La même chose qu'en 1995... et le service minimum va visiblement être inexistant.
Transports en commun: pannes grèves, regarder ensemble dans des directions différentes
« Réponse #15, le 17 Octobre 2007 à 13:22 »
La même chose qu'en 1995... et le service minimum va visiblement être inexistant.
Pour avoir discute avec un ami cheminot de son boulot, il me semblait que la liste de primes enumeree par le tract n'etait pas fausse, au contraire. Cf. la prime de charbon et la prime de non prime (au passage, ils ont meme oublie le logement de fonction, et ca je suis certain qu'ils l'ont! ^^). Et c'etait la l'astuce du personnel ferroviaire : des salaires "surgonfles" par les primes, mais des retraites miserables du fait qu'elles sont calculees sur le salaire nu, hors-prime. MCL, tu confirmes ou pas?
Des cheminots plus jeunes, moins grévistes…
LE MONDE POUR MATINPLUS | 17.10.07 | 08h05 • Mis à jour le 17.10.07 | 09h12
La SNCF a connu, au cours des dernières années une mutation importante, quantitative et qualitative, de son "corps social". De 1999 à 2001, elle a enregistré 19 500 départs pour 25 000 embauches. Depuis 2002, on compte 7 000 départs par an pour 4 000 à 6 000 embauches. Le nombre d'agents est donc passé de 179 000 en 2002 à 165 561 au 31 décembre 2006. Même déclin pour le nombre de retraités, qui devrait passer de 319 200 (au 1er janvier 2007) à, selon les projections, 298 400 en 2010.
L'entreprise a aujourd'hui un visage plus jeune – l'âge moyen est revenu à 40 ans, contre plus de 45 ans au début des années 1990 – et plus féminin : début 2007, les femmes représentaient 17,5 % des effectifs. Surtout, le nombre de salariés hors statut de cheminot ne fait que progresser depuis plusieurs années. En 2006, ils étaient 6 000, qui ne bénéficient donc pas du fameux régime spécial de retraite. Quant au salaire mensuel moyen, toutes catégories confondues, il est passé, entre 1996 et 2006, de 2 010 à 2 493 euros.
La "banalisation" de l'entreprise SNCF trouve tout de même des limites. Le sentiment d'appartenir à la "famille ferroviaire", forte de ses 150 métiers, reste vivace pour la majorité des cheminots, soudés par une culture de la sécurité, qui exige une collaboration étroite de tous, autant que par celle de la défense des "acquis sociaux".
Les métiers liés à l'infrastructure (entretien des voies, aiguillages, horaires...) représentent plus du tiers de l'effectif, soit 54 600 agents. Les 16 500 agents de conduite (10 % des effectifs), forment "l'aristocratie" des cheminots. Enfin, la direction du matériel emploie 24 500 agents, tandis que le fret, chroniquement déficitaire, mobilise 11 500 agents – près de 10 000 salariés occupant des fonctions "transversales".
Les cadres, qui constituent 15,4 % du personnel, ont aussi fait leur mue. A la tête de l'entreprise, longtemps chasse gardé des grandes écoles d'ingénieurs – en particulier de Polytechnique –, on trouve de plus en plus de diplômés d'écoles de commerce. Sous la houlette de Guillaume Pepy, le directeur général exécutif de la SNCF, on est passé "d'une entreprise industrielle à une entreprise commerciale, où la technique et les techniciens n'ont plus la même importance", souligne Jean-Daniel Bigarne, secrétaire général du syndicat UNSA-Cheminots.
Cette mutation sociologique de l'entreprise explique peut-être, en partie, la forte baisse de la "conflictualité", depuis le milieu des années 1990. Près de 700 préavis de grève ont été déposés en 2006, contre 1 015 en 2000, et 1 182 en 1995. Le nombre de journées de travail "perdues" par agent est tombé de 5,82 en 1995 à 0,79 en 2006. Bref, "on est enfin sorti des stéréotypes, de l'entreprise pas comme les autres , nous ne sommes plus une entreprise en redressement", affirme Guillaume Pepy.
Reste une dernière mutation, celle du passager, qui n'est plus un "usager" mais est devenu un "client", à qui la SNCF et les cheminots sont censés offrir, non seulement un service public, mais surtout "un meilleur service", face à une concurrence qui ne va que s'accroître dans les transports. C'est aussi l'un des enjeux des réformes engagées.
Dominique Buffier
C'est anecdotique, mais pour la prime de charbon, je suis pas choqué outre-mesure...y'a(vait ?) bien la prime de savon dans les (ou au moins certains) musées.
Il y a un truc qui m'échappe : la grève c'est demain mais elle a déjà commencée :wacko:
C'était en prison ça. Et payé en nature.Citation de Aladfal le 17 Octobre 2007 à 22:06 C'est anecdotique, mais pour la prime de charbon, je suis pas choqué outre-mesure...y'a(vait ?) bien la prime de savon dans les (ou au moins certains) musées.
C'était en prison ça. Et payé en nature.Citation de Aladfal le 17 Octobre 2007 à 22:06 C'est anecdotique, mais pour la prime de charbon, je suis pas choqué outre-mesure...y'a(vait ?) bien la prime de savon dans les (ou au moins certains) musées.
Non, la liste des primes est fausse. La SNCF elle-même par la voix de sa direction le dit. (voir le lien que j'ai déjà donné, auquel j'ajoute: Hoaxbuster.)
Plus on roule, plus on produit, meilleur est le rendement par voyageur transporté. Tout le monde y gagne, nous, vous, eux. Vous voyez un problème ?
15 euros par mois (non intégrés dans le calcul de la retraite), vous trouvez ça exceptionnel ?