et la même année, l’Association des Aïnous de Hokkaidô voit le jour (Hokkaidô Ainou Kyôka), rebaptisée Association Utari de Hokkaidô en 1960. Les Aïnous vont pouvoir maintenant faire pression sur le gouvernement pour faire revivre leur culture.

Le Japon signe en 1979 le Pacte International sur les Droits Civils et Politiques (ICCPR). Ce pacte prévoit que « s’il existe dans les pays signataires des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques, les personnes appartenant a ces minorités ne peuvent être privé du droit d’avoir en commun avec les autres membres de leur groupe leur propre vie culturelle, de professer et de pratiquer leur propre religion, ou d’employer leur propre langue (Troisième partie - Article 27) ». En ratifiant ce pacte, le Japon a cependant déclaré qu’il n’existait pas de telles minorités dans le pays. Le pacte de 1899 prônant l’assimilation, bien qu’obsolète et illégitime, avait la vie dure.

En 1986, le Premier Ministre japonais Nakasone déclare que le Japon est une nation mono ethnique, ce qui provoque de vives critiques au sein de la communauté et des associations aïnous. L’année d’après voit la première participation des Aïnous à la Conférences des Nations Unies sur les Peuples Autochtones, ce qui les place pour la première fois sur la scène internationale. 2 ans plus tard, en 1989, le gouvernement japonais établit un comité qui devra examiner les différents points d’une future Loi Concernant le Peuple Aïnou.

Les choses vont s’accélérer en 1997. L’affaire du barrage Nibutani va opposer deux Aïnous à la construction d’un barrage sur un site sacré aïnou (la région de la rivière Saru). La Cour de Sapporo reconnaissant le caractère sacré du lieu insiste également sur le fait que malgré la signature de l’ICCPR en 1979, le gouvernement japonais n’avait pas encore véritablement cherché à protéger l’héritage culturel des Aïnous. S’ensuit donc le vote de la loi de 1997 dite “Nouvelle Loi Aïnou”, qui reconnaît pour la première fois l’existence d’une minorité ethnique au Japon, et prévoit notamment l’établissement d'un centre de recherche pour la culture aïnou, de mettre en place des infrastructures permettant d’étudier la langue des Aïnous, et enfin d’encourager la préservation des traditions et coutumes aïnous.

Les Aïnous aujourd’hui

Les Aïnous ne sont aujourd’hui plus que 24000 sur tout Hokkaidô, vivant principalement dans les sous-préfectures de Iburi et de Hidaka. Notez que ce chiffre est loin d’être précis, car beaucoup d’Aïnous sont maintenant complètement assimilés à la population japonaise, ne voulant plus revendiquer leur patrimoine, ou même ignorant complètement leurs origines aïnou. En effet, bien qu’illégale, la discrimination existe toujours au Japon. D’après des enquêtes de l’association Utari, les Aïnous souffrent de discrimination essentiellement à l’école, au regard du mariage, et au travail. Si les jeunes Aïnous ou ayant un patrimoine aïnou réussissent presque aussi bien que les japonais les concours d’entrée au lycée, ils sont en revanche moitié moins nombreux à entrer à l’université. Même si le niveau de vie de la population aïnou s’est un petit peu relevé, il y a encore du chemin à faire pour rattraper celui de la moyenne générale des habitants de Hokkaidô ; les Aïnous restent beaucoup plus dépendant des aides sociales que la majorité des gens.

Les associations se battent pour que cela cesse, et surtout pour faire en sorte que le gouvernement reconnaisse le caractère «autochtone » du peuple aïnou. Par cette revendication, les Aïnous espèrent obtenir des droits spécifiques, comme celui d’avoir un endroit pour développer la culture et faire revivre la tradition aïnou. Il ne s’agit pas de faire une réserve comme c’est le cas aux Etats-Unis, mais plutôt un endroit distinct d’un parc d’attraction, où l’on ferait vivre et poursuivre la vie selon la tradition aïnou et donc basé sur la préservation de l’environnement. Ce projet a un nom : IWOR. Prévu par la Nouvelle Loi Aïnou de 1997, ce parc ne s’est pas encore construit pour des raisons de restrictions budgétaires liées au contexte économique international. Mais les Aïnous, depuis leur participation à la Conférences des Nations Unies sur les Peuples Autochtones, ont appris des autres minorités de ce monde : des échanges ont eu lieu avec les Inuits du Canada par exemple. Petit à petit, en se servant du pouvoir des médias et en apparaissant sur la scène internationale, les Aïnous ont pu faire bouger un gouvernement souvent jugé trop immobiliste, et peuvent encore influer de la sorte.

Réalistes, les Aïnous écartent toute idée de revendication territoriales : l’histoire a fait son oeuvre, et les Wajin sont maintenant bien implantés sur Hokkaidô. Il n’est de toute façon pas question de séparation violente, de refoulement, ni même de guerre ouverte, la tradition aïnou favorisant plutôt le dialogue. L’essentiel reste quand même de faire admettre au gens que l’idée d’un peuple japonais mono ethnique, mono culturel est erronée (elle est même illégale depuis 1997). Agir en conséquence au coeur de la société, par exemple en revenant sur les manuels scolaires, qui parle des Aïnous, mais les considère comme complètement assimilés à la population, peut favoriser une prise de conscience, en tout cas le débat d’idée. Notons qu’il en va exactement de même pour le peuple d’Okinawa, qui sont eux plus d’un million à s’identifier comme descendants du peuple des Ryûkyû, et qui ont des représentants spéciaux au sein de la Diète.
Les associations Aïnous sont nombreuses à l’heure actuelle sur Hokkaido. Des débats ont lieu entre elles, revenants sur les lois, faisant du lobbying auprès des gens. Beaucoup d’opinions sont exprimées, par exemple concernant la loi de 1997 : certains y voient un progrès immense, d’autres pensent que cela ne va pas assez loin. Il en va de même pour les musées ou les villages reconstitués : cela aide à montrer en priorité aux japonais qu’ils existent, mais on peut voir ça aussi comme la disneylandisation d’un peuple, d’une culture. Le projet de parc IWOR est attendu au tournant à ce sujet.

Conclusion

Voilà donc en condensé les faits marquants de l’histoire des Aïnous. Pour plus de précisions, nous vous renvoyons aux sources bibliographiques à partir desquelles a été rédigé ce texte. Nous avons pu voir que les Aïnous, regroupés en association, ont entrepris un important travail de fond pour faire revivre leur culture. Nous l’avons dit plus haut : les origines de ce peuple sont mal connues, et les recherches en ce sens peuvent avoir une influence capitale sur l’opinion : en 1997, trois intellectuels japonais, l'ethnologue Nakazawa Shin'ichi, l'historien Umehara Takeshi et le philosophe Yoshimoto Takaaki, ont affirmé que les Aïnous : “ sont des proto-nippons, (...). Avec les habitants d'Okinawa, ils [sont] les ultimes représentants des Japonais d'avant le Japon”. Nul doute que ce genre d’affirmation n’aide en rien à la revendication par les Aïnous (comme) d’un statut de peuple autochtone, bien distincts des colons Wajin. Nul doute aussi que les Aïnous doivent prendre un chemin parfois différent du recours systématique a la loi (le cas du barrage de Nibutani reste exceptionnel) dont usent beaucoup les minorités autochtones du continent américain par exemple. En effet, dans un pays comme le Japon, recourir à la justice n’est pas vraiment encouragé, voire mal vu : les arrangements à l’amiable sont préférables, pour éviter de briser l’harmonie, et de perdre la face en société. Mais il faut aussi tenir comte des mutations et des changements qui s’opèrent constamment au sein de cette société japonaise, qui iront sans doute dans le sens de la lutte des Aïnous.

Sources :

Internet :

http://www.monde-diplomatique.fr/ : un intéressant article sur les conflits territoriaux entre le Japon et la Russie.
http://www.isn.ne.jp/~suzutayu/MHJapan/WhosEmishi.html : un exposé sur les Emishis.
http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MFE2002/chesneaue/these_body.html : une étude incontournable sur les Aïnous et leur combat en tant que peuple autochtone.
http://www.admin.ch/ch/f/rs/0_103_1/ : pour tout savoir sur le Pacte International sur les Droits Civils et Politiques (ICCPR).
http://www.ainu-assn.or.jp : le site de l’Association des Aïnous de Hokkaido.
http://members.jcom.home.ne.jp/yosha/minorities/nationalityinjapan.html : une histoire de la nationalité japonaise.
http://www.artsci.wustl.edu/~copeland/ainu.html : les Aïnous et le racisme au Japon.


Bibliographie :

- William W.Fitzhugh et Chisato O.Dubreuil : Ainu : Spirit of a Northern People, 1999, University of Washington Press.
- Fred Peng et Peter Geiser : The Ainu, The Past in the Present, 1997, Bunka Hyoron Publishing Company.
- Hokkaidô Ainu Kyôkai, Brochure on the Ainu People, 2003.

Je tiens à adresser mes vifs remerciements au personnel de l’Association des Aïnous de Hokkaido pour leur aide précieuse et le temps qu’ils m’ont accordé, ainsi qu’à ToMach, pour les précisions et les conseils qu’il m’a donné.

Schéma 1 : © Hokkaido Ainu Kyôkai , Brochure on the Ainu People, 2003
Schéma 2 et 3: © http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/kouriles
Figure 1 : © William W.Fitzhugh et Chisato O.Dubreuil : Ainu : Spirit of a Northern People, 1999, University of Washington Press.
Exposé rédigé par Jolan, Juin 2004
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Ah... les clips de rap promouvant les grosses caisses qui rebondissent et les femmes-esclaves en bikini...

Parfois je deviens intolerant: recemment j'ai vu la Petite Lili en dvd. Franchement interessant, meme si a mon sens le film aurait gagne a avoir une conclusion... Mais que dire de la description de ses soirees jet-set dans des grands appart parisiens ou chaque fille (actrice, mature, independante) semble au pied des "gens qui ont franchement l'air de faire du rap"... Ce n'est pas montre explicitement, mais ca me laisse franchement perplexe.
5079
Sport / Re : Le Sport dans tout ses états
« le 17 Août 2005 à 15:35 »
L'Iran  a perdu 2-1, des buts un peu moulus nippons et des occasions dont une tres belle iranienne en premiere mi temps non concretisees... Le Japon gagne, certes, mais, je ne sais pas, ca reste vraiment decevant comme spectacle... Peut etre un peu comme une certaine equipe de france a l'euro 2004... On peut pas dire que ce soit des victoires ecrasantes, et le Japon n'a toujours pas acquis une "aura" de "bonne nation du foot" : contre l'Oman ou le Bresil, c'est le meme topo, le match est super difficile, on le prend tres au serieux, et on risque franchement de perdre...

C'est peut etre ca qui fait la force des Nippons.

5080
Musique / Re: Coups de folie et coups de blues musicaux...
« le 17 Août 2005 à 15:31 »
Heureusement qu'on peut pas se faire de fracture des seins ou de la petite culotte...  :mdr2:
5081
Sport / Re : Le Sport dans tout ses états
« le 17 Août 2005 à 13:14 »
Putain moi je me tape un Japon-Iran des plus rebarbatifs...
5082
Musique / Re: Coups de folie et coups de blues musicaux...
« le 17 Août 2005 à 07:38 »
Indochine....  :classe:

J'adore Indochine periode 80's. Merci mon pere, comme toujours! L'hymne de mon enfance:  Kao Bang. J'adore aussi 3eme sexe, Tes yeux noirs, 3 nuits par semaines, dizzidence politik, Canary Bay...

Quand j'etais animateur en colo, on avait fait un film/clip sur la musique "L'aventurier": on mettait en image les paroles de la chanson. On avait trouve une bonne idee pour faire l'ombre Jaune et le "et soudain surgit face au vent..." avec un ventilateur en pleine poire... Bill Ballantines jouait aussi le role des crocodiles .

懐かしい

"Merde mon CD de Motörhead, ou est-ce que je Lemmy?
-Laisse tomber Slayer d'y aller" :harhar:
5083
Musique / Re: Coups de folie et coups de blues musicaux...
« le 17 Août 2005 à 06:37 »
Citation
BO de films : a vrai dire, pas grand chose
Et Hisaishi? Et Serra?

Sinon pour la Cite des Anges, c'est un tres bon Gabriel Yared effectivement.

Sinon moi aussi j'aime bien Sting et Phil Collins  :wub:

Et sinon j'ai trouve peut etre un paradoxe chez moi: je n'accroche pas du tout a Queen, les Stones et U2, par contre j'adore Police!!!
Bon les puristes vont me dire que c'est des styles super differents et tout..
5084
Le Comptoir / Re: Un Joyeux anniversaire !!!
« le 17 Août 2005 à 04:21 »
Bon anniversaire, Final Bahamut!!!

5085
Musique / Re: Coups de folie et coups de blues musicaux...
« le 16 Août 2005 à 12:30 »
Citation
Pour ma part, je serai bien incapable de lister mes albums préférés sachant que j'ai des gouts très ecclectiques et qu'en général, j'écoute tel ou tel autre chose selon mon état d'esprit du genre
Serais-tu en train de nous dire que tu adules Kyo, Star Academy 16, Christina Aliguera, Britney Spears et Alliage? :harhar: